03 OCTOBRE 2017
Des participants à la session parlementaire organisée dans le cadre du Forum public de l'OMC. © IPU/A. Afouda
L’ouverture du commerce international a eu des retombées positives pour de nombreux pays et individus. Toutefois, beaucoup reste à faire pour que tout le monde bénéficie de la même manière de ces opportunités et que personne ne soit laissé de côté. Comment les parlements peuvent-il veiller à cela ?
L’UIP et le Parlement européen se sont penchés sur la manière dont les parlements peuvent soutenir le commerce durable à l’occasion d’une session parlementaire organisée le 26 septembre dans le cadre du Forum public de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) 2017. Intitulée "Rendre le commerce équitable : la contribution des parlements", cette session s’est inscrite dans une série de débats interactifs lors desquels des parlementaires ont eu l’occasion de s’entretenir notamment avec des représentants de gouvernements, de la société civile et du secteur privé. Parmi les intervenants figuraient Malik Pervez, Ministre du commerce et de l’industrie textile du Pakistan ; Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED); Joseph Hyacinthe Owona Kono, membre de l’Assemblée nationale du Cameroun ; Helmut Scholz, membre du Parlement européen ; et Sergi Corbalán, Directeur exécutif de l’organisation Fair Trade Advocacy.
Les participants ont examiné les mesures concrètes que les parlements peuvent prendre pour contribuer à un commerce mondial plus durable, conformément aux Objectifs de développement durable ; pour lutter contre le sentiment de méfiance à l’égard du commerce international, une tendance de plus en plus courante et qui attise le populisme ; et pour veiller à ce que le commerce nous aide à relever les principaux défis auxquels nos économies sont confrontées, notamment la pauvreté et les changements climatiques. Ils ont souligné l’importance d’une vision commune du concept de commerce équitable et de l’engagement des responsables politiques de faire de ce concept une réalité.
Le 27 septembre, le Comité de pilotage de la Conférence parlementaire sur l’Organisation mondiale du commerce s’est réuni au Siège de l’UIP afin de convenir des préparatifs et des résultats escomptés de la Conférence parlementaire sur l’OMC, qui se tiendra à Buenos Aires dans le cadre de la Conférence ministérielle de l’OMC (10-13 décembre).
29 SEPTEMBRE 2017
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et le Vice-Premier Ministre yéménite, Abdel Malik Al-Mikhlafi. © UIP/Jorky
Le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères, M. Abdel Malik Al-Mikhlafi, s’est rendu au Siège de l’UIP le 25 septembre. Il a rencontré le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong, avec lequel il a discuté de la situation actuelle au Yémen. Le Secrétaire général l’a informé des efforts déployés par l’Organisation pour mobiliser davantage de ressources destinée à l’aide humanitaire pour le peuple yéménite. L’Organisation s’employait également promouvoir le dialogue au sein du Parlement yéménite afin d’aider ce dernier à forger une riposte unifiée face aux difficultés que connaît le Yémen.
« J’exhorte le Parlement yéménite à former un front uni pour défendre le peuple yéménite. Celui-ci en a besoin et le mérite », a dit M. Chungong.
M. Al-Mikhlafi a exprimé sa reconnaissance pour les efforts que certains parlements ont fournis en faisant pression sur leurs gouvernements afin que ceux-ci augmentent l’assistance humanitaire destinée au Yémen. Ces actions sont directement liées au point d’urgence sur la famine au Yémen et dans certaines parties de l’Afrique, adopté à la dernière Assemblée de l’UIP en avril de cette année. Le Vice-Premier Ministre a assuré que son Gouvernement s’engageait à autoriser l’accès humanitaire à tous les Yéménites indépendamment de leur allégeance politique.
M. Al-Mikhlafi a déclaré que l’absence de légitimité était le principal problème au Yémen et que celui-ci devrait être résolu dans un avenir proche, une fois que le Parlement se serait réuni à Aden fin octobre. Il a souligné que la première séance serait ouverte à tous les membres du Parlement qui avaient été élus en 2003, quelle que soit leur appartenance politique. La question du statut du Parlement auprès de l’UIP serait alors réglée et l’Organisation n’aurait plus affaire à deux factions, mais à une seule institution légitime.
28 SEPTEMBRE 2017
Des femmes parlementaires participent au séminaire de renforcement de la capacité du personnel parlementaire à rédiger des propositions de lois. ©Ibrahima Diane
L’UIP a tenu un séminaire à l’intention du Parlement béninois pour aider ce dernier à renforcer la capacité du personnel parlementaire et des membres du Parlement à rédiger des propositions de lois. Le séminaire, auquel ont participé environ 40 fonctionnaires, s’est déroulé du 26 au 27 septembre 2017. Il a été suivi par une séance d’information pour les parlementaires, le 28 septembre dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Porto-Novo.
Le séminaire a été animé par Ibrahima Niane, consultant en droit et en pratiques parlementaires, et ancien chef des services législatifs de l’Assemblée nationale du Sénégal, et Alphonse Nombre, parlementaire et ancien Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Une telle approche s’inscrit dans la stratégie de l’UIP qui consiste à encourager le soutien mutuel et les échanges entre parlements nationaux.
Les participants se sont familiarisés avec le processus de rédaction de propositions de lois et d'amendements : ils ont appris à recenser les problèmes devant être résolus, à faire des recherches et à concilier des points de vue divergents. Ils se sont entraînés à rédiger des textes législatifs et des amendements en tenant compte de la nécessité de clarté, de cohérence et d’accessibilité du vocabulaire.
L’UIP a organisé ce séminaire pour donner suite à une demande de l’Assemblée nationale du Bénin. Celui-ci s’est déroulé dans le cadre des Principes communs d’assistance aux parlements, auxquels le Bénin a adhéré en janvier 2016, et du Plan stratégique de l’Assemblée nationale adopté en 2016.
28 SEPTEMBRE 2017
Des participants travaillant en groupes lors du seminaire. ©UIP/M. Duarte Mutzenberg
Les femmes occupent un tiers des sièges de l’Assemblée nationale de Tanzanie, ce qui en fait l'un des pays leaders dans le monde en matière de représentation des femmes. Le Groupe parlementaire des femmes de Tanzanie (TWPG) est un forum parlementaire de femmes, qui travaille avec l'UIP pour promouvoir l'égalité entre les sexes grâce aux travaux de l'Assemblée nationale.
Dans le cadre de ce partenariat, l'UIP a organisé deux événements à Dodoma, en septembre 2017. Il y a d'abord eu un atelier pour mettre en place un programme de mentorat pour les femmes parlementaires. Le deuxième événement était un séminaire parlementaire sur la mise en œuvre de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF).
Comme la plupart des femmes parlementaires de Tanzanie sont nouvellement élues, le mentorat est un moyen particulièrement efficace de renforcer leurs capacités grâce au soutien de collègues plus expérimentés. Cette activité vise à aider les nouvelles femmes parlementaires à développer leur propre réseau et à renforcer leurs connaissances et leurs compétences en tant que parlementaires.
L'atelier a conclu que le programme de mentorat devait inclure les activités des parlementaires, des partis et des circonscriptions électorales. Monicah Amoding, Présidente de l'Association parlementaire des femmes d'Ouganda (UWOPA), a déclaré que l'UWOPA collaborait également avec des collègues masculins, une idée que le TWPG a dit qu'il examinerait de près. Les participants ont convenu de lancer un projet pilote pendant six mois avec 20 femmes parlementaires suivies par un nombre équivalent de mentors.
Le séminaire parlementaire sur la mise en œuvre de la CEDEF visait à sensibiliser les parlementaires aux principes et aux engagements en matière d'égalité des sexes, et à faire le bilan de l'état d'avancement des engagements de la Tanzanie. Il avait également pour objectif d'aider l'Assemblée nationale à identifier ses propres stratégies en ce qui concerne la mise en œuvre de la CEDEF, en appliquant le cadre et la méthodologie d'évaluation de la sensibilité des parlements à l'égalité des sexes élaborés par l'UIP.
La Présidente du groupe TWPG, Margaret S. Sitta, a ouvert la réunion en soulignant l'importance de la CEDEF en tant que mécanisme de poids pour faire respecter les droits des femmes, en facilitant leur autonomisation et en favorisant l'équilibre entre les sexes. Les Ministres des questions de genre (continent et Zanzibar), la Vice-Présidente de l'Assemblée nationale, un membre du Comité de la CEDEF, Hilary Gbedemah du Ghana, et une parlementaire ougandaise, Winifred Masiko, ont toutes pris la parole lors de cette réunion.
Les participants ont souligné que, malgré le chemin parcouru par la Tanzanie dans le domaine de l'égalité homme-femme, la route était encore longue. Par exemple, la Loi sur le mariage de 1979 est discriminatoire à l'égard des filles : les garçons doivent avoir 18 ans pour pouvoir se marier, alors que les filles peuvent être beaucoup plus jeunes. L'importance de l'éducation sexuelle et reproductive des enfants a également été soulignée.
Les discussions de groupe thématiques ont recommandé de mettre en place un système qui permettrait de tenir compte des questions de genre dans les projets de loi, les politiques, les lignes directrices et les lois ; de s'efforcer de tirer parti des meilleures pratiques d'autres parlements, notamment par la création d'une commission parlementaire sur l'égalité des sexes ; et de s'assurer que les commissions respectent l'égalité homme-femme.
25 SEPTEMBRE 2017
Des parlementaires d’Afrique et d’Asie sont réunis pour discuter de la mise en œuvre des ODD © UIP/I. Obadiaru
Les Objectifs de développement durable (ODD) offrent aux parlements un plan d’action pour parvenir à un développement cohérent et inclusif. Pour encourager les échanges interrégionaux entre les parlements d’Afrique et d’Asie, l’UIP et l’Assemblée populaire nationale de Chine ont organisé un séminaire à Beijing du 5 au 7 septembre. Parmi les participants, on pouvait notamment compter des parlementaires du Bénin, du Cameroun, de la Chine, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Laos et du Viet Nam, ainsi que des experts représentant des instituts de recherche et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
L’objectif du séminaire était de renforcer la coopération Sud-Sud pour le développement dans le cadre des ODD, en mettant particulièrement l’accent sur la lutte contre les changements climatiques et la modernisation de l’agriculture et de l’industrie, qui sont des conditions préalables essentielles à la réalisation des objectifs. Le séminaire a été une plateforme importante pour les parlementaires qui ont pu échanger des expériences et réfléchir à des stratégies, mesures et recommandations concrètes visant à encourager l’engagement parlementaire en faveur de la mise en œuvre des ODD et à renforcer le contrôle de celle-ci.
Les participants sont convenus que les changements climatiques étaient un problème lié au progrès qui nécessitait une approche du développement novatrice et durable prenant en compte les initiatives à faible intensité en carbone et l’utilisation des énergies renouvelables. Ils ont souligné qu’il était important que les parlementaires collaborent aux niveaux interrégional et mondial pour s’attaquer aux effets des changements climatiques.
Les participants ont fait part de leurs expériences et des difficultés qu’ils rencontraient dans le domaine des ODD et ont débattu de l’importance que revêtaient les mesures visant à renforcer l’état de droit, à mettre en place des institutions efficaces, responsables, inclusives et transparentes, et à améliorer la participation du public.
Dans un discours adressé aux participants du séminaire, Zhang Dejiang, Président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale a dit : « Nous vivons dans un monde plein de défis. Il nous faut trouver de nouveaux moteurs de croissance, assurer un développement plus inclusif et plus équilibré, et réduire l’écart entre riches et pauvres. Accélérer le développement et améliorer les conditions de vie de la population, telle est la mission qui s’impose à tous les pays en développement. »
« La coopération Sud-Sud est une composante essentielle dans la lutte contre les changements climatiques », a dit Martin Chungong, Secrétaire générale de l’UIP. « Le partage ainsi que le transfert d’expériences, de connaissances et de recherche conjointe dans divers secteurs (par ex. agricole, technologique, scientifique) sont fortement souhaités, car leur impact est substantiel dans le processus de réduction de la pauvreté et de mise en œuvre du Programme 2030. Etant un pays leader dans les domaines susmentionnés, la Chine a la responsabilité de faciliter et de renforcer une coopération inclusive afin de pouvoir établir un modèle de développement durable ».
Le séminaire a été suivi par une excursion sur le terrain dont l’objectif était de familiariser les parlementaires avec les modèles chinois d’atténuation des changements climatiques et les progrès technologiques.
Le Séminaire interrégional sur le renforcement des capacités parlementaires et la poursuite de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable est le deuxième événement d’une série de séminaires régionaux de l’UIP en Chine visant à faire avancer les travaux des parlementaires et la contribution de ceux-ci aux ODD.
20 SEPTEMBRE 2017
Il est essentiel d’impliquer les jeunes dans la prise de décision à tous les niveaux.© Reuters/Finbarr O’Reilly
En Afrique, alors que les jeunes de moins de 30 ans représentent environ 70 pour cent de la population, ils ne sont que 1,5 pour cent à être parlementaires selon les recherches de l'UIP. Bien que cela soit souvent dû à des perceptions telles que le manque d'expérience, dans de nombreux pays africains la limite d'âge pour être candidat représente une barrière bien plus concrète.
Une démocratie efficace nécessite un processus décisionnel inclusif. La participation des jeunes leur donne un sentiment d'appartenance aux affaires publiques et renforce les politiques publiques. Pour galvaniser l'action en faveur de la participation politique des jeunes, l'UIP et le Parlement du Nigéria ont organisé la Conférence régionale à l'intention des jeunes parlementaires d'Afrique – première conférence de ce genre –, qui a eu lieu les 27 et 28 septembre à Abuja, au Nigéria.
Les jeunes parlementaires présents à la conférence se réuniront pour trouver des solutions aux obstacles qui entravent la participation des jeunes en Afrique. Les participants examineront également le lien entre la participation politique et la prévention de l'extrémisme violent.
Cette conférence vise à responsabiliser les jeunes Africains par le biais de réformes législatives et à renforcer les partenariats entre les parlementaires et les jeunes. Ceci est particulièrement important car les jeunes s'engagent parfois en politique, mais souvent de manière informelle, ce qui entraîne un manque d'engagement dans les processus et les institutions responsables de leur propre développement. Cependant, les jeunes ne sont pas seulement les leaders de demain, ils sont aussi les leaders et les acteurs d'aujourd'hui et il est essentiel de les impliquer dès à présent dans la prise de décision à tous les niveaux.
Il est encore possible de s'inscrire ! Si vous souhaitez participer, envoyez-nous vos informations dès que possible, au plus tard le vendredi de cette semaine (22 septembre). Pour obtenir plus de détails et télécharger le formulaire d'inscription, allez à www.ipu.org/splz-f/abuja17.htm.
14 SEPTEMBRE 2017
L’UIP est préoccupée par les déplacements forcés du peuple Rohingya. ©Citizenside/Parvez Ahmad/Citizenside
L'Union interparlementaire (UIP) est gravement préoccupée par la poursuite de la violence, de l'intimidation et du déplacement forcé de la minorité musulmane Rohingya dans l'Etat d'Arakan, au Myanmar.
Les informations faisant état d'une cruauté généralisée et documentée à l'encontre des enfants, des femmes et des hommes rohingyas, et de l'exode massif qui en a résulté vers le Bangladesh voisin sont très troublantes. L'UIP est particulièrement inquiète des conditions de vie déplorables dans les camps de réfugiés au Bangladesh.
Dans une déclaration conjointe, le Président, Saber Chowdhury, et le Secrétaire général, Martin Chungong, condamnent ces violations des droits de l'homme et soulignent la responsabilité des autorités de l'Etat du Myanmar de protéger toutes les personnes vivant dans le pays. Ils appellent à la cessation de la violence et à l'ouverture immédiate d'un dialogue pour éviter que davantage de vies ne soient perdues ou de personnes déplacées. Ils demandent en outre au Parlement du Myanmar, Membre de l'UIP, de tout mettre en œuvre pour aider à mettre fin à cette crise.
31 AOUT 2017
A l'UIP, nous nous mobilisons pour la Journée internationale de la démocratie. © S_K_S (CC BY-NC-SA 2.0)
A l'occasion de la Journée internationale de la démocratie 2017 (JID) le 15 septembre, l'Union interparlementaire (UIP) célèbre deux étapes importantes : le 10ème anniversaire de la JID et le 20ème anniversaire de la Déclaration universelle sur la démocratie. Pour la JID cette année, l'UIP a choisi le thème général "Défendre la démocratie".
A l'UIP, nous nous mobilisons pour la JID. Nous organiserons deux événements le 15 septembre, l'un à Genève sur l'état actuel de la démocratie et l'autre à New York sur l'application des valeurs fondamentales énoncées dans la Déclaration universelle. Nous mettons également à disposition des ressources telles que des affiches, des vidéos, ainsi qu'une présentation que vous pouvez télécharger et utiliser.
De nombreux parlements organiseront leurs propres manifestations. Vous trouverez une sélection d'événements sur notre site web.
Le 8 septembre, nous lancerons une pétition en ligne afin de soutenir des démocraties plus fortes. La pétition sera présentée aux dirigeants politiques de 173 parlements et à l'ONU.
Suivez-nous sur Twitter et Facebook pour savoir comment signer la pétition et obtenir des informations sur la JID.
30 AOUT 2017
La bibliothécaire en chef de l’Assemblée nationale de Zambie présente un document sur les référentiels numériques. © UIP/ Laurence Marzal
L'UIP fournit un soutien technique aux parlements, notamment en ce qui concerne les projets relatifs aux technologies de l'information et de la communication (TIC). Au cours des derniers mois, l'UIP a travaillé avec les Parlements de Sri Lanka, de la Zambie et du Vanuatu à la mise en place des référentiels numériques pour leurs bibliothèques parlementaires respectives. L'un des objectifs de ces projets est d'encourager le personnel parlementaire à transférer les connaissances acquises à d'autres parlements.
Dans ce cadre, la bibliothécaire en chef de l'Assemblée nationale de Zambie a présenté une communication sur les référentiels numériques lors de la 33ème pré-conférence de l'IFLAPARL. L'événement, organisé par la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA) du 15 au 18 août 2017 à Varsovie, avait pour but de permettre aux bibliothécaires parlementaires de partager leurs expériences. L'IFLA a également organisé une formation pour les bibliothécaires avant et après l'événement.
Deux membres du personnel du Parlement du Vanuatu ont également participé à la pré-conférence et au programme de formation. L'UIP collabore avec le Parlement de Vanuatu afin de planifier sa stratégie de modernisation informatique, en mettant l'accent sur le renforcement du stockage numérique pour aider à préserver les actifs numériques institutionnels.
Le soutien apporté par l'UIP à ces parlements les a conduits à coopérer ensemble. Par exemple, à la suite d'une mission d'assistance technique au Sri Lanka, le bibliothécaire adjoint du Parlement sri lankais a participé à une mission de l'UIP visant à améliorer la bibliothèque numérique de l'Assemblée nationale de Zambie. Ce soutien par des pairs a été bénéfique pour l'Assemblée nationale de Zambie ainsi que pour le Parlement de Sri Lanka, qui a pu enrichir ses connaissances au moyen d'expériences comparatives. A son tour, la bibliothécaire en chef de l'Assemblée nationale de Zambie a transmis son expertise à des bibliothécaires parlementaires, dont ceux de Vanuatu, à la pré-conférence de l'IFLA.
