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FIDJI
House of Representatives (Chambre des Représentants)*
*Le Parlement des Fidji a été dissous suite à un coup d'Etat en décembre 2006.

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Modules:
INFORMATIONS GENERALES SUR LA CHAMBRE

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament of Fiji / Parlement des Fidji
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Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) Senate / Sénat
Affilié à l'UIP Non
Date(s) d'affiliation 1997- 2000
2002 - 2007
PRESIDENCE
Président(e)
Pita Kewa Nacuva (M)  
Secrétaire général(e)
Edward Blakelock (M)  
Mary Chapman (Parliament/Parlement) (F)  
COMPOSITION
Membres (nombre réglement. / nombre actuel) 71 / 71
POURCENTAGE DE FEMMES


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Femmes (nombre actuel) 8 (11.27%)
Mode de désignation Elus au scrutin direct 71
Notes élus au scrutin direct, sièges communaux et non réservés
- 23 fidjiens
- 19 indiens
- 1 communauté de Rotuma
- 3 (communauté générale)
- 25 sièges nationaux non réservés
Durée de la législature 5 ans
Dernier renouvellement (de/à) 6 Mai 2006
13 Mai 2006 (Détails)
CONTACTS
Adresse House of Representatives
Parliament House
P.O. Box 2352
Government Buildings
SUVA
(Export mailing lists)
Téléphone (679) 3305811
Fax (679) 3305325
E-mail abulivou@parliament.gov.fj
Site Web
http://www.parliament.gov.fj/

SYSTÈME ÉLECTORAL

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament of Fiji / Parlement des Fidji
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) Senate / Sénat
CADRE JURIDIQUE
Loi électorale 20 Avril 1998
Mode de désignation Elus au scrutin direct 71
Circonscriptions - 23 circonscriptions élisant chacune un ou plusieurs représentants (communauté fidjienne)
- 19 circonscriptions élisant chacune un représentant (communauté indienne)
- 1 circonscription élisant le représentant de la communauté de Rotuma
- 3 circonscriptions élisant chacune un représentant (communauté générale)
- 25 circonscriptions uninominales générales non réservés
Mode de scrutin Majoritaire: Système majoritaire à vote préférentiel (alternatif)
En cas de vacance de siège à la Chambre en cours de législature, il est procédé à une élection partielle sauf si la vacance se produit pendant les six derniers mois de la législature
Vote obligatoire
Conditions pour être électeur - âge: 21 ans
- citoyen fidjien
- résidence dans le pays pendant les deux ans précédant la demande d'inscription sur les listes
- interdiction: maladie mentale, condamnation à mort, peine de prison supérieure à 1 an, fraude électorale
CANDIDATS
Conditions pour être élu - tout électeur qualifié
- âge: 21 ans
- citoyen fidjien
- résidence dans le pays depuis 24 mois
- inéligibilité: faillite non réhabilitée
Incompatibilités - titulaires d'une fonction publique
- certains postes gouvernementaux (pendant les trois ans précédant le scrutin)
- partie à des contrats gouvernementaux
- fonctions en rapport avec les élections
Conditions de présentation - appui par sept électeurs, au moins, de la circonscription concernée
- caution de 500 dollars fidjien

DERNIÈRES ÉLECTIONS

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament of Fiji / Parlement des Fidji
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) Senate / Sénat
CONTEXTE
Dernières élections / renouvellement (de/à) (de/à) 6 Mai 2006
13 Mai 2006
Périodicité et ampleur du renouvellement Renouvellement de tous les membres de la Chambre des Représentants à la suite de la dissolution anticipée de cet organe le 27 mars 2006. Les précédentes élections à la Chambre avaient eu lieu du 25 août au 2 septembre 2001.
Le 2 mars 2006, M. Ratu Joni Madraiwiwi, Président par intérim, a proclamé la dissolution anticipée du Parlement, qui est intervenue le 27 mars 2006, les élections étant prévues du 6 au 13 mai. La durée prolongée du vote s'explique par la hausse du nombre de bureaux de vote (1 096 par rapport aux 796 de l'élection précédente).

