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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
CAS N° ZRE/25 - JOSEPH OLENGHANKOY
Résolution adoptée sans vote par le Conseil
interparlementaire
se référant à l'exposé du cas de MM. Joseph Olenghankoy et Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, membres du Haut Conseil de la République - Parlement de transition (HCR-PT) dissous en mai 1997, qui figure dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires (CL/165/12b)-R.1) et à la résolution qu'il a adoptée à sa 164ème session (avril 1999), rappelant que M. Olenghankoy, Président national des Forces novatrices pour l'union et la solidarité (FONUS) et, selon la source, le chef de l'opposition le plus populaire aux yeux de beaucoup, a été arrêté à son bureau le 20 janvier 1998 par des éléments de l'Agence nationale de renseignement (ANR); que, pendant deux jours, il a été détenu au secret dans un cachot de l'ANR et soumis à un interrogatoire qualifié de "serré" par le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l'homme en République démocratique du Congo; qu'il a ensuite été transféré au camp militaire de Kokolo puis à Lubumbashi où il a été détenu dans des conditions précaires dans un cachot de l'ANR, avant d'être conduit à la prison de haute sécurité de Buluwo près de Likasi/Shaba dans la province du Katanga; que, selon le Bureau du Haut Commissaire, il était accusé d'avoir enfreint l'interdiction d'activité frappant les partis politiques et que, selon la source, il était accusé d'avoir monté des membres des forces armées contre le Président Kabila; qu'à la suite d'une tentative d'évasion en avril 1998, M. Olenghankoy et deux de ses codétenus ont été repris par les forces de sécurité et reconduits à la prison de Buluwo; que le 18 mai 1998, à l'issue du procès dit "des évadés de Buluwo", il a été reconnu coupable d'atteinte à la sûreté de l'Etat par la Cour d'ordre militaire et condamné à 15 ans d'emprisonnement; que la source allègue que les procès menés par ces tribunaux ne répondent pas aux normes internationales d'équité, considérant aussi que M. Ndongala, membre de l'ancien HCR-PT et Président du Front pour la survie de la démocratie au Congo, a été interpellé sans mandat d'arrêt le 10 décembre 1997 à son domicile par des membres de la police militaire; que ceux-ci auraient violé ses deux surs et l'auraient ensuite emmené au camp militaire de Loano à Kinshasa, puis à Kokolo; que le 2 janvier 1998, M. Ndongala a été transféré dans une ferme à Mikonga puis ramené au camp militaire de Kokolo; qu'il aurait été cruellement battu et que, son état de santé s'étant fortement dégradé, il a été hospitalisé le 8 janvier 1998 et opéré; qu'il a été libéré le 24 janvier 1998, rappelant que, dans la résolution adoptée à sa 164ème session (avril 1999) sur le même sujet, le Conseil avait prié le Secrétaire général de tout mettre en uvre pour obtenir que M. Olenghankoy soit libéré et de faire part des préoccupations de l'Union interparlementaire aux autorités compétentes de la République démocratique du Congo à propos de ce dossier, notant que, selon une source digne de foi, M. Olenghankoy a été libéré en juin 1999 et est actuellement libre de ses mouvements mais que ses biens, dont certains ont été confisqués et d'autres pillés, ne lui ont pas encore été restitués,
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