L'UIP espère reproduire ce partage d'expérience dans le cadre de projets futurs.
La coopération entre les parlements ne consiste pas seulement à créer des partenariats mais à modifier la manière dont est appréhendée l'efficacité de l'assistance parlementaire.
23 AOUT 2017
Parlement des Maldives bouclé par l'armée: l'UIP condamne cet acte d'ingérence. © Natalia Seliverstova/Sputnik
L’UIP condamne avec la plus grande fermeté l’ingérence de l’armée dans les affaires du Parlement des Maldives. Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et le Président de l’Organisation, Saber Chowdhury, ont appelé au calme et ont demandé à ce que le Parlement puisse s’acquitter de ses fonctions à l’abri de tout acte d’intimidation.
Le 22 août, l’armée a bouclé le Parlement des Maldives, cherchant une nouvelle fois à empêcher l’examen d’une motion de destitution du Président du parlement. Des parlementaires auraient été bloqués à l’entrée du parlement. Lorsqu’ils ont finalement pu y pénétrer, le Président a clôturé la session avant même que la motion puisse être examinée.
L’armée a cherché à empêcher l’examen d’une motion de destitution du Président du parlement en bloquant l’accès à l’enceinte parlementaire déjà à plusieurs reprises cette année ; cette tentative est la troisième. Par ailleurs, les craintes se confirment au sujet des violations présumées des droits des parlementaires de l’opposition. Le Secrétaire général de l’UIP a réitéré aujourd’hui son intention de soumettre cette question aux organes directeurs de l’Organisation lors de leur réunion à Saint Pétersbourg en octobre.
11 AOUT 2017
L’UIP œuvre en faveur de l’accroissement du nombre de jeunes parlementaires partout dans le monde. © Parlement du Royaume-Uni
Les données de l'UIP illustrent le manque préoccupant de représentation des jeunes dans les parlements. Pour commémorer la Journée internationale de la jeunesse 2017 (le 12 août), l'UIP a demandé aux jeunes parlementaires du monde entier de partager leur point de vue sur la façon d'accroître l'engagement des jeunes en politique.
Ces opinions seront partagées par le biais d'une campagne sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook). Les jeunes parlementaires expliqueront comment ils ont noué le dialogue avec des jeunes sur le terrain pour ensuite s'assurer que leurs préoccupations et leurs actions sont prises en compte dans les débats parlementaires. Cette campagne fait partie de l'action de l'UIP visant à aider à augmenter le nombre de jeunes parlementaires au sein des parlements du monde entier. Cette année marque également le 20ème anniversaire de la Déclaration universelle sur la démocratie, adoptée par les Parlements membres de l'UIP en septembre 1997 et dont les principes ont été largement promus par les jeunes parlementaires.
Les données de l'UIP issues du rapport de 2016 sur la Représentation des jeunes dans les parlements nationaux montrent que les moins de 30 ans ont beau constituer la moitié de la population mondiale, ils représentent toujours moins de deux pour cent des parlementaires. Ces données mettent en évidence également l'absence de parlementaires âgés de moins de 30 ans dans près d'un tiers des chambres uniques et basses de parlement. Dans 73 pour cent des pays, une personne en âge de voter ne l'est pas nécessairement pour se porter candidat.
Pour essayer d'y remédier, l'UIP promeut des mesures visant à accroître le nombre de jeunes parlementaires et à permettre aux jeunes d'avoir plus d'impact sur le travail parlementaire. La campagne "Not too Young to Run" en est un bon exemple. Celle-ci a été lancée par l'UIP avec le soutien de l'Envoyé du Secrétaire général de l'ONU pour la jeunesse et d'autres partenaires en 2016. L'UIP propose également des lieux d'échange pour que les jeunes parlementaires se mobilisent en faveur des enjeux mondiaux touchant les jeunes et qu'ils coordonnent leurs actions, comme lors du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP et de la Conférence mondiale des jeunes parlementaires. La prochaine Conférence mondiale aura lieu à Ottawa (Canada), du 17 au 18 novembre 2017.
09 AOUT 2017
Les participants au séminaire. © Amanda Riley
L'UIP a présenté un aperçu du prochain Rapport parlementaire mondial sur le contrôle parlementaire à un groupe d'universitaires et de parlementaires lors d'un atelier de deux jours qui s'est tenu à Wroxton College, au Royaume-Uni. Le Rapport parlementaire mondial sera publié conjointement par l'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), et présenté à l'occasion de la 137ème Assemblée de l'UIP, en octobre 2017. L'UIP a également présenté ses travaux sur le renforcement des parlements.
Le treizième Colloque des parlementaires et spécialistes des questions parlementaires a eu lieu du 29 au 30 juillet. Il fait partie d'une série de colloques organisés tous les deux ans. Ceux-ci sont co-parrainés par l'UIP et le Centre d'études législatives de l'Université de Hull. Lors des colloques, les chercheurs partagent des résultats utiles pour les parlementaires.
Des participants de plus de 20 pays ont pris part à ce colloque, y compris des parlementaires et personnels parlementaires des pays suivants : Argentine, Bahreïn, Bénin, Cambodge, Grèce, Kenya, Madagascar, Mongolie, Nigéria, Pakistan, Portugal, Turquie et Zambie. Parmi les sujets abordés figuraient les défis du renforcement des assemblées, la participation publique dans les parlements, la corruption dans les assemblées législatives et le renforcement des capacités.
04 AOUT 2017
Des intervenants au séminaire à Bamako. © UIP/I. Obadiaru
Des parlementaires maliens de toutes tendances politiques se sont réunis lors d'un séminaire de l'UIP à Bamako, au Mali, ppour discuter de leur rôle pour faire progresser l'égalité des sexes et les Objectifs de développement durable (ODD). Ce séminaire, qui a eu lieu les 25 et 26 juillet, était organisé conjointement avec le Parlement du Mali.
Le séminaire visait à mieux informer les parlementaires maliens sur leur rôle en matière de promotion des ODD et de l'égalité entre les sexes, et à les aider à identifier des stratégies pour mieux intégrer ces deux sujets dans les politiques publiques et les lois. Parmi les sujets abordés, il y avait : le rôle du parlement dans la réalisation des ODD, l'autonomisation des femmes, l'égalité des sexes comme facteur clé de la réalisation des ODD, et l'accès à des services de santé de qualité pour tous, en particulier pour les femmes et les enfants.
Le deuxième jour, les participants se sont séparés en groupes pour discuter, notamment, de mécanismes parlementaires qui permettraient aux parlementaires d'aborder les questions liées aux ODD, du rôle de contrôle des commissions parlementaires, de la meilleure façon de communiquer avec les citoyens, les représentants de la société civile et le monde universitaire, des mécanismes d'intégration de l'égalité des sexes dans le travail du parlement, et des occasions de jouer un rôle de chef de file dans la région en ce qui concerne les ODD et l'égalité des sexes. M. Amadou Cissé, Président du Comité de suivi des ODD et Vice-Président de la Commission permanente du développement durable, du financement et du commerce de l'UIP, et M. Maleye Diop, du PNUD Mali, ont présenté l'outil d'auto-évaluation de l'UIP sur les ODD.
Dans le document final, le Parlement a déclaré qu'il contribuerait à la réalisation des ODD grâce à sa fonction de contrôle et aux allocations budgétaires, et à la communication efficace sur les objectifs avec les citoyens, en intégrant les questions de genre dans ses structures, en favorisant la participation des femmes aux postes décisionnels, en sensibilisant les hommes et les garçons à la violence sexiste, et en s'assurant que des lignes budgétaires sont consacrées à la prestation des services de santé de base.
03 AOUT 2017
Des parlementaires assistent à la réunion du 26 juillet. © UIP/A. Motter
Les migrations ont fait partie des enjeux majeurs de ces dernières années. C'est un sujet qui touche à des questions de développement durable, des droits de l'homme et de paix et de sécurité. En septembre 2016, l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé un sommet de haut niveau au cours duquel les Etats membres se sont engagés à négocier un "pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières". L'UIP suit de près ce processus, qui conduira à la tenue d'une importante conférence en septembre 2018.
Dans le cadre du processus de négociation, l'UIP a encouragé la participation groupe de 17 parlementaires de 11 parlements différents à deux réunions au Siège de l'ONU, du 24 au 26 juillet : une session thématique dirigée par des représentants gouvernementaux, axée principalement sur les aspects économiques des migrations, et une audition multipartite visant à permettre aux parlementaires, aux représentants de la société civile, aux chercheurs et à d'autres experts d'examiner certaines des principales difficultés liées au pacte mondial. Les réunions ont souligné la complexité du phénomène des migrations tant pour les pays d'origine que pour les pays de destination, et ont rappelé que la coopération mondiale était le seul moyen d'atteindre l'objectif convenu que la migration soit un choix plutôt qu'une nécessité.
Parmi les parlementaires particulièrement actifs, il y avait M. Georgios Psychogios (Grèce), le sénateur Ekwee Ethuro (Kenya), Mme Maria Teresa Morais (Portugal), M. Aytug Atici (Turquie), M. Lars Castellucci (Allemagne) et M. Komakech Lyandro (Ouganda), qui ont fait des commentaires et soulevé des questions lors des réunions. Leurs interventions ont mis en évidence la pertinence de ce thème dans les différents contextes nationaux. A la clôture de la réunion, le Président de l'Assemblée générale, M. Peter Thomson, et le co-facilitateur, l'Ambassadeur José Gómez-Camacho, ont salué la contribution des parlementaires et de l'UIP, et les ont encouragés à continuer de participer au processus.
D'autres consultations sur des sujets spécifiques sont prévues cette année et aboutiront à une réunion d'évaluation des progrès accomplis, qui se tiendra au Mexique, du 4 au 6 décembre. En plus de sa participation à certaines de ces consultations, l'UIP collaborera avec le Président de l'Assemblée générale pour organiser une audition parlementaire sur les migrations en février 2018, quelques semaines avant le début des négociations du pacte mondial.
28 JUILLET 2017
Affrontements entre des membres de l'opposition et les forces de sécurité. ©Efron Diaz
Le Président et le Secrétaire général de l’UIP ont exprimé leur vive préoccupation au sujet de l’escalade de violence et des effusions de sang au Venezuela. La situation s’est aggravée ces derniers jours à la suite de la décision du Président vénézuélien, Nicolas Maduro, d’organiser le 30 juillet l’élection d’une Assemblée constituante en vue de réécrire la Constitution.
Dans l’intérêt de la paix, l’UIP appelle les autorités à réexaminer cette décision. "Tandis que le pays s’effondre, l’élection de dimanche ne peut que nuire aux perspectives de trouver une solution pacifique à la crise actuelle", a déclaré le Présidente de l’UIP, Saber Saber Chowdhury.
Les parlementaires sont de plus en plus souvent pris pour cibles, et ils ne peuvent exercer leurs fonctions. Cette situation est inadmissible. Une solution pacifique doit impérativement être trouvée.
"Nous regrettons que le Gouvernement du Venezuela n’ait pas jugé bon d’accepter l’offre de médiation avancée par l’UIP", a dit Martin Chungong. "L’UIP réitère son offre en vue de contribuer à résoudre la crise en collaboration avec tous les camps."
28 JUILLET 2017
Des participants aux ateliers organisés à Lusaka. © Edmund Balnaves
L’UIP a aidé l’Assemblée nationale de Zambie à mettre en place une base de données électronique en vue d’améliorer la gestion de l’information et de partager des données avec les parlementaires et le public. L’UIP vient d’achever une mission de soutien technique déployée à Lusaka dans le cadre de cette initiative.
Durant cette mission, des ateliers ont été organisés à l’intention du personnel parlementaire pour résoudre les problèmes techniques et améliorer l’interface numérique de la base de données ainsi que la procédure à suivre pour soumettre des documents à cette nouvelle base.
En outre, ces ateliers ont permis de renforcer la capacité du personnel parlementaire à promouvoir et garantir la croissance et l’exploitation de la base de données, et à faire de l’Assemblée nationale de Zambie un leader régional dans le domaine. Les participants y ont élaboré une feuille de route définissant les mesures à prendre avant le lancement officiel de la base de données auprès des parlementaires.
Cette mission a fait suite à une autre rencontre organisée en juin 2016 pour aider le personnel du Parlement de Zambie à concevoir le nouveau système. Elle a été menée conformément aux Principes communs en matière d'assistance aux parlements, auxquels la Zambie a adhéré en 2015.
25 JUILLET 2017
Les intervenants à la réunion parallèle sur La responsabilité démocratique de veiller à l’égalité des sexes. © IPU/A. Motter
Un nombre record de parlementaires représentant 36 parlements ont participé à l’édition 2017 du Forum politique de haut niveau sur le développement durable, qui s’est tenue du 10 au 19 juillet à New York. Ce Forum est la plateforme de suivi de l’avancement des Objectifs de développement durable (ODD). Elle réunit des gouvernements ainsi que d’autres parties intéressées, notamment les parlements. Cette année, 44 pays ont présenté leur rapport national.
Lors de son intervention à cette édition 2017 du Forum politique de haut niveau, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a relevé que le Communiqué de Dhaka intitulé Corriger les inégalités pour assurer à tous dignité et bien-être et publié lors de la 136ème Assemblée de l’UIP, constituait une contribution politique tout à fait pertinente au Forum de cette année, dont le débat général a été consacré à l’élimination de la pauvreté. M. Chungong a souligné que "le message central de ce Communiqué est le fait que la pauvreté et les inégalités qui l’accompagnent ne constituent pas un problème économique au sens strict du terme, mais un problème politique exigeant une solution politique." Il a en outre relevé que les inégalités ne seront pas réduites uniquement à la faveur de la croissance économique, ajoutant qu’"il convient avant tout de veiller de manière proactive à la redistribution des richesses, mais aussi des pouvoirs. Ces efforts ne pourront être menés à bien que si les parlements ainsi que tous les autres organes décisionnels, aux niveaux national et mondial, s’attachent à mieux représenter tous les membres de la société, y compris les pauvres et les personnes marginalisées."
L’UIP a organisé le 17 juillet une réunion parallèle pour les parlementaires participant au Forum politique de haut niveau. A cette occasion, ces derniers ont fait le bilan de l’action parlementaire dans le domaine des ODD et ont partagé leurs expériences en matière de contrôle et de législation. Il en est ressorti que les parlements mesurent toujours plus l’importance des ODD, et ce partout dans le monde. Nombre d’entre se réorganisent et mettent en place des structures et des processus afin d’intégrer les ODD. Les parlementaires ont relevé que l’interdépendance des ODD exige non seulement un examen global et ouvert de chaque enjeu, mais aussi une démarche multipartite pour surmonter les effets du cloisonnement. L’institutionnalisation des ODD au parlement demande l’engagement de tous les parlementaires et pas uniquement des membres de commissions chargées des questions de développement. Le Président de la Commission permanente des Affaires des Nations Unies de l’UIP, M. Anti Avsan, a encouragé tous les parlements à procéder à des auto-évaluations en se référant à l’outil créé par l’UIP et le PNUD à cet effet.
Une enquête menée par l’UIP peu avant l’édition 2017 du Forum politique de haut niveau a révélé que même si les parlementaires sont toujours plus nombreux à participer à cette rencontre, seulement neuf parlements sur 44 ont été sommairement consultés lors de la préparation des rapports nationaux. Aussi, il importe que ces rapports passent entièrement entre les mains des parlementaires.
Une deuxième réunion parallèle a eu lieu le 18 juillet. Intitulée La responsabilité démocratique de veiller à l’égalité des sexes dans la fourniture de services et l’élimination de la pauvreté, elle a été organisée conjointement par la Mission permanente du Pérou auprès des Nations Unies, l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA) et l’Organisation internationale de droit du développement (OIDD). Lors de son intervention à l’occasion de cette rencontre, M. Chungong a souligné que "l’égalité des sexes n’est pas un élément complémentaire de la lutte contre les inégalités socioéconomiques et contre la pauvreté ou de l’action en faveur de l’accès universel aux services de base. L’égalité des sexes est la condition sine qua non pour que des avancées puissent être réalisées dans ces domaines." Lors de cette réunion, les participants ont examiné les outils pratiques et analytiques indispensables en vue de la réalisation, au niveau national, de l’ODD 5 relatif à l’égalité des sexes.
Le 18 juillet, l’initiative Toutes les femmes, tous les enfants a également lancé son rapport de situation 2017. Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, qui est membre du Groupe de haut niveau de cette initiative, a relevé que "les parlements ont un rôle primordial à jouer dans les efforts menés pour libérer et exploiter le potentiel des femmes, des enfants et des adolescents. Ils sont le pont qui relie les citoyens à leur gouvernement."
Pour en savoir plus, assistez à la conférence de presse de l'UIP qui a eu lieu à l’ONU en présence de Saber Chowdhury, Martin Chungong et Petra Bayr, parlementaire au Conseil national autrichien.
24 JUILLET 2017
Des manifestants aux prises avec les forces de sécurité devant le Parlement à Malé. ©STR/AFP
L’UIP constate avec une profonde préoccupation que la situation politique aux Maldives s’aggrave et que les travaux du Parlement y sont entravés par des cas d’ingérence. L’Organisation réaffirme sa détermination à préserver l’intégrité du Majlis du Peuple et à protéger ses membres contre les représailles dont ils sont victimes pour avoir exercé leurs fonctions parlementaires.
Des parlementaires de l’opposition prétendent avoir été la cible d’une campagne d’intimidation et d’actes de coercition pendant la période précédant le vote d’une motion de censure contre le Président du Majlis du Peuple. Des actions judiciaires ont été récemment intentées à l’encontre de trois parlementaires influents aux Maldives, notamment contre le leader du parti d’opposition Jumhooree, Qasim Ibrahim, qui se trouve aujourd’hui dans un état critique après s’être vu refuser le droit de se rendre à l’étranger pour y recevoir des soins médicaux. En outre, six parlementaires auraient été dépourvus de leurs sièges par la commission électorale à la suite d’une décision qui semble juridiquement infondée. L’UIP observe avec inquiétude que ces actions visent, selon toute apparence, à évincer la faible majorité au Parlement désireuse de destituer le Président du Parlement lors du vote de la motion de censure qui était prévu aujourd’hui et qui n’a pas pu avoir lieu.
En sa qualité d’organisation mondiale des parlements nationaux, l’UIP s’engage sans relâche à faire respecter l’intégrité et l’indépendance de l’institution parlementaire. Aussi, elle exhorte les pouvoirs exécutif et judiciaire des Maldives à respecter l’institution du parlement et à veiller à ce que chaque parlementaire puisse mener à bien ses tâches de manière efficace et sans crainte de représailles, conformément à la Constitution. Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a fait savoir aujourd’hui qu’il était en contact avec les autorités des Maldives, qu’il surveillait l’évolution de la situation et qu’il porterait la question à l’attention des organes directeurs de l’UIP.
18 JUILLET 2017
S'étendant sur une période de cinq ans, le projet consiste en l'aménagement d'une canalisation qui acheminera de l'eau vers la Cisjordanie occupée et Gaza. ©Philippe Roy/Aurimages
L’Union interparlementaire se félicite de la conclusion du nouvel accord entre Israël, l’Autorité palestinienne et la Jordanie concernant l’acheminement d’eau dans les communautés palestiniennes frappées par la sécheresse en Cisjordanie et à Gaza. Nous saluons les efforts de tous les gouvernements impliqués, notamment celui des Etats-Unis, qui contribuent ainsi à remédier à ce problème humanitaire de longue date.
