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NAMIBIE
National Assembly (Assemblée nationale)
ELECTIONS EN 2009

Comparer les données du module Dernières élections des chambres parlementaires

Un historique des élections antérieures pour cette chambre peut être trouvé sur une page séparée

Nom du parlement (générique / traduit) Parliament / Parlement
Structure du parlement Bicaméral
Nom de la chambre (générique / traduit) National Assembly / Assemblée nationale
Autre chambre (pour les parlements bicaméraux) National Council / Conseil national
CONTEXTE
Dernières élections / renouvellement (de/à) (de/à) 27 novembre 2009
28 novembre 2009
But des élections Renouvellement de tous les membres élus au scrutin direct de l'Assemblée nationale à l'échéance normale de leur mandat.
Le 1er septembre 2009, la Commission électorale namibienne (ECN) a annoncé que les élections législatives et présidentielles se tiendraient les 27 et 28 novembre.

Lors des élections précédentes, en novembre 2004, l'Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO), alors au pouvoir, avait remporté 55 des 72 sièges de l'Assemblée nationale pourvus au scrutin direct. M. Hifikepunye Phamba (SWAPO) avait été élu président de la République, succédant à M. Sam Nujoma, au pouvoir depuis que le pays avait pris son indépendance de l'Afrique du Sud, en 1990. Le Congrès des démocrates (CoD) et l'Alliance démocratique Turnhalle (DTA) avaient obtenu respectivement cinq et quatre sièges. Le Front démocratique unifié (UDF) et l'Organisation démocratique pour l'unité nationale (Nudo), avaient chacun obtenu trois sièges.

En novembre 2007, Hidipo Hamutenya, ancien ministre des affaires étrangères, avait quitté la SWAPO et formé le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP). La SWAPO avait refusé de présenter M. Hamutenya aux élections présidentielles de 2004. Le RDP était considéré comme l'un des principaux rivaux de la SWAPO aux élections de 2009, auxquelles 14 partis se présentaient.

Avec la crise économique mondiale, la demande de diamants, principal produit d'exportation de la Namibie, avait sévèrement diminué. L'économie du pays demeurait néanmoins assez solide.

Avant les élections de 2009, la SWAPO avait perdu du terrain, suite à un certain nombre d'affaires de corruption. Les analystes lui prédisaient néanmoins une nette victoire, comme lors des scrutins antérieurs. Le Président Pohamba rappelait aux électeurs que la SWAPO était le seul parti à avoir mis en oeuvre la totalité de son programme. Il a battu le rappel des électeurs, les appelant à donner les 72 sièges à pourvoir à la SWAPO afin qu'elle puisse " gouverner la Namibie jusqu'au retour de Jésus Christ ". Selon lui, M. Hamutenya avait de graves problèmes de santé et ne serait pas à même se sortir la Namibie de son marasme économique.

De son côté, le RDP faisait campagne sur un programme de lutte contre la corruption. Il cherchait à toucher les jeunes, qui n'étaient pas suffisamment âgés pour se souvenir de la lutte pour l'indépendance et avaient donc des chances d'être moins attachés à la SWAPO, qui avait libéré le pays du joug sud-africain. Le RDP s'est plaint d'irrégularités dans les listes électorales : cartes d'électeurs émises plusieurs fois et électeurs décédés ou mineurs. La Commission électorale a rejeté ces plaintes, en faisant remarquer que nombre de pays n'étaient pas encore à même d'avoir des listes parfaites. Le RDP a également fait valoir que les élections de 2004 avaient été entachées d'irrégularités, ce qui a déclenché une plainte de la SWAP contre son dirigeant pendant la campagne même.

Les autres partis d'opposition de la législature sortante promettaient d'éradiquer la pauvreté et le chômage et d'offrir une meilleure éducation malgré le ralentissement de l'économie. Ils ont eux aussi dénoncé des irrégularités dans le processus d'inscription sur les listes électorales, notamment qu'un certain nombre de ressortissants angolais ne pouvant prouver leur nationalité namibienne avaient été autorisés à s'inscrire sur les listes dans les régions du nord du pays. La Commission électorale a là encore rejeté ces allégations.


Plus de 70 % des 1 200 000 électeurs inscrits se sont rendus aux urnes. Aucun incident majeur n'a été signalé, bien que des problèmes logistiques aient engendré des retards dans certains bureaux de vote.

Les observateurs de l'Union africaine se sont félicités du bon déroulement du scrutin, qu'ils ont décrit comme l'un des mieux organisés d'Afrique. Ils ont également relevé que la Namibie était l'un des rares pays d'Afrique à autoriser les détenus à voter. Les observateurs de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont eux aussi déclaré que les élections avaient été " transparentes, crédibles, paisibles, libres et régulières ".

D'après les résultats finals, la SWAPO a remporté 54 sièges, soit un de moins que lors des élections précédentes. Le RDP en a obtenu huit. Les sièges restants se sont répartis entre sept autres partis.

L'Assemblée nationale nouvellement élue a tenu sa première session le 19 mars 2010 et réélu M. Theo-Ben Gurirab de la SWAPO à sa présidence.
RESULTATS DES ELECTIONS
Tours de votes
Tour no 1 (de/à) 27 novembre 2009
28 novembre 2009
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables


10'576
800'567
Notes
Répartition des votes
Tour no 1
Parti / Formation politique Candidats Votes %
Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO) 602'580
Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) 90'556
Organisation démocratique pour l'unité nationale (Nudo) 24'422
Alliance démocratique Turnhalle (DTA) 25'393
Front démocratique unifié (UDF) 19'489
Parti populaire pour tous (APP) 10'795
Union nationale de l'Afrique du Sud-Ouest (SWANU) 4'989
Parti républicain 6'541
Congrès des démocrates (COD) 5'375
Répartition des sièges
Tour no 1
Parti / Formation politique Total
Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO) 54
Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) 8
Organisation démocratique pour l'unité nationale (Nudo) 2
Alliance démocratique Turnhalle (DTA) 2
Front démocratique unifié (UDF) 2
Parti populaire pour tous (APP) 1
Union nationale de l'Afrique du Sud-Ouest (SWANU) 1
Parti républicain 1
Congrès des démocrates (COD) 1
Répartition des sièges entre hommes et femmes
Hommes
Femmes
Pourcentage de femmes
59
19
24.36%
Répartition des sièges selon l'âge
Répartition des sièges selon la profession
Commentaires
Note sur la répartition des sièges entre hommes et femmes:
Dix-neuf femmes ont été élues au scrutin direct alors que trois autres ont été nommées par le Président.

Source: Assemblée nationale (07.04.2010, 30.09.2010)

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