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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Assemblée nationale

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Modules:
INFORMATIONS GENERALES SUR LA CHAMBRE

Nom du parlement (générique / traduit) Parlement / Parliament
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Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre Assemblée nationale
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) Sénat
Affilié à l'UIP Oui
Date(s) d'affiliation 1963 - 1964
1966 - 1992
1994 - 1997
2004 -
PRESIDENCE
Président(e) Aubin Minaku (M) 
Notes Elu le 12 avril 2012.
Secrétaire général(e) Jean Nguvulu Khoji (M) 
Notes Nommé le 8 mai 2015.
COMPOSITION
Membres (nombre réglement. / nombre actuel) 500 / 492
POURCENTAGE DE FEMMES


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Femmes (nombre actuel) 44 (8.94%)
Mode de désignation élus au scrutin direct 500
Durée de la législature 5 ans
Dernier renouvellement (de/à) 28 novembre 2011
(Détails)
CONTACTS
Adresse Assemblée nationale
Palais du Peuple
Coin avenue des Huilerés et boulevard triomphal
Commune de Lingwala
Kinshasa
(Export mailing lists)
Téléphone (243) 990 90 32 73
897 67 71 84
Fax
E-mail info@assemblee-nationale.cd
Site Web
http://www.assemblee-nationale.cd/

SYSTÈME ÉLECTORAL

Nom du parlement (générique / traduit) Parlement / Parliament
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre Assemblée nationale
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) Sénat
CADRE JURIDIQUE
Loi électorale 9 mars 2006
Loi N° 06/006
Mode de désignation élus au scrutin direct 500
Circonscriptions - 60 circonscriptions uninominales (scrutin majoritaire)
- 109 circonscriptions plurinominales (scrutin proportionnel)
Mode de scrutin Mixte: - Scrutin majoritaire simple dans les circonscriptions comptant un siège à pourvoir. L'électeur se prononce pour un seul candidat. Le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est proclamé élu
- Scrutin proportionnel dans les circonscriptions comptant au moins deux sièges à pourvoir. Le vote a lieu au scrutin proportionnel de listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application de la règle du plus fort reste.
Le député est élu avec deux suppléants.
Vote non obligatoire.
Conditions pour être électeur - âge: 18 ans révolus à la date de la clôture de l'ensemble des opérations d'identification et d'enrôlement
- nationalité congolaise
- résidence dans le pays le jour des élections

Interdiction :
- les personnes frappées d'une incapacité mentale totale médicalement prouvée
- les personnes privées par décision judiciaire définitive de leurs droits civils et politiques;
- les membres des Forces armées et de la Police nationale congolaise
- les personnes non inscrites sur les listes électorales
- les personnes se trouvant à l'étranger
CANDIDATS
Conditions pour être élu - tout électeur qualifié
- âge: 25 ans révolus à la date de clôture du dépôt des candidatures
- nationalité congolaise
- jouissance de la plénitude de ses droits civils et politiques

Inéligibilité :
- les personnes privées de leurs droits civils et politiques
- les personnes condamnées pour crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l'humanité par une juridiction pénale internationale
- les personnes condamnées du chef de banqueroute et les faillis
- les personnes frappées d'une incapacité mentale médicalement prouvée au cours de cinq dernières années précédant les élections
- les fonctionnaires et agents de l'Administration publique ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, de leur demande de mise en disponibilité
- les mandataires actifs des entreprises publiques ou mixtes ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission
- les magistrats qui n'auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission
- les membres des Forces armées et de la Police nationale congolaise qui n'auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, de leur démission acceptée ou de leur mise à la retraite
- les membres de la Commission électorale indépendante à tous les niveaux, y compris le personnel
Incompatibilités - les membres du Sénat
- membre du Gouvernement
- membre d'une institution d'appui à la démocratie
- membre des Forces armées, de la police nationale et des services de sécurité
- magistrat
- agent de carrière des services publics de l'Etat
- cadre politico-administratif de la territoriale, à l'exception des chefs de collectivité-chefferie et de groupement
- mandataire public actif
- membre des cabinets du Président de la République, du Premier ministre, du Président de l'Assemblée nationale, du Président du Sénat, des membres du Gouvernement, et généralement d'une autorité politique ou administrative de l'Etat, employé dans une entreprise publique ou dans une société d'économie mixte
- tout autre mandat électif
- personnes en exercice des fonctions rémunérées conférées par un Etat étranger ou un organisme international
Conditions de présentation - dépôt par candidat ou par liste d'une caution non remboursable de 110.000 francs congolais.