Le projet, qui s’étendra sur cinq ans, prévoit l’aménagement d’une canalisation qui conduira de l’eau de la mer Rouge à la mer Morte, à savoir 22 millions de mètres cubes d’eau en Cisjordanie occupée et quelque 10 millions à Gaza. L’accord conclu à cet égard se fonde sur le protocole d’accord signé en 2013 par Israël, la Jordanie et les Palestiniens prévoyant la construction d’une usine de désalinisation sur la mer Rouge.
La conclusion de ce nouvel accord sur la répartition des ressources en eau intervient peu après la deuxième Table ronde sur l’eau organisée par le Comité sur les questions relatives au Moyen‑Orient de l’UIP. Cette rencontre avait mis en lumière un certain nombre d’actions prioritaires, notamment le renforcement de l’approvisionnement en eau de la région grâce à la science et à la technologie, le recensement des communautés les plus menacées par la pénurie d’eau, la mise en place d’un réseau parlementaire régional sur la gouvernance de l’eau et l'appui aux parlementaires en vue de l'élaboration d'une législation équitable et durable sur la gestion de l'eau.
"Comme il a été relevé lors de notre Table ronde, l’eau ne doit pas servir d’arme dans le cadre des conflits régionaux", a déclaré le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong. "Nous espérons qu’en dépolitisant l’accès à l’eau potable, ce nouvel accord renforcera d’autres initiatives de consolidation de la paix telles que celle que nous menons à l’UIP. Ensemble, nous pourrons atteindre notre objectif commun consistant à transformer des éléments de conflit en facteurs de coexistence, de coopération, de réconciliation et de prospérité."
17 JUILLET 2017
Une discussion sur les droits de l’homme lors du séminaire. ©Parlement du Myanmar
Une société juste et démocratique doit être fondée sur les droits de l'homme et l'état de droit, et les parlementaires jouent un rôle essentiel en tant que garants de ces droits. Cependant, les parlementaires ne peuvent assumer ce rôle que s'ils peuvent travailler sans crainte de représailles. Entre 1991 et 2017, le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP a examiné plus de 260 cas de violations des droits des parlementaires du Myanmar. Les derniers cas ont été clôturés en janvier 2017.
Afin d'améliorer la connaissance du rôle du parlement en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, le Parlement du Myanmar (Hluttaw) et l'UIP, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ont organisé un séminaire d'introduction sur le rôle du parlement dans la promotion et la protection des droits de l'homme. Organisé le 5 juillet à Naypyitaw dans le cadre d'une série de programmes de perfectionnement professionnel pour parlementaires du Centre d'apprentissage de la Hluttaw, le séminaire a réuni plus de 300 parlementaires et a constitué la première étape de leur engagement en faveur des droits de l'homme. Il a permis aux parlementaires de se familiariser avec les principes clés relatifs aux droits de l'homme, les accords internationaux et les lois et mécanismes nationaux.
Le Vice-Président de l'Amyotha Hluttaw, M. U Aye Thar Aung, a ouvert le séminaire en soulignant que "les parlementaires sont au service du peuple [et] sont responsables de la promotion et de la protection des droits de l'homme". Il a décrit son expérience personnelle en tant que prisonnier politique et évoqué l'impact d'un manque de protection des droits de l'homme. Il a déclaré que les questions relatives aux droits de l'homme étaient un élément important de la réconciliation nationale et que "nous devons faire en sorte que tous les groupes ethniques soient respectés et qu'ils aient des droits égaux".
Parmi les intervenants au séminaire, il y avait d'anciens parlementaires d'Australie et des Philippines, un expert du PNUD et un Commissaire national aux droits de l'homme de Myanmar. Ils se sont basés sur leur expérience pour démontrer le rôle clé des parlementaires en vue de garantir que la promotion et la protection des libertés fondamentales soient reflétées dans la législation et les allocations du budget national ; et de se servir de leur fonction de contrôle afin de s'assurer que le gouvernement respecte ses engagements en matière de droits de l'homme.
Les programmes d'apprentissage ont été suivis, le 6 juillet, de réunions en petits groupes des parlementaires du Myanmar avec des parlementaires étrangers dans le Centre d'apprentissage. Le 7 juillet, une classe de maître a été organisée pour renforcer les compétences des parlementaires en matière de suivi gouvernemental des principales conventions internationales. Le 13 juillet, une table ronde a été tenue pour discuter des commissions parlementaires et des droits de l'homme.
En collaboration avec le PNUD, l'UIP soutient le Parlement du Myanmar dans le cadre de ses travaux sur les parlements forts. En savoir plus sur notre action de soutien des parlements.
5 JUILLET 2017
Les participants au séminaire régional sur la promotion de la nutrition infantile au Burkina Faso. © UIP/A. Afouda
On estime qu'un million d'enfants de moins de cinq ans décèdent chaque année de causes liées aux déficiences nutritionnelles dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Des parlementaires de la région se sont réunis à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 27 au 29 juin pour discuter de la manière dont les parlements pourraient contribuer à améliorer la nutrition maternelle et infantile. Ce séminaire parlementaire régional a été organisé conjointement par l'UIP, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'organisation Alive & Thrive, avec le soutien du Parlement du Burkina Faso.
Les enfants qui sont victimes de carences alimentaires pendant les 1 000 premiers jours de leur vie risquent de souffrir de retards de croissance – ils ont taille inférieure, sont plus vulnérables aux maladies et sont incapables de développer leur plein potentiel intellectuel. Dans 11 pays de la région, les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans sont parmi les plus élevés du monde, tandis que dans huit de ces pays, 40 pour cent ou plus des enfants sont atteints de retard de croissance.
Les discussions ont porté sur l'importance de la sécurité nutritionnelle pour le développement et la croissance économique ; les problèmes de la dénutrition et la préoccupation émergente que représentent le surpoids et l'obésité chez les enfants dans la région. Ils ont également étudié comment surmonter les obstacles structurels et environnementaux à la nutrition et la manière dont les parlements peuvent utiliser leurs pouvoirs pour obtenir des progrès législatifs, budgétaires et politiques dans le domaine de la promotion de la nutrition maternelle et infantile ; ainsi que l'élaboration d'un engagement politique visant à faire avancer un programme en faveur de la nutrition.
Le document final du séminaire énumère les actions prioritaires pour les parlementaires : examiner les cadres juridiques et politiques existants dans une optique nutritionnelle ; allouer des fonds suffisants aux principaux ministères chargés de la nutrition des enfants ; planifier des débats de fond annuels sur l'état de la nutrition au niveau national ; et s'engager à rendre le processus de collecte et d'interprétation des données inclusif et transparent. Les parlementaires se sont également engagés à utiliser leur influence pour attirer l'attention sur la malnutrition et prendre des mesures en sa faveur.
De concert avec l'UIP, l'UNICEF, l'organisation Alive & Thrive, des organisations de la société civile et des partenaires de développement, le Mouvement SUN a proposé de faciliter la création d'une communauté mondiale de parlementaires actifs en matière de nutrition. Cette communauté fournira un soutien aux parlementaires et servira de plate-forme pour le partage d'expériences entre pays et régions.
Une délégation de participants a invité le chef de l'Etat du Burkina Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré, qui s'est engagé à travailler en étroite collaboration avec l'Assemblée nationale, à faire avancer la nutrition dans son pays. M. Kaboré a également accepté de faire partie du groupe de dirigeants africains engagés en faveur de la nutrition.
4 JUILLET 2017
Les chefs religieux au Rwanda sont d’importants partenaires de développement socio-économique de par leur grande influence. © Jean-Marie Mbonyintwali
Les parlementaires rwandais ont rencontré des responsables religieux le 24 juin pour les sensibiliser à leur rôle dans le domaine des registres et statistiques de l'état civil. Cette activité de sensibilisation couvrait les 30 districts du pays et a mobilisé 65 parlementaires. Elle était soutenue par l'UIP dans le cadre de ses travaux avec le Parlement du Rwanda sur la santé maternelle, néonatale et infantile.
Au cours de l'activité de sensibilisation, les chefs religieux ont convenu d'organiser des forums réguliers pour discuter de l'importance des registres et statistiques de l'état civil dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive, de la violence sexiste, du mariage illégal et des grossesses chez les adolescentes. De leur côté, les parlementaires continueront d'associer de nouveaux partenaires à ce processus pour aider à résoudre les problèmes. Les chefs religieux comme les parlementaires ont manifesté une forte volonté de contribuer à cette sensibilisation.
Les chefs religieux sont des interlocuteurs précieux, car ils sont souvent des partenaires dans les programmes socio-économiques et de développement. Ils détiennent environ 40 pour cent de tous les établissements de santé au Rwanda et plus de 60 pour cent des écoles. Le Parlement rwandais travaille avec le Conseil inter-religieux rwandais sur la santé, qui regroupe des dirigeants chrétiens et musulmans et collabore avec le gouvernement sur les questions de santé et de population.
Selon le dernier sondage sur la démographie et la santé au Rwanda, le taux d'enregistrement des naissances pour les enfants de moins de cinq ans était inférieur à 56 pour cent. Sur la base des discussions entre les parlementaires et les chefs religieux, il a été constaté que les enfants non enregistrés sont souvent issus de mères célibataires ou adolescentes, de couples polygames et de travailleurs migrants qui ont formé des unions temporaires. Comme certaines personnes dans les régions éloignées n'étaient pas au courant du nouveau droit de la famille et de ses dispositions sur les registres et statistiques de l'état civil, l'une des recommandations était d'élaborer un livret récapitulatif sur les dispositions clés pour mieux informer les gens.
En 2015, le Parlement a mené des activités de sensibilisation pour voir comment les leaders locaux utilisaient les informations des registres et statistiques de l'état civil dans leur planification socio-économique et comment ces données administratives, y compris celles des registres et statistiques de l'état civil, pouvaient contribuer à améliorer la santé maternelle et infantile. Sur la base de ces observations, en décembre 2015, le Parlement a organisé une réunion consultative avec des institutions gouvernementales, des hauts fonctionnaires et d'autres parties prenantes nationales, ainsi que des partenaires de développement internationaux, afin de déterminer comment améliorer les données des registres et statistiques de l'état civil.
30 JUIN 2017
Les participants de l’atelier sur l’intégration du genre. ©Parlement du Kenya
L'UIP a organisé un atelier de renforcement des capacités pour le personnel du Parlement kényan sur l'intégration de la dimension de genre dans le travail parlementaire. Cet atelier, organisé conjointement avec le Parlement du Kenya du 19 au 23 juin à Nairobi, représentait le suivi d'une auto-évaluation menée en 2016 sur la sensibilité du Parlement au genre. L'une des recommandations de l'auto-évaluation était de s'assurer que le personnel acquiert des capacités renforcées ainsi que les outils nécessaires afin d'intégrer la dimension de genre dans le travail parlementaire.
Le séminaire à Nairobi a examiné les concepts clés et les définitions du genre, l'analyse des projets de lois dans une perspective de genre et la budgétisation sensible au genre. Les participants ont analysé, dans une optique de genre, un projet de loi de 2017 sur les mères allaitantes ainsi que la législation en vigueur : la loi sur l'emploi de 2007, la loi sur les terres communautaires de 2016 et la loi sur les biens matrimoniaux de 2013. Les recommandations comprenaient l'établissement d'un sous-groupe pour s'assurer que la législation est sensible au genre ; la promotion de l'égalité en matière de de recrutement, d'avancement et de formation ; l'intégration de la perspective de genre dans toutes les politiques et activités de formation ; et la création d'un "bureau du genre".
Le 15 juin, le rapport de l'auto-évaluation a été présenté au Parlement et devrait guider ses travaux à venir sur la réforme sensible au genre. Des activités complémentaires organisées conjointement par l'UIP et le Parlement du Kenya auront lieu après les élections d'août 2017.
29 JUIN 2017
Des participants partagent leurs idées lors de la réunion du groupe d’experts. ©Socé Sene
Il y a cinq ans, le Plan d'action de l'UIP pour des parlements sensibles au genre a été adopté par la 127ème Assemblée de l'UIP, à Québec. Depuis ce moment, l'UIP a aidé les parlements à devenir plus sensible au genre et a développé un outil d'auto-évaluation pour les aider à examiner leurs points forts et leurs faiblesses dans l'intégration de l'égalité entre les sexes et la réalisation de celle-ci.
Cet anniversaire de cinq ans est l'occasion de redynamiser la stratégie et de faire le point sur les leçons tirées des évaluations des parlements en matière de genre. L'UIP a donc réuni un groupe d'experts comprenant des chercheurs, des spécialistes et des praticiens impliqués dans des évaluations ou des audits parlementaires sur la question du genre. La réunion a eu lieu au Siège de l'UIP à Genève, les 11 et 12 juin.
Les recommandations du Groupe d'experts comprennent l'élaboration de nouveaux outils, l'élargissement du groupe de parlements qui procèdent à des évaluations du genre et un soutien supplémentaire aux parlements pour renforcer leurs stratégies et actions d'intégration de la dimension de genre.
Le concept de parlements sensibles au genre a été élaboré pour la première fois par l'UIP en 2011. Un parlement sensible au genre doit incarner l'égalité entre les sexes et produire des résultats tangibles. Il doit également répondre aux besoins et aux intérêts des hommes comme des femmes dans ses structures, opérations, méthodes et travaux.
28 JUIN 2017
L’IUP a été très active lors de la 35ème session du Conseil de droits de l’homme. © ONU Photo/Jean-Marc Ferré
L'Union interparlementaire a participé activement à la 35ème session du Conseil des droits de l'homme, qui s'est tenue à Genève du 6 au 23 juin 2017. L'UIP a organisé trois événements parallèles et fait deux contributions, une par voie orale et l'autre écrite. Le 23 juin 2017, le Conseil a adopté une résolution visant à renforcer la coopération avec les parlements.
Le 12 juin, l'UIP, l'Organisation internationale de droit du développement (OIDD) et le Centre Albert Hirschman sur la démocratie ont organisé un événement parallèle sur les relations entre les parlements et le pouvoir judiciaire. La réunion a permis d'examiner le rapport présenté au Conseil par le Rapporteur spécial de l'ONU sur l'indépendance des juges et des avocats, Diego Garcia-Sayan. Les participants ont discuté des moyens de préserver les rôles uniques, mais complémentaires, des parlements et du pouvoir judiciaire dans la promotion des droits de l'homme et de l'état de droit. L'événement était parrainé par les missions permanentes de l'Italie, du Japon, du Mexique et du Royaume-Uni.
Le 16 juin, l'UIP et le National Democratic Institute (NDI) ont organisé une discussion sur la déclaration de la violence à l'égard des femmes en politique. L'objectif de la discussion était de souligner la nécessité de renforcer les mécanismes de suivi et de notification concernant la violence à l'égard des femmes en politique, y compris au parlement. Ce type d'information est sensible et il n'est donc pas facile d'y avoir accès. Le rôle clé des rapporteurs spéciaux de l'ONU a été souligné. Les discussions ont porté sur la manière dont les différentes parties prenantes pouvaient mieux utiliser leurs plates-formes respectives pour recueillir des informations. Parmi les orateurs de l'événement, il y avait l'Ambassadrice Veronika Bard, Représentante permanente de la Suède et Coprésidente de International Gender Champions de Genève ; l'Ambassadrice Yvette Stevens, Représentante permanente de la Sierra Leone et membre de International Gender Champions de Genève ; et Mme Dubravka Šimonović, Rapporteure spéciale de l'ONU sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences.
Le 20 juin, l'UIP et l'organisation Universal Rights Group ont organisé un événement parallèle sur le rôle des parlements pour assurer une mise en œuvre efficace des recommandations de l'ONU en matière de droits de l'homme. Les participants – principalement des diplomates et des représentants de la société civile – ont souligné la nécessité d'accroître le renforcement des capacités parlementaires en matière de droits de l'homme, de recenser systématiquement les bonnes pratiques parlementaires et d'améliorer la coopération entre les parlements, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU et d'autres mécanismes des droits de l'homme de l'ONU. L'événement a été organisé avec le soutien de neuf pays et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
L'UIP a également apporté deux contributions au Conseil. Une première contribution, orale, a été présentée lors du dialogue interactif du Groupe de travail chargé de la question de la discrimination à l'égard des femmes, dans la législation et dans la pratique, concernant les moyens d'accroître la participation des femmes à la vie politique. La deuxième était une déclaration écrite concernant l'action de l'UIP dans le domaine de l'accès aux services de santé pour tous, sans discrimination, qui a été soumis à la réunion-débat sur l'amélioration du renforcement des capacités en matière de santé publique.
22 JUIN 2017
Des participants au séminaire sur la CEDEF écoutent le Dr Olive Sentumbwe, de l’OMS (Ouganda). ©UIP/ Mariana Duarte Mutzenberg
S'attaquer aux inégalités entre les sexes dans l'économie et la famille ; améliorer la santé des femmes et des filles ; et encourager les propositions de loi par des parlementaires visant à lutter contre les agressions sexuelles et à modifier la législation discriminatoire : voici quelques-unes des priorités identifiées lors d'un séminaire sur la mise en œuvre par l'Ouganda de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF). L'objectif du séminaire organisé par le Parlement de l'Ouganda et l'UIP, et qui s'est tenu du 14 au 15 juin, était le rôle du parlement dans la mise en œuvre de la CEDEF.
L'Ouganda n'a pas soumis de rapport sur l'état d'avancement de la mise en œuvre de la convention au Comité de la CEDEF depuis 2010. A la suite du séminaire, le Ministère du genre s'est engagé à transmettre le rapport au Comité d'ici la fin de l'année 2017, après avoir consulté le Parlement.
Les participants ont débattu de questions telles que la violence sexiste, l'égalité devant la loi, le droit des filles à l'éducation, la santé des femmes et des filles, et l'autonomisation économique des femmes. Ils ont souligné les priorités, y compris l'éducation en matière de santé sexuelle et reproductive, les politiques sur l'accès des femmes à la propriété foncière et le contrôle de la mise en œuvre de la Loi sur la violence domestique. Les parlementaires ougandais ont également appelé à la ratification du Protocole facultatif à la CEDEF, ce qui permettrait au Comité de la CEDEF de recevoir des plaintes individuelles pour violation de la Convention.
Le séminaire comprenait un volet de formation et des discussions ciblées sur l'élaboration d'un plan d'action sur les domaines prioritaires identifiés. Il a servi de forum pour l'échange de connaissances et d'expériences entre les législateurs hommes et femmes ougandais, le personnel parlementaire, les experts internationaux et régionaux, la société civile et d'autres institutions nationales et internationales concernées. Le séminaire a été dirigé par Mme Rebecca Kadaga, Présidente du Parlement de l'Ouganda, avec la participation de M. Ekwee Ethuro, Président du Sénat du Kenya, de Phillipus Katamelo, parlementaire de Namibie, et de Mme Hilary Gbedemah, experte de la CEDEF du Ghana.
Cliquez ici pour plus d'informations sur les travaux de l'UIP sur la CEDEF.