La population du pays, forte de 905 000 habitants, est constituée à 51 pour cent d'autochtones fidjiens (d'origine mélanésienne et polynésienne) et à 44 pour cent de Fidjiens d'origine indienne. Sur les 71 sièges que compte la Chambre des représentants, 25 sont ouverts à toutes les communautés, tandis que les 46 sièges restants sont attribués aux différents groupes ethniques qui composent le pays.

Les élections de 2001, les dernières en date, ont suivi le coup d'Etat du mois de mai 2000, qui a chassé du pouvoir M. Mahendra Chaudhry, premier Fidjien d'origine indienne de l'histoire de l'île à avoir jamais occupé le poste de Premier ministre. Le Parti unifié fidjien (SDL), à dominante autochtone, a remporté 31 sièges, suivi du Parti travailliste fidjien (FLP), à dominante indienne, avec 27. L'Alliance conservatrice/Matanitu Vanua (MV), parti nationaliste autochtone, en a remporté six, le solde allant à des petits partis et des candidats indépendants. Au terme des élections, le SDL a formé un gouvernement de coalition avec le MV et M. Laisenia Qarase, Premier ministre par intérim, s'est vu confirmer dans ses fonctions.

En 2006, 338 candidats, dont 30 femmes, et 24 partis politiques se sont présentés aux élections. Les principaux rivaux de ces élections étaient, comme précédemment, le SDL et le FLP. Le MV avait été officiellement dissout en février 2006 pour sa participation au coup d'Etat de l'an 2000. M. Mahendra Chaudhry, ancien Premier ministre, était à la tête du FLP.

Le principal sujet de débat des élections de 2006 a été le projet de Loi sur la tolérance raciale et l'unité, qui prévoit l'amnistie des personnes ayant participé au coup d'Etat de l'an 2000. Le gouvernement a argué de la lenteur de l'enquête et de la procédure judiciaire, dont il estimait qu'elle entravait les efforts qu'il avait entrepris pour fortifier l'unité nationale. Il a insisté sur le fait que la stabilité et la paix sortiraient renforcées de l'adoption de ce projet de loi, qui mettrait un terme à l'épisode du coup d'Etat. Ce projet a toutefois été sévèrement critiqué par la communauté indienne et les intellectuels de différentes communautés. M. Chaudhry, dirigeant du FLP, s'est engagé à s'y opposer. Le FLP a exhorté les électeurs à soutenir sa politique économique, promettant de lutter contre la corruption, tout en accusant le SDL d'acheter les voix des électeurs.

Près de soixante-quatre pour cent des 480 000 électeurs inscrits se sont présentés aux urnes.

Les élections ont été supervisées par des observateurs de l'Union européenne (UE), du Commonwealth et des Iles du Pacifique. L'UE a félicité la Commission électorale pour les efforts consentis afin d'assurer la transparence du long processus électoral, ainsi que des mesures prises pour fournir aux partis et aux électeurs toutes les informations requises. Elle a cependant relevé le pourcentage élevé de bulletins nuls, soit 10 pour cent du total. Le Commonwealth a souligné que les forces armées ne devraient pas intervenir dans la politique des Iles Fidji. Il a aussi recommandé de raccourcir la durée du vote et d'augmenter le nombre de sièges ouverts à toutes les communautés.

Les résultats déclarés ont donné une courte majorité au SDL, le parti au pouvoir, qui a remporté 36 des 71 sièges de la Chambre des Représentants. Son rival, le FLP, en a obtenu 31. Deux sièges sont allés au Parti populaire unifié (UPP) et deux autres aux indépendants.

La nouvelle Chambre des Représentants a tenu sa séance inaugurale le 6 juin 2006 et s'est donné un nouveau président en la personne de M. Pita Kewa Nacuva.

L'introduction du projet de loi sur les zones de pêche traditionnelles (Qoliqoli) et le projet de loi sur le tribunal des revendications autochtones du 23 août avaient provoqué une crise politique dans le pays. Le Commandant des forces armées fidjiennes, M. Josaia Voreqe (Frank) Bainimarama, a critiqué ces projets de lois, qui selon lui favoriseraient injustement les Fidjiens de souche.

