UNION INTERPARLEMENTAIRE PLACE DU PETIT-SACONNEX 1211 GENEVE 19, SUISSE |
ARGENTINE
CAS N° ARG/20 - Ramón Eduardo Saadi
Résolution adoptée sans vote par le Conseil interparlementaire
se référant à la résolution qu'il a adoptée à sa 168ème session (avril 2001) sur le cas de MM. Ramón Eduardo Saadi, Carlos Angel Pavicich, Mme Olinda Montenegro et de MM. Carlos Lorenzo Tomasella et Nicolás Alfredo Garay (Argentine), ainsi qu'au rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires y afférent, ayant entendu un membre de la délégation argentine à la 106ème Conférence et pris note des communications des sources datées du 23 août et du 3 septembre 2001, ainsi que d'une communication de M. Hugo Sager en date du 17 août, rappelant que cette affaire a pour toile de fond un amendement constitutionnel de 1994 portant modification du système d'élection des sénateurs et les différentes interprétations données par les parties concernées des pouvoirs du Sénat et des assemblées provinciales et des procédures qu'ils doivent suivre pour appliquer la clause transitoire N° 4, qui prévoit un système d'élection indirect pour une période de transition allant de 1995 à décembre 2001, rappelant aussi que la Commission interaméricaine des droits de l'homme qui, dans sa décision N° 132/99, a déclaré recevable le cas de M. Pavicich et de Mme Montenegro et s'est mise " à la disposition des parties aux fins de parvenir à une solution à l'amiable "; que, si les plaignants ont accepté l'offre, le Sénat national n'a pas déféré à l'invitation de la Commission, notant à cet égard que, d'après les informations communiquées à l'audience tenue à Ouagadougou, le Sénat n'a pu agir parce qu'il n'a pas été dûment notifié de cette invitation par l'exécutif et que, de plus, l'affaire sera sans objet lorsque la période de transition prendra fin et que les sénateurs seront élus au scrutin direct le 10 décembre 2001, notant que les sources confirment qu'il n'y a pas eu d'élément nouveau et que le Sénat n'a pris aucune initiative relative à ce cas, considérant enfin qu'en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Convention américaine relative aux droits de l'homme, auxquels l'Argentine est partie, les Etats sont tenus de réaliser les droits énoncés dans ces instruments, y compris les droits consacrés par les articles 25 et 23, respectivement, et de veiller à ce que ces droits soient appliqués de manière impartiale,
|