19 JUIN 2017
Les participants à la conférence régionale. © Parlement roumain/Violina Cracana
La prévention de la violence à l'égard des femmes et des filles nécessite plus que l'adoption de lois - celles-ci doivent être mises en œuvre efficacement. Des parlementaires, des ONG et des juristes se sont réunis pour discuter de cette question lors d'une conférence régionale pour l'Europe centrale et orientale sur le thème Mettre fin à la violence contre les femmes et les filles grâce à l'application de la loi. La conférence a eu lieu du 12 au 14 juin et a été organisée par l'UIP, les organisations Vital Voice et Global Rights for Women, et la Chambre des députés roumains, avec l'appui du Sénat de Roumanie.
"A l'UIP, nous sommes d'avis que les mécanismes de suivi et d'évaluation devraient être basés, au moins en partie, sur le contrôle parlementaire," a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, dans ses remarques préliminaires. "Afin d'y arriver, les parlementaires doivent travailler main dans la main avec les organisations de la société civile et les gouvernements pour avoir accès à l'information et aux données, et privilégier les mesures et politiques fondées sur leurs réalités nationales."
Il a également appelé la "majorité silencieuse des hommes non violents" à prendre leurs responsabilités aux côtés des femmes. "Nous devons compter sur les hommes et les garçons pour incarner une nouvelle structure sociale de relations et d'hommes non violents articulée autour du respect."
Le document final de la conférence a décrit plusieurs stratégies visant à mettre fin aux violences à l'égard des femmes et des filles. Ces stratégies comprennent les actions suivantes : assurer une collaboration multisectorielle pour une réponse forte, coordonnée au niveau local ; mettre l'accent sur les victimes en vue de leur fournir un espace sûr pour signaler toute forme de violence, une gamme de services pour répondre à leurs besoins et des outils pour parer à l'intimidation des victimes ; rendre la justice pénale responsable de la poursuite des agresseurs ; veiller à l'éducation des enfants dans les domaines des droits de l'homme et de l'égalité des sexes ; et finalement, s'assurer le concours des hommes à tous les niveaux.
La conférence a permis à des délégations nationales composées de parlementaires, d'ONG et de représentants de gouvernements d'élaborer des plans d'action pour mettre en pratique les connaissances acquises lors de la conférence dans leurs pays respectifs.
La conférence a permis à des délégations nationales composées de parlementaires, d'ONG et de représentants de gouvernements d'élaborer des plans d'action pour mettre en pratique les connaissances acquises lors de la conférence dans leurs pays respectifs.
Regardez la vidéo de la séance d’ouverture.
16 JUIN 2017
L'UIP condamne vigoureusement l'attaque récente contre l'élu américain Steve Scalise et trois autres personnes. © Samuel Corum / Anadolu Agency
L'UIP condamne vigoureusement l'attaque récente contre l'élu américain Steve Scalise et trois autres personnes, parmi lesquelles un membre du personnel du Congrès. Nos pensées accompagnent les victimes et leurs familles, qui doivent faire face aux conséquences tragiques de cet acte.
L'UIP travaille sans relâche pour promouvoir et protéger les droits de l'homme des parlementaires, y compris leurs droits de travailler et de vivre sans crainte de la violence. Nous déplorons tous les actes de violence, d'attaques ou de menaces contre les parlementaires et leur personnel, où qu'ils aient lieu.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a souligné que le dialogue politique ne devait jamais conduire à l'extrémisme et aux conflits. "Tous les citoyens doivent veiller à ce que le dialogue politique soit constructif et sans aucune intimidation. L'avenir de la gouvernance démocratique en dépend."
16 JUIN 2017
Des sculptures élaborées à partir de déchets récupérés des plages de l’Oregon. ©UIP/Paddy Torsney
L'océan est un élément indispensable à notre survie et fournit des moyens de subsistance à des millions d'habitants de la planète. Il est gravement menacé par les changements climatiques, la pollution et les pratiques incompatibles avec le développement durable. Du 5 au 9 juin, l'ONU a abordé ces questions lors d'une conférence de cinq jours sur l'océan, qui a débouché sur l'adoption, par les Etats membres, d'un Appel à l'action pour protéger l'océan.
En février, l'UIP et l'ONU ont tenu une audition parlementaire annuelle dont le thème principal était l'océan. Cette audition a apporté une composante parlementaire aux préparatifs de la conférence et plusieurs de ses recommandations ont été incluses dans l'Appel à l'action. Ce document de l'ONU demande aux parlementaires, en tant que parties prenantes, d'intégrer l'Objectif de développement durable 14 (relatif à la vie sous-marine) et ses cibles interdépendantes dans les plans nationaux de développement.
"Cette conférence a contribué à mieux faire connaître l'océan et à comprendre la nécessité d'agir dans le cadre des Objectifs de développement durable", a déclaré Paddy Torsney, Observatrice permanente de l'UIP auprès des Nations Unies à New York, en prenant la parole à la conférence. "Cela a notamment permis de remettre le problème au cœur des préoccupations des parlementaires partout dans le monde. En fin de compte, ceux-ci sont les premiers à pouvoir adopter les lois, approuver les changements réglementaires et prévoir les crédits budgétaires nécessaires pour mettre en œuvre l'ODD 14 et l'Appel à l'action."
Dans l'Appel à l'action, les pays ont reconnu "la nécessité de prendre en compte les effets négatifs qui nuisent à la capacité cruciale de l'océan d'agir en tant que régulateur climatique, source de biodiversité marine et principal fournisseur de services alimentaires, nutritionnels, touristiques et écosystémiques, tout en étant un moteur pour le développement et la croissance économiques durables". L'importance de mettre en œuvre l'Accord de Paris a également été reconnu.
31 MAI 2017
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, s'est vu décerner le prix de la Journée mondiale sans tabac 2017. ©IPU/P. Albouy
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, s'est vu décerner le prix de la Journée mondiale sans tabac 2017. Ce prix, attribué par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), témoigne de la contribution de M. Chowdhury à la lutte contre le tabagisme aux niveaux local, national, régional et international.
M. Chowdhury a joué un rôle de premier plan pour que son pays, le Bangladesh, soit exempt de tabac d'ici 2040. Son action de plaidoyer a eu un impact considérable tant au niveau des circonscriptions locales, qu'au niveau national dans son pays. En tant que Président de l'UIP, il a réussi à inscrire ce sujet au programme de l'organisation en mettant sur pied le Sommet des Présidents de parlement d'Asie du Sud dont un thème était la lutte antitabac.
En apprenant que ce prix lui avait été décerné, M. Chowdhury a rappelé son engagement à long terme en faveur d'une réduction du tabagisme et de ses effets néfastes sur la santé. Il a également encouragé ses collègues parlementaires et d'autres partenaires à se joindre à cette noble lutte.
24 MAI 2017
La réunion parlementaire de l’UIP fait salle comble. © UIP/Aleksandra Blagojevic
Dans le cadre de son travail sur la santé et le développement, l'UIP a participé à l'Assemblée mondiale de la Santé.
Le 24 mai, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a pris la parole devant le débat en plénière de l'Assemblée pour la deuxième année consécutive. Il a évoqué la coopération entre l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'UIP dans le cadre du renforcement des liens entre les communautés parlementaire et scientifique pour réaliser le droit à la santé et contribuer à façonner des sociétés en meilleure santé. Grâce à cette coopération, un nombre croissant de parlementaires participaient à l'Assemblée. M. Chungong a souligné la contribution des parlementaires au programme mondial d’action sanitaire et leur rôle clé dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé.
"Je suis conscient de la nature transversale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et du fait que l'amélioration des systèmes de santé dépend de nombreux facteurs extérieur au secteur de la santé. Je n'oublie pas non plus que le Programme 2030 nous rappelle tous qu'on ne peut pas continuer de faire comme si de rien n'était", a déclaré M. Chungong. "C'est dans cet esprit que l'UIP apportera son soutien aux parlements afin d'atteindre les cibles de l'ODD 3 et ainsi créer de meilleurs systèmes de santé nationaux."
C'est donc dans ce contexte que l'UIP – avec l'Autriche, le Bangladesh, le Cameroun, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant (PMNCH) et l'OMS – ont organisé, le 29 mai, une réunion parallèle à l'Assemblée mondiale de la Santé intitulée "Combler l'écart entre la réalité scientifique et la politique : le rôle des parlementaires dans l'avancement du Programme de développement durable à l'horizon 2030". La réunion était axée sur la manière dont les parlementaires pouvaient se servir des données scientifiques pour orienter les prises de décisions et le contrôle parlementaire. Parmi les participants il y avait des parlementaires, des ministres de la santé, des représentants de la communauté de la santé et des organisations non gouvernementales, et des fonctionnaires de l'OMS.
La Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, a souligné le rôle essentiel de l'UIP pour intégrer la science dans les politiques et la législation, un sentiment largement partagé. Ian Askew, Directeur du Département Santé et recherche génésiques de l'OMS, a souligné l'importance de présenter les données scientifiques de manière à ce que le grand public puisse les comprendre et a déclaré que l'UIP était une source d'orientation dans ce domaine, citant le rapport conjoint UIP-OMS sur le mariage des enfants.
Les parlementaires, quant à eux, ont rappelé l'importance des données scientifiques et de leur utilisation dans leur lutte contre les mythes et les idées fausses, de même que contre les pratiques illégales en matière de santé. Ils ont déclaré qu'il était important de poursuivre le dialogue entre la communauté de la santé et les parlementaires, et ont appelé à réserver une place régulière pour ces échanges lors de chaque Assemblée.
19 MAI 2017
© IPU/Jorky 2017
Chaque année, un séminaire d'information est organisé pour les hauts fonctionnaires parlementaires qui occupent un poste de secrétaire de groupe de l'UIP au sein des Parlements membres ou qui participent activement au travail interparlementaire. Ce séminaire leur permet d'acquérir des connaissances approfondies de l'UIP, de son fonctionnement et de ses principales activités. Ainsi, ils sont mieux à même d'assister leurs parlements à aborder les questions relatives à l'UIP et à la coopération interparlementaire.
Cette année, le séminaire a eu lieu du 16 au 19 mai, au Siège de l'UIP à Genève, et a réuni des fonctionnaires parlementaires de 27 pays. Les séances ont couvert l'histoire et les évolutions clés de l'UIP, les principaux organes et domaines d'action de l'Organisation, la stratégie de communication et la présentation du budget. Les participants ont pris part à des discussions interactives sur les moyens d'améliorer le dialogue politique, d'assurer le suivi des engagements parlementaires mondiaux et de renforcer de manière générale le travail de l'UIP.
17 MAI 2017
Les changements climatiques sont une des menaces les plus graves pesant sur le développement durable. © Issouf Sanogo/AFP
Les parlements doivent adopter des mesures plus fermes face aux effets des changements climatiques par le biais de leurs rôles législatif et de contrôle. C'était l'une des conclusions d'un séminaire régional de haut niveau, organisé conjointement par l'UIP et l'Assemblée nationale du Viet Nam, à Ho Chi Minh-Ville, du 11 au 13 mai. Le séminaire visait à aider les parlements de la région Asie-Pacifique dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
Les discussions ont porté sur les changements climatiques, qui, selon Tòng Thị Phóng, Vice-Présidente de l'Assemblée nationale, sont une des menaces les plus graves pesant sur le développement durable dans la région Asie-Pacifique. Elle a en outre déclaré que la dégradation de l'environnement et les risques de catastrophe doivent faire partie de l'engagement parlementaire sur les changements climatiques.
"Les changements climatiques n'attendront pas que nous agissions. Ils continueront d'entraîner la destruction", a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, en ajoutant que "le bien-être pour tous est essentiel".
Les parlementaires jouent un rôle crucial dans la transposition des ODD dans les lois et les politiques, et dans leur intégration dans les plans de développement nationaux au moyen d'objectifs propres au pays. Les participants ont souligné l'importance d'impliquer les citoyens dans l'élaboration de ces plans, en particulier les groupes vulnérables, qui subissent de manière disproportionnée les effets des changements climatiques.
En outre, les participants au séminaire ont discuté de l'impact des changements climatiques sur les femmes – qui sont souvent plus sévèrement touchées que les hommes – et sur la santé publique. Le document final appelle les parlements à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes pour contribuer au développement durable. Il invite également les parlements à veiller à ce que des soins de santé abordables et de qualité soient accessibles à tous les citoyens, en particulier à ceux qui souffrent le plus des changements climatiques.
La contribution de l'UIP à l'intégration des ODD dans la législation a été mise en évidence et les parlements ont été invités à utiliser l'outil d'auto-évaluation sur les ODD élaboré par l'UIP et le PNUD pour donner une impulsion à la réalisation de ces objectifs.
15 MAI 2017
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, à la Conférence sur les changements climatiques, à Bonn. © James Dowson/CCNUCC
A ce jour, les pays du monde entier ont adopté plus de 1 200 lois visant à limiter les changements climatiques. Cela représente une hausse impressionnante comparé aux 60 lois qui existaient il y a deux décennies. Les pays à faible revenu ont, quant à eux, été particulièrement actifs sur cette question. Les tribunaux complètent les actions des législateurs par des décisions sur l'application des lois sur le climat existantes, et les deux tiers de leurs décisions ont soit renforcé, soit maintenu la réglementation sur les changements climatiques.
Voici quelques-unes des principales conclusions d'une étude intitulée Tendances mondiales en matière de législation et de litiges relatifs aux changements climatiques, lancée le 9 mai lors de la Conférence sur les changements climatiques, à Bonn. L'étude a notamment examiné les lois et les actions de l'Exécutif en matière de climat dans quelque 164 pays.
Dans l'avant-propos du rapport, le Secrétaire général de l'UIP, M. Chungong, écrit : "Cette étude arrive à un moment critique, alors que les décideurs politiques et les praticiens s'efforcent de mettre en œuvre et de mettre en pratique l'accord transformateur qu'est l'Accord de Paris sur les changements climatiques. Les parlements sont au cœur de cette action et doivent veiller à ce que les dispositions de l'Accord de Paris soient transposées dans la législation nationale, et qu'un budget adéquat soit alloué pour soutenir la mise en œuvre des lois et politiques pertinentes."
Les conclusions du rapport ont été examinées et débattues au cours d'une réunion parallèle à la Conférence intitulée "Mise en œuvre de l'Accord de Paris et des contributions déterminées au niveau national - Nouveaux outils pour l'élaboration de la législation sur le climat". L'événement a été organisé conjointement par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Secrétariat du Commonwealth et le Grantham Research Institute. Le Secrétaire général de l'UIP faisait partie des orateurs.
De nombreux pays ont adopté une législation visant à appuyer leurs contributions déterminées au niveau national à l'Accord de Paris. Au cours de la réunion parallèle, les experts se sont fondés sur le rapport afin de souligner l'importance d'adopter des lois et des politiques qui intègrent les contributions déterminées au niveau national, de suivre leur mise en œuvre et de trouver des moyens d'atteindre les objectifs en mettant en place des institutions, des incitations et des mécanismes à effet cliquet.
L'étude a été publiée conjointement par le Grantham Research Institute, le Sabin Center for Climate Change Law de la Columbia School of Law, l'UIP et le Centre for Climate Change Economics and Policy.
8 MAI 2017
Les politiques de santé nationales doivent être fondées sur des données scientifiques. ©AFP/Tang Chhin Sothy
La traduction des résultats de la recherche scientifique en actions politiques représente un défi, en particulier dans le domaine de la santé publique. L'écart entre les données et leur utilisation dans la politique de santé semble s'accroître, compte tenu de la situation socio-politique actuelle et des sources d'information extrêmement variées. Ceci peut engendrer des mythes et des idées fausses en matière de santé, par exemple sur des questions telles que la vaccination, ou la relation entre les changements climatiques et la santé. Les parlementaires ont un rôle clé à jouer pour s'assurer que les lois et les politiques de santé - et leur mise en œuvre - sont solidement fondées sur des résultats scientifiques pertinents.
Afin d'y contribuer, une réunion parlementaire intitulée Combler l'écart entre la réalité scientifique et la politique : le rôle des parlementaires dans l'avancement du Programme de développement durable à l'horizon 2030 aura lieu à la 70ème Assemblée mondiale de la Santé, à Genève le 29 mai. Conjointement organisée par l'UIP et l'OMS avec le soutien de l'Autriche, du Bangladesh et du Cameroun, cette réunion vise à faciliter le dialogue entre les parlementaires et les professionnels de santé, et à permettre aux premiers de contribuer au programme de santé mondial.
La réunion aura lieu de 18 h 00 à 19 h 30, dans la salle VII du Palais des Nations. Elle sera ouverte aux parlementaires présents à l'Assemblée mondiale de la Santé en tant que membres de leurs délégations nationales. L'événement se déroulera en anglais, français et espagnol.
5 MAI 2017
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, aux côtés de l’Ambassadeur du Viet Nam, M. Duong Chi Dzung. ©UIP/Jorky
M. Duong Chi Dzung, Ambassadeur de la République socialiste du Viet Nam, a rendu visite aujourd'hui au Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong.
Ils ont discuté de la conférence régionale sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable pour les parlements de la région Asie-Pacifique, qui a été organisée par l'UIP et l'Assemblée nationale du Viet Nam. L'accent sera mis sur les effets des changements climatiques, une question à laquelle le Viet Nam consacre beaucoup d'énergie. M. Duong s'est déclaré satisfait que la conférence réunisse les parlements de la région afin qu'ils élaborent des stratégies et suscitent des actions à l'échelle nationale sur ce sujet.
La conférence a lieu dans le cadre de la coopération continue entre l'Assemblée nationale vietnamienne et l'UIP. En 2015, l'Assemblée de l'UIP tenue à Hanoï a adopté la Déclaration de Hanoï intitulée Les Objectifs de développement durable : passer des mots à l'action.
La conférence régionale aura lieu à Hô-Chi-Minh-Ville, du 11 au 13 mai. Elle sera axée sur le rôle des différentes parties prenantes dans les réponses aux changements climatiques et sur la manière dont les parlements nationaux peuvent contribuer, par la législation, l'allocation de budgets et le contrôle, aux efforts nationaux visant à respecter leurs engagements internationaux. Elle abordera également les thèmes de l'égalité des sexes, de la santé et de la mobilisation des ressources.
4 MAI 2017
La Présidente du Parlement finlandais, Mme Maria Lohela. ©UIP
L'UIP a élaboré à la fois le concept et la définition des parlements sensibles au genre et a été à l'avant-garde de la réforme parlementaire liée au genre. Le 20 avril, le Groupe féministe du Parlement finlandais a organisé une réunion à Helsinki sur l'égalité des sexes dans les parlements. Lors de la réunion, Mme Zeina Hilal, de l'UIP, a présenté le Plan d'action pour les parlements sensibles au genre ainsi que la publication Parlements : évaluer la sensibilité au genre, outil d’auto-évaluation. Le Plan d'action a été adopté par les membres de l'UIP à la 127ème Assemblée, à Québec, et l'année 2017 marque les cinq ans de son adoption.
Les participants à la réunion d'Helsinki comprenaient des parlementaires, des représentants d'ONG et des universitaires. Dans son discours d'ouverture, la Présidente du Parlement finlandais, Mme Maria Lohela, a déclaré que la Finlande était l'un des pays les plus respectueux de l'égalité des sexes. Malgré cela, la Finlande a dû attendre 40 ans après la création de son premier parlement unicaméral pour que la première femme soit nommée présidente de commission et 90 ans avant d'élire sa première Présidente de parlement.