Le 30 novembre, M. Bainimarama a lancé un ultimatum au Premier ministre Qarase pour que celui-ci abroge les projets de lois contestés et le projet de loi sur l'unité et la tolérance raciale, et qu'il démette les ministres qui auraient été impliqués dans les événements liés au coup d’Etat de 2000. Le Premier ministre Qarase a accepté de suspendre et de modifier les projets de lois, mais a refusé de limoger les membres de son gouvernnement.

Le 5 décembre 2006, M. Bainimarama a annoncé qu'il avait exercé des fonctions exécutives lors d'un coup d'Etat militaire, le quatrième depuis 1987. Il a renvoyé le Premier ministre Qarase, nommé M. Jona Baravilala Senilagakali Premier ministre par intérim et procédé à la dissolution du Parlement.

Note :
Le Parti général unifié, un allié du FLP qui n'avait obtenu qu'un seul siège aux élections de 2001, a changé de nom en août 2003 et s'appelle désormais le Parti populaire unifié (UPP).
RESULTATS DES ELECTIONS
Tours de votes
Tour no 1 (de/à) 6 Mai 2006
13 Mai 2006
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables
479'693
64%

Notes
Répartition des votes
Tour no 1
Parti / Formation politique Candidats Votes Vote en %
Parti unifié fidjien (SDL) 80
Parti travailliste fidjien (FLP) 59
Indépendants 68
Parti populaire unifié (UPP) 10
Répartition des sièges
Tour no 1
Parti / Formation politique Total sièges
Parti unifié fidjien (SDL) 36
Parti travailliste fidjien (FLP) 31
Indépendants 2
Parti populaire unifié (UPP) 2
Répartition des sièges entre hommes et femmes
Hommes

Femmes

Pourcentage de femmes
63

8

11.27%
Répartition des sièges selon l'âge
Répartition des sièges selon la profession
Commentaires
Source: http://www.elections.gov.fj/

PRESIDENCE DU PARLEMENT

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament of Fiji / Parlement des Fidji
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) Senate / Sénat
DESIGNATION ET MANDAT DU PRESIDENT
Titre Président de la Chambre des Représentants
Mandat - durée: 5 ans (idem législature)
- causes d'interruption du mandat: démission, décès, dissolution
Mode de désignation - élu par tous les Membres de la Chambre
- l'élection a lieu à la première séance de la Chambre nouvellement élue ou en cas de vacance de siège
- après la prestation de serment
Eligibilité - toute personne non membre de la Chambre mais qui peut faire acte de candidature
- le candidat doit être proposé par un Membre de la Chambre
Mode de scrutin - vote formel à scrutin secret
- majorité simple
Déroulement / résultats - Le Secrétaire général préside la Chambre pendant le vote
- Tout Membre qui propose un candidat à la présidence de la Chambre peut faire office de scrutateur et suivre le dépouillement des voix à la table réservée à cet effet
STATUT
Statut - en cas de vacance, la suppléance est assurée par le Vice-Président
Bureau / Organe collégial
Indemnités et privilèges NC (information non communiquée)
FONCTIONS
Organisation du travail parlementaire - convoque les sessions, seulement dans des cas exceptionnels
- organise les débats et fixe les temps de parole
- examine la recevabilité des propositions de loi
- renvoie l'étude d'un texte à une commission
- est habilité à nommer des commissions et leur Président
Conduite des débats - peut ouvrir, suspendre et lever les séances
- fait respecter les dispositions constitutionnelles et réglementaires
- lit les annonces concernant la Chambre
- est responsable de la discipline à l'intérieur de la Chambre : à ce titre, peut prononcer des mesures disciplinaires et en lever l'application
- fixe la liste des orateurs, donne et retire la parole
Attributions spéciales - est responsable de la sécurité et, à ce titre, peut faire appel aux forces de l'ordre en cas de troubles dans l'enceinte de la Chambre
Droit de parole et de vote, autres fonctions NC (information non communiquée)

