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GUATEMALA
Congreso de la República (Congrès de la République)
ELECTIONS EN 2011

Comparer les données du module Dernières élections des chambres parlementaires

Un historique des élections antérieures pour cette chambre peut être trouvé sur une page séparée

Nom du parlement (générique / traduit) Congreso de la República / Congrès de la République
Structure du parlement Monocaméral
CONTEXTE
Dernières élections / renouvellement (de/à) 11 septembre 2011
But des élections Renouvellement de l'ensemble des membres du Congrès de la République à l'échéance normale de leur mandat.
Comme pour les élections précédentes, les élections législatives de 2011 se sont déroulées parallèlement au scrutin présidentiel. Les 158 sièges du Congrès de la République étaient à pourvoir.

Lors des dernières élections, tenues en septembre 2007, le Parti national pour l'espoir (UNE) avait remporté 51 des 158 sièges du Congrès. Venait ensuite la Grande alliance nationale (GANA) du Président d'alors, Óscar Berger, avec 35 sièges, soit quatre de plus que le Parti patriotique (PP) d'Otto Pérez Molina. De petits partis s'étaient partagé les autres sièges. Au second tour du scrutin présidentiel, le dirigeant de l'UNE, M. Álvaro Colom, l'avait emporté sur M. Pérez (PP), devenant ainsi le premier président de gauche depuis la fin de la guerre civile dont le Guatemala avait été le théâtre de 1960 à 1996. M. Colom a reçu l'investiture en janvier 2008 et s'est engagé à mettre en oeuvre un vaste « programme de solidarité humaine » pour libérer le pays de la criminalité et lui apporter la sécurité.

La présidence de M. Colom a rapidement été ternie, lorsqu'en mai 2009, les médias locaux ont diffusé une vidéo tournée par un avocat assassiné, dans lequel celui-ci disait que le Président et d'autres responsables du gouvernement essayaient de le tuer. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour demander la démission de M. Colom, avant que l'enquête ne le lave de tout soupçon.

Pour les élections de 2011, le Parti national pour l'espoir et la Grande alliance nationale se sont regroupés en coalition. Conformément à la Constitution guatémaltèque, le Président en exercice ne peut briguer un autre mandat et les membres de sa famille au sens large ne peuvent pas non plus se présenter à la fonction présidentielle. En mars 2011, la femme du Président, Sandra Torres, a déposé une demande de divorce sur laquelle le tribunal des affaires familiales a statué favorablement en avril. M. Pérez (PP) a vu dans cet acte une manoeuvre frauduleuse pour permettre à Mme Torres de se faire élire. La coalition UNE-GANA a néanmoins décidé de présenter Mme Torres à l'élection présidentielle, mais le 30 juillet, la Cour suprême a confirmé la décision du Tribunal électoral suprême, à savoir que la relation entre le Président et son ex-femme existait toujours, malgré le divorce. De ce fait, aucun candidat n'a porté les couleurs de la coalition au pouvoir à l'élection présidentielle.

Les autres grands candidats aux élections de 2011 étaient le PP, toujours dirigé par M. Pérez, le parti Liberté démocratique restaurée (LIDER), constituée en 2008, par un ancien parlementaire de l'UNE, M. Manuel Antonio Baldizón, le parti Engagement, renouveau et ordre (CREO), de M. Eduardo Suger, et l'Union du changement nationaliste (UCN) de M. Mario Estrada. Les dirigeants de ces partis se présentaient également au scrutin présidentiel.

La violence endémique et la menace croissante que représente le crime organisé ont été parmi les principaux sujets de la campagne de 2011. En 2010, 42 morts sur 1 000 étaient d'origine criminelle, l'un des taux les plus élevés au monde.

La coalition UNE-GANA s'était engagée à lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales et à faire du Guatemala un pays plus sûr en luttant contre le trafic de stupéfiants, la violence et la criminalité organisée. Toutefois, n'ayant pas de candidat à la présidence, sa campagne a été reléguée au second plan.

Le PP de M. Pérez - ancien général, à la tête des forces loyalistes durant la guerre civile - promettait quant à lui d'être impitoyable pour les cartels de la drogue mexicains actifs sur le sol guatémaltèque. Dans ce cadre, il entendait faire une large place aux services d'élite de l'armée.