Dans le document final du Sommet des Présidentes de parlement, organisé par l'UIP et le Conseil national de la Fédération des Emirats arabes unis, à Abou Dhabi en décembre 2016, auquel Mme Lohela a assisté, les participants se sont engagés à atteindre l'égalité des sexes en politique et dans les parlements d'ici 2030, et d'évaluer la sensibilité au genre de leurs parlements respectifs.
L'UIP invite le Parlement finlandais à effectuer une auto-évaluation à l'aide de l'outil de l'UIP.
3 MAI 2017
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et l’Ambassadeur du Pakistan à l’ONU, M. Farukh Amil. © UIP/Jorky
L'Ambassadeur Farukh Amil, le nouveau Représentant permanent du Pakistan auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Genève, est venu rendre visite au Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, le 2 mai. Il venait de présenter ses lettres de créance la veille.
Les discussions ont porté sur la démocratie au Pakistan. M. Amil a souligné que le Pakistan avait réalisé des progrès grâce à la démocratie, malgré une histoire difficile. Son gouvernement a été le premier à compléter un mandat de cinq ans. Le Premier Ministre actuel, M. Nawaz Sharif, estime que le rôle du parlement, et en particulier celui des femmes parlementaires, est essentiel, ce qui explique que M. Chungong ait été le premier chef de secrétariat que M. Amil a souhaité voir.
Soulignant l'importance de la démocratie, M. Chungong a déclaré : "La démocratie est le seul système capable de s'auto-corriger. La démocratie doit pouvoir produire des résultats tangibles. Sa progression au Pakistan en est l'illustration."
M. Chungong a salué les excellentes relations que l'UIP entretient avec le Parlement pakistanais et la Mission permanente à Genève, et espère que le Parlement soutiendra les efforts de l'UIP pour mobiliser les parlements contre le terrorisme.
28 AVRIL 2017
Une coopération efficace au service du développement est essentielle en vue de la réalisation des ODD.©Alvaro Fuente/NurPhoto
Le renforcement tant qualitatif que qualitatif de la coopération pour le développement est essentiel en vue de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Le Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC) a été mis en place en 2011 afin de coordonner l’action mondiale en matière de coopération pour le développement. L’UIP représente la communauté parlementaire mondiale au Comité de pilotage du GPEDC, qui a tenu sa 13ème session les 23 et 24 avril à Washington DC.
A cette occasion, le GPEDC a adopté un ambitieux programme de travail pour 2017-2018, qui met l’accent notamment sur la mise en œuvre des engagements pris en matière de coopération pour le développement au niveau national ainsi que sur un rapprochement avec le secteur public.
L’UIP contribuera à ce programme en renforçant les capacités des parlements à superviser la coopération pour le développement et à mettre en œuvre les engagements mondiaux. Elle s’appuiera à cet égard sur la Déclaration parlementaire adoptée à Nairobi en décembre 2016 lors de la Réunion de haut niveau du GPEDC. La 13ème session du Comité de pilotage faisait suite cette réunion, lors de laquelle une nouvelle conception de la coopération pour le développement avait été définie.
Le GPEDC regroupe toutes les parties prenantes à la coopération pour le développement – qui comprend tout type d’aide publique ou privée, qu’elle soit de nature financière ou autre – dans le but d’améliorer l’efficacité de l’aide fournie, à partir de son point de départ jusqu’au moment où elle arrive à destination dans les pays en développement. Le Comité de pilotage du GPEDC est également composé de représentants de gouvernements, d’autorités locales, de la société civile, du secteur privé et de fondations.
26 AVRIL 2017
Martin Chungong, Secrétaire général de l'UIP, et Viktoras Pranckietis, Président du Parlement lituanien. © IPU/Jorky
Le nouveau Président du Parlement lituanien, Monsieur Viktoras Pranckietis, a rendu une visite de courtoisie au Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, au Siège de l’Organisation à Genève, le 25 avril.
M. Pranckietis et M. Chungong se sont entretenus sur les enjeux actuels auxquels la communauté internationale est confrontée, notamment le conflit en Syrie et la crise migratoire. Ils ont également abordé les actions prioritaires l’UIP, à savoir la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et la réalisation de l’égalité des sexes en politique.
M. Pranckietis a été élu Président du Parlement lituanien en novembre 2016.
24 AVRIL 2017
Le club de développement et de participation pour adolescents à Dhaka.© UNICEF Bangladesh
A l'occasion de la 136ème Assemblée de l'UIP à Dhaka, 40 parlementaires ont effectué une visite sur le terrain de deux centres accueillant respectivement des adolescents et des enfants défavorisés. Ces deux sites – un club de développement et de participation pour adolescents (ADP) et un centre de développement de la petite enfance (ECD) – ont été établis par l'UNICEF, en collaboration avec le Ministère des femmes et de l'enfance du Bangladesh, dans le cadre de l'objectif général de l'UNICEF de promotion des droits de l'enfant. Les deux centres sont situés dans Baunia Badh, Mirpur (Dhaka).
Le club ADP délivre des informations aux filles et garçons adolescents sur leurs droits et sert de lieu pour aborder des questions telles que le mariage des enfants, les droits de l'homme, la transmission de maladies telles que le VIH/sida, la santé reproductive et la toxicomanie. Les parlementaires ont appris que les adolescents partageaient les renseignements reçus avec ceux qui ne pouvaient pas participer au club, y compris les membres de leurs familles, leurs amis et leurs voisins. Le centre ECD accueille pour sa part 54 enfants défavorisés et dispense un apprentissage basé sur les groupes de jeux et le développement de leurs compétences linguistiques, sociales et cognitives.
Les parlementaires ont été convaincus que ces initiatives pourraient être facilement reproduites dans les pays où les services de protection sociale sont défaillants ou ont besoin d'être améliorés, et que les enfants défavorisés ne peuvent pas en profiter. Comme l'a souligné le Président Peter Hitjitevi Katjavivi de l'Assemblée nationale de la Namibie dans son rapport à l'Assemblée, les initiatives ont montré comment des « actions significatives » pouvaient être entreprises avec peu de ressources.
A la suite de leurs visites, les parlementaires ont formulé des recommandations sur la façon dont les parlements pourraient contribuer à la promotion des droits de l'enfant, en accord avec la mobilisation pour lutter contre les inégalités socio-économiques. Ils ont recommandé de garantir l'égalité des chances aux garçons et aux filles, et d'axer en priorité l'action des parlements sur les droits de l'enfant et son bien-être.
Les visites sur le terrain, organisées conjointement par l'UIP et l'UNICEF, ont eu lieu le 3 avril. Le groupe comprenait des parlementaires du Brunéi Darussalam, du Cameroun, d'Espagne, d'Ethiopie, d'Italie, de Namibie, de Saint-Marin et de Suède.
13 AVRIL 2017
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a été réélu pour un second mandat. ©IPU
M. Martin Chungong vient de voir son mandat de Secrétaire général de l'Union interparlementaire (UIP) renouvelé pour quatre ans. La décision a été prise à la 136ème Assemblée de l'UIP, qui a eu lieu à Dhaka, au Bangladesh, la semaine dernière.
A la fin du sommet parlementaire mondial de cinq jours, le Conseil directeur de l'UIP, son organe de décision plénier, a décidé à l'unanimité de renouveler sa confiance en M. Chungong, originaire du Cameroun. Il a été élu Secrétaire général en mars 2014 pour un mandat de quatre ans qui arrive à échéance le 30 juin 2018.
En acceptant le nouveau mandat, qui débutera le 1er juillet 2018, M. Chungong a déclaré qu'il se réjouissait de travailler avec les parlementaires du monde entier pour continuer de moderniser l'UIP et d'asseoir fermement sa pertinence en vue de de relever les défis multiples auxquels l'Organisation doit faire face. Ceux-ci comprennent notamment mettre en œuvre sa stratégie pour 2017-2021, renforcer les liens entre la démocratie et le bien-être, contribuer au Programme de développement durable à l'horizon 2030 et participer aux efforts mondiaux pour endiguer la vague de terrorisme et d'extrémisme violent. Il s'est par ailleurs engagé à aider l'UIP à mobiliser les parlements autour de ces défis. Selon lui, si les parlements veulent réussir, leurs processus doivent être plus inclusifs et permettre davantage aux groupes marginalisés, tels que les femmes et les jeunes, de s'exprimer. La priorité du Secrétaire général sera de ne laisser aucun parlement de côté afin de renforcer la position de l'Union interparlementaire, l'organisation mondiale des parlements.
M. Chungong est le huitième Secrétaire général de l'UIP et le premier non-Européen à occuper ce poste durant les 128 ans de l'histoire de l'Organisation.
4 AVRIL 2017
La contribution des jeunes est nécessaire pour faire face à l'extrémisme violent. ©Bastiaan Slabbers/Nurphoto
Ces dernières années, le monde a été témoin de nouvelles vagues d’extrémisme violent. Des stratégies à court terme et axées sur la sécurité ne suffiront pas pour empêcher ce fléau. Les efforts pour venir à bout de l’extrémisme violent n’aboutiront pas sans la participation des jeunes. Aussi, en tant que représentants directs des jeunes populations, les jeunes parlementaires ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine.
L’absence d’opportunités économiques et la marginalisation de certains groupes de la société créent un terrain propice à l’extrémisme violent. Toute solution à long terme devrait donc tenir compte de ces facteurs. Les stratégies de prévention doivent prévoir des mesures propres à renforcer le respect des droits de l’homme et de l’état de droit, à faire participer les femmes, les jeunes et les groupes marginalisés à l’élaboration de ces stratégies et au processus décisionnel, à mettre fin à la discrimination et aux inégalités et à mobiliser toutes les couches de la société dans la lutte contre l’extrémisme et les divisions sociales.
Un séminaire régional sur le rôle des jeunes parlementaires dans la promotion de sociétés inclusives et pacifiques et la prévention de l’extrémisme violent aura lieu à Colombo (Sri Lanka), les 25 et 26 avril. S’adressant aux jeunes parlementaires de la région Asie‑Pacifique, ce séminaire est organisé conjointement par l’UIP, le Parlement du Sri Lanka et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Ce séminaire vise à autonomiser les jeunes parlementaires en renforçant leurs capacités, en leur offrant des possibilités d’entretenir leurs réseaux et de coopérer et en les aidant à prévoir des mesures pour prévenir l’extrémisme violent. Il réunira des jeunes parlementaires, des parlements et des organisations de jeunes, des experts en matière de prévention de l’extrémisme violent ainsi que des représentants d’agences de l’ONU, de la société civile et du secteur privé. Le séminaire est ouvert aux jeunes hommes et femmes parlementaires de la région Asie-Pacifique ainsi qu’aux Observateurs de l’UIP et à un certain nombre d’organisations, de réseaux et d’associations de jeunes. Le Président de l’UIP, le Président du Parlement sri lankais et des représentants de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) prendront part aux débats. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 5 avril 2017. Plus d’informations ainsi que le formulaire d’inscription sont disponibles sur la page web du séminaire.
28 MARS 2017
Des participants à la réunion parallèle sur l'égalité en politique.© IPU/Mariana Duarte Mutzenberg
Nous avons également organisé six réunions parallèles les 14 et 16 mars à l’occasion de la 61ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, qui s’est tenue à New York. Chaque rencontre a réuni près de 60 participants, notamment des parlementaires, des responsables gouvernementaux et des membres de la société civile.
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Deux réunions se sont penchées sur le thème de la violence à l’encontre des femmes en politique. Coorganisée avec la Mission permanente du Canada et intitulée Sexisme, harcèlement et violence à l’encontre des femmes parlementaires, la première s’est penchée sur les moyens d’aider les femmes parlementaires à mener leur activité librement et en toute sécurité. La seconde, intitulée Violence à l’égard des femmes en politique : la nommer, l'analyser, l'éradiquer, a examiné les facteurs ayant une incidence sur la violence contre les femmes en politique et la place de ce problème dans le cadre plus large de la violence faite aux femmes en général. Les deux réunions parallèles se sont achevées sur des conclusions majeures qui ont notamment souligné la nécessité de nommer et condamner tout acte visant les femmes parlementaires, de contrer cette violence au moyen d’une riposte dynamique sur les médias sociaux et en ligne, et de promulguer des lois visant à y mettre fin.
Montée de l’extrémisme, politiques macroéconomiques et pertinence d’une analyse basée sur le genre Lors de cette réunion coorganisée avec le PNUD, la Mission permanente du Danemark auprès de l’ONU et l’International Civil Society Action Network (ICAN), les participants ont appelé à un remaniement des politiques macroéconomiques en vue de lutter contre les inégalités, de promouvoir un développement équitable et durable pour tous et de soutenir la paix et la sécurité.
Egalité en politique : encore 50 ans avant d'atteindre la parité ? Lors de cette réunion coorganisée avec la Mission permanente de Trinité-et-Tobago et ONU Femmes, les participants ont demandé à ce que des politiques, des lois et une volonté politique soient mises en œuvre pour que le nombre de femmes investies d’un mandat public augmente. Ils ont en outre souligné l’importance de surveiller la représentation des femmes au niveau de la gouvernance locale, une action menée par ONU Femmes.
Egalité des sexes dans les législations sur la nationalité Lors de cette réunion coorganisée avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les participants se sont penchés sur les moyens de réduire les cas d’apatridie en garantissant l’égalité homme-femme en ce qui concerne la transmission de la nationalité à leurs enfants. Les parlements ainsi que d’autres parties prenantes doivent remédier à cette discrimination fondée sur le sexe présente dans les législations.
Rompre le cycle de la violence à l'encontre des filles et des garçons : le rôle des parlementairesLors de cette réunion coorganisée par l’UNICEF et les Missions permanentes de la Bulgarie et du Panama, les participants ont relevé l’importance de mettre en œuvre la Convention relative aux droits de l’enfant et de s’engager activement en faveur de la protection des filles et des garçons. Cet enjeu exige l’adoption de lois et de politiques, mais aussi la manifestation d’une volonté politique à cet égard.
Découvrez ici le lancement de l’édition 2017 de la carte des Femmes en politique et la réunion parlementaire. Et pour en savoir plus sur ces réunions, lisez la Storify ci-dessous.
27 MARS 2017
Le protocole d'accord a été signé par Anda Filip, Directrice de la Division des Parlements membres et des relations extérieures de l’UIP, et Christoph Benn, Directeur des relations extérieures du Fonds mondial. ©IPU/Jorky
L’UIP et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un protocole d'accord le 23 mars pour renforcer les efforts visant à impliquer les parlementaires dans la lutte contre les trois maladies concernées. Cet instrument prévoit des échanges de connaissances, des activités de plaidoyer, des campagnes de sensibilisation et une promotion des droits de l’homme.
Le protocole d'accord a été signé par l’Ambassadrice Anda Filip, Directrice de la Division des Parlements membres et des relations extérieures de l’UIP, et Christoph Benn, Directeur des relations extérieures du Fonds mondial.
L’UIP sollicitera des experts du Fonds mondial pour renforcer les capacités des parlementaires dans le cadre de la riposte mondiale au VIH/sida. En outre, les deux organisations mèneront conjointement une action de plaidoyer pour mettre en place des systèmes de santé résilients et durables et renforcer les systèmes communautaires, et encourageront les parlementaires à faire ce qui est en leur pouvoir à l’échelle nationale pour augmenter les financements alloués par leur pays à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles inciteront également les parlementaires à élaborer et à appuyer des lois visant à éliminer les obstacles aux services de santé, en particulier ceux auxquels sont confrontées les personnes vulnérables, et à financer des mesures de réduction de la stigmatisation et de prévention de la discrimination.
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a dit que l’UIP se réjouissait de coopérer avec le Fonds mondial et d’établir des liens entre les leaders politiques et la communauté technique. « Chaque vie qui peut être sauvée ou protégée contre les ravages du VIH/sida en vaut la peine. »
Norbert Hauser, Président du Conseil d'administration du Fonds mondial, a évoqué « le rôle essentiel des parlementaires » dans la lutte contre les trois maladies, en mettant l’accent sur leur capacité à obtenir des informations sur les besoins des peuples.
L’UIP vise à promouvoir l’action parlementaire pour appuyer la Déclaration politique sur le VIH et le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies et la résolution 1983 du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle dirige également les concertations parlementaires mondiales par l’intermédiaire de son Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.
23 MARS 2017
L'UIP condamne l'attaque contre le Parlement britannique. © Justin TALLIS / AFP
L’Union interparlementaire (UIP) condamne fermement l’attaque perpétrée contre le Parlement britannique le 22 mars. Nous déplorons l’absurdité de cette violence et le nombre élevé de victimes. Nous présentons également nos condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie.
Dans une lettre adressée au Président de la Chambre des Lords et au Président de la Chambre des Communes, Saber Chowdhury, Président de l’UIP, et Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP, se sont dits profondément consternés face à cette attaque gratuite contre un bastion de la démocratie et ont exprimé la solidarité de la communauté parlementaire mondiale.
Dans un tweet posté hier soir, M. Chungong a déclaré : « Je suis atterré par cette attaque. Je la condamne avec la plus grande fermeté ». « Nous sommes solidaires avec le Parlement britannique », a dit M. Chowdhury. « Nos pensées et prières se tournent vers les victimes et leurs familles. »
L’UIP contribue au Plan d'action des Nations Unies pour la prévention de l'extrémisme violent par l’intermédiaire de mesures prises par les parlements. Notre objectif est de nous attaquer aux causes profondes de l’extrémisme violent, qui peut conduire à des actes terroristes.
14 MARS 2017
Le Premier ministre de Djibouti, Abdoulkader Kamil Mohamed, remet l’Ordre national du 27 juin au Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong. © Assemblée nationale de Djibouti
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, s'est rendu à Djibouti récemment pour discuter de la collaboration entre l'UIP et l'Assemblée nationale de Djibouti en vue de développer les capacités du Parlement. En début d'année, l'UIP a organisé une mission à Djibouti pour évaluer les besoins du Parlement. Au cours de ses réunions avec les autorités, y compris avec le Président du Parlement, Mohamed Ali Houmed, et le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, M. Chungong a évoqué les recommandations de la mission et a souligné la volonté de l'UIP d'aider à leur mise en œuvre.
L'objectif fixé est de renforcer le Parlement de Djibouti, afin qu'il se concentre sur l'amélioration de ses fonctions législative, de représentation et de contrôle, et de soutenir l’administration du Parlement afin de créer un secrétariat plus fort. Le soutien de l'UIP est basé sur les Principes communs en matière d'assistance aux parlements, auxquels l'Assemblée nationale a adhéré.
Le Secrétaire général a exprimé la volonté de l'UIP de continuer de nouer le dialogue avec tous les parlements dans le cadre de ses efforts de promotion d'une démocratie à la hauteur des attentes de la population.
En reconnaissance de la contribution et de l'engagement continu de l'UIP, le Président de la République, Ismael Guelleh, a élevé le Secrétaire général, M. Chungong, au rang d'Officier de l'Ordre national du 27 juin. La distinction lui a été remise par le Premier ministre.
10 MARS 2017
La caravane REFPAM était destinée à sensibiliser le public à la cause des femmes. ©carlosoliveirareis (CC BY-NC-SA 2.0)
Un groupe de 12 femmes parlementaires du Réseau des femmes parlementaires mauritaniennes (REFPAM) ont organisé une « caravane », soit des visites de sensibilisation, dans les provinces du pays pour entrer en contact avec des dirigeants locaux et religieux, ainsi que le grand public. Les parlementaires souhaitaient faire connaître et défendre les droits des femmes en vue de mettre un terme à la violence à l’égard des femmes et des filles. La caravane a été opérationnelle du 12 au 21 février.