MANDAT PARLEMENTAIRE

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament of Fiji / Parlement des Fidji
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Chambre relative (pour les parlements bicaméraux) Senate / Sénat
NATURE
Nature du mandat · Représentation liée - mandat impératif (voir aussi Perte du mandat – Perte de la qualité de membre d’un parti).
Début du mandat · Dès la proclamation des résultats.
Validation des mandats · Validation par La Haute Cour seulement en cas de contestation (requête en invalidation) (art. 73, al. 1 de la Constitution du 27.07.1998).
· Procédure : (art. 73, al. 1 a) et al. 2 à 4 et 7 de la Constitution; art. 141 à 160 de la Loi électorale de 1998).
La Haute Cour est le Tribunal des contestations électorales, juridiction de première instance qui statue sur la validité de l’élection d’un candidat à la Chambre des représentants.
La validité d’une élection ou des résultats d’un scrutin ne peut être contestée que par une requête en invalidation adressée au Tribunal des contestations électorales.
Cette requête ne peut être introduite que par un citoyen habilité à voter, par un candidat à l'élection contestée ou par le Procureur général. Sauf en cas d’allégation de corruption, la requête doit être introduite dans les six semaines qui suivent la proclamation des résultats.
Si le Procureur général n’est pas le requérant, il peut intervenir dans la procédure.
Le jugement de la Haute Cour est définitif et sans appel.
Pour plus de détail sur la procédure, voir art. 141 à 160 de la Loi électorale.
Fin du mandat · Le jour de l'échéance légale -ou le jour de la dissolution anticipée (art. 59, al. 1 de la Constitution) (pour la dissolution anticipée, voir art. 59, al. 2 de la Constitution.
Possibilité de démission Oui · De son propre gré (art. 5, al. 1 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
· Procédure (art. 71 al. 1 de la Constitution, art. 5 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
Lorsqu’un Membre souhaite démissionner, il doit en informer par écrit le Président de la Chambre; son siège devient vacant dès réception de sa lettre de démission par ce dernier, qui doit, dans les deux jours, informer le Contrôleur des élections de la vacance d’un siège à la Chambre.
Si le Président de la Chambre souhaite démissionner, la même procédure s’applique, mais c’est au Secrétaire général de la Chambre qu’il devra adresser sa lettre de démission.
Le siège d’un député devient vacant quand l’intéressé remet au Président sa lettre de démission, dûment signée. Pour la déclaration de vacance d’un siège à la Chambre des représentants
· Autorité compétente pour accepter la démission : la démission n’a pas à être acceptée.
Possibilité de perte du mandat Oui a) Perte du mandat par suite d'une décision judiciaire : décision de la Haute Cour (art. 73, al. 1 b) de la Constitution) :
- Perte du mandat pour incompatibilité et inéligibilité (art. 71, al. 1 b) à d), f) et j) et al. 6 de la Constitution).
- Perte du mandat pour cause d’absentéisme (art. 71 al. 1 de la Constitution, règle 4 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
Le siège d’un élu devient vacant s'il s'absente de deux séances consécutives de la Chambre sans l'autorisation du Président.
Si un parlementaire s’est absenté de deux réunion consécutives sans avoir obtenu du Président, avant la fin de l’une de ces réunions, l’autorisation de s’absenter ou de ne pas y assister, le Président informe la Chambre que l’élu concerné est réputé avoir abandonné son siège.
Le Secrétaire général doit alors informer dans les deux jours le Contrôleur des élections qu’un siège est désormais vacant à la Chambre des représentants.
- Perte de la qualité de membre d’un parti (art. 71 al. 1 g) et h) et al. 3 à 5 de la Constitution. Le siège d’un Membre de la Chambre des représentants devient vacant :
a) s’il démissionne du parti politique dont il était le candidat lorsqu’il a été élu à la Chambre; ou
b) s’il est expulsé du parti politique dont il était le candidat au moment de sa dernière élection à la Chambre des représentants, pour autant qu'il s’agisse d’un parti dûment homologué, que l'expulsion prononcée soit conforme aux règles internes de ce parti en matière de discipline et qu'elle ne soit pas due aux prises de position prises par cet élu comme membre d’une commission parlementaire.
Aux termes de l’alinéa a), le siège d’un membre de la Chambre des représentants n’est proclamé vacant qu’une fois que le Président de la Chambre a reçu une attestation, signée par le président et le secrétaire de l’ancien parti de l’intéressé, confirmant sa démission.
