23 septembre 2016
Les enfants sont les plus vulnérables aux effets dévastateurs de la malnutrition. ©Nicolas Cégalerba/Biosphoto
La malnutrition est une urgence silencieuse qui concerne des milliards de personnes. D'après les estimations de l'ONU, une personne sur trois est touchée, et les enfants sont 156 millions à souffrir d'un retard de croissance et 99 millions à présenter une insuffisance pondérale. Aucun pays n'est épargné par ce problème.
Depuis 2010, l'initiative Renforcer la nutrition (SUN) (scalingupnutrition.org) est le moteur d'un élan mondial visant à bâtir un monde sans malnutrition d'ici 2030. Elle se fonde sur le principe que chacun a le droit à une alimentation suffisante, saine et nutritive. Elle réunit l'ONU et des responsables gouvernementaux, des organisations de la société civile, des donateurs, des entreprises et des scientifiques de 57 pays en vue de déclencher, d'inspirer et d'appuyer une action collective qui permettra de parvenir à l'objectif fixé.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, est récemment devenu l'un des 29 dirigeants mondiaux nommés par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour définir et orienter les efforts déployés dans le cadre de l'initiative SUN et de sa mission d'éliminer la malnutrition d'ici 2030.
"Garantir une bonne alimentation est indispensable pour réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté il y a un an, et nous avons une occasion inédite de transformer notre coopération. Il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour rassembler un groupe de leaders en matière de nutrition aussi intéressant", a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon.
Parmi les membres du Groupe de direction se trouvent d'anciens et actuels chefs d'Etats et des dirigeants nationaux et internationaux chargés de la question. Au cours de sa première réunion, tenue le 21 septembre, le Groupe de direction a établi une feuille de route pour la réalisation des objectifs et des mesures prioritaires de l'initiative pour les quatre prochaines années.
"L'action parlementaire pour la lutte contre la malnutrition est primordiale si nous voulons atteindre l'objectif", a expliqué Martin Chungong. "L'UIP concentre ses efforts sur l'élimination de la malnutrition grâce à ses initiatives pour la santé des mères et des enfants. Nous sommes convaincus que ce sont particulièrement les enfants qui souffrent des conséquences les plus persistantes de ce problème."
"Pour l'UIP et moi-même, devenir membre du Groupe de direction constitue un autre moyen essentiel par lequel l'Organisation pourra promouvoir et stimuler les efforts déployés à l'échelle internationale pour éradiquer la malnutrition et réaliser les Objectifs de développement durable."
21 septembre 2016
Des jeunes manifestent devant un véhicule en flammes à Kinshasa, le 19 septembre 2016. ©AFP/Eduardo Soteras
L'Union interparlementaire (UIP) condamne la violence et les décès suite à des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité en République démocratique du Congo, le 19 septembre. L'UIP exhorte toutes les parties à éviter toute nouvelle violence et à engager des pourparlers pleinement inclusifs en vue d'aboutir à un processus électoral transparent et équitable, en conformité avec la Constitution du pays.
La police et les manifestants se sont affrontés après l'annonce de la Commission électorale selon laquelle les élections présidentielles et législatives prévues pour la fin de l'année seraient retardées.
L'UIP déplore les attaques qui ont eu lieu le 19 septembre contre les membres et les bureaux des différents partis politiques. Elle exprime également sa profonde préoccupation au sujet des blessures que le parlementaire de l'opposition, M. Fayulu, a subies au cours de ces événements.
L'UIP appelle les autorités à protéger les vies humaines, à respecter le droit des personnes à se réunir de manière pacifique, à mener des enquêtes approfondies sur les récentes violences, et à traduire les responsables en justice. Comme le souligne le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, "toutes les parties doivent permettre au Parlement et aux parlementaires d'exercer leurs mandats constitutionnels, librement et équitablement".
6 septembre 2016
Démocratie 2030
L'UIP célèbre la Journée internationale de la démocratie 2016 le 15 septembre sous le thème ‘Démocratie 2030’ – une invitation et un défi à tous les parlements de réfléchir à l'avenir de la démocratie.
Ce sera l'occasion d'avoir la perspective des jeunes – les 20/30 ans – et celle concernant l'inédit Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies.
Il est fondamental de réfléchir à l'avenir si l'on veut bâtir des démocraties fortes qui contribueront à mettre en œuvre le développement durable. La Journée internationale de la démocratie représente une occasion précieuse de remettre en question les idées, de permettre à plus de voix de se faire entendre et de nouer le dialogue avec le public. L'UIP invite tous les parlements à célébrer cette journée en proposant des activités et actions spécifiques.
Questions clés pour la Journée internationale de la démocratie :
* Comment les institutions de la démocratie – le parlement, les partis politiques et les élections – vont-elles changer d'ici 2030 ?
* Les processus politiques existants suffiront-ils pour permettre aux jeunes d'exprimer leurs attentes, ou faudra-t-il en inventer de nouveaux ?
* Quels nouveaux processus décisionnels collaboratifs et participatifs ressortiront à l'ère numérique ?
* Comment les parlements conjugueront-ils les objectifs du Programme 2030 avec les préoccupations et souhaits de leurs citoyens ?
Afin de réussir, le Programme 2030 nécessite des parlements mobilisés et impliqués qui peuvent aider les gouvernements à agir, tout en leur demandant des comptes.
Pour la Journée internationale de la démocratie , l'UIP soulignera également le rôle clé que les jeunes peuvent jouer dans les démocraties d'aujourd'hui et de demain. Afin d'imaginer l'avenir des parlements et la démocratie, il faut nécessairement tendre la main aux jeunes dans leurs propres sphères – tout en leur faisant une place au sein des parlements.
Consultez www.ipu.org/idd et suivez #DemocracyDay sur les médias sociaux.
5 septembre 2016
Les leaders des pays du G20 posent ensemble pour la photo de famille du 11ème Sommet des chefs d'Etat du G20, à Hangzhou, Chine, le 4 septembre 2016. ©Turkish Presidency/Yasin Bulbul/Anadolu Agency
L'UIP se réjouit de l'annonce faite par la Chine et les Etats-Unis le week-end dernier concernant leur décision de ratifier officiellement l'accord de Paris sur les changements climatiques. L'annonce a été faite lors de la réunion du G20, qui avait lieu à Hangzhou, Chine. Il s'agit d'une étape très importante, car ensemble, ces deux pays sont responsables de près de 40 pour cent des émissions de carbone de la planète. L'Accord de Paris est le premier accord mondial sur les changements climatiques d'une portée aussi large. Il n'entrera en vigueur que lorsqu'il aura été ratifié par au moins 55 pays, qui totalisent ensemble 55 pour cent des émissions de carbone de la planète. Avant l'annonce de la Chine et des Etats-Unis, les 23 Etats qui avaient ratifié l'accord ne représentaient qu'à peine plus de un pour cent des émissions.
L'UIP s'efforce de mobiliser les parlements depuis la signature historique de cet accord à Paris, en décembre 2015. Elle a souligné le rôle fondamental des parlements dans la ratification des engagements internationaux pris par les gouvernements et dans le contrôle de leur mise en œuvre au niveau national, notamment en votant des crédits suffisants du budget national. L'UIP a récemment adopté un Plan d'action parlementaire sur les changements climatiques. Ce document présente des directives à l'attention des parlements nationaux, en proposant des actions concrètes pour une réponse internationale aux enjeux des changements climatiques.
Dans une déclaration faite aujourd'hui, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a incité les “parlements d’autres pays qui ne l'avaient pas encore fait d'œuvrer en vue d'une ratification sans délai de l'Accord de Paris sur les changements climatiques afin de le rendre pleinement opérationnel dès que possible ”.
22 JUILLET 2016
Le 21 juillet, un nouvel Accord entre l’UIP et l’ONU a été signé. ©IPU/Kim Haughton
Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, se félicite de la signature d’un nouvel accord de coopération entre l’ONU et l’UIP, qui a eu lieu hier au Siège de l’ONU à in New York. Se basant sur un partenariat et une interaction de plus en plus solides entre les deux organisations, cet accord consolide encore leur relation et facilitera leur coopération aux niveaux politique et opérationnel au nom de "Nous, peuples …".
Pour être fructueux, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 nécessite la pleine participation des parlementaires. En effet, cet ambitieux programme mondial – qui prévoit notamment une action urgente dans le domaine des changements climatiques et de la réduction des risques de catastrophe, ainsi que le renforcement de la gouvernance au niveau mondial – exige des plans nationaux efficaces en vue de l’atteinte des ODD, des ressources appropriées, un contrôle accru ainsi que le vif soutien des 45 000 parlementaires du monde.
"Je suis heureux que cet accord ait été signé par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le Secrétaire général de l’UIP Martin Chungong, et je me réjouis des échanges renforcés et plus réguliers entre l’ONU et l’UIP" a déclaré le Président de l’UIP. Ce nouvel accord permettra aux deux organisations d’améliorer leurs échanges d’informations et de partager leurs meilleures pratiques dans le renforcement des capacités parlementaires dans le monde entier.
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, estime que ce nouvel accord constitue un important pas en avant dans les relations entre les deux organisations. "En sa qualité d’organisation mondiale des parlements, l’UIP s’attache à ce que les parlements participent aux principaux processus de l’ONU, en amenant une perspective parlementaire dans les questions mondiales et en intégrant les engagements internationaux dans le travail quotidien des parlements, dans l’optique d’assurer la paix, la dignité et le bien-être pour tous."
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exprimé à maintes reprises son soutien inébranlable à la participation des parlements et des parlementaires au programme de travail de grande portée de l’ONU : "J’espère de tout cœur que cet accord de coopération nous permettra de renforcer davantage encore le partenariat qui unit l’UIP et les Nations Unies."
M. Ban a relevé que ce nouvel accord marque le début d’une nouvelle ère. "Travaillons ensemble et étroitement en vue de répondre aux attentes et aux aspirations de nombreux peuples. Nous œuvrons pour les peuples, la planète, la paix, la prospérité et le partenariat, désignés comme les 5 P".
Suite à la cérémonie de signature, M. Chungong et son équipe ont participé à une réunion avec le Secrétaire général de l’ONU.
18 JUILLET 2016
Des sympathisants agitent des drapeaux turcs sur la place Taksim à Istanbul le 16 juillet 2016, lors d’une manifestation de soutien au Président turc. ©AFP/Yasin Akgul
L’UIP condamne la tentative de coup d’Etat militaire et l’attaque contre le Parlement qui ont eu lieu ce week-end en Turquie, et déplore vivement la perte de vies innocentes qui en a résulté. Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et sa solidarité avec le peuple turc. Il a lancé un appel au calme et à la retenue, précisant que l’UIP continuera à suivre de près les événements dans le pays. M. Chungong a ajouté que "toute tentative d’accéder au pouvoir par la force va à l’encontre des principes démocratiques". Il a souligné la nécessité d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel ainsi que la primauté de l’Etat de droit et des libertés fondamentales.
15 JUILLET 2016
Un attentat à Nice où un homme a foncé un camion dans la foule, provoquant 84 morts, avec 18 personnes en état grave. ©AFP/Anne-Christine Poujoulat
Le Secrétaire de l’UIP Martin Chungong condamne l’attaque perpétrée hier dans la ville méridionale française de Nice, pendant les traditionnelles festivités du 14-Juillet. Un assaillant armé au volant d’un camion a foncé dans la foule qui participait à la fête. Au moins 84 personnes y ont trouvé la mort, dont plusieurs enfants, et le nombre de blessés graves est considérable. Après les attaques contre Charlie Hebdo, au Bataclan et au Stade de France, cet attentat est le troisième acte terroriste majeur dont la France a été victime en moins de deux ans.
Le Président et le Secrétaire général de l’UIP ont adressé un message de condoléances aujourd’hui aux Présidents du Parlement français, déclarant que "de telles attaques doivent encourager les parlements du monde entier à plaider pour une action collective contre le terrorisme". L’UIP a réagi à la menace croissante du terrorisme en faisant de cette question l’une de ses priorités. Aussi, elle a récemment élaboré une stratégie parlementaire de lutte contre le terrorisme et a établi des partenariats avec les agences de l’ONU compétentes afin de combattre ce fléau qui dépasse toutes les frontières. L’UIP a toujours défendu la résolution pacifique des différends par le dialogue politique et la diplomatie parlementaire, condamnant la violence sous toutes ses formes. L’Organisation fait part de sa solidarité avec le peuple français et exprime ses condoléances aux proches des victimes.
24 JUIN 2016
Laura Rojas met en avant l'engagement de l'UIP en faveur de la mise en œuvre de la résolution 1540.
La Présidente de la Commission permanente de la paix et de la sécurité internationale de l'UIP, la sénatrice mexicaine Laura Rojas, a expliqué lors d'un Examen des Nations Unies des efforts mondiaux visant à enrayer la prolifération des armes de destruction massive (AMD) à quel point les parlementaires, par le biais de l'UIP, sont engagés dans ces efforts. Elle s'exprimait à New York à l'Examen approfondi de la résolution 1540 des Nations Unies, qui appelle les Etats à adopter des mesures destinées à prévenir que des acteurs non étatiques puissent se procurer des armes nucléaires, chimiques ou biologiques. La sénatrice Rojas a déclaré que l'UIP avait commencé à mobiliser les parlementaires en 2013, après avoir identifié un manque de connaissance, et avait organisé un séminaire novateur pour les parlementaires africains en Côte d'Ivoire, en février, qui a débouché sur de nombreuses recommandations. Celles-ci précisent entre autres qu'il faut que les parlementaires élaborent une législation spécifique et des régimes de vérification solides, incluant le contrôle des politiques et actions du gouvernement; et que les parlements et les gouvernements travaillent plus étroitement ensemble en vue de la mise en œuvre effective de la résolution 1540. L'examen des Nations Unies de trois jours, qui s'est terminé le 22 juin, sera suivi d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité. La délégation de l'UIP à cet examen comprenait entre autres des parlementaires de Côte d'Ivoire et du Chad.
24 JUIN 2016
La réunion-débat n'était que la deuxième réunion de ce genre à être organisée par le Conseil des droits de l'homme. ©UIP/R. Rodriguez Valencia
Les parlements et parlementaires du monde jouent un rôle capital et croissant dans la protection des droits des citoyens, a expliqué le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies lors d'une discussion sur le rôle des parlements dans les travaux du Conseil. M. Chungong a souligné les progrès accomplis depuis que le Conseil a commencé à examiner la question de la collaboration parlementaire en 2013. Il a expliqué que, de plus en plus, les parlements partout dans le monde tenaient compte des travaux du Conseil et voulaient s'assurer que ses recommandations aient un impact réel. M. Chungong a fait une série de recommandations qui devraient permettre au Conseil de prendre en compte les activités des parlements de manière plus systématique et a expliqué comment les parlements pouvaient contribuer aux travaux du Conseil des droits de l'homme. Pour sa part, la Directrice des Programmes de l'UIP, Kareen Jabre, a expliqué comment la coopération entre l'UIP, les parlements et le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes de l'ONU pouvait servir de modèle pour une meilleure intégration des apports des parlements dans les activités du Conseil. Cet événement a également permis de démontrer à quel point les Parlements du Maroc, de l'Equateur et des Philippines s'étaient investis en faveur des droits de l'homme et avaient adopté les recommandations de l'Examen périodique universel du Conseil pour leurs pays respectifs.
23 JUIN 2016
Le programme aide le personnel parlementaire à se tenir prêt pour réaliser les Objectifs de développement durable. Photo aimablement mise à disposition par le Parlement de Zambie.
L'UIP a organisé une mission destinée à aider le Parlement de Zambie à concevoir une base de données électronique (c.-à-d. un dépôt d'archives) lui permettant de stocker et de communiquer des informations au nom de l'Assemblée nationale de ce pays. Aider les parlements du monde entier à se doter des systèmes grâce auxquels ils seront parfaitement prêts à mettre en œuvre les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) fait partie de la mission de l'UIP. L'UIP a organisé mi-juin à Lusaka une série de séminaires offrant au personnel des différents départements de l'Assemblée convié l'occasion de réfléchir à la conception du nouveau système, aux solutions à apporter aux problèmes techniques et à la poursuite des travaux. Ces séminaires avaient vocation à faciliter l'élaboration du nouveau système, à recommander un mode d'intégration lui permettant de se fondre harmonieusement dans les systèmes existants, ainsi qu'à donner au personnel une formation suffisamment solide pour qu'il puisse ensuite la transmettre à d'autres. Cette mission de cinq jours a également permis l’élaboration d’une feuille de route proposant à l'Assemblée nationale des solutions pour continuer à développer la base de données.
23 JUIN 2016
M. Chungong et Mme Šimonović étudient des possibilités de coopération plus étroite. ©UIP/Jorky
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, s'est entretenu avec la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur la violence contre les femmes, Mme Dubravka Šimonović, sur une éventuelle coopération pour soutenir les parlements en vue de sauvegarder la vie et le bien-être des femmes et des filles. Durant les entretiens au Siège de l'UIP, à Genève, Mme Šimonović a évoqué le besoin d'associer et d'harmoniser les divers outils et normes fragmentés dans de nombreux pays. Elle est d'avis qu'il est essentiel de combler les lacunes dans la mise en œuvre des lois dans certaines régions, de même que de renforcer les liens entre son département et la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Elle a discuté avec M. Chungong de domaines spécifiques de coopération potentielle tels que l'intégration du rapporteur dans les activités correspondantes de l'UIP, l'échange d'informations sur le sexisme et la violence contre les femmes parlementaires, et le fait d'encourager les parlementaires à rencontrer le rapporteur. M. Chungong a rappelé à Mme Šimonović que l'UIP n'avait de cesse de lutter contre la violence envers les femmes et les filles, et qu'elle soutenait les parlements et parlementaires afin qu'ils développent et renforcent la législation appropriée. Il a également mentionné le travail récent de l'UIP, notamment le séminaire en Mauritanie pour les femmes parlementaires et les ONG, ainsi que les activités de formation et de sensibilisation au Sierra Leone qui ont permis à des centaines de chefs traditionnels et responsables locaux d'avoir une meilleure compréhension de leur rôle en ce qui concerne la mise en œuvre des lois contre la violence familiale et sexuelle. M. Chungong a aussi souligné l'action de l'UIP en vue de mettre fin au mariage des enfants et aux mutilations génitales féminines.
20 JUIN 2016
M. Chungong a reçu les ambassadeurs au Siège de l'UIP à Genève. ©UIP
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a reçu la visite de nombreux nouveaux représentants permanents auprès des Nations Unies à Genève ces dernières semaines. Les ambassadeurs suivants sont venus à l'UIP : Ma Zhaoxu (Chine), Vaqif Sadiqov (Azerbaïdjan), Kinga Singye (Bhoutan), Carla María Rodríguez Mancia (Guatemala), Daniiar Mukashev (Kirghizistan) et Anna Korka (Grèce). En les accueillant au Siège de l'UIP, M. Chungong a tenu à réitérer son engagement d'aller à la rencontre de la communauté diplomatique de Genève afin de renforcer les relations avec ses parlements respectifs.
