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Résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire, se référant au cas de M. Wilson Borja, membre en exercice du Congrès colombien et opposant déclaré au Gouvernement colombien, exposé dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires (CL/186/12b)‑R.1), et à la résolution qu'il a adoptée à sa 185ème session (octobre 2009), saisi d'un rapport écrit de la mission effectuée sur place du 22 au 24 août 2009 (CL/186/12b)‑R.2), dans le but de faire entendre les préoccupations du Comité au sujet de ce cas et d'autres cas colombiens et de se faire une meilleure idée du contexte politique et juridique dans lequel ils s'inscrivent; saisi également d'une communication du Parquet datée du 19 mars 2010, rappelant que M. Borja a été la cible d'un attentat le 15 décembre 2000, après avoir reçu plusieurs menaces de mort; considérant qu'après avoir admis être le commanditaire de l'attentat, l'ancien chef des Forces d'autodéfense unies de Colombie (AUC), M. Salvatore Mancuso, détenu aux Etats-Unis, a remis aux autorités colombiennes une série de documents qui prouveraient que les généraux Jorge Enrique Mora et Castellano avaient connaissance de l'attentat, mais que le Parquet a décidé de ne pas poursuivre l'enquête sur leur éventuelle implication; que M. Mancuso affirme en outre que l'ancien sous-directeur du Département administratif de la sûreté (DAS), M. José Miguel Narváez, actuellement en prison, pourrait avoir joué un rôle décisif dans cet attentat en déclarant que M. Borja avait des liens avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et en incitant les groupes paramilitaires à l'éliminer; rappelant en outreque le DAS a illégalement surveillé les communications et les mouvements de M. Borja ainsi que d'autres personnalités et institutions colombiennes de premier plan, rappelant qu'il y a eu des failles récurrentes dans le dispositif de protection de M. Borja sans qu'aucune mesure n'ait été prise pour y remédier; considérant les dernières informations communiquées par la source, à savoir qu'il manque quatre gardes du corps au service de sécurité de M. Borja et que les efforts personnels de ce dernier pour les faire remplacer ont été contrecarrés par le Ministère de l'intérieur et de la justice, rappelant en outre que, le 4 juillet 2008, la Cour suprême a ouvert une enquête préliminaire sur M. Borja et d'autres personnes pour leurs liens présumés avec les FARC, qui, selon la source, serait sans fondement; que, selon les dernières informations communiquées par la source, cette enquête préliminaire se poursuit, bien qu'aucune preuve n'ait été apportée et que la durée de l'enquête soit légalement limitée à un an; rappelant enfin qu'avant l'enquête, le Gouvernement colombien a déclaré publiquement, le 20 février 2007, dans un entretien radiophonique, que M. Borja avait des relations avec les plus hautes instances des FARC, considérant que des élections législatives ont eu lieu en Colombie le 14 mars 2010 et que M. Borja n'a pas été réélu,
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