Aux termes de l’alinéa b), le siège d’un membre de la Chambre des représentants n’est proclamé vacant qu’après un délai de 28 jours suivant la réception par le Président d’une attestation, signée par le président et le secrétaire de l’ancien parti de l’intéressé, confirmant sa démission.
Si un élu qui a été expulsé de son parti politique conteste en justice la validité de son expulsion, son siège n’est proclamé vacant qu’à l’issue de la procédure -y compris la procédure d’appel-, s’il est débouté. Dans l’intervalle, il est considéré comme suspendu de ses fonctions parlementaires.
- Candidature aux élections à la Chambre des représentants dans une circonscription autre que la sienne (art. 71, al. 1 de la Constitution).
- Procédure générale : (art. 73 al. 1 b), al. 5 et 6 de la Constitution). C’est à la Haute Cour qu’il appartient, en première instance, de statuer sur toute requête visant à faire déclarer vacant le siège d’un Membre de la Chambre des représentants.
La requête ne peut être introduite que par un autre député, un électeur dûment inscrit sur les listes électorales ou par le Procureur général.
Si l’action n’a pas été engagée par le Procureur général, il peut intervenir dans la procédure.
STATUT DES MEMBRES
Rang protocolaire · À l'intérieur du Parlement (art. 102 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants) :
1. Le Premier Ministre
2. Les Ministres d’État, en fonction de leur ancienneté
3. Le Chef de l’opposition
4. Les Vice-Ministres
5. Les Parlementaires membres du Gouvernement, l'ordre de préséance étant déterminé par leur ancienneté à la Chambre et, en cas d'égalité, selon l’ordre alphabétique; ou selon la décision du Président de la Chambre
6. Les membres de l’opposition, l'ordre de préséance étant déterminé par leur ancienneté à la Chambre et, en cas d'égalité, selon l’ordre alphabétique; ou selon la décision du Président de la Chambre
· À l'extérieur du Parlement :
Indemnités, facilités, services · Passeport diplomatique pour les Ministres d’État et le Président de la Chambre des représentants.
· Indemnité de base (voir aussi art. 83 de la Constitution) : 18 000 F$ par an + Traitement de fonction : pour certaines fonctions + Indemnité pour frais de fonction: selon la fonction + Indemnité pour frais encourus dans la circonscription : 7 000 F$ par an
· L’indemnité de base et le traitement de fonction sont imposables. L’indemnité pour frais et l’indemnité électorale sont exonérées d’impôt.
· Régime de retraite :
a) Pension de retraite [Caisse nationale des pensions (Fiji National Provident Fund - FNPF)]
Tous les parlementaires peuvent s’affilier à un régime de retraite. Les élus et l’État contribuent chacun à hauteur de 7 % pendant la première année. La contribution de l’État augmente de 1 % par année successive, jusqu’à un plafond de l,7% par an. Les parlementaires cessent de cotiser à l’âge de 65 ans; mais ils peuvent choisir de se retirer dès 55 ans révolus.
b) Fonds de pension :
Tous les députés qui ont quatre ans de service à la Chambre peuvent s’affilier au Fonds de pension parlementaire. Les cotisations sont calculées en fonction de l'indemnité de base, selon la formule ci-après :
Pension annuelle = (1/15 traitement actuel x nombre d’années de service au Parlement / 2)
Ces pensions ne sont versées aux intéressés que lorsqu'ils ont cessé leurs fonctions à la Chambre.
· Autres facilités :
a) Secrétariat/ Assistants (voir aussi art. 84 de la Constitution et art. 18 du Règlement intérieur du Sénat) : pour les parlementaires appartenant à un parti politique représenté par quatre élus au moins à la Chambre des représentants.
b) Logement de fonction: Le Président et le Chef de l’opposition ont droit à un logement de fonction gratuit. S’ils choisissent de demeurer chez eux, ils perçoivent une allocation annuelle de logement (imposable) de 10.800 F$.
c) Véhicule de fonction: Le Chef de l’opposition et le Président de la Chambre des représentants ont droit, dans l'exercice de leur mandat, à un véhicule de fonction et à un chauffeur.
d) Services postaux et téléphoniques: Le Chef de l’opposition et le Président de la Chambre des représentants ont droit à l'usage gratuit d'un d’un téléphone cellulaire; ils peuvent également se faire installer gratuitement une ligne téléphonique (les communications officielles, nationales et internationales, sont gratuites, mais les appels privés à l’étranger sont à leur charge.) Les autres députés ont droit à une allocation téléphonique (non imposable) de 1.350 F$ par an; cette allocation est de 1.450 F$ pour les chefs de groupes parlementaires.