20 JUIN 2016
Le mari de Jo Cox appelle à une lutte solidaire contre la haine. ©AFP/Daniel Leal-Olivas
L'UIP est consternée et profondément touchée par le décès émouvant de la parlementaire britannique Jo Cox, attaquée la semaine dernière dans sa propre circonscription.
Le Secrétaire général, Martin Chungong, a déclaré “Comme beaucoup de parlementaires partout dans le monde, Jo Cox s'est dévouée sans relâche à la démocratie, la paix et aux droits de l'homme. De par son expérience dans le domaine du développement, elle s'employait ardemment à défendre les réfugiés souffrant de pauvreté et d'injustice, et victimes de conflits. C'est particulièrement attristant d'apprendre qu'elle a été tuée dans le cadre de son mandat démocratique. La violence n'a pas sa place au sein d'une démocratie.”
“De la part de l'UIP et des parlementaires partout dans le monde, j'aimerais rendre hommage à une femme qui avait toutes les qualités d'un parlementaire – pleine de compassion, courageuse et engagée."
“Son décès nous rappelle de manière tragique qu'un grand nombre des 45 000 parlementaires du monde se mettent en danger en prenant position pour la justice et la démocratie et qu'ils sont nombreux à avoir subis des préjudices dans le cadre de leurs activités."
“Nous encourageons tous les citoyens à reconnaître avec gratitude les risques encourus et les sacrifices consentis par les parlementaires au nom de la démocratie. Nous exhortons tous les parlementaires à se montrer à la hauteur de l'exemple de Jo Cox, un modèle pour les parlementaires partout dans le monde."
“Nos pensées vont à la famille de Jo Cox et à ses amis et collègues. Nous sommes profondément désolé pour leur perte.”
15 JUIN 2016
M. Chungong a félicité Mme Thinh pour les progrès réalisés par son pays notamment en matière d'égalité des sexes. ©UIP/Jorky
La Vice-Présidente du Viet Nam a souligné le rôle déterminant de l'UIP dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), lors de discussions à Genève avec le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, le 13 juin. Dang Thi Ngoc Thinh a aussi rappelé qu'il était important que l'UIP s'assure de la mise en œuvre de l'accord sur les changements climatiques adopté par les dirigeants mondiaux l'année dernière. Durant la réunion au siège de l'UIP, M. Chungong a félicité le Viet Nam pour ses progrès dans de nombreux domaines, notamment en matière d'égalité des sexes. Près de 27 pour cent des parlementaires de ce pays sont des femmes – alors que la moyenne mondiale se situe à 22,3 pour cent – et le Parlement vietnamien a élu sa première Présidente, Mme Nguyen Thi Kim Ngan. M. Chungong a remercié le Viet Nam pour son accueil très réussi de l'Assemblée de l'UIP, au printemps 2015, qui a permis d'adopter une déclaration de grande importance sur la transformation des ODD en actions. Il a également exprimé sa gratitude pour l'engagement du Viet Nam à promouvoir un renforcement des liens entre l'ONU, les parlements et l'UIP au cours de discussions à New York, au mois de juillet.
13 JUIN 2016
L'Observatrice permanente de l'UIP auprès des Nations Unies, Paddy Torsney, a présenté les conclusions à la réunion de haut niveau de l'ONU. ©UIP/Aleksandra Blagojevic
A l’occasion de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la fin du sida, l’Observatrice permanente de l’UIP auprès des Nations Unies, Paddy Torsney, a souligné le rôle essentiel des parlementaires et des parlements nationaux pour lutter contre la maladie. Présentant les conclusions de la réunion parlementaire de l’UIP, elle a indiqué que les parlementaires avaient insisté sur leur rôle essentiel qui permet de faire le lien entre les stratégies nationales, les communautés et les personnes. Mme Torsney a également fait savoir que les parlementaires avaient souligné le fait que 35 ans après le début de l’épidémie la stigmatisation et la discrimination légale étaient toujours d’actualité et que cela continue d’entraver lourdement le dépistage et le traitement volontaires. Les parlementaires ont insisté sur le rôle qu’ils doivent jouer pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination au niveau national et dans leurs circonscriptions, a-t-elle ajouté. Mme Torsney a rappelé les outils mis au point par l’UIP et l’ONUSIDA pour aider les parlementaires et les parlements dans leur action, notamment le guide sur les moyens permettant d’accélérer le traitement du VIH. Mme Torsney était au nombre des intervenants à la réunion parlementaire, aux côtés de la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Jan Beagle, l’ancienne membre du Congrès des Etats-Unis Donna Christian-Christens, la parlementaire autrichienne et membre du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida Petra Bayr et du ministre béninois des Affaires étrangères, Aurélien Agbenonci.
La Réunion de haut niveau, à laquelle étaient présents le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le Président de l’Assemblée générale de l’ONU Mogens Lykketoft, s’est penchée quant à elle sur l’importance d’accélérer la riposte face au VIH pendant les cinq prochaines années et d’engager le monde sur la voie qui devra mener à la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.
13 JUIN 2016
M. Chungong s'est engagé personnellement à encourager l'autonomisation des femmes dans tous les domaines. ©UIP/Mariana Duarte
A l’occasion d’une rencontre sur le thème « La force des femmes qui ont le pouvoir d’agir » (« The power of empowered women », #PoEW), le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a rappelé son engagement personnel – et celui de l’UIP – en faveur de l’égalité des sexes. Organisée sous les auspices de l’initiative « Les défenseurs de l’égalité des sexes dans le cadre de la Genève internationale » (« International Geneva Gender Champions »), la rencontre a réuni l'Ambassadrice des Etats-Unis, Pamela Hamamoto, une Ministre d'Etat britannique, la baronne Anelay, ainsi que des délégations de haut niveau de plusieurs pays tels que l’Australie, l’Afghanistan, l’Islande et la Sierra Leone. La manifestation s'est déroulée le 16 juin au Palais des Nations, à Genève, en présence du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Prince jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, qui y a prononcé un discours. Elle a réuni des hommes, des femmes, des jeunes, ainsi que des représentants du monde de l’entreprise et d’organisations internationales. Les participants ont été sensibilisés à leur rôle d’agent du changement et invités à expliquer ce qu’ils comptent entreprendre pour faire de l’égalité des sexes une réalité dans la sphère conjugale, sur le lieu de travail et dans la vie quotidienne au sens large. L’accent a été mis sur des domaines tels que l’équilibre des rôles dans l’éducation des enfants et la promotion des femmes aux postes décisionnels. L’UIP œuvre avec conviction pour l’égalité des sexes et M. Chungong s’est déjà engagé à agir en faveur de l’égalité des sexes à Genève. Lors de l’examen semestriel de l’initiative en faveur de l’égalité des sexes, M. Chungong a donné un aperçu des étapes stratégiques qui permettront d’avancer à la fois au parlement et dans la sphère politique, notamment en définissant des objectifs et en assurant un suivi.
9 JUIN 2016
Des parlementaires de 16 pays ont convenu de renforcer leur action contre le fléau que constituent la traite et le travail des enfants. ©AFP/Junior Kannah
Plusieurs parlementaires d’Afrique centrale et de l’Ouest ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre la traite et le travail des enfants. Lors d’un séminaire organisé dans la capitale nigériane Abuja, les parlementaires ont réfléchi aux moyens susceptibles de renforcer leur action, notamment les stratégies leur permettant de travailler plus efficacement à l’échelle régionale. Le séminaire a été l’occasion d’examiner les causes profondes du phénomène, telles que la pauvreté, ainsi que les solutions pratiques et les programmes de réinsertion à destination des victimes. La rencontre, qui s’est déroulée au Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été organisée conjointement par l’UIP et l’Organisation internationale du Travail (OIT), avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Les parlementaires ont défini une série de mesures prioritaires, telles que l’amélioration de la coordination entre les parlements, les organisations régionales et la société civile; œuvrer à l’harmonisation de la législation entre les pays; encourager les pays à appliquer les conventions internationales; et élaborer des lignes directrices à l’usage des parlementaires. Des mesures de suivi ont également été envisagées, comme des séances d’information et de formation à destination des parlementaires sur les conventions pertinentes de l’OIT, ainsi que des visites de terrain dans plusieurs pays pour sensibiliser au travail des enfants dans les mines d’or, les carrières, la culture du cacao et d’autres secteurs. Le séminaire a accueilli une centaine de participants, dont près de 80 parlementaires venus de 16 pays.
9 JUIN 2016
Les participants ont présenté les priorités en matière de protection des femmes, notamment l'élaboration de nouvelles lois et une meilleure sensibilisation du public. ©UIP/Brigitte Fillon
Un accord prévoyant des mesures pour protéger les femmes et les filles contre le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines et autres actes de violence a été conclu récemment en Mauritanie. Les priorités fixées par les femmes parlementaires comprennent de nouvelles lois rigoureuses et plusieurs mesures axées sur la prévention, l’application de la loi et la sanction des auteurs, ainsi que le soutien aux victimes. Cet ensemble de mesures a été convenu en mai lors d’un séminaire de deux jours organisé dans la capitale Nouakchott avec le soutien de l’UIP. Les mesures prévoient entre autre l’interdiction des mutilations génitales féminines et le lancement d’un programme visant à sensibiliser la population aux conséquences de cette pratique. Pour mettre fin au mariage des enfants, il est proposé d’abolir la loi qui autorise cet usage dans certaines circonstances et de garantir la scolarisation des filles jusqu’à la fin du secondaire. Des mesures seront également prises pour lutter contre la violence domestique, mais aussi pour s’assurer que les lois sur le viol et autres agressions sexuelles soient conformes aux normes internationales. La Mauritanie ne dispose actuellement d’aucune loi punissant la violence domestique, le viol et les autres formes de violence sexuelle. Le plan, élaboré par le groupe des femmes parlementaires du pays, préconise l’instauration de partenariats entre le Parlement, le gouvernement, la société civile et les médias. Les premières mesures prévoient notamment des activités de sensibilisation destinées à créer un environnement politique et social propice aux changements proposés.
8 JUIN 2016
La délégation kirghize et M. Chungong ont abordé la question du mariage des enfants et d’autres questions clés. ©UIP/Jorky
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a rencontré une délégation parlementaire multipartite de la République kirghize pour discuter des moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions. Cette visite ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre l’UIP et le Parlement kirghize, lequel a exprimé son vif désir de jouer un rôle plus actif au sein de l’Organisation, dont il est membre depuis 20 ans. Conduite par le Président du Parlement kirghize, Chynybai Akunovich Tursunbekov, la délégation a réaffirmé la volonté de l’institution de renforcer sa coopération avec l’UIP.
Les discussions ont porté sur le mariage précoce et le mariage des enfants dans ce pays d’Asie centrale, où l’âge légal du mariage est fixé à 18 ans, même si certaines exceptions existent du fait de l’application de la charia. L’UIP a proposé d’aider le Parlement kirghize à sensibiliser la population aux conséquences néfastes de ces pratiques, une proposition que le Président du Parlement a facilement acceptée. Une étude sur la législation relative au mariage des enfants dans la région Asie-Pacifique sera lancée prochainement par l’UIP et l’OMS.
Au menu des discussions figurait également un projet de loi envisagé par le Parlement kirghize. A l’instar d’autres organisations, l’UIP et l’ONUSIDA ont fait part de leur préoccupation en déclarant que la loi dite de lutte contre la « propagande homosexuelle » était discriminatoire par nature. Le Président du Parlement kirghize a assuré le Secrétaire général de l’UIP que le projet de loi avait peu de chance d’être adopté par le Parlement et que, même s’il l’était, le Président kirghize – qui détient le pouvoir de veto – y était fermement opposé.
8 JUIN 2016
La visite du Président de l’UIP, Saber Chowdhury, a coïncidé avec la commémoration de l’indépendance du pays. ©Lietuvos Respublikos Seimo archyvas
Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, a prononcé mardi 7 juin un discours devant le Parlement lituanien, dans la capitale Vilnius, appelant les parlementaires à veiller à ce que le pays se dote d’un plan solide pour atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU. Il a expliqué que, dans le monde incertain, non viable et dangereux que nous connaissons actuellement, les parlementaires se doivent envers leurs électeurs d’améliorer le niveau de vie. La visite de M. Chowdhury en Lituanie a coïncidé avec la célébration du 26ème anniversaire de l’indépendance du pays, obtenue après la chute de l’Union soviétique. Il a indiqué que certaines des actions menées ces dernières années dans la région lui rappelaient la guerre froide et a également souligné que l’UIP demeurait disposée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer une médiation et faciliter le dialogue en vue d’une paix durable.
6 JUIN 2016
Lors de sa rencontre avec M. Demirtas, M. Chungong a souligné les principes fondamentaux que sont la diversité parlementaire et le dialogue. ©UIP/Jorky
A l’occasion d’une rencontre organisée à Genève avec le parlementaire turc d’opposition Selahattin Demirtas, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a souligné l’importance de garantir la diversité au Parlement, de manière à respecter l’un des principes fondamentaux de la démocratie, à savoir la représentation de tous les groupes et points de vue du pays. M. Demirtas dirige le Parti démocratique populaire (HDP) pro-kurde.
Lors des discussions qui se sont tenues au Siège de l’UIP le 3 juin, M. Chungong a indiqué qu’il était essentiel que dans un Etat multiethnique comme la Turquie le Parlement doive non seulement refléter cette réalité, mais également veiller à ce que toutes les tendances politiques puissent exercer sans entrave leurs droits parlementaires.
Réitérant son inquiétude suite à l’adoption par le Parlement turc d’une réforme constitutionnelle qui permet la levée de l’immunité parlementaire, le Secrétaire général de l’UIP a déclaré que la communauté parlementaire internationale est toujours préoccupée à chaque fois que l’intégrité d’un parlement se trouve menacée.
Si la réforme constitutionnelle reçoit l’aval du Président de la République Recep Tayyip Erdogan, cela entraînera une levée de l’immunité pour 138 parlementaires – la plupart issus des rangs de l’opposition – poursuivis pour divers motifs comme le soutien à une organisation terroriste ou insulte au Président. L’UIP estime que l’immunité parlementaire devrait être levée au cas par cas et justifiée par des preuves crédibles afin d’éviter des poursuites judiciaires fondées sur l’appartenance politique.
Soulignant l’importance du dialogue politique et des autres moyens non violents de règlement des différends politiques en tant que principes fondamentaux de la démocratie, M. Chungong a indiqué qu’il était important de convaincre les groupes qui ont recours aux armes à des fins politiques de cesser cette pratique et de renouer avec le dialogue. M. Demirtas, qui est l’un des 138 parlementaires potentiellement visés par la levée de l’immunité et exposés à un total de 87 chefs d’accusation, a déclaré que son parti condamnait la violence et préconisait d’autres moyens pour permettre au peuple kurde d’acquérir une plus grande autonomie politique et culturelle.
27 MAI 2016
Martin Chungong, de l'UIP, et Flavia Bustreo, de l'OMS, se sont réjouis du succès de la toute première réunion parlementaire à l'occasion de l'Assemblée mondiale de la Santé. ©UIP/Enico Iaia
A l'occasion d'une double première historique à l'Assemblée mondiale de la Santé à Genève, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a prononcé un discours dans lequel il engage l'UIP à mobiliser les parlements afin d'obtenir de meilleurs résultats dans le domaine de la santé, et il a participé à la première réunion parlementaire à l'occasion de cette assemblée. Lors de son discours à l'Assemblée, M. Chungong a clairement exprimé l'engagement de l'UIP de collaborer avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour permettre aux parlements de contribuer à la couverture sanitaire universelle et à assurer que les personnes vulnérables et marginales aient accès aux soins de santé. Il a souligné que l'importance de la santé s'était accrue dans le programme de l'UIP à ses Assemblées ces dix dernières années et a déclaré qu'il y avait un lien clairement établi entre la santé et les droits de l'homme. M. Chungong a indiqué que le partenariat entre l'UIP et l'OMS avait déjà obtenu des résultats remarquables dans les domaines de la lutte contre le VIH/sida et de la santé des femmes et des enfants. Il a appelé les délégués à œuvrer pour que des parlements nationaux efficaces puissent légiférer, approuver les budgets et demander des comptes aux ministres afin de réaliser les nouveaux Objectifs de développement durable. A la réunion parlementaire le jour suivant, M. Chungong s'est joint au Dr Margaret Chan, Directrice de l'OMS, à Flavia Bustreo, Sous-Directrice générale, ainsi qu'à d'autres orateurs pour insister sur le rôle central des parlements dans la réalisation des objectifs de santé. Cette réunion a été l'occasion d'entendre des exemples pratiques de succès parlementaires dans le domaine de la santé ainsi que la manière dont les parlementaires et d'autres acteurs clés peuvent travailler ensemble afin de proposer de meilleurs soins de santé.
Les principaux intervenants comprenaient le Président du Parlement du Lesotho Ntlhoi Motsamai, le parlementaire de Tanzanie Faustine Ndugulile, Président du Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant de l'UIP, et les membres du groupe consultatif Pia Locatelli d'Italie et le Dr Habibe Millat du Bangladesh. Ian Askew, de l'OMS, et Betsy McCallon, représentant le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant ont également participé. L'UIP a remercié le Bangladesh, l'Italie et le Lesotho pour leur soutien de cet événement ainsi que tous les participants pour leur contribution au succès de cet événement inaugural. L'OMS comme l'UIP se sont toutes deux engagées à faire de cet événement une partie intégrante de l'Assemblée mondiale de la Santé.
25 MAI 2016
Les participants ont débattu de sujets tels que les droits de l'homme ou l'égalité hommes-femmes durant le séminaire de trois jours. ©Parlement de la Namibie
Le Parlement de Namibie a élaboré un plan d’action en vue de promouvoir l’égalité des sexes grâce à des lois nouvellement adoptées ou révisées, ainsi que le renforcement du contrôle parlementaire des engagements internationaux pris par le pays en matière de droits de l’homme. Ces propositions font suite à un séminaire qui a réuni dans la capitale namibienne, Windhoek, les ministres de la justice et de l’égalité des sexes, des parlementaires ainsi que d’autres fonctionnaires et parties prenantes. Ce séminaire s’est penché sur la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes ainsi que sur des questions relatives aux droits de l’homme, lesquelles ont été relevées par l’ONU dans le cadre de son examen périodique universel (EPU).
Les participants ont identifié les principaux enjeux dans ces domaines, à savoir l’adoption tant attendue de lois visant à soutenir l’égalité dans le mariage, la mise en œuvre défaillante de la législation sur la violence perpétrée à l’encontre des femmes, la persistance de certains stéréotypes de genre et les pratiques néfastes. Ils ont souligné en outre l’importance du rôle du parlement et des parlementaires pour stimuler le changement. A l’occasion de ce séminaire organisé avec le soutien de l’UIP, des parlementaires ougandais et croates ont fait part de leurs expériences dans la lutte contre ces problèmes. Cet événement était également le fruit de la collaboration de longue date que l’UIP entretient avec le Comité des Nations Unies chargé du suivi de la Convention sur toutes les formes d'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, et des efforts considérables que l’Organisation déploie pour promouvoir la participation des parlements aux rapports et aux suivis de l’EPU. Le plan d’action définit des priorités, notamment le renforcement du rôle des parlements dans le suivi donné par les Etats à l’ONU – en particulier concernant la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes –, l’allocation de ressources visant à garantir l’application des lois existantes et le renforcement de la capacité des parlements à mettre en œuvre l’égalité des sexes.
