Nom du parlement |
Parlement |
Structure du parlement |
Bicaméral |
Nom de la chambre (générique / traduit) |
Inama Nshingamateka / Assemblée nationale |
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) |
Inama Nkenguzamateka / Sénat
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CONTEXTE |
Dernières élections / renouvellement (de/à) |
29 juin 2015 |
But des élections |
La coalition du Conseil national pour la défense de la démocratie - Front pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), a remporté 77 des 100 sièges à pourvoir au scrutin direct, sachant que les principaux partis d'opposition ont boycotté le scrutin. L'Espoir des Burundais (Abigenga-Amizero y'Abarundi), emmené par M. Agathon Rwasa en a remporté 21 (voir note 1), même si cette coalition avait officiellement boycotté les élections. Afin que la répartition de 60 %-40% des sièges entre ethnies, et le quota de 30 % pour les femmes, soient respectés, 21 membres supplémentaires (voir note 2) ont été cooptés après les élections. La nouvelle Assemblée nationale compte donc 121 membres, contre 106 pour l'Assemblée sortante. La Mission électorale des Nations Unies au Burundi (MENUB) a déclaré que "le contexte ne se prêtait pas à des élections libres, crédibles et inclusives".
Les élections de 2015 se sont déroulées après une tentative de coup d'Etat le 15 mai. Ce coup faisait suite à de violentes manifestations engendrées par l'annonce du Président Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD) qu'il comptait se présenter à la présidentielle de 2015 en vue d'un troisième mandat à la tête du pays (voir note 3). Sous la pression croissante de la communauté internationale, les élections législatives ont d'abord été reportées du 26 mai au 5 juin, puis au 29 juin. Avant le jour du scrutin, plusieurs parlementaires importants ont quitté le CNDD-FDD, notamment le second Vice-Président de la République et ancien Président du Sénat, Gervais Rufyikiri, et le Président sortant de l'Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma. L'un et l'autre se sont exilés en Belgique. D'après l'ONU, 140 000 personnes auraient fui le pays en raison des violences.
Note 1:
Les noms de plusieurs partis d'opposition ont été maintenus sur les bulletins de vote. La commission électorale a fait valoir qu'elle n'avait pas reçu de lettre officielle de ces partis disant qu'ils retiraient leurs candidats des élections. Avant d'annoncer leur intention de boycotter les élections, les principaux partis de l'opposition se sont élevés contre la volonté du Président Nkurunziza de briguer un nouveau mandat exigeant que le scrutin présidentiel soit reporté au 15 juillet.
Note 2:
Soixante-quinze hommes (56 Hutus et 19 Tutsis) et 25 femmes (14 Hutues et 11 Tutsies) ont été élus au scrutin direct. En tout, 18 femmes (3 Hutues et 15 Tutsies) et 3 représentants twa (dont une femme) ont été cooptés, ce qui porte le nombre total de femmes à 44.
Note 3:
L'article 96 de la Constitution de 2005 dispose que le Président de la République est élu au scrutin direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Le Président Nkurunziza a été élu au suffrage indirect par le Parlement en 2005, puis au suffrage direct en 2010. Ses partisans soutenaient donc qu'il était en droit de se présenter une troisième fois en 2015 car il avait été élu au suffrage indirect la première fois. Le 5 mai, la Cour constitutionnelle a statué que "le renouvellement [
] de lactuel mandat présidentiel au suffrage direct pour cinq ans, n[était] pas contraire à la Constitution de la République du Burundi", permettant ainsi au Président de briguer un nouveau mandat. Cet arrêt de la Cour a engendré de violents affrontements. Le 13 mai, le général Godefroid Niyombare a lancé un coup d'Etat. Il a été arrêté deux jours plus tard par le gouvernement et deux autres responsables ont également été arrêtés. |
Elections précédentes : 23 juillet 2010
Caractéristiques du scrutin : échéance normale
Prochaines élections : juin 2020
Nombre de sièges à pourvoir : 100 (renouvellement complet)
Nombre de partis en lice : 16*
Nombre de partis ayant remporté des sièges : 3*
*Pour les 100 sièges à pourvoir au scrutin direct
Première séance : 27 juillet 2015
Président : M. Pascal Nyabenda (Conseil national pour la défense de la démocratie - Front pour la défense de la démocratie, CNDD-FDD)
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RESULTATS DES ELECTIONS |
Tours de votes |
Tour no 1 | 29 juin 2015 |
Nombre d'électeurs inscrits Votants Bulletins blancs ou nuls Suffrages valables |
3'843'024 2'856'112 (74.32%)
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Notes
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Répartition des votes |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Candidats |
Votes |
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% |
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Conseil national pour la défense de démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) |
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Coalition « Espoir des Burundais » (Abigenga-Amizero y'Abarundi) |
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Union pour le progrès national (UPRONA) |
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Répartition des sièges |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Total
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Conseil national pour la défense de démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) |
77
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Coalition « Espoir des Burundais » (Abigenga-Amizero y'Abarundi) |
21
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Union pour le progrès national (UPRONA) |
2
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Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes Femmes Pourcentage de femmes |
77 44 36.36%
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Répartition des sièges selon l'âge |
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Répartition des sièges selon la profession |
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Commentaires |
Sources:
Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), 23.07.2015
http://www.ceniburundi.bi/
Note:
25 femmes ont été élues au suffrage direct. En tout, 18 femmes (3 Hutues et 15 Tutsies) et 3 représentants twa (dont une femme) ont été cooptés, ce qui porte le nombre total de femmes à 44. |