Le premier tour de scrutin n'a pas permis de désigner clairement un vainqueur. @ REUTERS/Dinuka |
L’UIP appelle instamment toutes les parties à respecter l'état de droit et le processus démocratique aux Maldives, pays politiquement très divisé, afin que le second tour des élections présidentielles puisse y avoir lieu le 28 septembre dans un esprit de liberté, d’équité et de paix.
Déplorant les violences et les actes d'intimidation qui ont de nouveau engendré des agressions à l’encontre de parlementaires et ont perturbé une séance extraordinaire du Parlement le lundi 23 septembre, le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi, exhorte les Maldives à réaffirmer leur attachement à la démocratie.
« En leur qualité de Membre de l'UIP, les Maldives doivent se conformer aux préceptes fondamentaux de la démocratie. Il faut pour cela que le Parlement, représentant toutes les couches de la société, puisse mener à bien le mandat que le peuple lui a confié pour trouver des solutions nationales à travers le dialogue, et que les parlementaires s'abstiennent de tout comportement pouvant discréditer le Parlement », a déclaré le Président de l'UIP.
Reprenant une déclaration présidentielle qu'il a faite aux Membres de l’UIP en mars dernier, le Président de l'UIP a réitéré son appel invitant le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire à respecter les prérogatives constitutionnelles qui leur sont propres et à fonctionner en toute indépendance les uns des autres.
« Toutes les nations ont leur part de conflits politiques. Ce qui sépare les démocraties efficaces de celles qui le sont moins, c'est leur capacité à gérer ce type de conflit dans le cadre de l’état de droit », a ajouté le Président.
L’UIP continuera à suivre de près la situation aux Maldives et l’examinera officiellement à sa prochaine Assemblée à Genève, du 7 au 9 octobre.