25 MAI 2016
Les ODD ont pour cible d'éradiquer les sida d'ici 2030. ©Reuters/Navesh Chitrakar
Des parlementaires du monde entier se réuniront au siège de l'ONU, à New York, le 7 juin afin d'accélérer les efforts pour lutter contre le VIH/sida. Cet événement coïncide avec la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui adoptera une nouvelle déclaration visant à orienter les politiques mondiales en fonction des Objectifs de développement durable (ODD). Les parlementaires joueront un rôle vital dans la réalisation de la cible spécifique qui vise à éradiquer le sida d'ici 2030, en élaborant des politiques, en légiférant, en contrôlant l'action du gouvernement et en allouant des ressources financières. Lors de cette réunion parlementaire, ils pourront échanger des points de vue et des expériences de bonnes pratiques, de même que préciser comment ils pourront accélérer les politiques les plus efficaces afin d'assurer que tout le monde ait accès aux services de santé dont il a besoin. L'UIP organise cette réunion conjointement avec l'ONUSIDA, en mettant à profit le partenariat entre les deux organisations afin de combattre la maladie grâce à l'action parlementaire. Cet événement est ouvert à tous les parlementaires et au personnel parlementaire qui participent à la Réunion de haut niveau. Les Nations Unies incitent tous les Etats à inclure dans leurs délégations des parlementaires avec une expérience dans le domaine de la santé, en reconnaissance de leur rôle essentiel dans cette lutte.
25 MAI 2016
La délégation du Swaziland a présenté ses préparatifs en vue de l'examen complet cet automne. ©UNTV
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a loué le Swaziland pour sa décision d'intégrer un parlementaire dans sa délégation à l'audition des droits de l'homme des Nations Unies dans ce pays. La décision d'inclure Marwick Khumalo a fait suite à une initiative de l'UIP qui appuyait une plus grande participation parlementaire à l'Examen périodique universel des droits de l'homme dans les Etats membres de l'ONU. L'audition préliminaire à Genève a pu noter les efforts mis en œuvre par le Swaziland pour se préparer pour l'examen complet par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui se réunira du 31 octobre au 11 novembre. M. Khumalo s'est ensuite entretenu avec M. Chungong, pour souligner que son pays était déjà en train de répondre à une demande du Conseil d'agir pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes en relançant le processus législatif interrompu par les élections. M. Chungong a offert son aide afin d'organiser des séminaires nationaux pour les parlementaires dans ce domaine. Il s'est réjoui des efforts du Swaziland en vue de collaborer de nouveau avec les parlementaires du monde entier par l'intermédiaire de l'UIP.
23 MAI 2016
Danilo Türk (à droite) et Martin Chungong sont convenus du rôle clé des parlements dans la mise en œuvre du programme de développement mondial. ©UIP/Jorky
L'ancien Président slovène, Danilo Türk, l'un des neuf candidats au poste de Secrétaire général de l'ONU, a rendu visite au Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong. Leurs discussions au siège de l'UIP, à Genève, ont porté sur un éventail de sujets parmi lesquels le besoin de renforcer la dimension parlementaire de tous les principaux processus de l'ONU et le nouvel accord de coopération UIP-ONU qui est en cours de finalisation. Les deux hommes sont convenus d'un rôle plus important pour les parlements dans la mise en œuvre du nouveau programme de développement mondial. M. Chungong a expliqué ce que l'UIP faisait pour aider les parlements à s'adapter et il a mentionné spécifiquement l'outil en cours d'élaboration qui permettra aux parlements d'évaluer leur état de préparation en vue de traduire les Objectifs de développement durable en actions concrètes. Il a également décrit les autres priorités de l'UIP en matière de coopération avec l'ONU, pour lesquelles il espère avoir le soutien du prochain Secrétaire général de l'ONU. M. Türk et les huit autres candidats au poste de Secrétaire général ont répondu à trois questions clés de l'UIP au sujet de leurs opinions sur la coopération avec les parlements, la mise en œuvre des ODD et le processus de sélection du Secrétaire général de l'ONU.
19 MAI 2016
Lutter efficacement contre des maladies comme le paludisme exige d'impliquer les parlements et les parlementaires. ©Reuters/Sukree Sukplang
Il faut mobiliser le pouvoir des parlements et des parlementaires aux niveaux national et international afin d'améliorer la santé des personnes, a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, au Conseil d'administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans sa première allocution de ce genre, M. Chungong a insisté sur le rôle fondamental des parlements et des parlementaires au sein de leurs pays dans des domaines tels que l'élaboration de politiques, l'allocation de ressources et en matière d'obligation de rendre compte des gouvernements. Au niveau mondial, il est capital que des organismes comme le Fonds mondial travaillent avec les parlements pour rapprocher les milieux politiques et la communauté technique en vue d'obtenir les meilleurs résultats possible, a-t-il ajouté lors de la réunion dans la capitale de Côte d’Ivoire, Abidjan. M. Chungong a exhorté les gouvernements à inclure des parlementaires dans toutes les délégations au Conseil d'administration du Fonds mondial et autres événements de haut niveau de ce genre, et à mettre en place des mécanismes de coordination nationaux afin de maximiser l'action et les partenariats parlementaires. Il a également invité les hauts dirigeants du Fonds à participer à la prochaine Assemblée mondiale de l'UIP. Le Fonds mondial est déjà un partenaire technique du Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant de l'UIP. Le Conseil d'administration a remercié M. Chungong pour son discours encourageant et a réaffirmé son engagement à maintenir son partenariat régulier avec l'UIP. Le Conseil s'est aussi engagé à renforcer l'engagement parlementaire dans les mécanismes de coordination nationaux et autres processus pertinents afin de maximiser l'impact sur le terrain.
19 MAI 2016
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, en visite de trois jours à Moscou et St Pétersbourg. ©Conseil de la Fédération de Russie
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, va jouer un rôle clé avec le Mouvement pour le Renforcement de la nutrition (SUN), qui va servir de catalyseur dans la lutte mondiale contre la malnutrition. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a invité M. Chungong à faire partie du Groupe principal du Mouvement en reconnaissance de son engagement fort à améliorer les vies des personnes pauvres, victimes de la malnutrition et vulnérables. Le Groupe principal apporte son soutien aux pays dans leurs efforts pour mettre fin à la malnutrition. Il propose également des fonctions de contrôle stratégique tout en assurant la reddition des comptes. Cinquante-six pays, de même que des centaines d'organisations de la société civile, du monde des affaires et de l'ONU, se sont à ce jour engagées à soutenir le Mouvement dans ses efforts en vue de réduire les ravages de la malnutrition et de diminuer son impact sur la paix et la prospérité. La sous-nutrition est responsable du décès de plus de trois millions d'enfants de moins de cinq ans chaque année. Près de 800 millions de personnes partout au monde sont victimes de sous-nutrition et deux milliards ont des carences en vitamines et minéraux clés.
18 MAI 2016
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, en visite de trois jours à Moscou et St Pétersbourg. Photo: Conseil de la Fédération de Russie
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, était en visite en Russie pour y remercier les parlementaires d'avoir invité son Organisation à tenir son Assemblée d'automne 2017 à St Pétersbourg. Il a commencé par souligner le rôle des parlements dans la création et le maintien d'un monde en paix. Dans son discours devant le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement russe, M. Chowdhury a fait l'éloge de l'affiliation de longue date de la Russie à l'UIP et a exhorté les parlementaires à continuer d'œuvrer pour la paix. Il est revenu sur le rôle déterminant des parlements dans la création d'un monde meilleur grâce à l'élaboration de législation adéquate et à la mise en place de mesures de contrôle appropriées comme celles qui visent à réaliser les Objectifs de développement durable de l'ONU. M. Chowdhury a également insisté sur l'engagement de l'UIP en faveur de la démocratie, l'état de droit, la bonne gouvernance et les droits de l'homme. En mettant en évidence le rôle inestimable des Assemblées de l'UIP en tant que plates-formes de diplomatie parlementaire et de lieu pour échanger et réagir aux questions d'actualité, M. Chowdhury a rappelé au Parlement russe le rôle que l'UIP avait joué pour favoriser la première réunion entre le Premier ministre britannique de l'époque, Margaret Thatcher, et le leader soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, à l'apogée de la guerre froide. Il a ajouté enfin que l'UIP continuait d'offrir ses bons offices aux parties au conflit en tant que médiateur libre de toute arrière-pensée.
Au cours de sa visite de trois jours, M. Chowdhury a également rencontré des ministres et des responsables, et a assisté à une séance plénière à St Pétersbourg de l'Assemblée interparlementaire de la Communauté des Etats indépendants. Cette Assemblée est un organe consultatif qui débat de la coopération parlementaire au sein de la CEI – l'association des pays formée par les anciens Etats membres de l'URSS. L'Assemblée interparlementaire a maintenant obtenu le statut de Membre associé de l'UIP, après avoir eu celui d'Observateur permanant.
18 MAI 2016
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a déjà signé l'engagement pour devenir un Geneva Gender Champion. ©IPU/Zeina Hilal
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a souligné l'engagement de l'organisation en faveur de l'égalité des sexes et a donné un aperçu des étapes stratégiques qui permettront d'avancer. Lors de son allocution à l'examen semestriel de l'initiative International Geneva Gender Champions (défenseurs de l'égalité des genres de la Genève internationale), M. Chungong a décrit l'égalité comme étant un élément clé de meilleurs parlements. Il a précisé que la stratégie de l'UIP pour y arriver consistait à définir des objectifs, suivre et soutenir la participation des femmes en politique, renforcer les capacités des parlements et les aider grâce à des conseils et de la formation. Puisque l'égalité des sexes fait partie des Objectifs de développement durable de l'ONU à atteindre d'ici 2030, le projet Gender Champions encourage toutes les organisations internationales basées à Genève à s'engager en faveur de l'égalité. M. Chungong a signé l'engagement de l'organisation comprenant une série d'étapes parmi lesquelles il y a s'efforcer d'atteindre la parité des intervenants dans les réunions de l'UIP et accroître la participation des femmes dans les Assemblées et les processus décisionnels de l'UIP. Il a ajouté enfin qu'il était essentiel d'aller plus loin que les quotas afin d'arriver à une parité réelle et a averti que l'une des mesures de cette lutte serait de “nommer et pointer du doigt” les délégations composées de membres d'un seul sexe lors d'Assemblées.
17 MAI 2016
Les neuf candidats ont exposé leurs positions sur la participation parlementaire.
Les candidats à la succession de Ban Ki-moon au poste de Secrétaire général des Nations Unies ont souligné leur engagement à travailler avec l'UIP et les parlements du monde – et à contribuer à la réalisation du nouveau programme de développement mondial – à travers leurs réponses aux trois questions qui leur ont été adressées par l'UIP. Les neuf prétendants ont répondu en exposant leurs positions sur l'implication parlementaire dans la mise en œuvre des ODD, le renforcement de la relation entre l'ONU, l'UIP et les parlements, et le rôle des parlementaires dans le processus de sélection du Secrétaire général. Les candidats actuels sont Srgjan Kerim de l'Ex-République yougoslave de Macédoine, Vesna Pusić de la Croatie, Igor Lukšić du Monténégro, Danilo Türk de la Slovénie, Irina Bokova de la Bulgarie, Natalia Gherman de la Moldova, António Guterres du Portugal, Helen Clark de la Nouvelle-Zélande et Vuk Jeremić de la Serbie. Le mandat de M. Ban en tant que huitième Secrétaire général prend fin le 31 décembre 2016. Son successeur sera nommé par l'Assemblée générale plus tard cette année sur recommandation du Conseil de sécurité.
13 MAI 2016
La délégation s’est réunie pendant trois jours au Siège de l’UIP à Genève. ©UIP/Jonathan Lang
Une délégation de fonctionnaires afghans s’est penchée sur les prochaines mesures que le Parlement de l’Afghanistan devra prendre dans ses démarches en vue d’un renforcement de la démocratie et de l’autosuffisance du pays. Cette délégation, dont faisaient partie entre autres les Secrétaires généraux des deux chambres parlementaires, s’est réunie dans le cadre d’un atelier de trois jours organisé au Siège de l’UIP en Suisse. Sous la forme d’une formation, cet atelier constituait la dernière étape d’un processus de renforcement de capacités parlementaires mené par le Parlement afghan même et soutenu par l’UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). A cette occasion, la délégation a rédigé une Loi sur le service parlementaire propre à donner plus d’autonomie au parlement dans son travail de tous les jours. L’UIP soutient le Parlement afghan depuis 2004, en partenariat avec le PNUD. Le programme encourage l’appropriation locale, le parlement fixant lui-même ses priorités en faveur du développement dans le respect des Principes communs en matière d'assistance aux parlements (PDF) de l’UIP.
10 MAI 2016
L'accord pour l'Assemblée a été signé au Parlement britannique, à Londres. ©Paul Milsom/Lightning Photography Ltd
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a signé un accord avec le Président du Parlement du Bangladesh, Shirin Sharmin Chaudhury, scellant la décision et le processus pour l'Assemblée de l'UIP qui doit avoir lieu le printemps prochain à Dhaka, du 1 au 5 avril 2017. La 136ème Assemblée sera la première de l'histoire de l'UIP a avoir lieu au Bangladesh. La cérémonie de signature était organisée par le Groupe britannique de l'UIP à la Chambre des Lords, à Londres. Le Président du Groupe, Nigel Evans, était présent, avec le Vice-Président du Groupe et de l'UIP, Ian Liddell-Grainger, ainsi que le deuxième Vice-Président du Groupe, Lord Anderson of Swansea. Les Assemblées de l'UIP rassemblent des centaines de parlementaires, parmi lesquels des Présidents et Vice-Présidents de chambre, afin de définir et de promouvoir les réponses parlementaires à des enjeux mondiaux clés tels que le terrorisme, les changements climatiques et les Objectifs de développement durable. Avant l'assemblée de Dhaka l'année prochaine, les parlementaires du monde seront réunis à Genève, en Suisse, pour la 135ème Assemblée de l'UIP du 23 au 27 octobre 2016.
9 MAI 2016
Le Comité du CEDAW encourage la Namibie à s'attaquer aux pratiques discriminatoires, et de sévir en matière de violence à l'égard des femmes. ©AFP/Antoine Lorgnier/Only World/Only France
Des parlementaires de Namibie vont bientôt prendre part à un séminaire de trois jours destiné à renforcer la promotion de l'égalité entre les sexes. Cet événement, qui aura lieu dans la capitale, Windhoek, du 12 au 14 mai, est organisé par le parlement de Namibie avec le soutien de l'UIP. La Namibie a fait la preuve de son engagement envers l'égalité depuis son indépendance en 1990 en ratifiant et mettant en œuvre plusieurs traités internationaux et régionaux, comme la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Toutefois, selon le comité international qui supervise l'application de la Convention, la Namibie doit encore faire des efforts pour atteindre ses cibles. Parmi les obstacles identifiés, il y avait des lacunes dans les lois sur l'égalité et des ressources insuffisantes pour le fonds d'assistance juridique destiné aux femmes. Le Comité demande aussi que des actions soient prises pour renforcer les mesures contre la violence faite aux femmes et pour proscrire les usages et pratiques discriminatoires. Ce séminaire offrira aux parlementaires les connaissances techniques qu'il leur faut pour formuler, examiner, adopter et contrôler des lois et politiques efficaces. Il comprendra également l'Examen périodique universel de la Namibie – le processus des Nations Unies qui examine le bilan des droits de l'homme de tous les Etats membres de l'ONU. Outre ce séminaire, accroître le rôle des parlements dans la mise en œuvre de la Convention au sein de pays individuels fait partie du travail de l'UIP, conjointement avec le comité de contrôle de la CEDAW. Un guide est également disponible pour aider les parlementaires à mieux comprendre la CEDAW.
27 AVRIL 2016
Le Président Chowdhury a abordé divers sujets avec le Président Iohannis, parmi lesquels la crise des réfugiés qui touche l'Europe. ©Présidence roumaine
dans le cadre de sa visite officielle en Roumanie, le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, s'est entretenu avec le Président Klaus Iohannis, dans la capitale, Bucarest. Les deux hommes ont évoqué de nombreuses questions parmi lesquelles le rôle des parlements dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que le nouvel Accord sur le changement climatique, la contribution vitale de la diplomatie parlementaire à la paix dans le monde, et la crise des réfugiés qui touche l'Europe. La coopération entre l'UIP, l'ONU et le Parlement européen a également été abordé. La visite officielle du Président Chowdhury, qui marquait le 125ème anniversaire de l'affiliation de la Roumanie à l'UIP, a aussi été l'occasion de rencontrer le Président de la Chambre des députés, Valeriu Stefan Zgonea, le ministre de l'Environnement, Cristiana Pasca-Palmer, et le ministre des Affaires étrangères, Lazar Comanescu. Après son allocution devant le Parlement roumain réuni en congrès, le Président Chowdhury a participé à un débat avec des étudiants de l'Académie d'études économiques de Bucarest. Pour finir, le Président s'est rendu à Brasov, en Transylvanie, pour y rencontrer des dirigeants locaux et représentants de la société civile afin de discuter du développement durable des villes et communautés dans le contexte des ODD.
27 AVRIL 2016
La réunion parlementaire fait suite à l'allocution historique du Dr Margaret Chan devant l'Assemblée de l'UIP en octobre dernier. ©UIP/Lucien Fortunati
es parlementaires se réuniront pour la première fois en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé à la fin du mois. Cet événement fait suite à la première allocution historique de la Directrice générale de l'OMS, Mme Margaret Chan, devant l'Assemblée de l'UIP à Genève en octobre dernier, au cours de laquelle elle a exhorté les parlementaires à remplir leur rôle unique et d'utiliser leur pouvoir considérable pour offrir de meilleurs soins de santé aux citoyens. Cette réunion contribuera à renforcer la participation parlementaire à l'Organisation mondiale de la Santé afin d'assurer que les parlements traduisent ses décisions par des actions concrètes. Les parlementaires auront l'occasion de partager et d'entendre des idées sur les manières d'atteindre les cibles ambitieuses de l'Objectif de développement durable n° 3 sur la santé – notamment la couverture sanitaire universelle – et sur la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. Cet événement, co-parrainé par le Bangladesh, l'Italie et le Lesotho, se tiendra le 26 mai 2016, de 12 h.15 à 13 h.45, dans la salle VII du Palais des Nations, à Genève. Cette réunion est ouverte à tous les parlementaires participant à la 69ème Assemblée mondiale de la Santé en tant que membres de leur délégation nationale.
