L’UIP demande la tenue sans délai d’élections libres et régulières ainsi que le respect du résultat du scrutin. ©REUTERS/D.Sagolj |
L’Union interparlementaire (UIP) est vivement préoccupée par les événements survenus récemment en Thaïlande, notamment avec l’application de la loi martiale, et elle appelle à redoubler d’efforts pour trouver une solution politique pacifique à la crise qui agite le pays.
« L’UIP s’inquiète des clivages profonds qui perturbent la vie politique thaïlandaise depuis plusieurs années et est alarmée par l’aggravation de la crise ces derniers mois », a déclaré le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, qui a ajouté : « Il est indispensable, pour l’avenir démocratique du pays, que toutes les parties entament d’urgence un véritable dialogue politique et parviennent à s’entendre pour aller de l’avant, dans l’intérêt des citoyens thaïlandais ».
Travaillant en étroite collaboration avec le Parlement thaïlandais auquel elle apporte son concours depuis des années dans différents domaines, l’UIP a également tenté de nouer un dialogue avec les autorités thaïlandaises au sujet de cas portant sur les droits fondamentaux de parlementaires. Récemment, le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a déploré une tendance croissante à recourir au système judiciaire pour trancher des litiges d’ordre politique, un phénomène qui permet difficilement de garantir l’indépendance des trois branches de l’Etat – exécutif, législatif et judiciaire.
Rappelant le droit inaliénable et universel des citoyens de prendre part à la gestion des affaires publiques, soit directement, soit par le biais de représentants qu’ils ont choisis, le Président Radi a appelé à tenir des élections libres et régulières au plus vite.
Selon lui, « un parlement élu est un élément essentiel pour la démocratie ». Le Président de l’UIP estime en outre qu’ : « Il est essentiel, non seulement que des élections soient organisées rapidement, mais aussi que toutes les parties en respectent les résultats ».