L’UIP est financée par ses Membres et Membres associés au moyen de contributions annuelles et par des donateurs qui lui versent des contributions volontaires. Elle bénéficie d’une large assiette de financement et ne dépend pas des contributions volontaires pour couvrir ses besoins essentiels. Néanmoins, pour réaliser pleinement son potentiel et répondre aux demandes croissantes d’assistance, elle a besoin de fonds supplémentaires. Son mandat élargi (programmes de promotion de la démocratie, de développement et de consolidation de la paix) nécessite un financement plus important, qui soit à la fois prévisible et flexible.
Em mars 2016, le Conseil directeur del'UIP a aprouvé les Principes directeurs relatifs aux contributions volontaires à l'Union interparlementaire.
Les programmes de l’UIP et les moyens requis pour les réaliser sont présentés dans un document intitulé « Mettre en œuvre une Stratégie pour de meilleurs parlements et des démocraties plus fortes - activités prévues et ressources nécessaires 2012-2014 ». Avec la Stratégie de l’UIP pour 2012-2017, ce plan et la documentation relative aux programmes qui l’accompagne servent de base aux discussions avec les donateurs.
Les efforts qu’elle a mis en œuvre pour obtenir un financement prévisible et flexible de donateurs volontaires ont permis à l’UIP d’établir des partenariats sur plusieurs années avec l’Agence canadienne de développement international (ACDI), Irish Aid et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI). Les subventions initiales résultant de ces partenariats sont arrivées à échéance en 2011. Actuellement, l’UIP bénéficie d’une subvention pluriannuelle (2011-2014) de l’ASDI, qui a vocation à couvrir différents aspects de sa Stratégie en matière de démocratie, de paix et de développement. Elle a reçu d’Irish Aid une nouvelle subvention destinée à financer ses activités en faveur de l’égalité des sexes en 2011-2012 et elle négocie de nouveaux accords de partenariat pour 2013 et après.
D’autres donateurs publics et multilatéraux mettent des moyens au service de programmes et de projets précis. L’action de l’UIP sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, par exemple, a suscité l’intérêt de différents organismes et a permis de s’assurer leur concours. On citera l’Agence norvégienne de coopération pour le développement(NORAD), le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (PMNCH), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), World Vision International, la Direction du développement et de la coopération de la Confédération suisse et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). De même, le programme de l’UIP en faveur de l’égalité hommes-femmes bénéficie encore de financements particuliers, notamment une subvention d’USAID pour 2011-2013, qui a été allouée aux activités visant au renforcement des capacités et de l’influence des femmes dans les parlements. En Palestine, l’UIP réalise un projet au profit du Secrétariat du Conseil législatif palestinien, avec le PNUD, sur des fonds de l’Union européenne. Enfin, le Département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse a financé le travail de l’UIP consacré aux mesures parlementaires de nature à favoriser la non-prolifération et le désarmement nucléaires.
L’UIP poursuit sa collaboration avec les Nations Unies dans de nombreux domaines. Elle conduit ainsi souvent ses projets de renforcement des parlements nationaux en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle a conclu plusieurs accords avec le PNUD couvrant la mise en œuvre de ces activités conjointes et devrait en signer de nouveaux ou prolonger les accords actuels au profit des pays suivants : Afghanistan, Bangladesh, Maldives, Myanmar, Pakistan et République démocratique du Congo. De même, en 2012, l’ONU a contribué financièrement à la mise à jour de la Carte des femmes en politique. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) aide l’UIP à financer la participation des parlements à la lutte contre la violence faite aux enfants. Enfin, la subvention du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui s’étalait sur deux ans, est arrivée à échéance et l’ONUSIDA étudie la possibilité de renouveler son soutien financier à l’UIP.
La Finlande a financé des activités liées aux droits de l'homme, tout comme la Belgique qui a contribué à des activités en Afrique de l'Ouest en collaboration avec le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO), dans le cadre d’un accord de financement arrivé à échéance en juin 2012, et la Commission européenne a financé un projet parlementaire en Guinée équatoriale. L’UIP est en pourparlers avec un nombre croissant de donateurs potentiels.
Elle est très reconnaissante à ses principaux bailleurs de fonds de la confiance et du soutien qu'ils lui témoignent. Leur générosité lui permet de réaliser des programmes importants en faveur de parlements dans le monde entier. Elle espère que la Stratégie pour 2012-2017 retiendra leur l'attention et attirera de nouveaux bailleurs de fonds.