Le REFPAM a tenu des discussions sur la gouvernance foncière exercée par les femmes, la représentation des femmes à des postes de prise de décisions et les moyens de combattre la violence à l’égard des femmes. La caravane a également consulté les dirigeants locaux et le grand public sur leurs besoins et leurs attentes s’agissant du projet de loi sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes présenté au Parlement. Les visites ont été effectuées dans les wilayas (provinces) de Brakna, Tarza, Gorgol et Guidimagha.
Le REFPAM a été créé en décembre 2015 pour offrir en Mauritanie un forum aux femmes parlementaires, ainsi qu’à leurs collègues masculins partageant les mêmes idées, et leur permettre de se regrouper au-delà des clivages entre les partis pour examiner des questions d’intérêt commun, telles que la violence à l’égard des femmes. En 2016, l’UIP et l’Assemblée nationale ont aidé le REFPAM à concevoir un plan de plaidoyer complet pour renforcer le cadre législatif relatif à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et aux pratiques préjudiciables dont celles-ci sont victimes en Mauritanie, y compris les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants. Le soutien de l’UIP au REFPAM fait partie de l’action menée par l’organisation pour encourager la création de groupes de femmes parlementaires.
En savoir plus sur la collaboration de l’UIP avec le REFPAM.
8 MARS 2017
Des intervenants au séminaire sur les ODD. ©UIP/Isabel Obadiaru
La bonne gouvernance et les institutions démocratiques sont des éléments essentiels du développement durable. Voici l'une des conclusions d'un séminaire régional sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) pour les parlements de l'Afrique subsaharienne.
Des parlementaires de 18 pays africains ont participé au séminaire, organisé par l'UIP et le Parlement de l'Ouganda, à Kampala du 1er au 3 mars. Ils ont échangé des points de vue autour de l'ODD 16 (paix, justice et institutions efficaces) et la gouvernance, de la santé, des changements climatiques et des ressources nécessaires pour mettre en œuvre les ODD.
Dans le document final, les parlementaires ont souligné le rôle des parlements dans la mise en œuvre des Objectifs. Ils ont déclaré que, pour réussir, ils vont devoir dépasser les clivages partisans afin de renforcer la volonté politique et de créer des mécanismes parlementaires. Ils ont appelé tous les parlementaires à maintenir un dialogue avec les principales parties prenantes, y compris l'exécutif, les citoyens et la société civile. Ils ont également préconisé d'élaborer des projets communs avec les parlements d'autres pays pour promouvoir la paix et la stabilité.
Les participants au séminaire ont reconnu l'importance de la question de l'égalité des sexes, un facteur qui contribuerait à la réalisation de plusieurs ODD. Ils ont également mis en évidence la nécessité d'impliquer les jeunes dans les plans nationaux de développement liés aux ODD. Les jeunes représentent plus de 60 pour cent de la population africaine et leurs vies seraient directement touchées par le succès ou non des ODD.
Le document final du séminaire a appelé à relever les défis liés aux changements climatiques en transposant les accords internationaux dans la législation nationale. Ils ont demandé, en outre, l'adoption de lois qui inciteraient au changement des comportements, car la dégradation de l'environnement est un problème dans une grande partie de l'Afrique.
Des représentants de l'UIP et du PNUD ont présenté l'Outil auto-évaluation sur les ODD à l'usage des parlements. Les participants se sont montrés intéressés à apprendre à utiliser l'outil d'auto-évaluation et ont signé une affiche de la couverture produite par le PNUD.
6 MARS 2017
Le sénateur Célestin Sebuhoro, membre du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, prend la parole devant un groupe de jeunes. © Lucien Gatete
Des parlementaires rwandais ont visité des centres de santé ouverts aux jeunes et des centres universitaires qui donnent une information sur la santé sexuelle et reproductive s’adressant prioritairement aux adolescents. Ces visites se sont déroulées dans le cadre d’une collaboration entre l’UIP et le Parlement rwandais sur la santé maternelle, néonatale et infantile, et la santé sexuelle et reproductive.
Cette collaboration a permis l'organisation, sur tout le territoire, de campagnes de sensibilisation sur la planification familiale et la santé sexuelle et reproductive, ainsi que le vote d’une loi sur la santé reproductive, appuyée par l’UIP. Cette loi établit notamment le droit à une prise de décision libre, informée et responsable sur les questions sexuelles et reproductives. Les parlementaires souhaitaient vérifier par eux-mêmes la mise en œuvre de la loi dans les centres de santé.
Les tweets publiés sur le compte Twitter du Parlement rwandais permettent de suivre les échanges des parlementaires avec les adolescents et avec le public en général.
27 Fevrier 2017
Les participants au séminaire régional. © Zsuzsa PETHŐ.
Des parlements d’Europe centrale, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale se sont réunis pour discuter des nouvelles mesures de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Le séminaire, qui s’est déroulé à Budapest les 23 et 24 février et qui était organisé conjointement par l’UIP et l’Assemblée nationale hongroise, s’inscrivait à la suite de réunions précédentes qui avaient demandé aux parlements de lancer une action concrète dans des domaines essentiels, tels que les risques environnementaux et les changements climatiques.
Des participants venus de 22 pays ont évalués les progrès qu’ils avaient réalisés et ont élaboré de nouvelles recommandations pour l’engagement parlementaire en faveur des ODD. Les experts qui sont intervenus au cours du séminaire, parmi lesquels étaient notamment des représentants de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe et du PNUD, des scientifiques hongrois spécialisés dans les questions relatives au climat et des membres de la société civile, ont eu des discussions fructueuses avec les parlementaires. Les séminaires régionaux de l’UIP en Europe centrale, en Europe de l’Est et en Asie centrale deviennent un forum pour des échanges parlementaires productifs concernant les ODD, les changements climatiques et les questions connexes dans la région.
Le séminaire s’est concentré sur les changements climatiques et l’eau en tant qu’élément clé du développement durable. La majorité des ressources aquatiques dans la région sont transfrontalières, ce qui rend les pays dépendants de l’eau qui se trouve à l’extérieur de leurs frontières : la coopération entre parlements est donc cruciale. Les participants ont examiné les manières dont l’eau pourrait appuyer le développement durable de la région.
Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, a présenté l’outil de l’UIP pour les ODD et a encouragé les parlementaires à s’en servir. Il les a également encouragés à faire connaître leur expérience en matière d’utilisation de l’outil à l’occasion de l’Assemblée à Dhaka.
Le séminaire s’inscrivait également à la suite du Sommet de l'eau de Budapest de 2016 qui avait permis de promouvoir la mise en œuvre précoce des cibles de l’ODD 6 relatives à l’eau.
Le prochain séminaire régional pour l’Europe centrale, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale se tiendra à Belgrade en 2018.
21 Fevrier 2017
Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, s’adresse aux participants du Sommet. © Asif Dullah
Les Présidents de parlement d'Asie du Sud se sont réunis pour discuter de la mise en œuvre des ODD dans la région. Le Sommet des Présidents de parlement d'Asie du Sud sur la réalisation des objectifs de développement durable s'est efforcé de définir les opportunités et les difficultés auxquelles les parlements d'Asie du Sud devront faire face pour mettre en œuvre les ODD.
Les participants faisaient suite à la Déclaration de Dhaka, qu'ils avaient adopté en 2016, et ont partagé leurs expériences sur l'institutionnalisation des Objectifs et le renforcement de la cohérence des politiques par les parlements de la région. Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a présenté l'Outil d'auto-évaluation des parlements sur les ODD, élaboré conjointement avec le PNUD, comme un outil pour aider les parlements à appuyer la mise en œuvre des ODD.
Les participants ont adopté la Déclaration d'Indore, qui désigne les inégalités basées sur le sexe et d'autres types d'inégalités comme des obstacles majeurs à la réalisation des ODD dans la région. La Déclaration a appelé à la création d'organes sensibles au genre, en particulier au niveau local, et à l'adoption de mesures législatives pour protéger les femmes contre la discrimination, le harcèlement sexuel et la violence. Elle a également reconnu que la réalisation des ODD était étroitement liée à la lutte contre les changements climatiques et a appelé à une plus grande coopération entre les pays d'Asie du Sud dans ce domaine. Elle a également demandé à l'UIP de faciliter le dialogue en vue d'atteindre les Objectifs et a suggéré que les parlements d'Asie du Sud consacrent une journée par session aux délibérations sur les ODD. Les participants ont convenu de se pencher sur la création d'organes parlementaires mixtes pour travailler sur les questions identifiées comme importantes pour la coopération régionale lors du Sommet.
Cette réunion était la première dans le cadre du Forum des Présidents de parlement d'Asie du Sud sur la réalisation des ODD, qui avait été instauré lors d'une réunion des Présidents de parlement d'Asie du Sud, à Dhaka, en janvier 2016. LaPrésidente de la Lok Sabha de l'Inde, Mme Sumitra Mahajan, est devenue Présidente du Forum. Le Sommet a été organisé conjointement par l'Union interparlementaire et le Parlement de l'Inde, et a eu lieu à Indore, en Inde, les 18 et 19 février. Il a réuni les Présidents de parlement de l'Afghanistan, du Bangladesh, du Bhoutan, de l'Inde, des Maldives, du Népal et du Sri Lanka, où aura lieu le prochain sommet.
17 Fevrier 2017
Préservation de nos océans : le thème de l’audition parlementaire aux Nations Unies. © UN Photo/Manuel Elias
Les parlementaires du monde ont appelé à des actions décisives pour endiguer le grave déclin de l'état des océans.
L'audition parlementaire de cette année à l'ONU, à New York, qui a eu lieu les 13-14 février, avait comme thème Le monde bleu : préserver les océans, protéger la planète et assurer le bien-être des êtres humains dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Organisée conjointement par l'UIP et le Bureau du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, la réunion a rassemblé environ 200 parlementaires du monde entier pour faire avancer l'action parlementaire en vue de réaliser l'Objectif de développement durable 14 : conserver et exploiter de manière durable les océans.
S.E. M. Peter Thomson, Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, a lancé le défi, tout en rajoutant une mise en garde si le déclin de l'état des océans du monde était ignoré. "Pour parler franchement, si nous n'agissons pas pour assurer la bonne santé et la pérennité des océans, l'humanité n'aura peut-être plus sa place sur cette planète," a-t-il déclaré, en soulignant le rôle précieux des parlementaires pour renverser la situation. "Votre leadership dans l'adoption de politiques et la mise en place de cadres juridiques sera essentiel pour stimuler les efforts en vue de rétablir la viabilité des océans."
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a également souligné le rôle des parlementaires dans la préservation des océans, en expliquant que l'audition était "une occasion en or pour les parlementaires de comprendre les nombreux problèmes qui affectent les océans, tels que les changements climatiques, la pollution et la surpêche, et de partager leurs préoccupations et meilleures pratiques". Il a exhorté ses collègues parlementaires à accorder plus d'attention à cet écosystème, dont la fragilité est sous-estimée en raison de l'idée fausse qu'il pourra toujours se régénérer.
Les participants ont convenu que les mesures visant à protéger les océans se résument aux lois, aux règles et aux règlements sur lesquels ils peuvent tout à fait exercer leur influence. Il peut s'agir : de mettre en place des sanctuaires marins, de réglementer l'industrie de la pêche afin de protéger la pêche artisanale, d'interdire l'utilisation de sacs en plastique et de polystyrène, d'empêcher que des déchets de toutes sortes ne s'accumulent dans les océans, et finalement d'imposer des réductions strictes d'émissions de gaz à effet de serre.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a rappelé aux participants que l'outil que l'UIP avait récemment lancé en collaboration avec le PNUD, Les ODD à l’usage des parlements, permettrait "d'aider les parlements à évaluer leurs capacités à intégrer les ODD dans leur législation nationale".
Les auditions parlementaires UIP-ONU permettent aux parlementaires de contribuer aux travaux de l'ONU et aux processus de prise de décisions au niveau international, ainsi que d'accroître leur compréhension de ces processus.
16 Fevrier 2017
Les participants à la Conférence régionale des parlementaires. ©Khaled Mashaal
Le programme de développement durable à l'horizon 2030 a été adopté en septembre 2015, mais il ne pourra être réalisé tant que la moitié de la population, c'est-à-dire les femmes et les filles, sont victimes de discrimination juridique. Partout dans le monde, les femmes font l'objet d'une discrimination sexiste dans les lois relatives à la vie politique et publique, au mariage et à la famille, à l'accès à la justice, à la violence sexuelle et à l'accès économique.
Une réforme juridique de fond est nécessaire pour faire disparaître la discrimination des lois, en particulier à l'égard des femmes et des filles. La Feuille de route pour l'égalité substantielle : 2030 cherche à atteindre ce but par la promotion de partenariats entre les organisations internationales et régionales, les gouvernements, les parlements et la société civile pour mettre en œuvre des réformes législatives fondées sur l'égalité des sexes et sur les cadres internationaux des droits de l'homme et juridiques.
"Le plein exercice des droits fondamentaux de toutes les femmes exige de transformer les relations de pouvoir et de lutter contre les inégalités structurelles. Cela signifie également permettre aux femmes de devenir maîtres de leur vie, de leur corps et de leur destin," a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, lors du lancement de la Feuille de route. "Ces droits doivent être inscrits dans des lois correctement appliquées et voici où les parlements et les parlementaires ont un rôle clé à jouer."
Parmi les orateurs, il y avait en autres Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU Femmes, et Yasmeen Hassan, Directrice exécutive mondiale d'Egalité Maintenant.
Le lancement, organisé à New York conjointement par ONU Femmes, l'UIP et Egalité Maintenant le 14 février 2017, a réuni des représentants des parlements, des gouvernements, de la société civile et des organisations internationales dans le but de promouvoir des partenariats pour soutenir l'égalité des sexes d'ici 2030.
15 Fevrier 2017
Les participants à la Conférence régionale des parlementaires. ©Khaled Mashaal
Le terrorisme représente l'un des plus grands dangers de notre époque, mais les nombreuses résolutions établissant clairement le rôle des parlements et adoptées par l'ONU et l'UIP n'ont pas empêché que des lacunes demeurent dans leur mise en œuvre.
Pour combler ces lacunes, l'UIP et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont organisé conjointement une réunion de deux jours avec le Parlement égyptien à Assouan, en Egypte, du 31 janvier au 2 février. Trente parlementaires de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA) et des pays du Golfe se sont retrouvés pour discuter des difficultés qui surgissent lorsque l'extrémisme mène au terrorisme.
"Le terrorisme ne peut pas et ne doit pas être associé à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique. Je crois fermement qu'il faut combattre le terrorisme avec légitimité et justice", a déclaré dans ses remarques préliminaires le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, tout en soulignant le rôle majeur des parlements dans la prévention du terrorisme. "Le succès des mesures de prévention dépend, entre autres, de la mesure dans laquelle les sociétés sont pleinement représentées par leurs parlements, et de la capacité des parlements à contribuer à prévenir l'émergence de conditions propices à l'extrémisme violent."
Les participants ont également discuté des raisons qui poussent les gens à se radicaliser. Ils ont étudié comment la pleine mise en œuvre les Objectifs de développement durable pouvait aider à prévenir le terrorisme en remédiant aux facteurs socio-économiques qui contribuent à la radicalisation, en notant que les sociétés avec les taux d'égalité et d'inclusion les plus élevés avaient tendance à être moins vulnérables à l'extrémisme. Les participants ont également identifié des stratégies régionales et nationales visant à apporter des réponses efficaces en matière de justice pénale dans la lutte contre le terrorisme.
Les participants ont salué le projet de plan d'action porté par les Membres sur les mesures que peuvent prendre les parlements afin de prévenir le terrorisme. Ce plan a été conçu pour combler les lacunes de mise en œuvre des résolutions de l'ONU.
Les participants ont adopté des recommandations qui comprenaient l'élaboration de plans d'action nationaux de lutte contre le terrorisme, la participation des jeunes et de la société civile, de même qu'une coopération accrue avec l'ONU et avec d'autres parlements. Ils ont souligné que l'état de droit devait être le principe directeur dans la lutte contre le terrorisme, de même que l'importance d'assurer l'égalité devant la loi et une protection juridique égale dans les relations entre le gouvernement et les citoyens. Ils ont également appelé à la mise en place de mesures préventives de justice pénale pour lutter contre l'extrémisme.
Des conférences similaires sont prévues dans d'autres régions telles que l'Afrique sub-saharienne au cours de cette année.
9 Fevrier 2017
La Vice-Présidente du Parlement, Mme Tulia Ackson, prend la parole durant le séminaire. ©Assemblée nationale de la Tanzanie
Un séminaire organisé conjointement par l'UIP et le Parlement de la Tanzanie a permis aux parlementaires d'apprendre comment ils pouvaient contribuer aux efforts nationaux en vue d'améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents. Ils ont reçu des informations sur les points suivants : les principales prérogatives parlementaires qui pourraient leur permettre d'engager l'action dans le domaine de la santé, les engagements clés de la Tanzanie en matière de santé dans le contexte des ODD, la lutte contre les causes profondes de la mortalité néonatale et infantile – en particulier parmi les populations les plus vulnérables et marginalisés –, et le plaidoyer, les allocations et le contrôle budgétaires.
Le séminaire de lancement de deux jours, organisé à Dodoma les 4-5 février, a réuni des parlementaires et des membres du gouvernement, de la société civile et des organisations internationales. Y ont participé la Vice-Présidente du Parlement, 100 parlementaires, et des experts du Ministère tanzanien de la santé, de l'OMS, de l'ONUSIDA, de l'UNICEF, du Conseil national pour les personnes vivant avec le VIH/sida en Tanzanie et de l'Alliance du ruban blanc. Les parlementaires ont également pu rencontrer le Ministre de la santé, qui a répondu à leurs questions sur les priorités du gouvernement en matière de santé et les dépenses de santé concrètes.
Les parlementaires ont convenu d'accroître leurs efforts pour sensibiliser les adolescents sur la santé sexuelle et reproductive, et d'améliorer leur capacité de suivi, d'analyse et de plaidoyer pour une augmentation du budget de la santé. Ils ont déclaré qu'ils veilleraient à ce que les dépenses de santé soient plus équitables et efficaces, tout en atteignant les zones reculées, et à renforcer la mobilisation des ressources nationales. Ils ont également convenu de former des assistants communautaires pour proposer des services de santé plus près des gens.
La Tanzanie a fait de grands progrès en matière de survie de l'enfant : le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de deux tiers. Toutefois, des gains similaires n'ont pas été enregistrés pour la survie de la mère et du nouveau-né, dont le faible taux est dû en partie au manque de ressources financières et humaines, et d'équipement médical adéquat.
3 fevrier 2017
Des jeunes parlementaires au Forum de la jeunesse de l'ECOSOC. © Rania Elwany, parlementaire d’Egypte et membre du Forum des jeunes parlementaires de l’UIP
La contribution des jeunes et leur participation aux prises de décisions sont indispensables si nous voulons éliminer la pauvreté. Ainsi était formulé l'un des principaux points soulevés par les membres du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP au Forum mondial de la jeunesse du Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC), dont le thème cette année était Le rôle des jeunes dans l'élimination de la pauvreté et la promotion de la prospérité dans un monde en évolution.
