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NOUVELLE-ZELANDE
House of Representatives (Chambre des Représentants)
ÉLECTIONS EN 2005

Un historique des élections antérieures pour cette chambre peut être trouvé sur une page séparée

Nom du parlement (générique / traduit) House of Representatives / Chambre des Représentants
Structure du parlement Monocaméral
CONTEXTE
Dernières élections / renouvellement (de/à) 17 Septembre 2005
But des élections Renouvellement de l'ensemble des membres de la Chambre des Représentants après la dissolution anticipée de cet organe le 11 août 2005. Les précédentes élections à la chambre avaient eu lieu le 27 juillet 2002.
Le 25 juillet 2005, le Premier Ministre Helen Clark, briguant un troisième mandat, a convoqué des élections générales pour le 17 septembre.

La coalition de gouvernement sortante, conduite par le parti travailliste (52 sièges), comprenait aussi le Parti progressiste de Jim Anderton (deux sièges). La coalition avait conclu un "accord de confiance et de soutien" avec le parti pro famille "Futur uni de Nouvelle-Zélande" (huit sièges), en vertu duquel ce parti acceptait de ne pas s'opposer à une motion de confiance et de soutien au Parlement, assurant ainsi à la coalition une majorité au Gouvernement. Avec le soutien général des Verts (neuf sièges), le gouvernement sortant contrôlait 71 des 120 sièges. Si les Verts et le Parti progressiste avaient dit souhaiter soutenir le parti travailliste dans le prochain parlement, le parti Futur uni de Nouvelle-Zélande avait indiqué qu'il chercherait à engager des discussions avec le parti qui remporterait le plus grand nombre de suffrages

Le principal parti d'opposition de centre droit, le Parti national (27 sièges), dirigé par l'ancien gouverneur de la Reserve Bank (Banque centrale de Nouvelle-Zélande), Don Brash, a recherché le soutien du parti ACT New Zealand, défenseur des entreprises privées (neuf sièges) et du parti conservateur, La Nouvelle-Zélande d'abord (13 sièges), qui s'était rallié aussi bien au parti travailliste qu'au parti national dans les gouvernements précédents. Le Parti national avait dirigé le pays pendant la majeure partie des années 90, mais, lors des élections de 2002, il avait enregistré ses plus mauvais résultats depuis sa création en 1938.

Sur les 19 partis politiques participant aux élections, six étaient nouveaux, notamment le Parti maori, qui souhaitait donner plus de poids au Parlement aux peuples autochtones. On s'attendait à ce que la participation de ce parti encourage les Maoris à voter.

Lorsque les travaillistes dirigeaient la coalition au pouvoir, le pays avait connu une phase de prospérité économique, avec une croissance annuelle de 4 %, un taux de chômage de 3,7 %, c'est-à-dire le taux le plus bas des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et un excédent budgétaire de 4,9 milliards de dollars.

Le parti travailliste a appelé les électeurs à soutenir sa politique économique couronnée de succès et il a critiqué les propositions du parti national en matière de politique extérieure en insistant sur le fait que celui-ci supprimerait l'interdiction frappant l'entrée des navires nucléaires dans les eaux néo-zélandaises. Le parti national, qui cherchait, semble-t-il, à se rapprocher des Etats-Unis, a dit qu'il concentrerait son action sur la fiscalité, sur l'éducation et sur les prestations sociales.

Le taux de participation a été de 80,92 %.

D'après les résultats définitifs, le parti travailliste demeurait le plus grand parti avec 50 sièges. Mme Hélène Clark est ainsi devenue la première dirigeante travailliste à exercer trois mandats consécutifs depuis la Seconde Guerre mondiale. Ses partenaires dans le gouvernement de coalition sortant ont remporté 11 sièges : les Verts en six, Futur uni de Nouvelle-Zélande trois et le Parti progressiste de Jim Anderton un. Le Parti national a progressé de manière spectaculaire en remportant 48 sièges. Ses partenaires possibles, à savoir La Nouvelle-Zélande d'abord et ACT New Zealand, ont enregistré un recul et se sont respectivement retrouvés avec sept sièges et deux sièges. En raison d'un siège en surnombre obtenu par le Parti maori, le nombre total des membres du Parlement a été porté de 120 à 121.