27 AVRIL 2016
Un examen déterminera s'il y a des lacunes en matière d'égalité entre les sexes dans la législation du travail turque. ©AFP/Kerem Kocalar/Anadolu Agency
une série de réunions ont lieu en Turquie sur la législation du travail en vigueur dans le pays, visant à déterminer si celle-ci est conforme aux normes internationales en matière d’égalité des sexes. Cet événement réunira des experts internationaux, des membres du personnel et des membres de la commission parlementaire pour l’égalité des chances hommes-femmes, de hauts fonctionnaires du cabinet du Premier ministre et d’autres départements clés chargés d’examiner les projets de loi, ainsi que des parlementaires issus de commissions actives dans les domaines du travail, des affaires sociales et de la justice. Ces réunions mettront en avant les conventions internationales ayant trait à l’égalité des sexes, telles que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), avant de se pencher sur la législation turque en la matière et d’identifier les domaines dans lesquels des amendements pourraient être nécessaires.
27 AVRIL 2016
Une série d'événements a permis aux parlementaires et dirigeants communautaires d'échanger des messages clés concernant Ebola et l'égalité. ©Mohamed Momoh Ngevao
des parlementaires de la Sierra Leone ont bénéficié d’une formation approfondie dans le cadre d’un atelier portant sur la fin de la stigmatisation des survivants de l’épidémie mortelle d’Ebola qui a sévi dans ce pays. Une enquête a révélé que 96 pour cent des personnes qui ont survécu à l’épidémie ont été victimes de discrimination. A l’occasion de cet atelier organisé dans la capitale, Freetown, les parlementaires ont également reçu d’importantes informations sur la lutte contre la violence à l’encontre des femmes et des filles et sur les mesures visant à améliorer leur état de santé.
Quarante parlementaires ont pris part à cet atelier, pour ensuite aller livrer les messages sur la violence liée à Ebola à la communauté lors d'événements de deux jours à Freetown et dans l'est du pays, à Kenema. Plus de 80 personnes ont participé à chaque événement, parmi lesquelles des dirigeants locaux, des responsables de la police et du milieu juridique, et des professionnels de la santé, de l'éducation et du domaine social, des organisations de la société civile, des groupes représentant les femmes et les jeunes, et des citoyens. Ces événements étaient organisés par le Parlement de la Sierra Leone avec l'assistance de l'UIP.
L'engagement de la communauté est au cœur de la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent 2016-2030, dont les objectifs comprennent l'élimination des décès évitables et permettre aux gens de prospérer. L'UIP - en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé et le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant - est en pointe dans les efforts visant à assurer que les parlements nationaux continuent de jouer un rôle essentiel dans l'amélioration de la santé des femmes, enfants et adolescents au niveau national, régional et mondial.
27 AVRIL 2016
La recherche indique qu'une large majorité de femmes mauritaniennes subissent des violations de leurs droits telles que des mutilations génitales féminines, la violence et les mariages d'enfants. ©AFP/Georges Gobet
les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et d'autres formes de violence faites aux femmes en Mauritanie feront l'objet d'un séminaire qui aura lieu dans la capital, Nouakchott, les 18 et 19 mai. Plus de 120 parlementaires, fonctionnaires publics et autres responsables devraient participer à cet événement, organisé conjointement par l'UIP, l'Assemblée nationale de Mauritanie et le groupe des femmes parlementaires.
La recherche indique qu'environ 69 pour cent des femmes de Mauritanie ont fait l'objet de mutilations génitales féminines et que d'autres violations de leurs droits sont répandues, notamment la violence domestique et le mariage des enfants. Le séminaire contribuera à sensibiliser les parlementaires à ces questions et les informera sur la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et d'autres normes internationales. Les discussions prépareront les parlementaires à l'examen et l'adoption d'une nouvelle loi contre la violence faite aux femmes, que le gouvernement mauritanien devrait soumettre au parlement plus tard cette année.
27 AVRIL 2016
Les ODD devraient transformer les vies de la population mondiale et ne laisser personne de côté. ©AFP/Hector Retamal
l'UIP élabore des outils pour aider les parlementaires et les parlements partout dans le monde à remplir leur rôle dans la réalisation des audacieux Objectifs de développement durable (ODD) et invite les parlementaires à soumettre leurs commentaires. Les 17 ODD et 169 cibles concrètes ont été adoptés par les gouvernements lors du Sommet de l'ONU en septembre 2015 et leur réalisation ne transformerait pas seulement les vies de la population mondiale, mais le monde lui-même. L'ensemble d'outils, qui comprend un questionnaire d'auto-évaluation, est conçu pour permettre aux parlementaires d'identifier les bonnes pratiques afin d'intégrer les divers objectifs dans les travaux de leurs parlements. Ces outils sont actuellement en cours de test et les parlementaires peuvent en obtenir une copie en écrivant à postbox@IPU.org. Le projet d'outils, en anglais, français et espagnol, est divisé en huit sections, chacune axée sur une fonction clé telle que le travail législatif ou le contrôle. L'UIP attend les commentaires, idées et suggestions sur d'éventuelles améliorations d'ici le 15 mai 2016.
27 AVRIL 2016
Des événements communautaires ont permis aux parlementaires d'identifier des lacunes dans le système d'enregistrement. ©Jean-Marie Mbonyintwali
Des parlementaires rwandais ont participé à une série de visites communautaires pour se rendre compte du fonctionnement de l'inscription à l'état civil sur le terrain. Le groupe de presque 30 parlementaires a visité 14 districts nationaux en mars, pour entendre les opinions et les préoccupations des responsables et des citoyens. Des registres et statistiques de l'état civil efficaces sont un élément clé de la planification et des prévisions budgétaires à long-terme pour les programmes de développement sociaux, particulièrement ceux qui visent la santé des mères et de leurs enfants. Les parlementaires ont expliqué l'importance de renforcer les services d'inscription et d'assurer qu'ils étaient accessibles et bien gérés. Ils ont également mis l'accent sur le besoin vital des citoyens d'être mieux informés sur les bénéfices de l'enregistrement d'événements tels que les naissances et les décès. Les parlementaires ont aussi pu identifier des lacunes dans le système et ont rédigé des questions à soumettre aux institutions gouvernementales concernées. Pour leur part, des responsables locaux et officiers d'état civil se sont engagés à améliorer les taux d'enregistrement. Ces événements ont eu lieu avec le soutien de l'UIP.
19 AVRIL 2016
La stratégie de l’UIP aidera les parlements à obtenir des résultats en fonction des attentes de développement durable des citoyens. © Reuters/R.Ranoco, 2014
Dans le cadre d’une réunion organisée en Roumanie, des parlementaires de sept pays ainsi que le Parlement européen se sont engagés à mettre en œuvre les Objectifs de développement durable (ODD) en adoptant une approche inclusive axée sur "les peuples, la paix, la prospérité, la planète et les partenariats". Ce séminaire régional réunissant les parlements d’Europe centrale et orientale, qui a lieu les 18 et 19 avril à Bucarest, a été organisé conjointement par le Parlement roumain et l’UIP. Dans un document final, les parlementaires ont souligné le rôle de la bonne gouvernance dans la mise en œuvre des ODD et prient instamment tous les parlements à se servir des nouveaux outils développés par l’UIP en vue de les aider à déterminer si leurs processus de travail sont aptes à réaliser les objectifs.
Le document final met en évidence le fait que la nature universelle des ODD confère à tous les parlements la mission de promouvoir ces objectifs au niveau national. Ce document relève également que du fait de la place particulière qu’ils occupent au sein de la société, les parlementaires ont un rôle majeur à jouer consistant à expliquer à leurs citoyens l’importance de ces changements dans les efforts en vue de promouvoir une culture de responsabilité environnementale au moyen de l’éducation. Les parlements sont priés de veiller à disposer de lois appropriées en vue de la protection de l’environnement et de réserves financières suffisantes pour l’adoption de mesures propres à prévenir les catastrophes naturelles et à réduire l’impact des changements climatiques. En outre, les parlementaires ont relevé l’importance de consulter les groupes marginalisés, ainsi que de recueillir et d’interpréter des données pertinentes en la matière.
Des parlementaires de nombreux pays ont participé au séminaire, venus d’Autriche, de Géorgie, de Hongrie, du Kazakhstan, de Pologne, de la République de Moldova et de Roumanie. Les participants sont convenus de faire le bilan des avancées lors de leur prochaine rencontre dans la capitale hongroise, prévue au début de 2017.
Cette réunion coïncidait avec le 125ème anniversaire de l’engagement de la Roumanie au sein de l’UIP. Afin de marquer cet événement, le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, s’est exprimé lors d’une séance spéciale à laquelle les deux chambres du Parlement roumain ont participé. Il y a relevé l’importante contribution du pays aux travaux de l’Organisation pendant ces nombreuses années. Il a également félicité le Parlement roumain pour l’adoption d’une déclaration globale sur les ODD, la première du genre à avoir été adoptée dans le monde. Pour fêter cet anniversaire, la Roumanie a également émis un timbre commémoratif.
11 AVRIL 2016
La stratégie de l’UIP aidera les parlements à obtenir des résultats en fonction des attentes de développement durable des citoyens. © Reuters/R.Ranoco, 2014
L'UIP sollicite l'avis de ses Membres sur son Projet de stratégie pour 2017-2021. Ce document, intitulé Des parlements démocratiques plus forts au service du peuple, présente une vision du monde dans laquelle chaque voix compte et où démocratie et parlement sont au service des citoyens et se consacrent à la paix et au développement. Cette stratégie repose sur les principes d'égalité, d'inclusivité, de respect, d'intégrité et de solidarité. Elle illustre l'engagement de l'UIP dans des domaines tels que l'égalité des sexes, l'autonomisation des jeunes, les droits de l'homme, le programme mondial de développement, la consolidation de la paix, le renforcement des liens unissant les parlements, ainsi que les efforts consentis par l'Organisation pour combler le déficit démocratique caractérisant les relations internationales en développant la dimension parlementaire du processus décisionnel mondial. Martin Chungong, Secrétaire général de l'UIP, a déclaré aux délégués présents à l'Assemblée de Lusaka que la stratégie de l'UIP continuerait à mettre l'accent sur le renforcement de l'institution parlementaire et aiderait les parlements à obtenir des résultats en fonction des attentes des citoyens. Pour nous donner votre avis, veuillez utiliser l'adresse : postbox@ipu.org avant le 15 juillet 2016.
31 MARS 2016
Les 17 ODD engagent les Etats à prendre des mesures concernant toute une gamme de questions de développement parmi lesquelles le changement climatique. ©AFP/Attila Kisbenedek
Les parlementaires d'Europe centrale et orientale continueront, lors de la rencontre organisée à leur intention le mois prochain en Roumanie, à définir les perspectives que les Objectifs de développement durable (ODD) ouvrent à leurs parlements et à eux-mêmes, ainsi que les difficultés auxquelles ils se heurtent dans ce contexte. La réunion des 18 et 19 avril fait suite au séminaire sous-régional organisé en juin 2015, au cours duquel les parlements ont été invités à prendre des mesures concrètes dans plusieurs domaines clés, notamment en luttant contre les risques écologiques et les changements climatiques. Les parlements participants présenteront les mesures qu'ils ont prises en matière d'ODD depuis la réunion de 2015.
La réunion de cette année portera prioritairement sur l'ODD 16, qui souligne l'importance de l'existence d'institutions efficaces, notamment l'institution parlementaire, pour réussir à réaliser les 17 objectifs grâce à des politiques cohérentes dégageant et mettant à profit les synergies. Des questions fondamentales, telles que l'efficacité de la gouvernance, l'implication citoyenne dans la réalisation des ODD, la participation politique inclusive, ainsi que les solutions permettant de faire diminuer les risques écologiques en réduisant les risques de catastrophe et en développant les énergies renouvelables, seront également au cœur du débat. La réunion de Bucarest coïncidera avec les célébrations venant marquer les 125 années de participation du Parlement roumain aux travaux de l'UIP. Pour fêter cet anniversaire, la Chambre des députés et le Sénat roumains organiseront une séance conjointe, au cours de laquelle ils adopteront une déclaration relative aux ODD. L'UIP se consacre à aider les parlements à acquérir les capacités requises pour réaliser les ODD en renforçant et en adaptant leur processus décisionnel, en traduisant les ODD en lois nationales applicables, en demandant des comptes au gouvernement et en affectant le financement requis.
31 MARS 2016
Les femmes parlementaires tiennent des réunions officielles depuis les années 80 afin de promouvoir l'autonomisation et d'inciter au changement. ©UIP/Jeremy Mukumbuta
La Réunion des femmes parlementaires de l'UIP, enceinte offrant depuis plus de 30 ans aux femmes parlementaires une occasion unique de rencontrer leurs homologues à l'échelon mondial et de contribuer à la prise de décision à l'échelle internationale a changé de nom et s'appelle désormais le Forum des femmes parlementaires. Le Comité de coordination des femmes parlementaires, son instance organisatrice, prend pour sa part le nom de Bureau des femmes parlementaires. Ces modifications, qui visent à donner au groupe un nom plus en adéquation avec son mandat et son fonctionnement, ont été approuvées par les parlementaires assistant à la 134ème Assemblée de l'UIP, qui s'est tenue à Lusaka. Le Forum des femmes parlementaires continuera à se réunir à l'occasion des assemblées semestrielles de l'UIP dans le but de soutenir et d'encourager les femmes parlementaires, ainsi que de veiller à ce que leur voix soit entendue dans le cadre plus général des travaux de l'UIP. Les chiffres les plus récents révèlent que les femmes représentent seulement 22,6 pour cent des 45 000 parlementaires recensés dans le monde, ce qui scelle la détermination de l'UIP à réaliser l'égalité des sexes non seulement au sein de sa propre structure, mais également dans les parlements nationaux du monde entier.
31 MARS 2016
Le débat portait sur les obstacles à la participation des femmes en politique, allant des stéréotypes aux injures sur les médias sociaux. ©UIP/Jeremy Mukumbuta
Une équipe de l'UIP revient d'Egypte, où elle a évalué les besoins du Parlement pour la prochaine étape de son développement. L'équipe s'est intéressée à plusieurs domaines, dont le renforcement de l'action des parlementaires dans tous leurs domaines d'activités, l'autonomisation des femmes membres et des jeunes parlementaires, et la mise en place d'un institut de formation parlementaire. Cet institut permettrait d'améliorer les bonnes procédures en augmentant l'efficacité du personnel et en élargissant les connaissances des parlementaires concernant les techniques parlementaires et certains sujets spécifiques. La coopération avec les autres parlements s'en trouverait également renforcée. Sur place, le groupe s'est également penché sur l'amélioration de services parlementaires clés tels que les services bibliothécaires, de documentation et les technologies de l'information et de la communication (TIC), de même que la structure du parlement et ses relations avec le gouvernement, les citoyens et les organisations civiles. L'équipe, qui réunissait des experts australiens, britanniques, égyptiens et français, présentera ses constatations à la prochaine Assemblée de l'UIP en Zambie, avant de publier un rapport complet en avril. C'est par la suite qu'un programme complet d'assistance sera élaboré. Le mois dernier, le Président de la Chambre des représentants égyptienne, Ali Abd Elall Sayed Ahmed, a conclu un accord avec le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, aux termes duquel l'UIP continuera d'offrir son soutien au Parlement égyptien. L'UIP travail avec l'Egypte depuis 2014, lui fournissant une assistance prioritaire lors des préparations au rétablissement du parlement complet. Les activités ont compris de la formation pour le personnel parlementaire, un soutien consultatif et, récemment, un programme d'initiation pour les nouveaux parlementaires comme suite à leur élection. Le nouveau parlement compte presque 600 membres, 15 pour cent desquels sont des femmes et 29 pour cent ont entre 25 et 45 ans.
14 MARS 2016
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, et le Président du parlement égyptien, Ali Abd Elall Sayed Ahmed, signent un accord de collaboration. ©UIP/Jorky
Une équipe de l'UIP revient d'Egypte, où elle a évalué les besoins du Parlement pour la prochaine étape de son développement. L'équipe s'est intéressée à plusieurs domaines, dont le renforcement de l'action des parlementaires dans tous leurs domaines d'activités, l'autonomisation des femmes membres et des jeunes parlementaires, et la mise en place d'un institut de formation parlementaire. Cet institut permettrait d'améliorer les bonnes procédures en augmentant l'efficacité du personnel et en élargissant les connaissances des parlementaires concernant les techniques parlementaires et certains sujets spécifiques. La coopération avec les autres parlements s'en trouverait également renforcée. Sur place, le groupe s'est également penché sur l'amélioration de services parlementaires clés tels que les services bibliothécaires, de documentation et les technologies de l'information et de la communication (TIC), de même que la structure du parlement et ses relations avec le gouvernement, les citoyens et les organisations civiles. L'équipe, qui réunissait des experts australiens, britanniques, égyptiens et français, présentera ses constatations à la prochaine Assemblée de l'UIP en Zambie, avant de publier un rapport complet en avril. C'est par la suite qu'un programme complet d'assistance sera élaboré. Le mois dernier, le Président de la Chambre des représentants égyptienne, Ali Abd Elall Sayed Ahmed, a conclu un accord avec le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, aux termes duquel l'UIP continuera d'offrir son soutien au Parlement égyptien. L'UIP travail avec l'Egypte depuis 2014, lui fournissant une assistance prioritaire lors des préparations au rétablissement du parlement complet. Les activités ont compris de la formation pour le personnel parlementaire, un soutien consultatif et, récemment, un programme d'initiation pour les nouveaux parlementaires comme suite à leur élection. Le nouveau parlement compte presque 600 membres, 15 pour cent desquels sont des femmes et 29 pour cent ont entre 25 et 45 ans.
9 MARS 2016
Des parlementaires de 18 pays différents se sont réunis en Côte d'Ivoire pour prendre part au séminaire. ©KOUA Messou Laurent
Réunis dans le cadre d’un séminaire en Côte d’Ivoire, des parlementaires venus de toute l’Afrique ont proposé de nouvelles formes d’action pour stopper la prolifération des armes de destruction massive (ADM). Plus de 70 parlementaires originaires de 18 pays différents ont participé à ce séminaire qui permettait, pour la première fois, à des parlementaires d’un même continent de débattre de la mise en œuvre de la résolution 1540 des Nations Unies portant sur la menace que représentent les ADM en particulier lorsqu'elles se trouvent entre les mains d’acteurs non étatiques.
Organisé conjointement par l’UIP et le Parlement de la Côte d’Ivoire, en partenariat avec le Comité 1540 et le Bureau des affaires du désarmement des Nations Unies, cet événement a proposé des informations pratiques sur les risques engendrés par les ADM et sur la manière dont les parlements peuvent agir dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1540. Ses conclusions serviront à l’élaboration d’une feuille de route, qui, sur proposition des parlementaires, présentera des outils pratiques sur la manière dont la résolution pourra être mise en œuvre.
