Dans le cadre d’une mission de droits de l’homme en République démocratique du Congo (RCD), une délégation de l’UIP a rendu visite à deux responsables politiques de l’opposition actuellement en prison. La délégation du Comité des droits de l’homme des parlementaires dépêchée par l’UIP s’est entretenue avec Pierre Jacques Chalupa et Diomi Ndongola des démarches entreprises dernièrement pour obtenir leur libération. L’ancien parlementaire et dirigeant d’un parti de l’opposition, M. Chalupa, âgé de 64 ans et dont l’état de santé nécessite des soins d’urgence, a paru être en relativement bonne santé lorsque la délégation l’a rencontré le 13 juin. Condamné à l’emprisonnement en octobre 2012 pour faux et usage de faux dans le but d’obtenir la nationalité congolaise, alors qu’il a été élu parlementaire et a vécu toute sa vie en RDC, M. Chalupa a purgé la moitié de sa peine de trois ans de prison et remplit les conditions pour bénéficier de la « libération anticipée » en vertu du droit congolais. L’UIP engage les autorités congolaises à libérer Pierre-Jacques Chalupa et à trouver une issue favorable à la question de sa citoyenneté. Dans l’affaire Ndongola, la mission demande que soit exécutée la décision de justice prévoyant l’assignation à résidence de l’intéressé au lieu de sa détention. L’UIP demande en outre instamment que le procès de M. Ndongala se tienne dès que possible et dans le plein respect des garanties internationales de procédure équitable. La délégation de l’UIP achèvera sa mission le 14 juin, après une dernière série d’entretiens avec les autorités. La mission conduite par le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires, le parlementaire malien Kassoum Tapo enquête sur des cas de droits de l’homme qui concernent 33 parlementaires et anciens parlementaires congolais. Un rapport complet renfermant les conclusions de la mission sur tous ces dossiers sera présenté aux autorités et au Comité de l’UIP.