DERNIÈRES ÉLECTIONS

Nom du parlement (générique / traduit) Parlement / Parliament
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre Assemblée nationale
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) Sénat
CONTEXTE
Dernières élections / renouvellement (de/à) 28 novembre 2011
Périodicité et ampleur du renouvellement Renouvellement de l'Assemblée nationale à l'échéance normale du mandat des membres.
Le 30 avril 2011, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé la tenue d'élections législatives et présidentielles le 28 novembre.

Lors des élections précédentes, en juillet 2006, l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) - coalition emmenée par le Président Joseph Kabila - avait remporté près de 200 sièges, dont 111 revenaient au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). L'alliance dénommée Union pour la nation (UN) - autre coalition conduite par le Vice-Président sortant Jean-Pierre Bemba Gombo - avait obtenu près de 100 sièges, dont 64 grâce au Mouvement de libération du Congo (MLC), de M. Bemba.

Au second tour de la présidentielle, en octobre, le Président Kabila - au pouvoir depuis janvier 2001, après l'assassinat de son père (Laurent Kabila) - l'a emporté sur son vice-président Jean-Pierre Bemba. Il a reçu l'investiture en décembre. Plusieurs partis qui l'avaient soutenu au second tour ont ensuite rejoint l'AMP. Cette dernière comptait plus de 300 élus avant que l'Assemblée nationale nouvellement élue n'entre en fonctions fin décembre. L'Assemblée nationale a élu M. Vital Kamerhe, le Secrétaire général du PPRD, à sa présidence.

Les 108 membres du Sénat ont été élus au scrutin indirect en janvier 2007 et ont pris leurs fonctions en février. Le rétablissement des deux chambres du Parlement et la formation d'un nouveau gouvernement ont mis fin à la transition politique entamée en 2002.

En mars 2009, le Président de l'Assemblée nationale a démissionné pour dénoncer une opération militaire conjointe de la RDC et du Rwanda contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), conduites par des rebelles hutu. Il reprochait au Président de la République de ne pas avoir informé le Parlement de cette opération. Evariste Boshab lui a succédé à la tête du PPRD et de l'Assemblée nationale en avril. Vital Kamerhe a ensuite fondé l'Union pour la nation congolaise (UNC).

En juin 2009, le Cour pénale internationale de la Haye a inculpé Jean-Pierre Bemba de crimes de guerre, en raison d'actes qui auraient été commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003.

En janvier 2011, le gouvernement a proposé de modifier le mode d'élection du Président, de sorte que celui-ci puisse être élu à la majorité simple en un seul tour, et non plus à la majorité absolue avec possibilité de second tour. Le même mois, l'Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé cette proposition lors d'une séance à laquelle les membres de l'opposition ont refusé d'assister.

En 2011, plus de 18 800 candidats se sont présentés aux élections législatives. Le Président Kabila avait 10 adversaires, dont un homme politique chevronné, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, chef de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et Vital Kamerhe, l'ancien Président de l'Assemblée nationale.

Le PPRD du Président Kabila a fait campagne sous le slogan « Cinq chantiers pour la République », faisant référence aux projets d'infrastructure du gouvernement consistant à reconstruire les routes et les centrales électriques. Le Président a reconnu que le développement économique était lent, invitant les électeurs à lui donner un nouveau mandat pour lui permettre de mener ses projets à bien. M. Boshab, le nouveau Président de l'Assemblée, a appelé les électeurs à voter en masse pour le Président Kabila et à lui donner par ailleurs une majorité parlementaire en accordant leurs suffrages aux candidats du PPRD et des autres partis de l'AMP.

Le leader de l'UPDS, M. Tshisekedi, 78 ans, a de son côté engagé les électeurs à soutenir son parti, déclarant qu'il n'aurait de répit que lorsque la démocratie aurait été instaurée. Ancien ministre du Président Mobutu Sese Seko, Etienne Tshisekedi a quitté le gouvernement en 1980, lorsque Mobutu a décidé d'annuler toutes les élections. Premier ministre en 1992-1993, à l'époque de la Conférence nationale souveraine, il est depuis lors une figure majeure de l'opposition. Il avait boycotté les élections de 2006, accusant le gouvernement de fraude électorale. En 2011, son parti a encore dénoncé des fraudes et autres irrégularités dans les listes électorales. M. Tshisekedi accusait par ailleurs le Président en exercice de puiser dans les caisses de l'Etat et d'employer des fonctionnaires pour sa campagne électorale, raison pour laquelle il a demandé à la CENI d'invalider sa candidature. La CENI a statué qu'à défaut de Tribunal constitutionnel, seule la Cour suprême était compétente pour régler les contentieux électoraux et a donc renvoyé le dossier de l'UPDS devant cette juridiction.

