L’Union interparlementaire (UIP) condamne les attaques subies par des parlementaires cette semaine au Cambodge et au Myanmar, qui se sont soldées par l’hospitalisation de trois responsables politiques.
L’UIP appelle les autorités de ces deux pays à mieux protéger les parlementaires ainsi que la liberté de réunion et d’expression, fondement de pratiques démocratiques.
L’attaque de deux parlementaires d’opposition au Cambodge vient s’ajouter à d’autres inquiétudes suscitées par le traitement de l’opposition politique dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Le Comité UIP des droits de l’homme des parlementaires, déjà saisi de plusieurs allégations de violations des droits des parlementaires au Cambodge, va s’occuper de ce nouveau cas.
A l’approche des élections prévues le 8 novembre au Myanmar, l’UIP est particulièrement inquiète de l’attaque à l’arme blanche dont un parlementaire de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) a été l’objet hier lors d’un rassemblement à Yangon, la capitale du pays.
"Ces dernières années, Myanmar a beaucoup progressé vers une société démocratique. Les prochaines élections constitueront un test révélateur du degré de renforcement de la légitimité démocratique du pays" précise le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong. “L’UIP appelle les autorités à redoubler d’efforts pour éviter tout recul en matière de démocratie. Toutes les tendances politiques du pays doivent avoir la possibilité de participer pleinement aux processus démocratiques sans crainte d’attaques ni de représailles.”
Le Comité UIP des droits de l’homme des parlementaires assurera le suivi de ce cas auprès des autorités du Myanmar.
L’Union interparlementaire (UIP) est l'organisation mondiale des parlements nationaux. Elle œuvre à préserver la paix et elle impulse un changement démocratique positif par le dialogue politique et une action concrète. |
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