Dans son allocution prononcée à cette occasion, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a rappelé qu’"il existe un réel danger de voir des groupes terroristes avoir recours à des armes de destruction massive pour faire progresser leurs causes criminelles" et qu’"un effort de coopération mondiale est réellement nécessaire pour que les parlementaires de chaque pays prennent conscience de l’obligation d’agir qui leur incombe et pour empêcher la prolifération d’armes de destruction massive." D’autres personnalités sont intervenues parmi lesquelles Isidor Marcel Sene, du Comité 1540, Jean Albert Agbre, Président délégué du Groupe UIP à l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, et Olatokunbo Ige, Directeur du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) et représentant également à cette occasion le Bureau des affaires du désarmement des Nations Unies (UNODA). Le Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a ouvert le séminaire.
Les ADM prolifèrent en particulier dans les zones de conflits et d'activité terroriste. La résolution 1540 (PDF) contraint les gouvernements à appliquer des lois et des règlements efficaces afin d’empêcher les terroristes et d’autres acteurs non étatiques d’acquérir ce type d’armes.
3 MARS 2016
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a participé à une cérémonie de signature à Ottawa en compagnie de la Ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau. ©Global Affairs Canada
Le Canada a signé avec l'UIP un accord concernant un financement s'élevant à deux millions de dollars canadiens pour aider les femmes parlementaires des pays en développement à jouer un rôle de dirigeantes plus affirmé. L'UIP utilisera ce financement accordé par Affaires mondiales Canada pour contribuer à accroître le nombre de femmes au sein des parlements, appuyer les femmes parlementaires dans leurs activités et aider les assemblées nationales à se doter des outils nécessaires pour promouvoir l'égalité des sexes et les droits des femmes. Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, qui a signé l'accord a déclaré: "Le Canada a toujours fortement soutenu l'action et les valeurs de l'UIP. Cet accord de financement est un nouvel exemple de son attachement aux efforts que nous déployons pour promouvoir et développer la démocratie et l'égalité des chances". M. Chungong a participé à une cérémonie de signature à Ottawa en compagnie de la Ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, puis a rencontré le Ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion. Le projet prévoit de dispenser, au cours des trois prochaines années, une formation à près de 500 femmes parlementaires sur la meilleure manière de s'acquitter de leurs fonctions et de développer une base de données en ligne à l'intention des décideurs regroupant des résultats de recherches, des statistiques et des données sur les femmes en politique. "La promotion de l'égalité de droits pour les femmes et les hommes au sein des parlements du monde entier renforce une gouvernance inclusive et responsable," a indiqué Mme Bibeau.
29 FEVRIER 2016
Une démocratie forte a besoin de la participation des jeunes dans la vie politique officielle. ©REUTERS/Anis Mili
Les Membres de l’UIP qui participeront à la 134ème Assemblée en Zambie (19-23 mars) se pencheront sur la question essentielle des possibilités et moyens à disposition pour rajeunir la démocratie et donner la parole aux jeunes. L’Assemblée sondera les manières d’inverser la tendance qu’ont les jeunes d’aujourd’hui à se désintéresser de la politique officielle – une mesure fondamentale en vue de la sauvegarde et du renforcement de la démocratie dans les cultures du monde. En outre, les participants auront l’occasion d’explorer des idées innovantes propres à affermir et moderniser la culture, les institutions et les pratiques démocratiques. D’autres débats sont au programme, notamment sur la prévention des mariages d’enfants, précoces et forcés et sur des parlements sensibles au développement durable, plus ouverts et enclins à rendre des comptes. Des résolutions devraient également être adoptées, notamment sur le renforcement de la coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et sur la protection du patrimoine culturel de l’humanité. Comme de coutume, la Réunion des femmes parlementaires y tiendra sa session biannuelle, qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’UIP en vue de l’autonomisation et du renforcement des femmes parlementaires. Le programme prévoit également des réunions de plusieurs organes de l’UIP, notamment du Comité des droits de l’homme des parlementaires, du Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient et du Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant. Des centaines de parlementaires du monde entier, dont près de 75 Présidents et Vice-Présidents de parlement, participeront à cette 134ème Assemblée, accueillie par l’Assemblée nationale de Zambie. L’Assemblée aura lieu quelques jours après la troisième Conférence mondiale des jeunes parlementaires de l’UIP, qui se concentrera sur le rôle des jeunes dans l’atteinte des nouveaux objectifs de développement adoptés par les dirigeants mondiaux en 2015. Organisées deux fois par année, les Assemblées de l’UIP réunissent des parlementaires des 167 Parlements membres de l’Organisation en vue de définir des politiques sur des questions internationales majeures. Suivez ou participez aux débats sur Twitter avec le hashtag #IPU134. Des photos seront publiées sur Flickr . Pour les Parlements membres qui ne se sont pas encore inscrits: le système d'inscription en ligne est actif jusqu’au 1er mars.
29 FEVRIER 2016
Les jeunes parlementaires étudieront les moyens d'assurer un développement durable pour tous les citoyens de la planète. ©REUTERS/Andrew Biraj
A l'occasion de leur Conférence mondiale annuelle qui aura lieu en Zambie le mois prochain, les jeunes parlementaires définiront leur rôle dans les efforts de réalisation des nouveaux objectifs de développement. Organisée conjointement par l’UIP et le Parlement de Zambie autour du thème Programme 2030 : Ouvrir la voie, ne laisser personne de côté, cette Conférence se concentrera sur les catégories de population qui risquent d’être tenues à l’écart de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que sur les mesures à prendre. Des questions politiques fondamentales, telles que les changements climatiques, le développement durable et les modèles économiques mondiaux, seront au centre des débats et d’autres événements interactifs. La Conférence est organisée avec le soutien de l’organisation japonaise à but non lucratif Worldwide Support for Development(@support4dev) et est ouverte aux jeunes membres des parlements nationaux ainsi qu’aux observateurs de l’UIP et à quelques organisations, réseaux et associations de jeunes. Les participants peuvent s’y inscrire à l’aide du formulaire d’inscription prévu à cet effet. Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour la Jeunesse, Ahmad Alhendawi ainsi que le ministre zambien Greyford Monde, lui-même un jeune parlementaire, interviendront dans le cadre de cette conférence. Le discours liminaire sera prononcé par Vinay Nayak, expert de l’utilisation des technologies modernes en politique.
La Conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires est l’occasion pour les participants d’aborder des problèmes mondiaux et facilite la mise en réseau et la coopération internationale. Dirigées par de jeunes parlementaires, ces réunions s’inscrivent dans le cadre du travail du Forum des jeunes parlementaires de l’UIP, qui soutient l'action les jeunes parlementaires et encourage la nouvelle génération à participer à la vie politique officielle. Les décisions prises au sein de la prochaine Conférence viendront enrichir les débats de la 134ème Assemblée de l’UIP, qui se tiendra également à Lusaka quelques jours après, du 19 au 23 mars, et qui se concentrera sur le thème Rajeunir la démocratie, donner la parole aux jeunes. Participez au débat sur Twitter avec le hashtag #YoungMPs
29 FEVRIER 2016
L'UIP considère que les femmes et hommes parlementaires doivent travailler ensemble en vue d'atteindre l'égalité des sexes dans les parlements comme dans la législation. ©UIP
Organisée le mois prochain au Siège des Nations Unies, une réunion parlementaire internationale sera consacrée au pouvoir des parlements dans la promotion de l’autonomisation des femmes et de la réalisation d’un développement durable. Cette réunion, qui aura lieu le 15 mars, se penchera sur les multiples formes de discrimination qui perdurent dans le monde et sur la manière dont ces dernières entravent la réalisation des objectifs de développement durable. Les participants débattront des meilleures pistes à suivre pour adopter, promulguer et faire appliquer des lois pour l’égalité des sexes. Ils examineront également le rôle des parlements dans la lutte contre les lois discriminatoires et sur l’importance du leadership politique des femmes et de leur représentation au sein des organes législatifs. La réunion est organisée par l’UIP et ONU Femmes à l’occasion de la 60ème session de la Commission de la condition de la femme, principal organe intergouvernemental qui se consacre exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Elle sera diffusée en direct via un lien sur le site web de l'UIP. Parallèlement à la réunion parlementaire et conjointement avec la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale et le Bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique, l’UIP organise une réunion-débat qui aura lieu le 14 mars et se penchera sur la mise en œuvre dans les pays arabes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. L’UIP œuvre avec conviction en faveur de l’égalité des sexes au sein des parlements du monde, l’autonomisation des femmes parlementaires et la promotion du travail parlementaire en vue de l’égalité des sexes.
29 FEVRIER 2016
La conférence a proposé des mesures pratiques pour maximiser les contributions des migrants, sauvegarder leurs droits et lutter contre la traite des êtres humains. ©AFP/Citizenside/Antonio Melita
Une conférence sur les migrations en Afrique a permis à des parlementaires de recommander une série de mesures destinées à maximiser les contributions des migrants à leurs pays d'origine et de destination. Les parlementaires de quinze pays africains ont proposé des actions, parmi lesquelles la sauvegarde des droits des migrants, la lutte contre le racisme et l'intolérance, le soutien aux victimes de migrations forcées, la réduction des risques et impacts des catastrophes naturelles et l'application effective des politiques et lois existantes en matière de migration. Ils ont également suggéré de réduire les coûts des envois de fonds, d'accroître les connaissances économiques des migrants, de promouvoir l'égalité des chances entre hommes et femmes, et d'améliorer la coopération internationale en utilisant pleinement les mécanismes de l'Union africaine ou en créant des systèmes d'échange d'information dans la lutte contre la traite des êtres humains. Les bénéfices de la sensibilisation aux bonnes pratiques et risques des migrations ont également été soulignés. Les participants de la réunion à Djibouti, organisée par l'Union parlementaire africaine et soutenue par l'UIP et d'autres, ont pu partager leurs expériences, exemples de bonnes pratiques, et leurs points de vue sur la gouvernance des migrations dans le contexte de la promotion du programme de développement durable.
29 FEVRIER 2016
Des parlementaires, universitaires et autres experts sont invités à s'exprimer dans une e-discussion.
Les Membres du parlement du Myanmar ont participé à un programme d'initiation de cinq jours destiné à leur fournir les connaissances nécessaires pour exercer leurs fonctions. Le programme, soutenu par l'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a mis l'accent sur les trois principaux domaines de responsabilité des parlementaires – l'adoption des lois, le contrôle des actions du gouvernement et la représentation des citoyens. Des parlementaires et anciens parlementaires de neuf pays différents se sont rendus au Myanmar afin de partager leurs expériences durant cette initiation, qui comprenait entre autres des informations spécifiques pour les femmes parlementaires de ce pays asiatique. Ainsi, les parlementaires ont acquis une meilleure compréhension de leurs rôles et fonctions, parmi lesquels le travail en commission, de même que les connaissances et compétences pratiques nécessaires. Les divers thèmes abordés durant les séances comprenaient notamment les lois et pratiques du parlement (Hluttaw), les domaines d'action clés des parlementaires, et le besoin de développement professionnel continue de leurs compétences. Le programme a profité à environ 460 parlementaires de tous les partis politiques et des deux chambres du parlement. Cette initiation fait partie d'un programme à plus long terme, dirigé par le parlement et soutenu par l'UIP et le PNUD, qui vise à faire en sorte que les parlementaires soient bien préparés et que les compétences de base acquises grâce à l'initiation permettent aux parlementaires d'aller plus loin à l'avenir. Une grande partie des 657 parlementaires du Myanmar élus en novembre 2015 l'ont été pour la première fois.
Le programme d’initiation a été organisé grâce au généreux soutien des gouvernements de la Finlande, de la Suède et du Royaume-Uni, de même que du Worldwide Support for Development (WSD).
29 FEVRIER 2016
Des parlementaires, universitaires et autres experts sont invités à s'exprimer dans une e-discussion.
Les politiques, universitaires et autres experts sont invités à prendre part à une e-discussion sur la fonction de contrôle des parlements en matière d'égalité des sexes. Les participants, parmi lesquels il y aura des organisations de la société civile et des groupes de réflexion, peuvent soumettre leurs recommandations ainsi que des exemples concrets reprenant leurs propres expériences, en vue d'identifier les meilleures pratiques. Certains parlements ont déjà adopté des mécanismes spécifiques pour refléter l'objectif de parité dans tous leurs domaines d'action. D'autres parlements continuent de compter sur un contrôle implicite, habituellement réalisé par les femmes parlementaires. Les conclusions de la discussion seront incorporées dans le second Rapport parlementaire mondial, publié par l'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) plus tard cette année. Son but est de mettre en évidence la volonté et la capacité des parlements à demander des comptes aux gouvernements. La discussion est organisée en ligne par le Réseau international de connaissances sur les femmes en politique (iKNOW Politics).
8 FEVRIER 2016
Anda Filip, de l'UIP, était l'une des oratrices du sommet. ©IPU/Enico Iaia
Des Présidents de parlement de toute l'Asie du Sud ont pris l'engagement de réduire la consommation de tabac, responsable de plus de 1,5 million de décès dans cette région chaque année. Cet engagement fait partie d'une déclaration globale émise par les Présidents suite au sommet sur les Objectifs de développement durable (ODD), dont les cibles, reconnues au niveau international, visent entre autres à éliminer la pauvreté et la faim et à améliorer la santé mondiale d'ici 2030.
Les Présidents des Parlements de l'Afghanistan, du Bangladesh, du Bhoutan, de l'Inde, des Maldives et du Sri Lanka, se sont engagés à adopter les mesures nécessaires pour faire avancer les ODD, illustrant le rôle central des parlements dans la transformation de ces objectifs en réalité grâce à leurs fonctions de légiférer, de contrôler l’action du gouvernement, de voter des crédits et de représenter les citoyens.
Ils ont exhorté les parlements à adopter des programmes et stratégies de développement durable nationaux, et à s'assurer que les directives, lois et budgets nécessaires soient approuvés pour pouvoir les mettre en œuvre, mais également d'instaurer des systèmes pour en contrôler l'avancement. “Nous pensons que l'Asie du Sud pourrait servir de modèle pour le reste du monde en agissant pour atteindre les ODD,” ont déclaré les Présidents. “Les parlements et parlementaires doivent montrer la voie dans ce domaine et il est urgent qu'ils agissent pour soutenir les ODD. Nous prenons l'engagement de promouvoir les ODD et de faire en sorte que les crédits budgétaires nécessaires soient votés pour permettre à nos pays de pleinement mettre en œuvre les ODD".
Les Présidents ont souligné que des millions de vies pourraient être sauvées en Asie du Sud si les parlements prenaient des mesures pour infléchir la consommation de tabac – un facteur aggravant des maladies non transmissibles (MNT). Ils ont lancé un appel pour que des politiques soient élaborées, notamment des taxes plus élevées, des structures de taxes simplifiées et les revenus de cette taxation, pour limiter la consommation de tabac et soutenir le développement durable. Etant donné que plus du tiers des consommateurs de tabac du monde (estimés à 384 millions) vivent en Asie du Sud, les Présidents ont souligné l'importance d'intégrer pleinement la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (FCTC) dans l'action parlementaire dans toute la région.
“La consommation de tabac est unique en termes d'ampleur des dommages qu'elle occasionne en Asie du Sud,” ont affirmé les Présidents. “Contrairement à bien des causes de maladies, nous savons comment réduire la mortalité et la maladie engendrées par la consommation de tabac. Les dispositions de lutte antitabac de la FCTC sont basées sur des faits, accessibles et rentables. Il a été démontré que ces dispositions contribuent à réduire la consommation de tabac de manière mesurable, significative et vérifiable, dans tous les pays où elles ont été à la fois adoptées et mises en œuvre activement.” Les Présidents ont également incité les parlements à intensifier leurs efforts en matière de couverture de santé universelle, de réduction de la mortalité maternelle, du nouveau-né et de l'enfant, et pour éliminer toutes les formes de mortalité évitables d'ici 2030. Le sommet, organisé par l'UIP et le Parlement du Bangladesh, a eu lieu dans la capitale, Dhaka, avec le soutien technique de Campaign for Tobacco-Free Kids, une organisation internationale à but non-lucratif.
3 FEVRIER 2016
Des groupes terroristes sévissant par-delà les frontières nationales en Afrique font planer le risque de prolifération d'ADM. ©AFP/Brahim Adji
l’UIP et le Parlement de Côte d’Ivoire organisent un séminaire afin de présenter de l'information essentielle sur la manière dont les parlements peuvent endiguer la dissémination des armes de destruction massive (ADM). Cet événement offrira aux parlementaires de toute l'Afrique une formation pratique sur les risques que posent les AMD, le rôle de la résolution 1540 du Conseil de sécurité de l'ONU pour lutter contre cette menace, et le rôle primordial des parlements dans la mise en œuvre de cette résolution. Cette réunion est organisée en partenariat avec le Comité 1540, qui supervise la mise en œuvre de la résolution, et avec le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies.
Les armes de destruction massive prolifèrent principalement dans des zones de combat et d'activité terroriste, c'est donc une question clé pour de nombreux pays africains qui sont aux prises avec des problèmes liés aux conflits et aux groupes terroristes qui sévissent par-delà les frontières nationales.
La résolution 1540 (PDF) oblige les gouvernements à promulguer des lois, règles et directives efficaces pour empêcher les terroristes et autres groupes d'acquérir des ADM. Le séminaire proposera des informations sur les étapes pratiques pour y parvenir, telles que l'élimination des failles dans les lois et la réglementation nationale, et il examinera les forces et faiblesses de lois existantes. Le but de cette réunion est de renforcer la capacité des parlements à évaluer et diminuer les risques générés par les ADM, et de favoriser les réseaux et contacts informels transfrontaliers parmi les parlementaires participants.
Cet événement aura lieu à Abidjan les 22 et 23 février et comprendra un discours liminaire par le Président du Comité 1540, M. Román Oyarzun Marchesi d'Espagne.
28 JANVIER 2016
La Présidente de la Chambre des députés du Rwanda, Donatille Mukabalisa, fut parmi les personnalités qui ont prononcé un discours au cours de la réunion. ©Jean-Marie Mbonyintwali
Au Rwanda, des parlementaires ont tenu une réunion avec les dirigeants des principaux ministères dans le cadre d’un élan en faveur de l’amélioration des soins de santé pour les femmes, les enfants et les adolescents. Le pays a réalisé des progrès en ce qui concerne la réduction de la mortalité maternelle, mais il est nécessaire d’en faire davantage dans d’autres domaines pour réduire le nombre de décès chez les enfants. La réunion a traité du besoin urgent de trouver des systèmes nouveaux et efficaces pour recueillir des données exactes sur les naissances, les mariages et les décès. La réunion faisait suite aux visites effectuées par des parlementaires dans diverses régions du pays pour évaluer la nature du problème. D’après des parlementaires, il est nécessaire d’organiser une campagne nationale pour apprendre à la population comment de telles données sont utilisées pour planifier les services médicaux et sociaux. La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent a établi que l’enregistrement civil et les statistiques de l'état civil sont essentiels pour permettre aux femmes, aux enfants et aux adolescents d’accéder aux services et aux prestations, et d’exercer leurs droits à des soins médicaux adaptés, à l’enseignement et aux allocations sociales de base. La réunion fait partie des mesures les plus récentes prévues par un accord avec l’UIP en vue de la prestation d’une assistance technique et financière au Parlement rwandais dans ses efforts pour renforcer les capacités des parlementaires à exercer pleinement un contrôle sur les lois et les budgets, et sensibiliser la population aux questions relatives à la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. L’accord prévoit également un soutien aux nouveaux systèmes efficaces permettant de collecter des statistiques à l’échelle nationale.