e) Voyages et transports: Les parlementaires qui résident à plus de 30 km de Suva (par la route) ont droit à une indemnité journalière de subsistance, non imposable, de 120 F$. Ils perçoivent une double indemnité de subsistance le premier et le dernier jour de session du Parlement.
f) Autres: Indemnité pour accident corporel, assurance médicale et assurance déplacements, prime de déplacement (forfait par kilomètre parcouru).
Obligation de déclaration de patrimoine Oui
Immunités parlementaires - irresponsabilité parlementaire · La notion existe (art. 74 al. 2 de la Constitution; règle 98, al. 1 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
· L'irresponsabilité parlementaire se limite aux propos et aux écrits du parlementaire et aux suffrages exprimés par lui au sein du Parlement .
· Dérogations : outrage ou insulte (règle 39 al. 9 et 20 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants, voir Discipline).
· L'irresponsabilité prend naissance le jour du début du mandat). Elle ne s'étend pas, une fois le mandat expiré, aux poursuites pour des opinions émises pendant l'exercice du mandat.
Immunités parlementaires - inviolabilité parlementaire · La notion existe (art. 74 al. 2 de la Constitution; art. 98, al. 2 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
· Elle s'applique en matière pénale et civile, couvre toutes les infractions mais ne préserve le parlementaire que de la mise en détention préventive.
· Des dérogations ne sont pas prévues.
· L'inviolabilité parlementaire n’empêche pas la citation à comparaître en qualité de témoin devant un magistrat ou un tribunal.
· La protection est assurée uniquement pendant les sessions et pour créance civile, pendant le trajet, aller ou retour, du domicile à la Chambre; elle (n') inclut (pas) non plus les procédures judiciaires engagées à l'encontre d'un parlementaire avant son élection.
· L'immunité parlementaire (inviolabilité) peut être levée (règle 98, al. 2 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants) :
· - Autorité compétente : le Président de la Chambre
- Procédure
· Le Parlement ne peut pas soumettre les poursuites et/ou la détention à certaines conditions.
· Le Parlement ne peut pas suspendre les poursuites et/ou la détention d'un de ses membres.
· En cas de détention préventive ou d'emprisonnement, les parlementaires concernés ne peuvent pas être autorisés à assister aux réunions du Parlement.
MANDAT
Formation · Il n'existe pas de formation/initiation aux procédures et pratiques parlementaires à l'intention des parlementaires.
· Manuels de procédure parlementaire :
- Règlement intérieur de la Chambre des représentants.
Participation aux travaux du parlement · Les parlementaires n'ont pas d'obligation de présence en séance plénière ou autres réunions.
· Sanctions prévues en cas de manquement à cette obligation :
- Perte du mandat (art. 71, al. 1 e) de la Constitution; art. 4 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants.
- Réduction de l’indemnité de subsistance (voir aussi Autres facilités – Voyages et transports).
· Organe compétent pour juger de tels cas/pour appliquer les sanctions :
Discipline · Les règles qui régissent la discipline au Parlement sont contenues dans l'art. 39, al. 9, 20, 42 1) et 3) à 9) et al. 98 4) du Règlement intérieur de la Chambre des représentants.
· Sanctions disciplinaires prévues :
- Avertissement pour intervention hors du sujet (art. 42, al. 3 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
- Ordre de se retirer (art. 42, al 4 et 5 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
- Interpellation assortie de suspension (art. 42, al. 6 et 7 et art. 98 al. 4 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
- Suspension du Parlement, suspension de la séance (art. 42, al. 8 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
- Autres mesures (art. 42, al. 9 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
· Cas spécifiques :
- Offenses et outrages (art. 39, al. 9 et 20 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
· Autorité compétente pour juger de tels cas/pour appliquer les sanctions (art. 42, al. 1 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants) :
- Avertissement pour intervention hors du sujet; injonction de se retirer; interpellation; suspension du Parlement; suspension de la séance : le Président de la Chambre.
