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DJIBOUTI
CAS N° DJI/09 - AHMED BOULALEH BARREH
Résolution adoptée sans vote par le Conseil interparlementaire
se référant à la résolution qu'il a adoptée à sa 168ème session (avril 2001) sur le cas de MM. Ahmed Boulaleh Barreh, Ali Mahamade Houmed et Moumin Bahdon Farah (Djibouti), ainsi qu'au rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires y afférent, tenant compte d'une communication du Président de l'Assemblée nationale en date du 12 septembre 2001, rappelant que MM. Boulaleh Barreh, Mahamade Houmed et Bahdon Farah ont été déclarés coupables le 7 août 1996 d'outrage au Président de la République et condamnés à six mois d'emprisonnement, à une amende et à cinq ans de privation de leurs droits civiques de sorte qu'ils n'ont pu se présenter aux élections législatives de décembre 1995, ni aux élections présidentielles d'avril 1999; que leur procès s'est ouvert malgré l'arrêt de la Cour constitutionnelle du 31 juillet 1996 qui concluait à l'irrégularité de la levée de leur immunité parlementaire, rappelant que le 7 février 2000, le Gouvernement et la rébellion armée ont signé un Accord-cadre de réforme et de concorde civile qui accordait une amnistie aux rebelles armés; ayant à l'esprit la position déjà exposée à ses 166ème, 167ème et 168ème sessions, à savoir qu'il serait indiqué, vu l'esprit de réconciliation dont témoigne l'Accord-cadre, que les anciens députés, qui se sont bornés à critiquer verbalement les autorités, bénéficient également de l'amnistie, considérant que, selon la lettre du Président de l'Assemblée nationale du 12 septembre 2001, le Président de la République a proposé à l'Assemblée nationale d'adopter une mesure de clémence et que la Commission permanente de l'Assemblée nationale a suivi cette proposition et a prononcé une amnistie qui s'étend aux anciens députés concernés;
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