28 JANVIER 2016
La Présidente du REFPAM, Meriem Baba Sy (droite), la Vice-Presidente du REFPAM, Loula Mint Zerough (c) et la parlementaire marocaine Nouzha Skalli ont aidé à conduire l’événement. ©Djigo Amadou Djiby/REFPAM
En Mauritanie, des femmes parlementaires ont élaboré un plan d’action destiné à faire avancer les travaux sur l’égalité des sexes suite à une formation organisée à Nouakchott sur la planification stratégique de l’action menée par le forum des femmes du parlement à laquelle ont participé près de 40 femmes parlementaires, représentants d’organisations de la société civile et hauts fonctionnaires. Le Vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh, a prononcé un discours lors des sessions d’ouverture et de clôture qui ont vu la participation d’hommes parlementaires. L’atelier, organisé conjointement par le groupe de femmes parlementaires REFPAM, l’UIP et l’Assemblée nationale, comprenait une formation sur les cadres destinés à protéger les droits des femmes. Des débats ouverts étaient aussi au programme et des femmes parlementaires du Maroc et de la Côte d’Ivoire ont partagé leurs expériences en matière de promotion de réformes liées à l’égalité des sexes auprès des parlements et de direction de forums de femmes parlementaires. Le soutien de l’UIP à cette manifestation était financé par le Conseil national fédéral des Emirats arabes unis.
L’atelier a débouché sur un plan stratégique complet pour 2016-2018 qui prévoit trois objectifs principaux : renforcer le REFPAM et les capacités de ses membres; veiller à ce que le parlement prenne en charge l’égalité des sexes grâce à des études, des projets de lois et des ateliers de sensibilisation; et établir des liens avec la société civile et d’autres groupes concernés aux fins de coopération. L’UIP poursuivra la collaboration avec le REFPAM pour veiller à ce que le plan soit mis en œuvre. Les domaines prioritaires pour 2016 comprennent la promotion de nouvelles lois sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles et le renforcement des capacités des femmes parlementaires grâce à des visites d’étude, à des activités de formation et à d’autres projets. L’UIP s’efforce de promouvoir la création et le renforcement des forums de femmes dans les parlements pour aider les femmes parlementaires à accroître leur influence politique en partageant des objectifs commun au-delà des lignes des partis.
28 JANVIER 2016
Les effets positifs de la promotion de l’égalité des sexes au-delà du cercle parlementaire se propageront au sein d’une communauté plus large. ©Jean-Paul Schaaf
La promotion de l’égalité des sexes dans les travaux du Parlement ivoirien a été fortement stimulée grâce à un atelier à l’intention du personnel parlementaire. Cinquante employés, dont 18 femmes, ont participé à une manifestation de trois jours qui leur a donné les outils nécessaires pour intégrer les questions relatives aux femmes dans les travaux du Parlement. L’atelier a mis l’accent sur la création d’une interprétation commune de ce que l’égalité des sexes signifie pour les femmes et les hommes et sur l’élaboration de moyens permettant d’appliquer cette approche dans l’action parlementaire au quotidien. La manifestation comprenait une formation aux principes essentiels d’un parlement sensible au genre. L’atelier a été suivi par la création d’un comité chargé des questions relatives aux femmes au sein du personnel de l’Assemblée nationale qui sera soutenu par l’UIP lorsqu’il définira ses méthodes de travail et ses priorités.
Les participants ont également proposé de concevoir des outils pour intégrer ces questions dans l’ensemble des travaux parlementaires en organisant de nouvelles formations à l’intention du personnel et des parlementaires, et en ouvrant une crèche ou un espace dédié aux enfants dans l’enceinte du parlement, soit des mesures et des stratégies promues par l’UIP pour que les parlements deviennent des institutions plus sensibles au genre.
28 JANVIER 2016
Thabitha Khumalo (gauche), Beeban Kidron (centre) et Safak Pavey partageront des expériences qui ne manqueront pas d’inspirer le public.
Onze orateurs éminents ayant des histoires impressionnantes à raconter se préparent à partager leurs idées sur la manière de transformer des vies au cours d’un événement TEDx qui se déroulera à Genève le 11 février. Cet événement sera l’occasion de saluer et de faire connaître l’action mondiale des organisations internationales basées à Genève. Il est organisé et tenu par des collègues de l’Office des Nations Unies à Genève et le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, avec le soutien de neuf autres organismes partenaires dont l’UIP. Parmi les orateurs se trouvent des innovateurs, des spécialistes en santé publique et en énergie, des défenseurs des droits de l’homme et des humanitaires qui ont tous réellement changé des vies partout dans le monde. Trois parlementaires seront de la partie : la défenseuse zimbabwéenne de la démocratie, Thabitha Khumalo, la militante turque en faveur de l’inclusion, Safak Pavey, et la militante britannique de l’initiative iRights, la baronne Beeban Kidron. L’événement se tiendra au Palais des Nations qui abrite l’Office des Nations Unies à Genève. Il sera diffusé en direct sur www.tedxplacedesnations.ch de 15h à 19h HEC.
TEDx Talks s’efforce de promouvoir des idées ou des arguments qui valent la peine d’être diffusés dans le cadre de discours de 18 minutes maximum. Des retransmissions pour visionnage officiel peuvent être organisées sous forme de diffusion en direct sur un grand écran pour une assemblée de 100 personnes ou moins. L’événement TEDx – Place des Nations est le deuxième en son genre.
28 JANVIER 2016
Le message en faveur de l’égalité des sexes a été diffusé auprès des communautés et des dirigeants locaux dans 12 comptés. ©KEWOPA
Des centaines de citoyens et de dirigeants locaux du Kenya ont participé à des événements communautaires destinés à promouvoir et à appuyer la disposition constitutionnelle qui prévoit que les femmes doivent constituer au moins un tiers de tous les parlementaires du pays et les propositions de mesures qui permettront de la mettre en œuvre.
Le Kenya se trouve actuellement à la 74e place dans le classement mondial de l’UIP sur la représentation des femmes dans les parlements avec moins de 20 pour cent de femmes à l’Assemblée nationale et près de 27 pour cent au Sénat. Soutenu par l’UIP et organisé par l’Association de femmes parlementaires kenyanes, le programme de sensibilisation a insisté sur le fait que, conformément à la Constitution, des parlementaires du même sexe ne peuvent pas composer plus de deux tiers du parlement. Plusieurs projets de lois prévoyant des mesures pour atteindre cet objectif ont été soumis au Parlement, mais il n’existe pas encore de consensus sur la meilleure manière d’aller de l’avant. Informer le public et les décideurs sur les questions relatives aux institutions respectant l’égalité des sexes et la valeur ajoutée de telles institutions est donc une priorité nationale. Plus de 1 000 personnes, dont près de la moitié étaient des hommes, ont participé à 17 événements communautaires qui se sont déroulés dans 12 comptés fin 2015. Les jeunes représentaient 40 pour cent des participants. En outre, des groupes de militants locaux ont été créés et chargés de poursuivre la promotion de cette question.
Un débat public sur la règle des deux tiers en matière d’égalité des sexes se tient depuis plusieurs mois et de nouvelles lois doivent être adoptées à temps pour les élections générales de 2017. L’UIP a contribué à ce débat par l’intermédiaire d’une mission de conseil en 2015. Ces dernières années, l’UIP a appuyé les réformes législatives en Egypte et en Tunisie pour accroître la représentation des femmes au sein du parlement.
28 JANVIER 2016
Radiye Sezer Katırcıoğlu, qui préside la Commission de l'égalité des chances, a prononcé un discours pour le lancement du projet. ©UIP/Zeina Hilal
Un projet a été lancé pour garantir que l’égalité des sexes se trouve au cœur des travaux parlementaires en Turquie. En collaboration avec l’UIP et ONU-Femmes, la Grande Assemblée nationale turque appuiera le leadership des femmes et veillera à ce que l’égalité devienne une question courante dans toutes les affaires parlementaires. Grâce à ce projet, financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement, la Grande Assemblée nationale vise à devenir un modèle en ce qui concerne l’égalité des sexes et à susciter des changements qui profiteront non seulement aux femmes parlementaires, mais également à leurs collègues masculins, au personnel parlementaire et aux commissions.
« Faire en sorte que l’égalité devienne une réalité relève de la responsabilité de chacun, aussi bien des hommes que des femmes », a déclaré Martin Chungong, le Secrétaire général de l’UIP. « Pour cela, il faut garantir le respect des droits des femmes et prendre des mesures fermes en faveur de l’autonomisation des femmes et de la participation égale à tous les niveaux de la prise de décisions dans tous les secteurs de la société. Il est évident que le changement doit s’amorcer au sein des parlements, qui ont le pouvoir de changer les normes sociales et économiques grâce à la représentation politique, la législation et le contrôle du gouvernement ». Le projet déployé en Turquie s’inscrit dans l’engagement pris par l’UIP à l’échelle internationale d’œuvrer en faveur de l’égalité des sexes en collaboration avec les parlements à travers le monde.
28 JANVIER 2016
Saber Chowdhury, Président de l’UIP, se chargera de promouvoir le rôle essentiel des parlements dans la réalisation des objectifs en matière de santé. ©IPU/P. Albouy
Saber Chowdhury, Président de l’UIP, a accepté l’invitation à se joindre à un groupe de haut niveau dans le cadre de Chaque femme, chaque enfant, un mouvement mondial lancé par Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU. Cette initiative est consacrée à la santé des femmes, des enfants et des adolescents. Le groupe sera chargé de conseiller le Secrétaire général sur la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. Il compte parmi ses membres des dirigeants du gouvernement de différents pays, des représentants du milieu international des affaires, des philanthropes et de jeunes personnalités éminentes.
La Stratégie mondiale prévoit une feuille de route visant à mettre fin aux décès évitables d’ici une génération et à garantir le bien-être de toutes les personnes à risque. Elle souligne que la santé des femmes, des enfants et des adolescents est d’une importance cruciale dans quasiment tous les aspects du développement et des progrès de l’humanité et a des effets directs sur la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les dirigeants mondiaux en 2015. L’UIP s’est fermement engagée, dans le cadre de la Stratégie mondiale, à mobiliser et à renforcer la contribution des parlements à l’amélioration de la santé des femmes, des enfants et des adolescents dans le monde. « Je suis ravi d’avoir été invité à me joindre au Groupe consultatif de haut niveau du Secrétaire général de l’ONU et me réjouis de contribuer à ses travaux », a déclaré M. Chowdhury. « Les parlements et leurs membres ont un rôle essentiel à jouer pour relever les défis auxquels s’attaque le mouvement Chaque femme, chaque enfant. J’ai hâte de promouvoir ce rôle au regard de cette question cruciale ».
28 JANVIER 2016
L’Asie du Sud compte plus d’un tiers des consommateurs mondiaux de tabac . ©AFP/Belal Hossain Rana/Nur Photo
Un sommet de Présidents de parlements organisé en Asie du Sud se penchera sur les moyens pratiques de réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) en mettant l’accent sur l’amélioration de la santé grâce à la réduction de la consommation de tabac. Les Présidents viseront à déterminer les moyens de réduire d’un tiers les 38 millions de décès annuels dus aux maladies non transmissibles d’ici 2030. Le tabac est la cause principale de ces maladies, notamment des maladies cardiovasculaires et pulmonaires, des cancers et du diabète. L’Asie du Sud compte environ 384 millions de consommateurs et rien qu’en Inde et au Bangladesh le tabac tue 1,1 million de personnes chaque année. Les obstacles à la réduction de la consommation sont, entre autres, le faible niveau de taxation, le manque de fonds pour la sensibilisation et les soins de santé, l’application insuffisante de la législation et la forte influence de l’industrie du tabac. Le sommet devrait mettre en évidence les lacunes en matière de gouvernance, élaborer une feuille de route pour l’action nationale et régionale, et mettre en place des systèmes permettant de suivre les progrès et de présenter des rapports. Il mettra également l’accent sur l’ODD 16 par lequel les pays se sont engagés à créer des institutions transparentes et efficaces. En tant qu’institutions centrales de la démocratie, les parlements seront encouragés à se demander s’ils sont prêts à mettre en œuvre les ODD en évaluant la manière dont ils adoptent des lois, contrôlent l’action de leur gouvernement, votent les budgets et représentent les citoyens.
La manifestation, qui se déroulera à Dhaka, capitale du Bangladesh, les 30 et 31 janvier, est organisée par l’UIP et le Parlement bangladais en coopération avec Campaign for Tobacco-Free Kids, une organisation internationale à but non-lucratif.
13 JANVIER 2016
Les parlementaires analyseront le succès des tentatives visant à supprimer l'offre de drogues, dont la cocaïne.©AFP/Luis Robayo
Le problème mondial de la drogue et la façon d’y remédier seront l’objet d’une vaste audition parlementaire organisée au Siège de l’ONU à New York les 8 et 9 février. Cet événement est organisé conjointement par l'UIP et le Bureau du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies. Plusieurs centaines de parlementaires du monde entier, ainsi que le Président de l’UIP Saber Chowdhury, le Président de l'Assemblée générale Mogens Lykketoft et le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Yury Fedotov assisteront à cette manifestation.
L’audition, placée sous le thème « Le problème mondial de la drogue : bilan et renforcement de la riposte mondiale », sera l’occasion de passer en revue l’action menée par les parlements dans ce domaine depuis l’adoption, par les gouvernements en 2009, du plan d’action contre les drogues illicites. Dans le cadre de ce plan, les Etats ont décidé de fixer à 2019 la date butoir pour éliminer ou réduire sensiblement l’offre, la demande et les activités criminelles connexes comme le blanchiment d’argent.
Des parlementaires, des spécialistes et des représentants d’organisations internationales et de la société civile examineront le problème et l’action menée à l’échelle mondiale pour y faire face, en se concentrant sur des aspects essentiels tels que la recherche des solutions les plus efficaces aux problèmes actuels ou émergents, le renforcement de la coopération internationale et l’identification des liens entre le trafic de drogues, la criminalité organisée et la corruption.
Ils aborderont la question sous-jacente de savoir si la dénommée « guerre contre la drogue », qui repose sur une approche répressive face au problème des drogues illicites, fonctionne comme prévu. Les parlementaires examineront également si les politiques relatives aux drogues doivent être repensées à la lumière des nouveaux objectifs de développement durable centrés sur l’être humain.
Ce problème mondial a diverses répercussions, notamment le détournement des ressources dévolues à la santé vers les activités de répression, le déplacement des personnes affectées par la production de la drogue ainsi que la criminalisation et la marginalisation des utilisateurs de drogues.
Les auditions parlementaires UIP-ONU permettent aux parlementaires de faire valoir leurs points de vue et leur expérience dans les travaux et les processus de décision de l’ONU et de mieux comprendre ces processus.
Les conclusions et les recommandations de l’audition de février viendront alimenter une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée au problème mondial de la drogue en avril 2016.
4 JANVIER 2016
Les nouvelles lignes directrices sur les meilleures façons de soutenir l’action des parlements sont désormais officiellement approuvées par plus de cent parlements et autres organismes.
ONU Femmes, qui œuvre pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, est la 100ème entité à avoir approuvé les Principes communs en matière d’assistance aux parlements. L’un des neuf principes sur l’assistance aux parlements énoncés dans le document appelle à prêter attention aux besoins et au potentiel des parlementaires des deux sexes dans la structure et la direction de l’institution.
Le soutien officiel d’ONU Femmes a été suivi de ceux de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). A ce jour, les principes ont été approuvés par 80 parlements nationaux, cinq assemblées parlementaires et 17 groupes de partenaires. L’UIP appelle d’autres parlements à leur emboîter le pas en adoptant à leur tour les lignes directrices par simple courrier des autorités parlementaires compétentes adressé au Secrétariat de l’UIP.
Les principes, qui soulignent l’importance de la diversité et de l’égalité, ont été conçus pour aider les parlements à agir plus efficacement. Les lignes directrices insistent sur le fait que les parlements doivent jouer un rôle central dans leur propre développement et énoncent plusieurs moyens qui permettent d’assurer une plus grande efficacité dans leur coopération avec leurs partenaires, notamment ceux du système des Nations Unies.
21 DECEMBRE 2015
Martin Chungong Secrétaire Général de l'UIP, Saber H. Chowdhury Président de l'UIP ©UIP/DIXON
Tandis que l’année tire à sa fin, nous voulons vous souhaiter de joyeuses fêtes, à vous et à vos proches, et vous présenter nos meilleurs vœux. 2015 fut une année riche et mémorable pour l’UIP et pour la communauté parlementaire dans son ensemble. Nous nous réjouissons en particulier que notre Organisation ait joué un rôle de premier plan dans certains des processus internationaux qui ont mené à l’adoption de l’audacieux programme de développement pour l’après-2015. Il est, en effet, tout à fait remarquable que la communauté parlementaire ait ainsi participé à l’élaboration de ce programme qui servira de feuille de route au monde entier pendant les quinze prochaines années. Nous saluons aussi l’accord sur les changements climatiques, sans précédent, qui vient d’être conclu à Paris. Nous sommes convaincus que le plan d’action parlementaire qui l’accompagne contribuera grandement à sa concrétisation.
Le point fort de cette année a, sans conteste, été la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement qui s’est tenue à New York fin août-début septembre. A cette occasion, les Présidents des parlements nationaux de la planète ont adopté une déclaration ambitieuse et prospective qui exprime leur vision de la solidarité et de la coopération parlementaires nécessaires à l’édification du monde auquel aspirent les peuples.
Mais cette année n’a pas seulement été le théâtre d’accomplissements et de réussites. Elle a aussi été pétrie de tragédies et de deuils dans diverses parties du monde. Ces derniers mois, nous avons en particulier assisté à l’une des plus grandes tragédies que l’humanité ait connues : le drame vécu par des milliers de migrants et de réfugiés qui, fuyant des régions déchirées par les conflits et des conditions de vie difficiles, espèrent trouver ailleurs un environnement moins hostile. Les migrations ont récemment pris des proportions inédites, suscitant des réactions qui relèvent aussi bien du meilleur que du pire dont l’être humain soit capable. L'UIP et ses Parlements membres ont été à la pointe de la réflexion sur ce problème.
Le terrorisme, qui s’est manifesté dans toute sa laideur, est devenu une réalité quotidienne pour tous les peuples. Les récents événements ont montré que nul pays ne pouvait se prétendre à l’abri ou se croire hors de portée de ce fléau. Les terroristes n’ont d’autre but que de faire trembler les peuples, d’étouffer les libertés et d’imposer leur vision du monde. Nous ne devons pas plier devant cette menace mais nous devons, tout au contraire, redoubler d’efforts pour promouvoir les valeurs et les libertés fondamentales qui nous tiennent tant à cœur.