Les jeunes parlementaires ont participé activement au Forum en menant des débats sur le rôle capital que les parlements peuvent jouer s'ils veulent éliminer la pauvreté et répondre aux besoins et intérêts spécifiques des jeunes.
Les parlementaires ont réclamé une meilleure représentation et participation des jeunes au parlement, y compris par l'adoption de quotas de jeunes et l'ouverture des délibérations politiques aux jeunes, en se basant sur les données du rapport de l'UIP sur La représentation des jeunes dans les parlements nationaux 2016, qui fait ressortir que moins de deux pour cent des parlementaires du monde ont moins de 30 ans.
"Les jeunes femmes et hommes qui veulent mener une vie prospère vont devoir faire face à d'importants obstacles, comme le chômage, les inégalités, la discrimination et l'accès limité à une éducation de qualité", a déclaré Saeed Alremeithi, Président du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP. "Le Forum des jeunes parlementaires nous a permis de tirer la sonnette d'alarme sur la nécessité d'investir davantage dans la jeunesse, ainsi que sur le besoin d'une plus grande inclusivité des jeunes dans les processus politiques pour contribuer à stimuler cet effort."
Le Forum de l'ECOSOC, tenu à New York les 30-31 janvier, a également été l'occasion pour les jeunes parlementaires de préconiser l'abaissement de l'âge d'éligibilité à être candidat au parlement par l'intermédiaire de la campagne Not Too Young to Run menée par l'Envoyé du Secrétaire général de l'ONU pour la jeunesse, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), l'UIP, le Youth Initiative for Advocacy, Growth and Advancement (YIAGA) et le Forum européen de la jeunesse.
31 janvier 2017
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, et le Président de la Nippon Foundation, Yohei Sasakawa, lors du lancement de l'Appel mondial 2017. ©The Nippon Foundation
L'Appel mondial 2017 en vue de mettre fin à la stigmatisation et la discrimination des personnes touchées par la lèpre a été lancé le 30 janvier à New Delhi par la Nippon Foundation avec le soutien de l'UIP. L'Appel, que le Comité exécutif de l'UIP a fait sien, souligne que les solutions aux obstacles auxquels les malades de la lèpre sont confrontés doivent être "solidement ancrées dans les droits de l’homme", et invite instamment tous les parlements à "promouvoir et à faire appliquer des lois et des politiques non discriminatoires".
Prenant la parole lors du lancement, le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a déclaré : "En tant que parlementaires, la législation est l'un des principaux outils à notre disposition et nous pouvons continuellement la réexaminer afin d'assurer une vie meilleure aux populations que nous représentons. Nous avons également une responsabilité de passer en revue les lois existantes et de modifier ou abroger celles qui sont discriminatoires."
L'Appel est né à l'initiative de Yohei Sasakawa, Président de la Nippon Foundation, Ambassadeur de bonne volonté de l'OMS pour l'élimination de la lèpre, et Ambassadeur de bonne volonté du gouvernement japonais pour les droits de l'homme des personnes touchées par la lèpre. Un appel annuel a été lancé parallèlement à la Journée mondiale de la lèpre (le dernier dimanche de janvier) depuis 2006. Il vise à améliorer l'information sur la lèpre au sein des institutions, des décideurs politiques et du grand public, en insistant sur le fait que la maladie est guérissable et que les personnes touchées par la lèpre et leurs proches doivent être traités avec la dignité et le respect qu'ils méritent.
31 janvier 2017
Des participants à l'atelier organisé par l'UIP. ©UIP/J. Lang
Une délégation de l'UIP, comprenant des parlementaires de la France et du Burkina Faso, a effectué une mission d'évaluation des besoins au Parlement de Djibouti pour examiner son fonctionnement et identifier les domaines stratégiques de coopération afin de renforcer l'institution. La délégation a rencontré le Président du Parlement, du personnel parlementaire, des dirigeants des partis politiques, des femmes parlementaires, l'exécutif, des membres de la société civile ainsi que des partenaires potentiels.
La mission comprenait également un atelier d'une journée avec l'administration du parlement afin d'étudier les difficultés qu'elle rencontre et de faire des recommandations d'amélioration de l'efficacité du travail parlementaire. La mission était basée sur les Principes communs en matière d'assistance aux parlements, auxquels Djibouti a adhéré en avril 2015.
La mission s'est déroulée du 8 au 12 janvier 2017 et la délégation comprenait le député français René Rouquet, le député burkinabé Alphonse Nombre, l'expert parlementaire polonais Marcin Buzanski et Jonathan Lang, chargé de projet à l'UIP.
25 janvier 2017
Martin Chungong, Secrétaire général de l'UIP, et S.E. M. Naci Koru, le nouveau Représentant permanent de la Turquie à Genève. © UIP/Jorky
S.E. M. Naci Koru, le nouveau Représentant permanent de la Turquie à Genève, a rendu une visite de courtoisie au Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, le 25 janvier. M. Koru et M. Chungong ont évoqué la solide collaboration entre le Parlement turc et l'UIP, et ont exprimé le souhait de renforcer cette coopération.
Ils ont également abordé les cas des parlementaires turcs en cours d'examen par le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP. A cette occasion, M. Chungong a obtenu une réaction positive lorsqu'il a exhorté les autorités turques à continuer de coopérer avec l'UIP afin de trouver des solutions à ces cas.
M. Chungong a présenté à M. Koru la Stratégie 2017-2021 de l'UIP, qui est fondée sur le Programme de développement durable à l'horizon 2030 et se concentre sur le lien entre des parlements démocratiques plus forts et de meilleurs résultats de développement pour les peuples.
L'UIP mène actuellement un programme d'assistance au Parlement turc et travaille étroitement dans ce domaine avec la Commission pour l'égalité des chances.
24 janvier 2017
Les Gambiens célèbrent la transition pacifique du pouvoir présidentiel. © XAUME OLLEROS / ANADOLU AGENCY
L'Union interparlementaire (UIP) se réjouit que la crise en Gambie ait été résolue de manière pacifique suite au départ de l'ancien président Yahya Jammeh. M. Jammeh a quitté le pays le week-end dernier après 22 ans au pouvoir. Il est actuellement en exil en Guinée équatoriale.
L'UIP félicite une fois de plus le Président Adama Barrow pour sa victoire électorale. Elle compte également sur son retour rapide au pays, ce qui lui permettrait de se mettre au travail pour commencer à répondre aux attentes d'un avenir démocratique des Gambiens. L'UIP exprime son appui sans réserves au nouveau Président et propose son aide alors que le pays émerge de la crise.
"Je tiens à souligner l'importante contribution de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pour obtenir ce résultat pacifique", a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong. "Ils ont fait en sorte que la démocratie et le respect des élections libres et régulières soient des piliers incontestés de la Gambie et des systèmes politiques de la région. Aujourd'hui, alors que le pays entame sa reconstruction, je voudrais que les dirigeants politiques gambiens sachent que l'UIP est prête à les aider à s'assurer que le respect de l'état de droit demeure le fondement de la structure de gouvernance du pays."
20 janvier 2017
Des vagues martèlent la plage de Calella de Mar, non loin de Barcelone, peu après les pluies torrentielles qui ont déclenché des inondations brutales dans l'est de l'Espagne le 19 décembre 2016. Photo: © JOSEP LAGO / AFP
Les océans et les mers constituent un écosystème vital et des millions de personnes en dépendent comme source de revenu ou d'alimentation. La préservation et l'exploitation de manière durable des océans a des répercussions sur les politiques économiques, sociales et environnementales aux niveaux national et mondial. Cependant, l'acidification causée par les émissions de gaz carbonique, la pollution par les plastiques, les engrais et les déchets, la surpêche, et beaucoup d'autres pratiques incompatibles avec un développement durable menacent les habitats marins et les zones côtières. L'exploitation des océans offre de nouvelles possibilités de croissance et de développement économiques, mais elle engendre également de nouveaux défis environnementaux, politiques et juridiques pour la communauté internationale.
En 2017, l'Audition parlementaire aux Nations Unies sera axée sur l'Objectif 14 des nouveaux Objectifs de développement durable : la préservation et l'exploitation de manière durable des océans. Cette audition, intitulée Le monde bleu : préserver les océans, protéger la planète et assurer le bien-être des êtres humains dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, réunira des parlementaires, des experts et des responsables de l'ONU afin de formuler des recommandations pour aider les océans à retrouver la santé.
Organisée conjointement avec le Président de l'Assemblée générale, cette audition parlementaire ONU-UIP aura lieu à New York, les 13 et 14 février. Elle constituera la composante parlementaire du processus préparatoire de la grande conférence des Nations Unies sur les océans en juin.
20 janvier 2017
A.A. Gueye (Sénégal), présente le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires au Conseil directeur de l'UIP en octobre. ©UIP/L. Fortunati
Dans le cadre de leurs fonctions, les parlementaires sont parfois victimes de violations des droits de l'homme et le Comité des droits de l'homme des parlementaires est le seul mécanisme international dont la mission est de les protéger.
Le Comité se réunira à Genève du 23 au 26 janvier pour examiner tous les cas en cours et nouveaux qui ont été enregistrés. Sa liste de cas en cours concerne actuellement 157 parlementaires de 7 pays d'Amérique, 107 parlementaires de 13 pays d'Asie, 88 parlementaires de 10 pays d'Afrique, 62 parlementaires de 3 pays d'Europe, 35 parlementaires de 7 pays de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord et 3 parlementaires d'un pays du Pacifique Sud. Lors de cette session, des décisions seront prises dans un petit nombre de cas et elles seront considérées comme officiellement adoptées le 3 février. Le Comité étudiera également la planification et l'organisation de ses travaux pour l'année et élira un nouveau président de même qu'un nouveau vice-président.
5 janvier 2017
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, et Président de l'UIP, Saber Chowdhury. ©UIP/L. Fortunati
L'année 2016 tire à sa fin et nous allons bientôt entamer une nouvelle année. Avec le recul, nous pouvons dire que l'année écoulée a été riche et sans précédent à de nombreux égards. Nous avons vu la communauté internationale, et notamment les parlements, s'engager en faveur d'un nouveau programme de développement ambitieux, dont la mise en œuvre nécessitera la contribution décisive des parlementaires. Nous sommes impatients de collaborer avec vous en vue de réaliser ce programme.
Malheureusement, l'année 2016 a connu son lot de crises complexes, aux niveaux national et international. Celles-ci ont accaparé les parlements, détournant leur attention de l'amélioration du bien-être des personnes au bénéfice de la résolution des conflits.
L'année 2017, quant à elle, s'annonce encore plus chargée pour les parlements dans les domaines du développement et de la paix et la sécurité, et nous sommes impatients de relever ces défis avec vous. L'audacieuse Stratégie révisée que vous avez adoptée en novembre dernier représente une feuille de route solide pour orienter nos efforts communs jusqu'en 2021, ainsi qu'un mandat fort donné à l'UIP et ses Parlements membres afin de mettre en œuvre ce programme à deux volets.
Nous vous souhaitons, à vous et à vos familles, des fêtes de fin d'année remplies de paix et beaucoup de succès en 2017.
Saber H. Chowdhury, Président, et Martin Chungong, Secrétaire général.
20 decembre 2016
Des membres du Sénat kényan participent au séminaire. ©Parlement kényan
Le Parlement kényan a été le premier à utiliser le nouvel outil créé par l’UIP pour l’évaluation de la sensibilité au genre des parlements.
Cet outil a été élaboré dans le cadre du Plan d'action pour des parlements sensibles au genre adopté en 2012 par la 127ème Assemblée de l’UIP. Il vise à aider les parlements d’une part à s’auto-évaluer sur des critères tels que la représentation des femmes au Parlement, la culture parlementaire et la capacité de réaliser l’égalité des sexes, et d’autre part, à déterminer des moyens de devenir des institutions sensibles au genre.
Le séminaire a été ouvert par le Président du Sénat, le Secrétaire général de l’UIP et la Présidente de la KEWOPA, l’Association des femmes parlementaires kényanes. Des hommes et des femmes membres du personnel et des deux chambres parlementaires y ont participé et débattu de questions telles que le nombre de femmes parmi les cadres et parmi les dirigeants des commissions ainsi que les politiques du parlement dans une optique d’égalité des sexes.
"Fort d’un si profond engagement, votre parlement peut changer la vie des femmes et des hommes de ce pays et être à la hauteur de leurs aspirations en matière d’égalité, de développement et de paix", a déclaré le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, dans ses remarques liminaires.
"Vendredi passé, nous avons célébré la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette violence ne se produit pas dans le vide", a-t-il ajouté. "Je suis convaincu que les parlements ont un rôle essentiel à jouer dans l’instauration d’une culture d’égalité et de tolérance zéro envers la violence faite aux femmes. Dans cette optique, ils doivent commencer par montrer eux-mêmes l’exemple et faire voir à la société ce qu’elle devrait être et ce à quoi elle devrait ressembler."
Les parlementaires se sont prêtés au jeu dans le cadre d’un séminaire de quatre jours consacré à l’évaluation du degré de sensibilité au genre du Parlement kényan. Organisé conjointement par l’UIP et le Parlement kényan, ce séminaire s’est déroulé à Nairobi du 28 novembre au 1er décembre.
Le rapport d’auto-évaluation qui en résultera comprendra une synthèse du bilan effectué ainsi que des recommandations pour les mesures à prendre. Après les élections d’août 2017, l’UIP et le Parlement du Kenya organiseront d’autres activités en vue de soutenir la mise en œuvre de ce rapport et de contribuer à l’aménagement d’un environnement davantage sensible au genre.
15 decembre 2016
Les participants à la deuxième Réunion de haut niveau du GPEDC ©UIP/A. Motter
Les parlementaires présents au Forum parlementaire à l'occasion de la deuxième Réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC) ont préconisé notamment que les partenariats public-privé (PPP) et autres engagements nationaux et internationaux soient soumis aux parlements pour examen.
La Déclaration du Forum parlementaire a souligné que la négociation de tels engagements devait être effectuée en toute transparence et que, avant de conclure un PPP, toutes les options de financement devaient être prises en compte. La déclaration a également appelé les parlements à exercer une plus grande surveillance des dépenses publiques des ressources étrangères et nationales, et à veiller à ce que l'aide atteigne les démunis et les plus vulnérables plutôt que d'être liée aux intérêts économiques et stratégiques des pays donateurs.
La deuxième réunion du GPEDC, qui a eu lieu à Nairobi du 28 novembre au 1er décembre 2016, s'est conclue par une Déclaration qui a réitéré l'importance du contrôle parlementaire des engagements nationaux et internationaux. Elle a appelé les partenaires pour le développement à soumettre les politiques d'aide et de développement aux parlements pour examen, à présenter régulièrement des rapports d'avancement sur la mise en œuvre des politiques, et à partager les informations avec les parlements afin qu'ils puissent participer à l'élaboration et à l'examen des politiques et des modalités de la coopération pour le développement.
"Je crois tout le monde s'accorde à dire que la coopération pour le développement n'est plus seulement une question d'aide classique où un donateur couvre les frais de projets de services ou d'infrastructure publics. Aujourd'hui, la coopération pour le développement représente l'action de toutes les parties prenantes - gouvernements, parlements, organismes donateurs, société civile, secteur privé, autorités locales et autres - en vue de mobiliser toutes les ressources disponibles pour le développement, des impôts nationaux et internationaux, aux investissements étrangers et envois de fonds", a expliqué le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong. Il a ajouté qu'il craignait que l'argent public ne soit investi dans des PPP qui pourraient coûter davantage aux contribuables ou engendrer des frais plus élevés pour les consommateurs que si les services avaient été fournis directement par le gouvernement. "La coopération pour le développement doit permettre d'éviter ces dangers et contribuer à promouvoir la cohérence des politiques de manière généralisée," a-t-il souligné.
12 decembre 2016
©IPU
La Réunion parlementaire à l'occasion de la COP 22, organisée par l'UIP et le Parlement du Maroc le 13 novembre 2016 à Marrakech, a réuni 300 délégués de plus de 60 pays répartis sur cinq continents. Les parlementaires ont obtenu des informations de première main sur les principales questions et les orientations de la COP22/CMP12. Ils ont également acquis une meilleure connaissance des recommandations contenues dans le Plan d'action parlementaire de l'UIP sur les changements climatiques et ont discuté des moyens d'assurer l'opérationnalisation rapide de l'Accord de Paris.
Cette réunion a démontré la sensibilisation élevée parmi les parlementaires de tous horizons au sujet de la nécessité de prendre des mesures concrètes face aux changements climatiques, en particulier concernant la législation sur les contributions déterminées au niveau national, la transition vers les énergies renouvelables et le transfert de technologies. La capacité des parlements à apporter des contributions concrètes et efficaces, à aider à établir des stratégies et à assurer leur financement sont les principaux obstacles dans de nombreux pays. Investir dans le renforcement de ces capacités est donc une condition préalable à l'adoption de lois solides et à une action résolue.
La Réunion parlementaire a souligné à quel point la lutte contre les changements climatiques a également des conséquences en matière de justice sociale et d'égalité, et qu'une action efficace doit prendre en compte les questions des discriminations et des droits de l'homme. Les parlementaires ont accordé une attention particulière aux impacts sociaux et sanitaires des changements climatiques, en particulier sur les femmes, les enfants et les adolescents, en tant que groupe vulnérable et souvent marginalisé. C'est pourquoi les lois et les politiques de lutte contre les changements climatiques doivent comprendre des mesures qui ciblent spécifiquement ces populations.
A la fin de la réunion, les parlementaires ont adopté une feuille de route pour l'avenir résumant leur action future pour lutter contre les changements climatiques et mettre en œuvre le Plan d'action parlementaire sur les changements climatiques.
12 décembre 2016
©Parlatino
Environ 120 parlementaires d'Amérique latine et des Caraïbes se sont réunis à Panama les 1er et 2 décembre 2016 lors d'un séminaire régional sur les Objectifs de développement durable (ODD) organisé par l'UIP et le Parlement latino-américain (Parlatino) pour lequel le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a prononcé le discours inaugural.
Le séminaire a donné aux parlementaires l'occasion d'échanger des idées sur les possibilités et les défis associés à la réalisation des ODD. Ils ont discuté des moyens les plus efficaces pour que les parlements puissent participer à l'élaboration des politiques pour faciliter la mise en œuvre des ODD dans la région et dans leurs propres pays. Un accent particulier a été mis sur la question des inégalités économiques, sociales et environnementales et la façon dont celles-ci entravent les progrès vers le développement durable.
L'outil d'auto-évaluation de l'UIP en matière d'ODD a été lancé à cette occasion et a immédiatement suscité beaucoup d'intérêt parmi les parlementaires. Le document final du séminaire exhorte l'UIP et le Parlatino à continuer de promouvoir l'action parlementaire sur les ODD, y compris au moyen de cet outil.
9 décembre 2016
©National Assembly of Serbia
Le 5 décembre, le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a effectué une visite officielle en Serbie, à l'invitation de la Présidente du Parlement, Mme Maja Gojkovic, pour prendre part aux célébrations marquant le 125ème anniversaire de l'adhésion de ce parlement à l'UIP. Le Parlement serbe est devenu l'un des premiers membres de l'UIP, suite à son adhésion peu de temps après la création de l'Organisation, en 1891.
