UNION INTERPARLEMENTAIRE PLACE DU PETIT-SACONNEX 1211 GENEVE 19, SUISSE |
Organisée par l'Union interparlementaire Genève, 8 et 9 juin 2001
Le développement doit être centré sur l'humain. Ce concept suppose une plus grande ouverture des marchés aux exportations des pays en développement et une plus grande marge de réduction de la dette assortie d'un renforcement de l'aide au développement et d'un accès élargi aux technologies; il doit être édifié sur un régime commercial plus équitable et sur des instituinstitutions financières internationales solides. En outre, règles et pratiques commerciales ne doivent pas faire pas obstacle à l'instauration d'un développement durable. Aussi sommes-nous résolus à renforcer le système commercial mondial réglementé, animé par l'Organisation mondiale du commerce (OMC); l'accès de nouveaux membres à l'OMC doit être ouvert sur une base non discriminatoire afin de tendre à l'universalité. Nous espérons que les problèmes en suspens touchant la mise en oeuvre de l'Uruguay Round seront réglés et que le développement figurera en meilleure place dans les futures négociations commerciales. Cette responsabilité incombe aux gouvernements. Ce sont eux qui négocient les règles et dispositifs du commerce international au nom des Etats. Concurremment, il appartient aux parlements de contrôler l'action des gouvernements, ici comme dans d'autres domaines, et d'adopter les lois appropriées. En tant que représentants légitimes du peuple élus pour défendre ses intérêts et représenter ses opinions et aspirations - nous nous engageons à nous acquitter pleinement de ces responsabilités. A cette fin, il nous faudra intensifier nos activités dans les Parlements nationaux pour suivre et guider la politique des gouvernements dans les négociations commerciales. Au niveau international, nous devons compléter ces activités en nous réunissant pour recueillir et partager l'information, échanger des vues, comparer nos expériences et examiner la structure et les méthodes de travail de l'OMC ainsi que les problèmes qu'y rencontrent les gouvernements. Nous engageons l'Union interparlementaire (UIP) à travailler avec d'autres assemblées et organisations parlementaires pour nous aider à relever ces défis. Nous invitons l'UIP à tenir une réunion parlementaire à l'occasion de la Quatrième Conférence ministérielle de l'OMC et à présenter des plans pour un programme d'activités qui, sur les bases énoncées plus haut, vise à apporter une dimension parlementaire aux négociations et dispositifs commerciaux internationaux.
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