L’année 2016 s’annonce, elle aussi, riche en événements. La communauté parlementaire mondiale sera jugée à l’aune de sa réactivité et de sa capacité à relever ces défis. Il lui faudra montrer qu’elle est capable de passer des paroles aux actes pour prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre du nouveau programme de développement, aux côtés des autres parties prenantes. Nous sommes, quant à nous, décidés à poursuivre notre action, avec les Membres et les partenaires de l’UIP, notamment l’Organisation des Nations Unies, afin que soient tenues les promesses qui figurent dans ce programme.
Nous vous souhaitons des fêtes pacifiques et beaucoup de réussite pour 2016.
Martin Chungong, Secrétaire général et Saber Chowdhury, Président
17 DECEMBRE 2015
Les tensions restent vives au Burundi, sur fond d’escalade de la violence ©AFP/ Agence Anadolu/Yvan Rukundo
L’Union interparlementaire (UIP) est vivement préoccupée par l’aggravation de la violence au Burundi, qui a déjà fait des centaines de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer.
L’UIP exhorte les autorités à s’acquitter de leur devoir pour protéger la vie humaine et éviter de nouvelles effusions de sang.
L’Organisation a indiqué très clairement qu’elle était prête à travailler avec le Parlement du Burundi pour promouvoir un dialogue sans exclusive. Elle a exhorté le Parlement à être partie intégrante de la solution nationale et non du problème. L’UIP est particulièrement préoccupée par les informations faisant état d’incitations à la violence contre l’opposition, et notamment par les affrontements sanglants qui se sont déroulés pendant le week-end du 12-13 décembre.
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a déclaré qu’un travail doit être mené de toute urgence pour apaiser les divisions au sein de la société burundaise et éviter que la situation ne se détériore davantage.
« Il n’est pas encore trop tard pour empêcher la tragédie qui a actuellement cours de se transformer en catastrophe. Il faut pour cela que les dirigeants et les autorités s’engagent à rétablir rapidement la paix et la sécurité pour tous les citoyens », a-t-il dit. « Nous exhortons le Parlement et les parlementaires du Burundi à être en première ligne dans ce processus de rétablissement de la paix et du dialogue et à montrer l’exemple en ce moment critique de l’histoire de leur pays. »
« Les parlementaires détiennent une position privilégiée en tant que faiseurs d’opinion et représentants de tous les secteurs de la société et cette influence doit être mise au service de la paix. On ne peut que trop insister sur l’importance de trouver une solution à cette crise », a ajouté M. Chungong.
16 DECEMBRE 2015
Mme Amal Al Qubaisi devient la première femme Présidente de parlement du monde arabe. ©UIP/P. Albouy
L’UIP se félicite des victoires remportées par plusieurs femmes parlementaires devenues Présidentes ou Vice-Présidentes de parlement. Mme Amal Al Qubaisi est la première femme à accéder à la présidence du Parlement des Emirats arabes unis, mais aussi la première à occuper cette fonction dans un pays arabe. Mme Al Qubaisi contribue depuis de nombreuses années aux travaux de l’UIP, notamment sur les questions relatives à l’égalité des sexes, à la jeunesse et à la paix. Dans le sultanat voisin d’Oman, un autre jalon a été franchi avec l’élection de Mme Souad Mohammed Al Lawatiar à la vice-présidence du Parlement par les membres du Conseil d’Etat, devenant ainsi la première femme à occuper cette fonction. Autre première, la Présidente du Comité de coordination des femmes parlementaires de l’UIP, Margaret Mensah-Williams, a été nommée Présidente de la Chambre haute du Parlement namibien, le Conseil national. Elle devient la première femme à occuper ce poste. Avec son élection, le nombre total de femmes Présidentes de parlement à travers le monde est passé à 49, soit près de 18 % de l’ensemble des Présidents de parlement, d’après les chiffres de l’UIP. Mme Mensah-Williams a joué un rôle prépondérant dans la lutte contre les violences faites aux femmes, le renforcement des droits des femmes et l’autonomisation des femmes. Elle a aussi joué pendant de nombreuses années un rôle actif et de premier plan dans les travaux de l’UIP.
16 DECEMBRE 2015
Le bref coup d'Etat au Burkina Faso n'a pas freiné les progrès en faveur de la démocratie et des réformes juridiques, comme en témoigne la nouvelle loi sur les violences faites aux femmes. ©Arne Gillis/Nurphoto
L’UIP salue la nouvelle loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles adoptée par le Conseil national de transition du Burkina Faso peu avant la récente crise dans le pays. Le texte interdit toutes les formes de violence à l’égard des femmes, y compris physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et culturelles, et prévoit des mécanismes de soutien et de protection des victimes. Les tribunaux pourront infliger des amendes ou prononcer des peines de prison à l’encontre des personnes reconnues coupables de tels actes. L’UIP soutient depuis plusieurs années les parlementaires et les organisations de la société civile du Burkina Faso qui combattent les violences faites aux femmes, en menant notamment des actions de sensibilisation et en dispensant des conseils en matière de réforme législative. On estime que plus d’un tiers de la population féminine du pays est victime de violences physiques, commises le plus souvent par le conjoint ou d’autres membres de la famille. De nombreuses filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, plusieurs subissent encore des mutilations génitales féminines et un nombre important de femmes âgées ou veuves sont victimes de mauvais traitements et d’exclusion.
16 DECEMBRE 2015
L'Ouganda a annoncé de nouvelles mesures en faveur de la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent ©Michele Sibiloni/AFP
Après avoir passé en revue sa stratégie de plaidoyer 2012-2015, le Parlement ougandais a commencé à fixer ses priorités pour améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents. Il s’agira notamment d’introduire dans la Constitution une clause sur le droit à la santé pour les femmes, les enfants et les adolescents ; présenter des propositions de loi sur la santé et un régime national d’assurance-maladie ; prendre davantage de mesures pour améliorer l’enregistrement des naissances ; et essayer de garantir le recrutement de professionnels de santé supplémentaires, notamment dans les zones rurales. Lors du lancement du processus d’examen, la Présidente du Parlement, Rebecca Kadaga, a rendu hommage aux parlementaires et aux autres personnes qui ont contribué aux progrès déjà réalisés. « Je tiens à remercier les partenaires pour tout l’appui qu’ils nous ont apporté en matière de plaidoyer. Je remercie également l’UIP pour son soutien », a-t-elle déclaré, ajoutant que la question de la santé maternelle avait été traitée à la hauteur de son importance. Depuis le lancement de la stratégie, des progrès ont été accomplis dans la rédaction des propositions de loi sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, le régime national d’assurance-maladie, l’enregistrement des naissances ainsi que dans les efforts visant à accroître de 15 % le budget de la santé. L’UIP a soutenu pleinement les initiatives prises par l’Ouganda pour améliorer la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, notamment en vue d’accélérer la réduction des taux de mortalité maternelle et néonatale. La stratégie de plaidoyer de l’Ouganda a été élaborée après l’adoption de la résolution historique de l’UIP intitulée L’accès à la santé, un droit fondamental : quel rôle les parlements peuvent-ils jouer pour garantir la santé aux femmes et aux enfants ? (PDF) adoptée à la 126ème Assemblée de l’Organisation tenue à Kampala en 2012.
14 DECEMBRE 2015
L'accord de Paris constitue, pour la première fois dans l’histoire, un accord universel de lutte contre les réchauffements climatiques. ©François Guillot/AFP
L’Union interparlementaire salue l’avancée majeure que constitue l’accord conclu à l’issue du sommet de l’ONU sur les changements climatiques (COP21/CMP11) à Paris.
Cet accord historique unit les pays du monde autour d’un engagement commun visant à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2°C. Ses dispositions comprennent des objectifs spécifiques tels que le rétablissement d’ici la fin du siècle de l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leurs taux d’absorption naturelle ; un soutien financier et technologique dans le domaine du climat de la part des pays les plus riches en faveur des pays en développement ; et l’instauration d’un mécanisme pour vérifier que les pays respectent bien leurs engagements.
« Nous sommes ravis de constater que les dirigeants du monde à Paris ne se sont pas dérobé à leurs responsabilités et qu’ils n’ont pas laissé passer cette occasion unique de mettre le monde sur la bonne voie », a déclaré le Président de l’UIP, Saber Chowdhury. « Cet accord reflète les aspirations des citoyens du monde et anticipe sur celles des générations futures qui devront vivre avec l’impact des changements climatiques. Notre héritage en tant que parlementaires doit consister à préserver l’avenir de notre planète en honorant cet accord. »
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a déclaré : « Maintenant, les parlements du monde entier doivent absolument relever le défi qui consiste à ratifier l’Accord de Paris et à traduire ses dispositions en mesures concrètes. Le moment est venu d’agir. Les parlements et les parlementaires doivent être les maîtres d’œuvre de ce chantier, en mettant leur pouvoir au service de la lutte contre les changements climatiques et en garantissant que les lois et les budgets nécessaires seront mis en place pour honorer cet accord historique ».
En marge du sommet de l’ONU, l’UIP et le Parlement français ont organisé à Paris une réunion parlementaire qui a conduit à l’adoption d’une déclaration politique sur la nécessité d’intensifier l’action en matière de climat. Au terme de cette réunion tenue les 5 et 6 décembre à l’Assemblée nationale et au Sénat français, les parlementaires de près de 90 pays se sont engagés à prendre des mesures énergiques.
Les participants ont également examiné un Plan d’action parlementaire qui offre aux parlementaires une feuille de route assortie d’objectifs clairs sur la ratification de l’Accord de Paris et l’adoption ou la modification d’autres lois selon que de besoin. Le Plan d’action contient des recommandations sur les mécanismes qui permettront de superviser les politiques gouvernementales et de garantir un financement adéquat pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, autant d’aspects clés liés à la responsabilité des parlements de veiller à la réalisation des objectifs sur les changements climatiques.
Le Plan d’action, qui décrit également le rôle de l’UIP, sera officiellement adopté par l’Organisation lors de sa prochaine Assemblée à Lusaka, en mars 2016. Il s’appuie sur les travaux menés par l’UIP pour sensibiliser les parlementaires à la question des changements climatiques et permettra d’établir les partenariats et les coalitions nécessaires à l’échelle internationale.
14 DECEMBRE 2015
Ce financement viendra consolider les travaux de l’UIP visant à renforcer les parlements dans les pays en développement. ©UIP/Jorky
L’Union interparlementaire va recevoir de la Chine une nouvelle enveloppe financière d’un montant de 1,5 million de dollars des Etats-Unis. Un accord en ce sens vient d’être signé au Siège de l’Union interparlementaire en Suisse par le Secrétaire général de l’Organisation, M. Martin Chungong, et l’Ambassadeur de Chine auprès des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, M. Wu Hailong.
Ces fonds contribueront à financer les activités de l’UIP au cours des cinq prochaines années, en particulier celles consacrées au renforcement des capacités des parlements des pays en développement. Ils permettront de développer différentes composantes du travail de l’UIP, notamment de préparer les parlements à assumer la tâche essentielle de mise en œuvre des Objectifs de développement durables (ODD) fixés par les dirigeants de la planète en septembre.
"Nous saluons cette généreuse contribution de la Chine qui nous permettra d’accroître le travail crucial que nous effectuons auprès des parlements des pays en développement" a indiqué le Secrétaire général de l’UIP. "Grâce à ces fonds, ces pays seront mieux préparés et mieux équipés pour faire face aux nombreux défis qui s’annoncent".
M. l’Ambassadeur Wu s’est, quant à lui, déclaré très honoré de signer cet accord au nom de l’Assemblée populaire nationale chinoise. “La Chine attache une grande importance à l'UIP et souhaite renforcer sa coopération et ses relations avec l’Organisation. Avec ce don, la Chine appuiera les efforts déployés par l’UIP pour jouer un plus grand rôle sur la scène internationale", a-t-il ajouté.
Ce don concrétise en effet un resserrement des relations entre l’UIP et le Parlement chinois qui fait partie de l’organisation mondiale des parlements nationaux depuis 1984. Il marque en outre l’engagement croissant de la Chine en faveur d’un renforcement du rôle et de l’influence de l’UIP dans les affaires internationales.
9 DECEMBRE 2015
La Zimbabwéenne Thabitha Kumalo est au nombre des parlementaires qui prendront la parole sur le thème « Améliorer l’existence ». ©UIP/A. Blagojevic
Si vous souhaitez découvrir des initiatives prises par divers acteurs, y compris des parlementaires, pour améliorer la vie des personnes, devenez partenaire de retransmission de la manifestation TEDx Place des Nations qui se tiendra le 11 février 2016. Lors de cet événement, onze invités captivants et issus de différents horizons prendront la parole autour du thème « Transforming Lives » (« Améliorer l’existence »). Au nombre des orateurs figurent trois parlementaires : la défenseuse de la démocratie Thabitha Khumalo (Zimbabwe), la militante des droits des minorités Safak Pavey (Turquie) et la militante d’iRights et membre de la Chambre des Lords, la baronne Kidron (Royaume-Uni).
Mme Thabitha Khumalo a été par le passé membre du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère du nouveau-né et de l’enfant. Son exposé portera sur la représentation politique et la démocratie. Mme Pavey, première femme handicapée élue au Parlement turc en 2011, est connue pour son action internationale dans le domaine des droits de l’homme, de l’aide humanitaire et de la consolidation de la paix. La baronne Kidron, réalisatrice britannique, milite pour les droits numériques des enfants et des jeunes et a mis sur pied à cette fin la campagne iRights.
Organisée et accueillie par l’Office des Nations Unies à Genève et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, avec le soutien de neuf autres organismes, dont l’UIP, la manifestation TEDx aura lieu au Palais des Nations, le siège de l’ONU à Genève. L’UIP encourage les parlementaires et les parlements à devenir des partenaires officiels de retransmission de l’événement en organisant une rencontre au cours de laquelle sera projetée en direct la conférence TEDx.
Les conférences TEDx sont une série d’exposés dans lesquels les orateurs présentent en moins de 18 minutes des idées ou des arguments qui méritent d’être diffusés. Les partenaires de retransmission doivent accepter d’installer un écran géant pour diffuser la conférence en direct en invitant un maximum de 100 personnes à assister à la manifestation. Ils peuvent convier s’ils le souhaitent leurs propres intervenants, mais la manifestation doit demeurer gratuite pour les invités. Les parlements qui souhaitent participer à l’initiative sont invités à remplir le formulaire d’inscription à la page http://tedxplacedesnations.ch/parties. TEDx Place des Nations est la deuxième manifestation du genre organisée par les Nations Unies avec le soutien de l’UIP. En décembre 2014, quelque 5 000 personnes avaient assisté à la première manifestation sur les différents lieux de retransmission mis en place par les partenaires.
9 DECEMBRE 2015
Le soutien de la Micronésie viendra appuyer le travail de l'UIP sur la crise migratoire et de réfugiés sans précédent qui secoue le monde. ©UIP/J. Pandya
Le Président du Congrès micronésien, Wesley W. Simina, a remis au Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, un chèque de 100 000 dollars E.-U. qui constitue la première mesure de soutien concrète de son parlement aux travaux menés par l’UIP sur la question des migrations. Ce don, qui avait été promis lors de la 133ème Assemblée de l’UIP tenue récemment à Genève, aidera l’UIP à mettre en œuvre le suivi de la déclaration sur les migrations adoptée à cette même Assemblée. Le suivi consistera notamment à dépêcher des missions parlementaires dans les régions touchées par les crises migratoires et de réfugiés. M. Simina a présenté le chèque lors d’une conférence parlementaire mondiale sur les changements climatiques organisée à Paris par l’UIP et le Parlement français. Il a indiqué à cette occasion que les habitants de son pays étaient menacés de devenir tôt ou tard des réfugiés climatiques et que la Micronésie était disposée à apporter son aide dans la mesure de ses moyens. Le Secrétaire général de l’UIP a déclaré que la généreuse contribution du Parlement micronésien servira d’exemple en prouvant qu’aucun pays n’est trop petit pour contribuer aux efforts visant à protéger les droits et la dignité des personnes à travers le monde. Cette contribution montre également que les parlements ont la volonté et la capacité de passer des paroles aux actes lorsqu’il s’agit de répondre aux attentes des peuples.
3 DECEMBRE 2015
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong (à droite) a signé l’accord avec le Président du Parlement, Fernando da Piedade Dias dos Santos. ©Assemblée nationale de l’Angola
L’UIP a reçu du Parlement angolais un don de 200 000 francs suisses destiné à soutenir les principales activités de l’Organisation, attestant du resserrement des liens entre les deux institutions et de la présence croissante de l’Angola sur la scène internationale. Bien qu’étant l’un des pays les moins développés au monde, l’Angola a retrouvé une croissance économique significative au sortir de la guerre civile qui a frappé le pays pendant près de trois décennies.
Le financement, qui couvrira une année d’un accord de deux ans, servira essentiellement à financer des activités communes sur la promotion de l’égalité des sexes et la participation des jeunes au Parlement ainsi que sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant et le VIH/sida. L’UIP et le Parlement angolais continueront à renforcer leurs liens en collaborant dans le domaine de la diplomatie parlementaire pour résoudre les conflits ainsi que sur la question du renforcement des compétences et des connaissances du personnel parlementaire.
Lors de la signature de l’accord, à Luanda, en compagnie du Président du Parlement, Fernando da Piedade Dias dos Santos, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a souligné l’importance du don. « Ce financement versé par le Parlement angolais témoigne du développement économique et social qu’a connu le pays depuis la fin du conflit et du rôle de plus en plus important joué par l’Angola dans la région. Il reflète également la volonté constante du Parlement d’œuvrer pour améliorer la vie des citoyens », a-t-il déclaré.
Lors de sa visite, M. Chungong a également rencontré le Président angolais, José Eduardo dos Santos, qui s’est engagé à travailler avec le Parlement pour veiller à la mise en œuvre du nouveau programme de développement pour l’après-2015 adopté par les dirigeants du monde en septembre.
Dans une allocution prononcée devant le Forum des Parlements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, M. Chungong a souligné les nombreux défis auxquels est confrontée la région, notamment les conflits et les crises post-conflit et post-électorales, tout en insistant sur le rôle central des parlementaires pour ramener la paix.
« Je ne saurais trop insister sur l’importance du Parlement, plateforme par excellence au service du dialogue et de la médiation », a-t-il déclaré lors de la réunion tenue à Luanda.
En tant que dirigeants, il est de votre devoir impérieux de vous faire les porte-drapeaux de la paix, d’être la voix de la modération et de vous poser en modèles dans vos sociétés. L’instantanéité des communications telle que nous la connaissons aujourd’hui constitue un puissant outil pour transmettre des messages de paix et de dialogue face aux messages de haine et de violence.