Le LIDER de M. Baldizón - avocat et homme d'affaires de 41 ans et plus jeune candidat à la présidentielle - avait lancé un plan de lutte contre la criminalité sous le nom de « La sécurité maintenant ! ». Originaire du Petén (région minée par le trafic de drogue), M. Baldizón a martelé l'importance de faire appliquer la peine de mort, annonçant 10 exécutions par mois.

Le dirigeant de l'UCN, M. Estrada, comptait quant à lui enrayer la criminalité, améliorer les soins hospitaliers et renforcer la sécurité. Il avait été Secrétaire au développement social sous la présidence d'Alfonso Portillo, mais ce ministère avait disparu après 10 mois à peine d'existence, suite à des allégations de corruption. Les liens de M. Estrada avec l'ancien président et le procès de ce dernier pour corruption ont porté atteinte à la campagne de l'UCN.

Eduardo Suger, leader du parti CREO âgé de 72 ans, voulait lancer un programme global pour combattre la pauvreté, améliorer les soins hospitaliers, l'éducation et les infrastructures. D'après les estimations, au Guatemala, 43 % des enfants de moins de cinq ans seraient sous-alimentés de manière chronique.

Le 11 septembre, 69,34 % des 7,3 millions d'électeurs inscrits se sont rendus aux urnes.

Cinquante-six sièges sont échus au PP et 48 à la coalition UNE-GANA. Le LIDER et l'UCN ont obtenu 14 sièges chacun, devant CREO, qui en a eu 12. Six autres partis se sont partagé les sièges restants, avec moins de six sièges chacun.

Aucun des candidats à la présidence n'a recueilli la majorité des suffrages nécessaire pour être élu dès le premier tour. Le deuxième tour, prévu pour le 6 novembre, opposera M. Pérez (PP) à M. Baldizón (LIDER), qui ont obtenu respectivement 36 et 23 % des voix. Le 20 septembre, la coalition UNE-GANA a annoncé qu'elle soutiendrait M. Baldizón au second tour.

Le 6 novembre, M. Pérez du PP a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle.

Le 14 janvier 2012, il a reçu l'investiture.

Le même jour, le nouveau Congrès de la République a tenu sa première séance et élu M. Gudy Rivera Estrada du PP à sa présidence.
RESULTATS DES ELECTIONS
Tours de votes
Tour no 111 septembre 2011
Nombre d'électeurs inscrits
Votants
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages valables
7'340'841
5'090'030 (69.34%)
689'047
4'400'983
Notes
Répartition des votes
Tour no 1
Parti / Formation politique Candidats Votes %
Parti patritotique (PP) 1'171'337 26.62
Parti national pour l'espoir (UNE) - Grande alliance nationale (GANA) 993'198 22.57
Union du changement nationaliste (UCN) 417'935 9.50
Liberté démocratique restaurée (LIDER) 390'319 8.87
Engagement, rénovation et ordre (CREO) 381'652 8.67
Vision et valeurs (VIVA) - Rencontre pour le Guatemala (EG) 346'557 7.87
WINAQ-URNG-MAIZ-ANN 141'938 3.23
Parti pour le progrès national (PAN) 137'390 3.12
Parti unioniste (UNIONISTA) 118'788 2.70
Front républicain guatémaltèque (FRG) 120'455 2.74
Victoire (Victoria) 71'501 1.62
Répartition des sièges
Tour no 1
Parti / Formation politique Total
Parti patritotique (PP) 56
Parti national pour l'espoir (UNE) - Grande alliance nationale (GANA) 48
Union du changement nationaliste (UCN) 14
Liberté démocratique restaurée (LIDER) 14
Engagement, rénovation et ordre (CREO) 12
Vision et valeurs (VIVA) - Rencontre pour le Guatemala (EG) 6
WINAQ-URNG-MAIZ-ANN 3
Parti pour le progrès national (PAN) 2
Parti unioniste (UNIONISTA) 1
Front républicain guatémaltèque (FRG) 1
Victoire (Victoria) 1
Répartition des sièges entre hommes et femmes
Hommes
Femmes
Pourcentage de femmes
137
21
13.29%
Répartition des sièges selon l'âge
Répartition des sièges selon la profession
Commentaires
Résultats provisoires.
Sources:
http://resultados2011.tse.org.gt/
http://www.elperiodico.com.gt/templates/elecciones/nota-resultados.html

Note: Le WINAQ-URNG-MAIZ-ANN se compose du WINAQ, de l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG), du Mouvement élargi de gauche (MAIZ) et de l'Alternative pour une nouvelle nation (ANN).

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