Nom du parlement (générique / traduit) |
National Assembly / Assemblée nationale |
Structure du parlement |
Monocaméral |
CONTEXTE |
Dernières élections / renouvellement (de/à) |
20 septembre 2011 |
But des élections |
Des élections se sont tenues pour tous les sièges de l'Assemblée nationale à pourvoir au scrutin direct à l'échéance du mandat parlementaire. |
Les élections de 2011 étaient les premières à se tenir sous la présidence de Rupiah Banda. Ce scrutin portait sur les 150 sièges de l'Assemblée nationale à pourvoir au scrutin direct. Comme auparavant, ce scrutin s'est tenu en même temps que le scrutin présidentiel.
Lors des élections précédentes, tenues en septembre 2006, le Mouvement pour une démocratie pluraliste (MMD) du Président Levy Mwanawasa avait remporté 74 sièges sur les 150 à pourvoir. Le Front patriotique (PF), fondé en 2001 par un ancien militant du MMD, Michael Sata, en avait obtenu 43 et l'Alliance démocratique unie (UDA) - alliance électorale du Parti uni pour le développement national (UPND), du Parti uni pour l'indépendance nationale (UNIP) et du Forum pour la démocratie et le développement (FDD) -, 26. Les sièges restants s'étaient répartis entre des partis de moindre importance et des candidats sans étiquette. Le Président Mwanawasa avait été réélu avec 43 % des voix, et 14 points d'avance sur son principal adversaire, M. Sata (PF). En octobre, M. Mwanawasa avait reçu l'investiture pour un second mandat de cinq ans.
En août 2008, M. Mwanawasa est mort, ce qui a donné lieu à des élections présidentielles anticipées en octobre. L'adjoint de M. Mwanawasa, Rupiah Banda (MMD), a été élu avec 40 % des voix, l'emportant de peu sur M. Sata (PF), qui avait recueilli 38 % des suffrages.
Durant le mandat de M. Banda, les cours des matières premières ont explosé. Le prix du cuivre s'est envolé pour atteindre 7 000 dollars E.-U. la tonne, soit 250 fois plus qu'auparavant, ce qui a largement contribué à la croissance de l'économie nationale (7 % en 2010 et 2011). Néanmoins, malgré la croissance économique, plus de 60 % des Zambiens vivent toujours avec moins de 2 dollars par jour.
Le 28 juillet 2011, M. Banda a dissous le Parlement et annoncé des élections pour le 20 septembre. En tout, 768 candidats se sont présentés aux législatives et 10 à la présidentielle. Seuls huit des 20 partis en lice pour les élections législatives ont présenté des femmes. Au total, 111 femmes, dont 21 sans étiquette, ont participé à ce scrutin. Le scrutin a dû être reporté dans deux circonscriptions en raison du décès de candidats.
Le MMD (parti du Président) était aux affaires depuis 1991. Ses principaux adversaires étaient le Front patriotique de M. Sata et le Parti uni pour le développement national de Hakainde Hichilema, tous deux candidats à la présidentielle.
Le MMD a fait campagne en s'appuyant sur les états de service du gouvernement et en particulier sur le programme d'infrastructure destiné à améliorer le réseau routier. En 2008, le gouvernement avait instauré une taxe exceptionnelle de 25% sur les bénéfices des sociétés minières mais s'était engagé à ce qu'elle reste exceptionnelle. Pour M. Banda, le MMD était le « parent légitime de la démocratie zambienne ».
Le Front patriotique et le Parti uni pour le développement national étaient contre la décision du gouvernement de supprimer l'impôt sur les bénéfices des sociétés minières et déterminés à le rétablir. M. Sata, dirigeant du Front patriotique, promettait également d'oeuvrer en faveur des pauvres, de dégraisser la fonction publique et de lutter contre la corruption, tandis que le Parti uni de M. Hichilema promettait d'offrir un avenir meilleur à tous les Zambiens en créant des emplois et en leur assurant une meilleure protection sociale.
Sur les 5,2 millions d'électeurs inscrits, 53,98 % ont voté.
La mission d'observation des élections de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a déclaré que les élections s'étaient déroulées dans un « environnement favorable », estimant que si certaines préoccupations étaient justifiées, cela ne remettait pas en cause la crédibilité du processus électoral dans son ensemble.
Les résultats définitifs du scrutin législatif sont les suivants : 60 des 148 sièges confirmés pour le PF, soit cinq de plus que le MMD. Vient ensuite l'UPND avec 28 sièges. Les sièges restants se répartissent comme suit : un siège chacun pour deux petits partis et trois candidats sans étiquette. En tout, 17 femmes ont été élues.
La présidentielle de 2011 a été le théâtre de la première alternance du pouvoir depuis 1991. M. Sata (PF) a été élu avec 43 % des voix, contre le Président Banda, qui n'en a recueilli que 36 %. Le nouveau président a officiellement pris ses fonctions le 23 septembre.
Le 6 octobre, les parlementaires nouvellement élus ont prêté serment aux côtés de leurs huit collègues nommés par le Président. Ils ont élu à leur tête le Président de la Haute Cour de Lusaka, Patrick Matibini, dont la candidature avait été présentée par le Front patriotique. |
RESULTATS DES ELECTIONS |
Tours de votes |
Tour no 1 | 20 septembre 2011 |
Nombre d'électeurs inscrits Votants Bulletins blancs ou nuls Suffrages valables |
5'167'174 2'772'264 (53.65%)
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Notes
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Répartition des sièges |
Tour no 1
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Parti / Formation politique |
Total
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Nombre de femmes |
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Front patriotique (PF) |
61
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8 |
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Mouvement pour une démocratie pluraliste (MMD) |
55
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6 |
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Parti uni pour le développement national (UPND) |
29
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2 |
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Indépendants |
3
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0 |
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Forum pour la démocratie et le développement (FDD) |
1
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0 |
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Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) |
1
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1 |
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Répartition des sièges entre hommes et femmes |
Hommes Femmes Pourcentage de femmes |
141 17 10.76%
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Répartition des sièges selon l'âge |
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Répartition des sièges selon la profession |
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Commentaires |
Note sur la répartition des sièges
Les chiffres ci-dessus concernent les parlementaires élus au scrutin direct. A la date du 7 octobre 2011, trois sièges étaient vacants : les deux des circonscriptions dans lesquelles le scrutin avait été reporté, plus celui d'un élu du MMD, qui a renoncé à son siège avant de prêter serment. Des élections ont été organisées le 28 novembre en vue de pourvoir ces trois sièges. Deux candidats - un du PF et l'autre de l'UPND - ont remporté les élections différées dans les circonscriptions de Magoye et Nakonde. Le nombre de femmes élues aux élections de 2011 restait donc inchangé, à 17. Néanmoins, l'élection partielle dans la circonscription de Chongwe ayant été remportée par une femme, ce qui porte leur nombre à 18. Un parlementaire sans étiquette a ensuite démissionné, laissant un siège vacant. Au 16 janvier 2012, sur un total de 157 sièges, 18 étaient occupés par des femmes.
Note sur la répartition des sièges entre hommes et femmes.
Dix-sept femmes ont été élues. Par contre, seuls des hommes ont été nommés.
Sources:
Assemblée nationale (05.10.2011, 07.10.2011, 23.12.2011, 01.01.2014, 01.01.2015)
http://www.elections.org.zm/
http://www.idea.int/vt/countryview.cfm?id=247 |
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