Pour l'UNC de Vital Kamerhe qui voulait développer l'économie, la RDC était un « éléphant endormi » qui se réveillerait « exactement comme le Brésil ».

Le 28 novembre, près de 58 % des 32 millions d'électeurs inscrits se sont rendus aux urnes.

Le Centre Carter a mis en cause le décompte des suffrages. Certaines circonscriptions de la province de Katanga affichaient en effet des taux de participation compris entre 99 et 100 %, avec la quasi-totalité des suffrages pour le Président sortant, Joseph Kabila. Inversement, l'Union africaine et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont estimé que le scrutin avait été « probant ».

Le 9 décembre, la CENI a annoncé que le Président était réélu avec 49 % des voix. M. Tshisekedi (UPDS), qui avait remporté 32 % des suffrages, a contesté les résultats.

Le 17 décembre, la Cour suprême a validé les résultats de l'élection présidentielle et, le 20 décembre, M. Kabila a prêté serment pour un deuxième mandat.

La publication des résultats des législatives a été reportée à plusieurs reprises. Le 1er février 2012, la CENI a enfin publié les résultats préliminaires, qui donnaient 62 sièges au PPDR. Avec les autres partis de l'AMP, le camp du Président a remporté 260 sièges. Les forces de l'opposition en ont obtenu environ 110. L'UPDS est devenue la première force d'opposition avec 41 sièges à elle seule, tandis que l'UNC en a obtenu 17. En tout, 50 femmes, dont la soeur jumelle du Président, Jaynet, ont été élues.

Le 16 février 2012, l'Assemblée nationale a tenu sa séance inaugurale. Le 12 avril, elle a élu Aubin Minaku, Secrétaire général du PPDR, à sa présidence. Augustin Matata Ponyo (PPDR) a été nommé Premier ministre.
RESULTATS DES ELECTIONS
Tours de votes
Tour no 128 novembre 2011
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables
32'024'640


Notes
Répartition des votes
Tour no 1
Parti / Formation politique Candidats Votes Vote en %
Autres
Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD)
Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)
Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD)
Mouvement social pour le renouveau (MSR)
Mouvement pour la libération du Congo (MLC)
Parti Lumumbiste unifié (PALU)
Union pour la nation congolaise (UNC)
Indépendants
Alliance pour le renouveau au Congo (ARC)
Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC)
Rassemblement pour la reconstruction du Congo (RRC)
Eveil de la conscience pour le travail et le développement (ECT)
Mouvement pour l'intégrité du peuple (MIP)
Parti démocrate-chrétien (PDC)
Union pour le développement du Congo (UDCO)
Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)- Kisangani–Mouvement de libération (K-ML)
Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF)
Union des nationalistes fédéralistes du Congo (UNAFEC)
Répartition des sièges
Tour no 1
Parti / Formation politique Total sièges
Autres 172
Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) 62
Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) 41
Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD) 29
Mouvement social pour le renouveau (MSR) 27
Mouvement pour la libération du Congo (MLC) 22
Parti Lumumbiste unifié (PALU) 19
Union pour la nation congolaise (UNC) 17
Indépendants 16
Alliance pour le renouveau au Congo (ARC) 16
Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) 15
Rassemblement pour la reconstruction du Congo (RRC) 11
Eveil de la conscience pour le travail et le développement (ECT) 11
Mouvement pour l'intégrité du peuple (MIP) 10
Parti démocrate-chrétien (PDC) 7
Union pour le développement du Congo (UDCO) 7
Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)- Kisangani–Mouvement de libération (K-ML) 6
Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF) 6
Union des nationalistes fédéralistes du Congo (UNAFEC) 6
Répartition des sièges entre hommes et femmes
Hommes

Femmes

Pourcentage de femmes
448

44

8.94%
Répartition des sièges selon l'âge
Répartition des sièges selon la profession
Commentaires
Sources :
Assemblée nationale (23.03.2012)
http://www.ceni.gouv.cd/
http://www.eueom.eu

Note sur la répartition des sièges :
En 2011, un total de 98 partis politiques et 16 candidats sans étiquette étaient représentés au Parlement.
La Commission électorale a publié la répartition des sièges des 17 partis ayant obtenu plus de cinq sièges (voir ci-dessus). Quarante-cinq des 81 partis restants ont remporté un siège chacun.

Cette page a été mise à jour le 26 novembre 2015
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