Mohammed Brahmi, dirigeant d’opposition tunisien, été abattu devant son domicile à Tunis le 25 juillet 2013. © Reuters |
L’UIP a condamné l’assassinat d’un dirigeant de l’opposition tunisienne, Mohammed Brahmi, et appelle instamment les autorités de ce pays du Maghreb à faire le nécessaire pour que les responsables de ce crime soient rapidement retrouvés et traduits en justice.
Mohammed Brahmi, qui était le leader du Mouvement du Parti du peuple - parti d’opposition - et faisait partie de l’Assemblée constituante tunisienne, est le deuxième responsable politique tué en six mois.
Le meurtre du responsable politique laïc Chokri Belaïd, abattu à Tunis, avait entraîné une crise politique dans ce pays où des manifestations populaires avaient marqué le début du Printemps arabe. On ne connaît toujours pas l’identité de ses meurtriers.
Pour le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, « Une opposition politique forte, capable de se faire entendre et de parler ouvertement et sans crainte est un élément indispensable à toute démocratie dynamique ».
« Parlementaire, Mohammed Brahmi représentait ses électeurs, leurs points de vue et leur aspiration à une nouvelle Tunisie. L’UIP appelle instamment les autorités tunisiennes à mieux protéger l’opposition politique et à faire en sorte que la Tunisie ne renonce pas à son objectif d’instaurer une société pacifique, démocratique et pleinement représentative ».