- Suspension; autres mesures : la Chambre des représentants.
- Offenses et outrages.
· Procédure :
- Avertissement pour intervention hors du sujet (art. 42, al 3 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). Après avoir appelé l’attention de la Chambre ou de la Commission plénière sur le comportement d’un parlementaire qui s’obstine, en séance, à s’exprimer hors du sujet ou à ressasser ad nauseam ses propres arguments ou ceux d’un collègue, le Président peut enjoindre l’intéressé de mettre fin à son discours.
- Injonction de se retirer (art. 42, al. 4 et 5 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). Le Président peut enjoindre un élu dont le comportement perturbe les débats de la Chambre de quitter immédiatement la salle et lui interdire d’assister à la fin de la séance. Tout parlementaire prié de se retirer doit immédiatement quitter la Chambre. Le Président peut prendre toutes les mesures nécessaires pour faire exécuter sa décision.
- Interpellation assortie de suspension (art.42, al. 6 et 7 et art. 98, al. 4 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). Si le Président considère que les pouvoirs dont il dispose pour adresser un avertissement à un député pour s’être exprimé hors du sujet (voir Avertissement pour intervention hors du sujet – Procédure) et lui enjoindre de se retirer (voir Injonction de se retirer – Procédure) sont insuffisants, il peut l’interpeller, auquel cas la procédure suivante s'applique, à la condition que les faits incriminés se soient produits en Commission plénière et que la Commission se soit à nouveau constituée en Chambre : Le Président interpelle nommément l’intéressé(e), comme suit : " J’interpelle Monsieur/Madame … ", après quoi le Président ou le doyen d'âge déclare, sans débat préalable : " Monsieur/Madame … est suspendu(e) de ses fonctions à la Chambre ". Il faut alors décider si le parlementaire suspendu doit immédiatement quitter la Chambre, si besoin est sur l'injonction de l’Huissier d’armes, sur l'ordre du Président, ou s’il est simplement expulsé du bâtiment pour une durée fixée par le Président, mais qui ne peut excéder trois jours ouvrables.
Il est interdit au parlementaire suspendu de ses fonctions à la Chambre de pénétrer dans l’enceinte du Parlement avant l’échéance de la sanction. S'il contrevient à cette règle, il peut être expulsé par la force.
- Suspension du Parlement; suspension de la séance (art. 42, al. 8 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). En cas de graves perturbations, le Président peut, de sa propre initiative, suspendre la session ou ajourner la séance à une date qu’il lui appartient de fixer.
- Autres mesures (art. 42, al. 9 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). Aucune disposition de l’art. 42 de son Règlement intérieur n’empêche la Chambre des représentants de poursuivre l’un de ses membres pour une atteinte à l’ordre public non spécifiée dans cet article, ni de prendre toute mesure jugée pertinente pour traiter cette infraction.
- Offenses et outrages (art. 39, al. 9 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants).
Code de conduite · Cette notion n'est pas connue dans le système juridique du pays (art. 156 de la Constitution). Voir aussi art. 39 al. 13 du Règlement intérieur de la Chambre des représentants). Pour les incompatibilités, voir: Perte du mandat pour incompatibilités
· Procédure (art. 156 de la Constitution. Dans ce cas, le parlementaire (ne) dispose (pas de) d'un moyen de recours.
Dans l'exercice de leurs fonctions officielles, les Parlementaires ne doivent pas :
a) se mettre dans une situation dans laquelle ils ont, ou peuvent sembler avoir, des intérêts privés incompatibles avec leur mandat;
b) compromettre l’exercice loyal de leurs fonctions publiques ;
c) user de leur position à des fins personnelles ;
d) s’exposer à voir leur intégrité mise en question;
e) être la cause d'une perte de confiance dans l’intégrité du Gouvernement ou d'un manque de respect à son endroit;
Le Parlement doit, dès que possible après l’entrée en vigueur de la Constitution, promulguer une loi visant à :
a) faire mieux appliquer les règles de conduites ci-dessus ;
b) contrôler les normes de conduite en usage dans l’exercice des fonctions publiques ;
c) enquêter, si le Parlement le juge opportun, sur toute violation de ces normes et sur leurs modalités d'application.
Relations entre parlementaires et groupes de pression · Il n'existe pas de dispositions légales dans ce domaine.

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