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Résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire, se référant au cas de M. Shah Ams Kibria, membre du Parlement du Bangladesh assassiné en janvier 2005, exposé dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires (CL/188/13b)‑R.1), et à la résolution qu'il a adoptée à sa 187ème session (octobre 2010), tenant compte des informations fournies lors d'une réunion entre le Comité et des membres de la délégation du Bangladesh à la 124ème Assemblée de l'UIP sur les progrès de l'enquête relative à l'attentat à la grenade ayant conduit au décès de M. Kibria et sur les problèmes qui se posent, rappelant ce qui suit : il a été établi que les enquêteurs avaient d'abord tenté de détourner la justice de son cours, mais l'enquête rouverte en mars 2007 a mis en cause des militants islamistes du Horkatul Jihad al Islami (HuJI), dont leur chef, le mufti Hannan Munshi; selon le rapport du Ministère de l'intérieur de mars 2010, sept personnes ont été arrêtées, dont les deux individus (Mizanur Rahman Mithu et Md Badrul Alam Mizan) qui ont fait exploser les grenades; de plus, l'ancien Ministre de l'intérieur, M. Lutfozzaman Babar, a lui aussi été arrêté dans cette affaire; selon les autorités, la police continue de recueillir des indices importants et s'emploie à résoudre l'affaire dans les meilleurs délais; la remise du rapport sur la suite de l'enquête a été maintes fois retardée pour permettre aux enquêteurs de « finir le travail », considérant que le Département des enquêtes criminelles a, à diverses reprises, demandé un délai supplémentaire pour soumettre son rapport sur l'enquête et que le tribunal a accepté ces demandes, quoiqu'en assortissant tout récemment son acceptation d'un avertissement qu'il ne devrait plus y avoir de retard; le 4 février 2011, le Ministre de l'intérieur a déclaré devant les médias, qui ont cité ses propos, que l'enquête touchait à sa fin et que le procès s'ouvrirait sous peu, considérant que, selon la délégation du Bangladesh, la Commission de l'intérieur, qui se réunit une fois par mois, continue de suivre cette affaire; que le ministère a pour instructions de faire régulièrement rapport sur les progrès de l'enquête lors des réunions de la Commission de l'intérieur et se conforme à ces instructions, considérant enfin que, selon la délégation du Bangladesh, la famille de M. Kibria est tenue informée des progrès de l'enquête et de la procédure; rappelant que la famille de M. Kibria a fait savoir en octobre 2010 que les autorités avaient pris contact avec elle car elles souhaitaient lui communiquer de nouvelles informations sur l'état de l'enquête, mais qu'elle ne les avait pas encore reçues.
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