Dans son discours lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, M. Chowdhury a rendu hommage au Parlement serbe pour sa participation de longue date et constante, de même que pour sa précieuse contribution aux activités de l'UIP au fil des ans. En 1963, le Parlement serbe a accueilli la 52ème Conférence de l'UIP, qui a débattu d'importantes questions dont la grande pertinence perdure encore aujourd'hui : l'égalité entre les Etats comme base essentielle de la coopération internationale, l'amélioration de l'efficacité de l'Organisation des Nations Unies en vue de préserver la paix et la sécurité internationales, et la création de zones dénucléarisées et d'armements limités comme première étape vers un désarmement complet.
M. Chowdhury a salué les nombreuses réalisations de la Serbie dans la période de l'après-guerre froide et a félicité le pays pour ses efforts visant à promouvoir l'égalité des sexes dans tous les domaines. Au cours de sa visite à Belgrade, il a également rencontré d'autres responsables parlementaires et gouvernementaux de haut niveau et a rencontré des étudiants de la Faculté des sciences politiques de l'Université de Belgrade.
29 novembre 2016
Martin Chungong et Gerda Verbung, Coordinatrice de l'initiative SUN. ©IPU/Jorki
La malnutrition touche des milliards de personnes à travers le monde et entraîne la mort d'environ trois millions d'enfants chaque année, selon l'UNICEF. L'initiative Renforcer la nutrition (SUN) a été créée pour répondre à cette crise, et a pour mission d'éliminer la malnutrition d'ici 2030.
Le Secrétaire général de l'Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong, est l'un des 29 leaders mondiaux nommés par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, afin d'orienter les efforts du mouvement SUN en vue d'éradiquer la malnutrition. Le 17 novembre, M. Chungong a rencontré Mme Gerda Verbung, Coordinatrice de l'initiative SUN, afin de discuter de la meilleure manière de traduire la collaboration entre les deux institutions en action.
M. Chungong a renouvelé son engagement à mobiliser la communauté parlementaire mondiale autour des questions de malnutrition par la sensibilisation en matière de nutrition et en démontrant comment celle-ci peut contribuer au développement économique et social national.
L'UIP utilisera ses Assemblées comme plate-forme mondiale pour organiser des événements sur la nutrition et examiner comment cette dernière peut être intégrée dans les politiques et programmes nationaux. Sur le plan national, l'Organisation renforcera les capacités des parlementaires à contrôler à la fois la mise en œuvre des plans, stratégies et programmes du Gouvernement, et l'utilisation efficace et l'augmentation significative des ressources financières pour la nutrition. L'UIP aidera également les parlementaires à améliorer la législation sur la nutrition et à organiser et participer à des campagnes locales de sensibilisation du public à cette question.
M. Chungong a expliqué que la démocratie et l'action parlementaire efficace peuvent apporter des changements positifs dans la vie des peuples, notamment en contribuant à éradiquer la malnutrition.
21 novembre 2016
Des intervenants s'expriment lors d'un événement organisé par l'UIP à l'occasion de la Semaine de la paix de Genève. ©IPU/Laurence Marzal
Lorsqu'ils ont réalisé la paix, comment les pays peuvent-ils s'assurer qu'elle soit durable ? Comment juguler la menace pour la paix que représentent les inégalités latentes ?
L'UIP a étudié ces questions d'un point de vue parlementaire en co-organisant deux événements lors de la Semaine de la paix de Genève.
Le premier événement a été Quand les accords de paix ne garantissent pas une paix durable : les leçons tirées du Yémen, de l'Afghanistan et du Sri Lanka. Les participants ont discuté des facteurs qui ont déclenché des flambées de violence dans ces trois pays, en dépit des négociations et des accords. L'ambassadeur Shukria Barakazai, ancien parlementaire d'Afghanistan, a déclaré que les conditions d'une paix durable dépendent des facteurs suivants : les parties doivent tenir leurs engagements ; leurs voisins doivent s'impliquer et assumer leurs responsabilités ; un plan économique doit être mis en place ; l'état de droit doit être mis en œuvre de façon équitable ; et les droits des femmes et des minorités doivent être pris en compte. L'événement a été organisé conjointement avec Inclusive Peace and Transition Initiative et la Mission de l'Allemagne auprès des Nations Unies.
Le deuxième événement, Les inégalités comme menaces pour une paix durable : convergence des perspectives sur les droits de l'homme et la consolidation de la paix, a réuni des experts pour discuter des impacts des inégalités sociales sur la paix durable du point de vue des droits de l'homme et de la consolidation de la paix. La pérennisation de la paix doit comprendre des changements structurels économiques et politiques pour lutter contre les causes profondes des conflits et consolider la cohésion sociale. Les participants ont souligné les liens entre la discrimination, les violations des droits de l'homme et les inégalités, et le rôle de l'Etat dans le traitement des inégalités par le biais de lois et de politiques. La parlementaire autrichienne Andreas Schieder a déclaré que les parlementaires peuvent jouer un rôle crucial en transposant les obligations en matière de droits de l'homme relatives à la promotion de l'égalité dans la législation nationale, en impliquant tous les secteurs de la société dans les processus de prise de décision, en luttant contre les inégalités croissantes entre les sexes grâce à l'autonomisation des femmes et des filles, et en favorisant la participation des jeunes. Les parlementaires peuvent mettre en place des mécanismes d'alerte rapide, tels que des systèmes d'assistance téléphonique, qui permettent d'adapter précisément les réponses aux inégalités existantes. (Voir aussi Réagir rapidement lorsque les violations des droits de l’homme présagent un conflit : le rôle du Parlement.) L'événement a été organisé conjointement avec le Bureau de la Société des Amis auprès des Nations Unies à Genève et la fondation Friedrich Ebert Stiftung.
La Semaine de la paix de Genève est une initiative d'action collective qui souligne le caractère transversal de la paix. Depuis son lancement en 2014, elle est animée par l'Office des Nations Unies à Genève, l'Institut de hautes études internationales et du développement et le réseau Geneva Peacebuilding Platform avec le soutien de la Confédération suisse. L'UIP est un partenaire de la Semaine de la paix de Genève depuis 2015.
8 novembre 2016
La police anti-émeute et les manifestants s'affrontent suite à l'arrestation des parlementaires turcs du parti HDP. ©AFP/Adam Altan
L'Union interparlementaire (UIP) est vivement préoccupée par les récentes arrestations et la détention de parlementaires du Parti démocratique populaire (HDP) en Turquie. L'Organisation est particulièrement soucieuse en raison des allégations selon lesquelles ces parlementaires pourraient avoir été ciblés à cause de leurs activités politiques d’ordre pacifique.
L'UIP est en contact avec les autorités turques afin d'en savoir plus sur les circonstances exactes et les motifs des arrestations et détentions. Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, et le Secrétaire général, Martin Chungong, exhortent les autorités à respecter l'état de droit et font valoir que ces parlementaires ont droit à des garanties de procédure et de procès équitables dans toute action judiciaire dont ils font l'objet.
L'UIP rappelle que les arrestations de parlementaires ont suivi la levée de leur immunité parlementaire il y a quelques mois. Lors de sa visite en Turquie en octobre dernier, le Président de l'UIP a rappelé aux autorités l'importance de l'immunité parlementaire, qui permet aux parlementaires de faire leur travail librement et en toute sécurité et de préserver l’intégrité de l’institution parlementaire.
Quant à la décision du parti HDP de se retirer provisoirement du parlement, l'UIP exhorte le Parlement turc et les autorités à veiller à ce que toutes les conditions soient réunies pour que les parlementaires puissent travailler librement ensemble pour trouver une solution pacifique à la crise. L'Organisation appelle également au respect, par toutes les parties, de l'ordre constitutionnel et de l'intégrité démocratique du parlement.
2 novembre 2016
Martin Chungong et Fabiola Gianotti avec l'accord signé. ©UIP/Jorki
Les dirigeants de l'UIP et du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) ont signé un accord de coopération qui vise à promouvoir des initiatives pour la paix et le dialogue interculturel, faciliter les échanges entre les communautés scientifique et parlementaire, et sensibiliser les parlementaires à l'importance de la science pour le développement durable. La signature a eu lieu au Siège de l'UIP, à Genève, le 1er novembre 2016.
L'UIP reconnaît que la science et l'éducation scientifique contribuent à la promotion du dialogue inclusif et du développement durable. Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a déclaré qu'il y avait de solides arguments en faveur de cette collaboration. "La science ne ment pas," a-t-il dit. "De plus, les parlementaires ont besoin d'informations et de données précises pour être en mesure de faire leur travail. La science ne fait pas que nourrir la planète, elle peut également contribuer à la paix mondiale."
"Cet accord établit une coopération entre le CERN et l'UIP visant à travailler sur des sujets d'intérêt commun", a déclaré Mme Fabiola Gianotti, la première femme Directrice générale du CERN. "Cet accord soutiendra notamment le plaidoyer du CERN en faveur de l'importance de l'enseignement de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques pour le développement durable de la société et la collaboration pacifique".
SESAME, le premier grand centre de recherche international au Moyen-Orient, est un bon exemple de la façon dont la science peut servir d'instrument de paix. Le Centre, basé en Jordanie et reproduisant le modèle du CERN, réunit des scientifiques de toute la région du Moyen-Orient, y compris en provenance d'Israël et de la Palestine.
20 octobre 2016
Martin Chungong à prononcer un discours à l’Assemblée nationale du Bénin ©Benoit Koffi
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a été invité à prononcer un discours à la séance inaugurale de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin par le Président de l’Institution, M. Houngbédji, qui s’est dit déterminé à renforcer la coopération entre le Parlement et l’UIP. M. Chungong a salué le dynamisme de la démocratie au Bénin et a appelé les parlementaires du pays à édifier un parlement plus fort et plus efficace en collaborant avec l’exécutif.
M. Chungong a déclaré que "la liberté d’expression, l’alternance du pouvoir, la bonne gouvernance, la plus grande représentation politique des femmes, le fonctionnement régulier des institutions selon les normes de l’état de droit, la reddition de comptes et une société civile dynamique sont autant d’éléments indispensables à l’enracinement et à la consolidation de la démocratie qui trouvent un terreau fertile au Bénin grâce à l’action responsable des responsables politiques qui privilégient l’intérêt général".
"C’est là, je crois, le secret de la vitalité de la démocratie béninoise et le succès des récentes consultations électorales en est un exemple notable", a-t-il ajouté.
Néanmoins, M. Chungong a rappelé la nécessité de poursuivre les efforts pour renforcer la démocratie dans le pays. "Cette quête est inhérente au principe même de démocratie et permettra de répondre de façon adéquate aux innombrables défis auxquels la démocratie doit faire face et qui sont reflétés dans les attentes toujours nombreuses et pressantes de vos électeurs”, a-t-il expliqué.
Dans son allocution, le Secrétaire général de l’UIP a souligné le rôle crucial des parlementaires pour traiter certaines questions qui figurent au premier rang des priorités internationales, telles que les droits de l’homme, l’égalité des sexes, la lutte contre le terrorisme, le nouveau programme de développement durable et la participation des jeunes à la vie politique. Il a notamment insisté sur la nécessité de promouvoir les droits des femmes et a appelé à accroître la proportion de femmes à l’Assemblée nationale, qui s’élève actuellement à 7 %.
M. Chungong a rendu une visite de courtoisie au chef de l’Etat, M. Patrice Talon, qui a sollicité le soutien de l’UIP pour renforcer les capacités des parlementaires béninois afin de leur permettre de mener à bien leurs fonctions. Demande à laquelle M. Chungong a répondu positivement.
Le Secrétaire général de l’UIP a réclamé le soutien de l’exécutif béninois dans plusieurs domaines tels que l’égalité des sexes, la lutte contre le terrorisme et la promotion et le renforcement de la démocratie en mettant en œuvre le nouveau programme de développement. M. Talon a assuré M. Chungong de son soutien sur la question de l’égalité des sexes, domaine dans lequel "le Bénin a encore beaucoup de progrès à faire", a-t-il reconnu.
Au cours de sa visite à Cotonou, M. Chungong a aussi rencontré M. Joseph Gnonlonfoun, médiateur du Bénin et ancien parlementaire, qui a efficacement participé aux actions de l’UIP pendant de nombreuses années. Le Secrétaire général de l’UIP a exprimé le souhait que M. Gnonlonfoun continue à participer aux travaux de l’Organisation, en particulier en raison de sa grande expérience de la résolution des conflits.
19 octobre 2016
Le Président de l'UIP en visite en Turqui.
Je suis heureux de me trouver à Ankara aujourd'hui, suite à l'invitation de M. Ismail Kahraman, Président de la Grande Assemblée nationale de Turquie. Nous avons eu des discussions approfondies et fructueuses, et je me réjouis grandement de notre coopération à venir. J'ai également eu l'occasion de procéder à un échange d'opinions avec d'autres hauts fonctionnaires parlementaires, dont le Président de la Commission sur l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, le Président de la Commission d'enquête sur les droits de l'homme et le Président de la Commission ad hoc sur la tentative de coup d'Etat du 15 juillet.
Je me suis saisi de ces occasions pour réaffirmer que l'Union interparlementaire avait condamné aussi fermement que possible la tentative de coup d'Etat en Turquie et l'attaque contre le Parlement du 15 juillet. Toute tentative de s'immiscer dans le processus politique ou d'accéder au pouvoir par la violence ne peut être justifiée en aucun cas et doit être clairement rejetée.
L'UIP exprime sa solidarité avec le peuple turc tandis qu'il se remet du traumatisme causé par les événements du 15 juillet. L'UIP réaffirme son engagement à soutenir la Turquie dans les efforts qu'elle déploie pour renforcer l'ordre constitutionnel et de protéger la démocratie et l'état de droit. Elle insiste sur le rôle essentiel que joue le Parlement turc dans ce processus, s'agissant notamment de favoriser un dialogue politique inclusif dans le pays.
L'UIP maintien une relation de longue date avec le Parlement turc, comme en attestent les programmes et initiatives conjoints dans nombre de domaines, y compris ceux du renforcement des capacités parlementaires, de l'égalité des sexes et des droits de l'homme. Je suis convenu avec les autorités parlementaires turques de poursuivre notre coopération en cours destinée à promouvoir l'égalité des sexes en partenariat avec l'ONU. L'UIP et le Parlement turc examinent également les moyens de garantir le suivi du Programme d'action parlementaire en faveur des pays les moins avancés de 2011.
Au cours de ma visite à Ankara, j'ai en outre discuté avec mes hôtes turcs de la situation de près de 140 parlementaires turcs dont l'immunité a été levée en mai suite à un vote au Parlement et qui font désormais l'objet de poursuites. L'UIP réaffirme l'importance de l'immunité parlementaire en tant que mécanisme nécessaire permettant aux parlementaires de remplir leurs fonctions en toute liberté et en toute sécurité, entendu que l'immunité ne doit pas rimer avec impunité. J'ai souligné que les parlementaires en question avaient le droit à des garanties en matière de procédure régulière et de procès équitable dans le cadre de toute action judiciaire à leur encontre.
L'UIP salue également l'engagement du Parlement turc à coopérer étroitement avec l'UIP en vue de trouver une solution satisfaisante aux cas qui sont actuellement examinés par le Comité de l'UIP des droits de l'homme des parlementaires.
13 octobre 2016
Martin Chungong s’adresse aux Présidents de parlements africains et arabes ©Sada El-Balad
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a félicité le Parlement égyptien à l’occasion de son 150ème anniversaire et a appelé tous les acteurs politiques à profiter de ce moment historique pour réfléchir sur la nécessité d’édifier un parlement plus fort et plus démocratique.
Lors d’une cérémonie à Charm el-Cheikh en présence du Président égyptien, Abdel Fatah Al Sissi, et de parlementaires de pays africains et arabes, M. Chungong a souligné le vif soutien de l’UIP à l’égard du processus démocratique dans le pays, relevant que le moment est venu pour l’Egypte de procéder à "une démarche d’introspection et d’autoréflexion basée sur ce qui a été accompli à ce jour et sur ce qui reste à faire". Il a exhorté tous les Egyptiens à profiter de cet élan pour renforcer un parlement "représentatif, transparent, responsable, accessible et efficace. Autrement dit, un parlement mieux à même de prendre en compte les souhaits du peuple et d’assurer la prospérité de son pays dans le cadre du mandat qui lui est prescrit par la Constitution. Le Parlement égyptien peut compter sur le soutien indéfectible de l’UIP."
A l’occasion de sa visite en Egypte, le Secrétaire général de l’UIP a rencontré le Président Al Sissi, qui s’est engagé à œuvrer pour une démocratie inclusive et un parlement national fort. Ils ont convenu de la nécessité de venir à bout du terrorisme, qui menace la démocratie, la paix et le dialogue dans le monde entier. Ils ont également abordé des questions prioritaires pour l’UIP, notamment les migrations et la crise des réfugiés.
Le Président égyptien a remercié M. Chungong pour sa participation à cet événement et a relevé le rôle essentiel du Secrétaire général dans les efforts en vue de renforcer les relations entre l’Egypte et l’UIP. Il a également souligné que l’UIP se doit de poursuivre son soutien à l’égard du Parlement égyptien pour que celui-ci puisse renforcer ses capacités et améliorer la transparence de ses processus.
Le Parlement égyptien est Membre de l’UIP depuis 92 ans. Il est devenu en 1924 le premier Etat arabe à rejoindre l’UIP, qui met actuellement en œuvre un important accord de coopération technique conclu avec cet Etat.
12 octobre 2016
Martin Chungong accueille les nouveaux ambassadeurs au Siège de l’UIP ©UIP/Jorki
Dans le cadre d'une série de visites de courtoisie avec de nouveaux Représentants permanents auprès de l'Organisation des Nations Unies à Genève, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a rencontré les ambassadeurs Deyana Kostadinova, de Bulgarie, Aviva Raz Shechter, d'Israël et Yackoley Johnson, du Togo.
“Je suis heureux d'accueillir ces nouveaux ambassadeurs et d'exprimer mon engagement à poursuivre notre collaboration avec eux sur les défis auxquels sont confrontés leurs parlements respectifs”, a expliqué M. Chungong. En tant que Défenseur de l'égalité des sexes à Genève, M. Chungong a également salué le fait que deux des trois représentants permanents qu'il a rencontré la semaine dernière sont des femmes, qui s'ajoutent au nombre croissant de femmes ambassadeurs à Genève.
“Il est très encourageant de voir plus de femmes occuper ces postes de haut rang”, a déclaré le Secrétaire général de l'UIP tout en réitérant son engagement personnel envers l'égalité des sexes.
L'ambassadrice d'Israël a exprimé sa reconnaissance pour les résultats d'une récente table ronde organisée par l'Union interparlementaire avec des parlementaires du Moyen-Orient, parmi lesquels figuraient des Israéliens et des Palestiniens. Ils étaient réunis pour examiner les moyens de résoudre la pénurie critique d'eau dans la région.
M. Chungong et l'Ambassadeur Johnson ont discuté des efforts de l'UIP visant à mettre fin à la traite et au travail des enfants en Afrique, alors que la rencontre avec l'ambassadeur de Bulgarie a porté sur la dimension parlementaire du travail de l'ONU. Ils ont également évoqué l'autonomisation des femmes ainsi que les initiatives de l'UIP pour faciliter le partage des expériences et des meilleures pratiques sur cette question.