| Nom du parlement (générique / traduit) |
Congreso de la nación / Congrès national |
| Structure du parlement |
Bicaméral |
| Nom de la chambre (générique / traduit) |
Senado / Sénat |
| Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) |
Cámara de Diputados / Chambre des Députés
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| CONTEXTE |
| Dernières élections / renouvellement (de/à) |
28 juin 2009 |
| But des élections |
Elections anticipées se sont tenues pour renouveler un tiers des membres du Sénat (24). Les précédentes élections avaient eu lieu le 28 octobre 2007. |
Le 13 mars 2009
la Présidente Cristina Fernández de Kirchner a proposé d'avancer au 28 juin le scrutin initialement prévu pour le 28 octobre. Selon elle
le fait d'avancer le scrutin allait permettre au gouvernement de se consacrer aux besoins économiques du pays et non à la politique. Les partis de l'opposition ont dénoncé cette démarche
estimant que Mme Kirchner convoquait des élections avant que sa popularité ne décline. Peu avant cette annonce
son rival
le Maire de Buenos Aires
Mauricio Macri
avait décalé les élections municipales au 28 juin
pour éviter qu'elles ne tombent en même temps que le scrutin national. Certains analystes pensaient que ce faisant M. Macri essayait de donner plus de temps à son parti pour se préparer aux élections nationales.
Lors du scrutin de 2009
127 des 257 sièges de la Chambre des députés ainsi qu'un tiers des 72 sièges du Sénat étaient à pourvoir.
Aux dernières élections
en octobre 2007
le Front de la victoire (FV) du Président alors en exercice
Néstor Kirchner
avait remporté 62 sièges à la Chambre des députés et cinq au Sénat
ce qui lui faisait un total de 116 sièges et 11
respectivement. De son côté
la Coalition civique détenait au total 18 sièges à la Chambre des députés et deux au Sénat
contre 24 et sept pour l'Union civique radicale (UCR). Les sièges restants étaient échus à de petits partis. La femme du Président Kirchner
Cristina Fernández de Kirchner
avait remporté le scrutin présidentiel
devenant ainsi la première femme élue à la présidence du pays.
Au départ
la Présidente Fernández de Kirchner jouissait d'une grande popularité
qui aurait diminué suite à la mise en place
en mars 2008
d'une taxe à l'exportation sur le soja. S'en étaient suivis quatre mois de barrages routiers et de protestations des agriculteurs. La crise économique mondiale et la chute des prix du soja et du blé avaient fait du tort aux exportateurs argentins. La croissance annuelle de l'économie avait ainsi connu un ralentissement
de 8
8 % en 2007
à 6
8 % en 2008. En octobre 2008
la Présidente de la République avait annoncé un plan de nationalisation des fonds de pension privés du pays qui se montaient à 24 milliards de dollars E.-U.. Elle comptait ainsi mettre les retraites à l'abri des troubles qui sévissaient sur les marchés financiers mondiaux. Ses opposants voyaient là une tentative du gouvernement de se servir des fonds en question pour rembourser ses dettes.
L'ancien président Néstor Kirchner briguait un siège à la Chambre des députés
sur la liste du FV. Il appelait les électeurs à témoigner leur confiance à son parti en plaidant que le scrutin de 2009 était " un choix entre un retour au passé et la consolidation d'un projet national "
faisant par là référence à la crise économique de 2001.
La Coalition " Pro " (Proposition républicaine) se présentait contre le FV dont elle avait recueilli certains dissidents. Emmenée par M. Macri
elle comptait dans ses rangs un riche entrepreneur
M. Francisco de Narvaez. La Coalition entendait lutter contre la criminalité. Elle reprochait au FV d'utiliser des " candidats symboliques " dans la campagne électorale alors que nombre de ces figures politiques ne joueraient pas un rôle actif au Congrès.
Plusieurs agriculteurs se sont également présentés sous la bannière de la Fédération paysanne argentine. Ils s'engageaient à supprimer les taxes à l'exportation appliquées aux produits agricoles.
En tout
74
36 % des 28 millions d'électeurs inscrits se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés et 72
39 % des 8
5 millions d'électeurs concernés ont voté aux sénatoriales. Les élections se sont déroulées sans incident majeur.
A l'issue du scrutin
le FV détenait de 87 sièges à la Chambre des députés et 35 au Sénat
à la suite de quoi Néstor Kirchner a démissionné de la direction du parti. La Coalition "Pro" a obtenu 11 sièges à la Chambre des députés
mais aucun au Sénat.
Le 3 décembre
les nouveaux élus ont pris possession de leur siège au Congrès. La Chambre des députés a réélu M. Eduardo Alfredo Fellner du FV à sa présidence. La présidence du Sénat est quant à elle demeurée entre les mains du Vice-président de la République
Julio César Cobos. |
| RESULTATS DES ELECTIONS |
| Tours de votes |
| Tour no 1 | 28 juin 2009 |
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables |
8'474'844
6'134'998 (72.39%)
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Notes
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| Répartition des sièges |
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Tour no 1
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| Parti / Formation politique |
Total
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| Alliance-Front pour la victoire |
4
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| Front civique et social |
2
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| Alliance-Front civique |
2
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| Front civique fédéral-UCR-CONFE |
2
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| Union civique radicale (UCR) |
2
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| Alliance fédérale de Santa Fe |
2
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| Alliance-Front pour l'intégration |
2
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| Front de Tous |
2
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| Parti justicialiste (PJ) |
2
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| Alliance-Front civique et social des Pampas (FREPAM) |
1
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| Alliance-Front progressiste civique et social |
1
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| Alliance-Front pour un accord civique et social |
1
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| Rassemblement pour Corrientes- Accord civique et social |
1
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| Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes
Femmes
Pourcentage de femmes |
16
8
33.33%
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| Répartition des sièges selon l'âge |
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| Répartition des sièges selon la profession |
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| Commentaires |
Sources:
- Sénat (02.09.2009
29.09.2009
21.12.2009)
- http://www.elecciones.gov.ar/cdmesas/cdmesas.htm |
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