Lors de ces élections, le nombre de femmes élues a atteint le chiffre record de 39, dont 16 élues dans des circonscriptions uninominales et 23 au scrutin de liste à la représentation proportionnelle.

Le 17 octobre 2005, Mme Clark a annoncé de nouveaux accords de coalition minoritaire avec le Parti progressiste, accompagnés d'un "accord de confiance et de soutien" avec les partis Avenir Uni et La Nouvelle-Zélande d'abord. Le nouveau gouvernement de coalition contrôlait ainsi 61 sièges sur 121 au Parlement. Le Parti des Verts a signé un accord de coopération l'engageant à ne pas s'opposer au gouvernement lors des motions de confiance, tandis que le Parti maori nouvellement formé a annoncé qu'il ne soutiendrait pas le nouveau gouvernement.

Le Parlement a été convoqué le 7 novembre 2005 et Mme Marguerite Wilson en a été réélue présidente.
RESULTATS DES ELECTIONS
Tours de votes
Tour no 117 September 2005
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables
2'847'396
2'286'190 (80.29%)
2'275'629
10'561
Notes Répartition des électeurs inscrits :
- 2 639 393 sur la liste générale
- 208 003 sur la liste maorie
Les Maoris peuvent s'inscrire et voter soit dans la circonscription électorale générale où ils résident, soit dans la circonscription électorale maorie appropriée.
Le nombre des "votants", "bulletins blancs ou nuls" et "votes valables" ci-dessus renvoie aux résultats des votes de parti.
Les chiffres pour les circonscriptions électorales sont les suivants :
- Votants : 2 260 670
- Bulletins de vote nuls ou blancs : 24 801
- Bulletins valables : 2 235 869
Ces chiffres incluent les votes spéciaux (émis à l'étranger ou par des personnes hors de leur circonscription le jour des élections), représentant 248 677, soit 10,8 % du nombre total de voix.
Répartition des votes
Tour no 1
Parti / Formation politique Candidats Votes %
Parti travailliste 935'319 41.10
Parti national 889'813 39.10
La Nouvelle-Zélande d'abord 130'115 5.72
Les Verts 120'521 5.30
Parti Maori 48'263 2.12
Future uni 60'860 2.67
ACT New Zealand 34'469 1.51
Parti progressiste de Jim Anderton 26'411 1.16
Répartition des sièges
Tour no 1
Parti / Formation politique Total Circonscriptions Listes de partis Progrès / recul
Parti travailliste 50 31 19 -2
Parti national 48 31 17 21
La Nouvelle-Zélande d'abord 7 0 7 -6
Les Verts 6 0 6 -3
Parti Maori 4 4 0 4
Future uni 3 1 2 -5
ACT New Zealand 2 1 1 -7
Parti progressiste de Jim Anderton 1 1 0 -1
Répartition des sièges entre hommes et femmes
Hommes
Femmes
Pourcentage de femmes
82
39
32.23%
Répartition des sièges selon l'âge
Répartition des sièges selon la profession
Commentaires
Sources:
- http://www.elections.org.nz/
- Chambre des Représentants (01.01.2008)

Notes:
16 femmes ont été élues dans les circonscriptions et 23 autres élues sur la base de listes de partis.
La "Répartition des sièges entre hommes et femmes" inclut un siège en surnombre (overhang seat): 39 femmes sur 121 membres, soit 32,23%. Le pourcentage ci-dessous est basé sur le nombre réglementaires de 120.

Note on "overhang seat (sièges en surnombre)"
Dans le système électoral néo-zélandais, les sièges sont d'abord attribués aux candidats vainqueurs. Les partis obtiennent ensuite une proportion de sièges au Parlement reflétant leur part des "votes de parti". Si un parti remporte plus de sièges que son quota de sièges déterminé par les votes de parti, il peut conserver les sièges supplémentaires, appelés "sièges en surnombre".

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