« Chacune de vos paroles, chacune de vos actions est entendue et perçue quasi instantanément dans votre pays, dans votre région et à travers le monde, et peut tout aussi bien contribuer à apaiser qu’à attiser les flammes du conflit. »
1er DECEMBRE 2015
Les habitants de 162 enclaves territoriales autour de la frontière indo-bangladaise sont restés apatrides pendant près de 70 ans, jusqu’à ce que les deux pays trouvent enfin une solution cette année. ©Shariful Islam/Nurphoto
A l’issue d’une conférence mondiale qui s’est tenue en Afrique du Sud, des parlementaires de 40 pays ont convenu d’œuvrer à une action davantage concertée pour lutter contre l’apatridie. Phénomène ayant un impact dévastateur sur la vie de plus de dix millions de personnes à travers le monde, l’apatridie demeure souvent non déclarée et constitue un problème croissant qui fait que toutes les dix minutes un enfant naît sans nationalité. Les parlementaires présents à la conférence organisée au Cap par l’Union interparlementaire, le Parlement sud-africain et l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, ont convenu d’agir contre l’apatridie dans leurs pays respectifs en mettent en œuvre un large éventail de mesures. Ils s’emploieront notamment à réviser la législation nationale pour la rendre conforme aux normes internationales sur la prévention et la résolution des cas d’apatridie, à préconiser la réforme des lois qui instituent des discriminations fondées sur la race, l'appartenance ethnique, la religion ou le sexe, et à renforcer le contrôle parlementaire sur les politiques gouvernementales consacrées à ce problème. Les parlementaires ont également convenu d’œuvrer à la ratification des Conventions de 1954 et 1961 sur l’apatridie et ont appelé à davantage d’initiatives régionales pour mettre fin à ce phénomène. La nécessité d’une prise de conscience accrue de la part des Parlements face à ce problème a été mise en évidence et certains parlementaires se sont engagés à former avec leurs pairs un groupe œuvrant à la suppression de l’apatridie et à la promotion de la campagne #IBelong lancée par le HCR sur Twitter. Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a déclaré lors de la conférence que des solutions existent et qu’elles sont entre les mains des Etats. Il a souligné qu’il est du devoir des parlementaires de se mobiliser et qu’ils ne peuvent décider de protéger ou pas telle ou telle catégorie de population.
L’apatridie tient à différents facteurs, notamment les discriminations, les défaillances de l’état civil et la redéfinition des frontières nationales. Si la plupart des personnes apatrides vivent sur le territoire où elles sont nées, l’essor spectaculaire des migrations forcées au-delà des frontières nationales vient renforcer le problème. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables. Outre le fait qu’elles n’« appartiennent » à nulle part, les personnes apatrides sont privées de droits élémentaires tels que la santé et l’éducation, alors même que le problème peut être résorbé en apportant des modifications relativement simples à la législation et aux pratiques.
30 NOVEMBRE 2015
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, et le Président de l'Assemblée nationale hongroise, Laslo Kövér, discutent des nombreuses réalisations accomplies par l'UIP depuis sa création. ©Shaikh Asaf Ud Dullah
Le 30 novembre, le Parlement hongrois a fêté le 120ème anniversaire de la création du Groupe national hongrois à l’Union interparlementaire en considérant tout à la fois le passé et l’avenir de son engagement. Dans le cadre d’une série de manifestations de haut vol, le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury, a procédé à l’inauguration officielle d’une exposition de photographies consacrée à l’Organisation et à son action depuis sa création en 1889. Il s’agit d’une reprise en hongrois de l’exposition initialement créée pour célébrer le 125ème anniversaire de l’UIP en 2014. Elle retrace l’évolution de l’action parlementaire dans les domaines de la paix et de la démocratie ainsi que le rôle pionnier de l’UIP qui a montré la voie en matière d’égalité des sexes, des droits de l’homme, d’arbitrage et de développement parlementaire. L’engagement de la Hongrie aux côtés de l’UIP remonte à la création de l’Organisation puisque le comte Albert Apponyi, parlementaire hongrois, était présent à la première conférence de 1889. Albert Apponyi a par ailleurs activement participé aux travaux de l’UIP qui menèrent à la création de la Cour internationale d’arbitrage. Au cours d’une visite commémorative de trois jours en Hongrie qui s’achèvera le 2 décembre, le Président Chowdhury a rencontré de hautes personnalités gouvernementales et parlementaires hongroises, en particulier M. Zsolt Semjén, Vice-Premier ministre, Mme Katalin Novák, Ministre des Affaires familiales et des jeunes, M. Láslo Kövér, Président de l’Assemblée nationale et M. Mihály Balla, Président du Groupe interparlementaire hongrois. Cette visite n’a pas pour seul but de célébrer la collaboration passée mais vise aussi à renforcer une collaboration future, axée sur la résolution des nombreux problèmes auxquels le monde se trouve confronté.
27 NOVEMBRE 2015
IPU President meets the Speaker (left) and Secretary General of Parlatino and the Panamanian Deputy Foreign Minister (second from right). ©Parlatino
A l’occasion de son déplacement au Panama du 25 au 28 novembre, le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, cherche à renforcer le partenariat entre l’UIP et les parlements de la région de l’Amérique latine. Lors d’une allocution prononcée le 27 novembre à la 31ème Assemblée générale du Parlement latino-américain (Parlatino), le Président Chowdhury a exhorté les représentants de 23 parlements de la région à collaborer plus étroitement avec l’UIP pour travailler sur les grandes questions mondiales du moment et aborder les conséquences de la violence politique sur la sécurité des citoyens, problème qui constitue une préoccupation majeure en Amérique latine. Le Parlement latino-américain figure parmi les dix parlements régionaux ayant le statut de Membre associé auprès de l’UIP. Lors de sa visite, M. Chowdhury a rencontré la Présidente du Parlatino, Mme Blanca Alcalá, et la Vice-Ministre des affaires étrangères du Panama, Mme María Luisa Navarro, et s’est également entretenu avec le Président du Parlement, M. Rubén de León Sánchez, sur le renforcement de l’engagement du Parlement panaméen dans les affaires internationales. Alors que le nouveau programme mondial de développement durable adopté en septembre comporte un objectif visant la mise en place d’institutions fortes, inclusives et efficaces pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable, une partie des discussions a porté sur la nécessité d’imbriquer et d’intégrer, au sein des plans nationaux de développement, les mesures prises en matière de développement durable, de lutte contre les changements climatiques et de réduction des risques de catastrophe. Les partenariats aux niveaux national et international seront l’une des clés du succès.
19 NOVEMBRE 2015
L’UIP est attachée à l’idée de voir hommes et femmes travailler ensemble vers plus d’égalité. ©UIP
La Réunion des femmes parlementaires de l’UIP a impulsé un nouvel élan dans sa campagne visant à promouvoir l’égalité des sexes dans les parlements du monde entier. Les femmes parlementaires ont adopté un plan d’action (PDF) afin d’aider à mettre en œuvre la campagne Mon pouvoir pour le pouvoir des femmes, qui encourage les parlementaires des deux sexes à signer un engagement en faveur de l’égalité des sexes. Plusieurs centaines de parlementaires des deux sexes ont déjà rejoint la campagne depuis son lancement en mars 2015, en attendant de nouvelles signatures. Ce plan d’action propose une série d’initiatives que pourraient prendre les parlementaires qui ont d’ores et déjà apporté leur signature, comme diffuser la campagne via les réseaux sociaux et les médias classiques, faire adopter ou amender des lois sur l’égalité des sexes et inciter les gouvernements à agir et à débloquer des ressources financières. Les parlementaires sont également encouragés à soutenir les femmes qui se présentent à des élections et à s’assurer que les parlements soient sensibles à la question de la parité. En parallèle, l’UIP s’engage à soutenir de plusieurs façons les parlementaires et les parlements souhaitant faire progresser l’égalité des sexes, en fournissant notamment des conseils juridiques, une assistance technique et un soutien financier. Le pourcentage de femmes dans les parlements du monde entier n’est que de 22,5 % en moyenne. L’UIP promeut depuis longtemps l’égalité des sexes au sein des parlements et de la société, tout comme dans sa propre Organisation, dans ses réunions et dans les manifestations qu’elle organise. Créée il y a 30 ans, la Réunion des femmes parlementaires constitue une tribune unique pour les femmes parlementaires souhaitant participer activement aux prises de décision politiques internationales.
19 NOVEMBRE 2015
Les parlementaires ont eu des discussions animées et approfondies sur les moyens de renforcer la protection des femmes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. ©Zeina Hilal
Le défi consistant à prendre en compte les besoins des femmes et des jeunes femmes confrontées aux conflits dans les pays arabes a été mis en lumière à l’occasion d’un atelier parlementaire en Tunisie. Des parlementaires, fonctionnaires parlementaires et représentants des ministères des affaires féminines, d’institutions et d’organisations des pays arabes ont examiné de quelle manière la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui reconnaît le caractère unique et disproportionné des problèmes auxquels les femmes sont confrontées lors des conflits et qui appelle à leur protection, pouvait être mise en œuvre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ces dernières années, la région a été particulièrement frappée par les crises, les conflits et de violentes manifestations extrémistes qui continuent d’affecter la vie de millions de personnes. Les parlements et leurs membres peuvent et doivent protéger les femmes et les jeunes femmes en légiférant, en allouant des budgets et en supervisant la mise en œuvre des engagements internationaux sur les droits et l’égalité. L’objet de cette réunion était d’examiner comment la résolution 1325 pouvait être intégrée au travail parlementaire, notamment à travers l’adoption ou la révision de lois, de manière à améliorer la prise de conscience et à mieux coordonner la collaboration avec les mécanismes gouvernementaux et les ONG compétents. Certaines questions telles que le viol conjugal, le mariage des enfants et la protection des réfugiées ont été évoquées, les parlementaires mettant en exergue les défis actuels ainsi que les progrès effectués au sein de leur pays. L’atelier a été organisé par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO) en coopération avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’UIP. Les participants se rencontreront à nouveau au début de l’année prochaine.
19 NOVEMBRE 2015
Le Parlement du Bangladesh agit pour accélérer la tendance à la baisse du mariage des enfants. ©AFP/Lalage Snow
Un effort concerté est entrepris au Bangladesh pour réduire le taux de mariage des enfants – l’un des plus élevés au monde – à travers une série de manifestations ciblant un large éventail de groupes, notamment les parlementaires. D’après les statistiques, 66 % des filles bangladaises sont mariées avant l’âge de 18 ans, considéré au niveau international comme celui de l’entrée dans l’âge adulte. Bien que les chiffres attestent d’une tendance à la baisse, le Parlement bangladais souhaite accélérer le mouvement. Des ateliers vont être organisés pour renforcer l’action des parlementaires, des élus locaux et des ONG et permettre l’instauration de systèmes d’enregistrement des naissances et des mariages, qui constituent des outils essentiels pour lutter contre le mariage des enfants. Une activité destinée à sensibiliser le public est également prévue. Dans un second temps, les parlementaires étudieront les autres mesures pratiques qui peuvent être envisagées sur cette question. Les manifestations, organisées par le Parlement bangladais et l’UIP, sont soutenues par la fondation japonaise Worldwide Support for Development et l’Organisation mondiale de la Santé. Le mariage des enfants est considéré un niveau international comme une violation des droits de l’homme. Les épouses-enfants sont davantage exposées aux complications, voire au risque de décès, pendant la grossesse et l’accouchement, à l’infection au VIH et aux violences domestiques, et n’ont souvent pas accès aux soins de santé et à l’éducation. En adoptant l’Objectif de développement durable sur l’égalité entre les sexes, les dirigeants mondiaux ont accordé pour la première fois la priorité à l’élimination du mariage des enfants, du mariage précoce et du mariage forcé.
19 NOVEMBRE 2015
La section du Nigeria va donner aux jeunes parlementaires les moyens d'agir et renforcer la participation des jeunes à la vie démocratique.
Le Forum des jeunes parlementaires de l’UIP inspire la création de groupes de jeunes parlementaires au sein des parlements nationaux. Un groupe du Nigeria a été formé au sein du Forum à l’initiative des Présidents du Parlement et du parlementaire Raphael Igbokwe, membre du Conseil du Forum de l’UIP. La formation vise à accroître la participation des jeunes à la vie politique, à donner aux jeunes parlementaires les moyens d’agir et à garantir au sein du Parlement la présence d’un groupe d’influence dirigé par des jeunes et traitant de questions intéressant la jeunesse. L’UIP œuvre pour ramener les jeunes dans le giron des processus démocratiques formels, à la fois en soutenant les jeunes parlementaires et en promouvant la participation des jeunes à la vie politique et aux processus électoraux. En 2014, seul 1,7 % des parlementaires à travers le monde avaient moins de 30 ans. L’UIP est convaincue que la sous-représentation et le sous-engagement des jeunes constituent une menace pour la démocratie et une perte de contribution essentielle à la vie publique.
19 NOVEMBRE 2015
Aung San Suu Kyi a mené son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, à une victoire écrasante. ©AFP/Ye Aung Thu
Au Myanmar, où 400 des 664 parlementaires du Parlement nouvellement élu s’apprêtent à siéger pour la première fois, des mesures ont été prises pour s’assurer que les nouveaux entrants seront prêts pour le jeu de la vie politique lors de leur prise de fonctions en février 2016. Les nouveaux élus se verront remettre un manuel et un guide à l’usage des parlementaires préparés par le personnel du Parlement avec le soutien d’un programme UIP/PNUD d’appui aux parlements. La Chambre des représentants et la Chambre des nationalités disposeront d’un guide expliquant le mandat et le fonctionnement du Parlement afin d’aider les parlementaires à remplir leurs fonctions dans chacune de ces chambres. Un manuel renfermant des informations pratiques sur comment s’orienter au sein du Parlement, notamment les services fournis par l’administration parlementaire, sera également distribué. Le programme UIP/PNUD soutient également un cours d’initiation formelle à l’attention des parlementaires et fournit une assistance sur les infrastructures, la formation et le perfectionnement dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Depuis 2012, l’UIP collabore avec le Parlement du Myanmar pour renforcer ses fonctions et procédures et instaurer une culture parlementaire.
17 NOVEMBRE 2015
©Citizenside/Cesar Dezfuli
Le Président et le Secrétaire général de l’UIP, MM. Saber Chowdhury et Martin Chungong, condamnent les terribles attaques terroristes perpétrées à Paris et au Liban la semaine dernière, dans lesquelles 170 personnes ont perdu la vie. Dans une lettre adressée aux Présidents des parlements français et libanais, MM. Chowdhury et Chungong ont exprimé leur solidarité avec les peuples et parlements de ces deux pays, en promettant de continuer à mobiliser la communauté parlementaire pour prendre des mesures concertées et efficaces afin de lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes. Le drapeau de l’UIP a été mis en berne en mémoire des victimes et par solidarité avec les peuples français et libanais.
12 NOVEMBRE 2015
Les parlementaires nouvellement élus ont été officiellement reçus par le personnel parlementaire qui leur a communiqué des informations essentielles. ©Khaled Mashaal
Plus de 250 parlementaires élus en octobre lors de la première phase des élections législatives égyptiennes, organisées en deux étapes, ont été officiellement enregistrés, avant d’être reçus par le secrétariat du Parlement égyptien, qui leur a communiqué des informations pratiques fondamentales sur l’institution. Le processus a été mené par les autorités administratives du Parlement, conformément aux orientations fournies par les équipes de l’UIP lors de diverses consultations réalisées ces deux dernières années. Les parlementaires qui seront élus lors de la deuxième phase des élections, prévue dans les prochaines semaines, seront enregistrés et reçus selon le même processus. L’UIP collabore avec le Parlement égyptien pour s’assurer que les parlementaires soient bien préparés pour assumer leur rôle, alors que le pays continue d’appliquer sa feuille de route vers la démocratie.
11 NOVEMBRE 2015
Dans les manifestations qu’elle organise l’UIP travaille déjà activement à promouvoir l’égalité des sexes, au sein des parlements comme de la société en général. ©UIP/Jorky
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a été promu « champion de l’égalité des sexes » en apportant son soutien à une nouvelle initiative de lutte pour l’égalité entre hommes et femmes, sur la base des remarquables résultats obtenus dans ce domaine par l’Organisation. L’initiative International Geneva Gender Champions invite en effet les organisations à annoncer les mesures pratiques qu'elles s’engagent à mettre en œuvre pour supprimer les barrières de genre et à signer un « engagement de parité » par lequel elles s’obligent à œuvrer en faveur de l’égalité de sexes dans tous les débats tenus sur la place de Genève.
M. Chungong promet ainsi que les débats organisés par l’UIP comprendront tous des intervenants hommes et femmes et que lors des Assemblées de l’UIP se tiendront des « débats paritaires » sur divers sujets, avec une représentation égale des deux sexes parmi les participants. Il s’engage par ailleurs à veiller à ce qu’au moins 30 % des parlementaires présents aux Assemblées soient des femmes et à ce que les structures de prise de décision de l’Organisation comprennent au moins 30 % de femmes d’ici 2017 et 40 % d’ici 2020. De plus, il promet non seulement que tous les programmes de soutien parlementaire organisés par l’UIP promouvront l’égalité des sexes mais aussi qu’une place centrale sera accordée à cette égalité dans toutes les activités de l’Organisation. Une évaluation de l’environnement de travail de l’UIP dans une perspective d’équité entre les hommes et les femmes sera, en outre, réalisée en 2016.
« L’égalité hommes-femmes relève de la responsabilité de tous et la situation ne peut s’améliorer que si nous y travaillons tous. Il faut pousser dans leurs retranchements ceux qui n’y travaillent pas encore » a déclaré le Secrétaire général de l’UIP.
L’UIP défend déjà activement l’égalité des sexes en œuvrant pour une augmentation du nombre des femmes parlementaires dans le monde (à l’heure actuelle, 22 % seulement des parlementaires sont des femmes) et pour un renforcement de l’égalité des sexes dans la société en général par le biais d’une législation nationale plus efficace. L’UIP encourage aussi fortement la mixité dans les délégations qui se rendent à ses Assemblées et dans ses organes directeurs. Différentes mesures sont prévues en ce sens, notamment des quotas et la pénalisation des délégations non mixtes par la perte du droit de participation à certains scrutins.
10 NOVEMBRE 2015
Parmi les effets dévastateurs du changement climatique figurent l’aggravation des sécheresses, des inondations et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes. ©Reuters
Des parlementaires venus des quatre coins du monde se réuniront à Paris en décembre pour mobiliser les énergies contre la menace mondiale que constituent les changements climatiques et influer sur le grand sommet de l’ONU qui se tiendra simultanément dans cette ville. Les parlementaires appelleront les dirigeants mondiaux présents à la 21ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et à la 11ème session de la Conférence des Parties au Protocole de Kyoto, communément appelée sommet de la COP21/CMP11, à convenir de moyens spécifiques qui permettent de concrétiser leurs engagements. Ils mettront l’accent sur l’urgence de traiter la menace des changements climatiques ainsi que sur le rôle vital des parlements en tant que moteurs du changement.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et la star du cinéma hollywoodien et Président fondateur de l’alliance R20 - Regions of Climate Action -, Arnold Schwarzenegger, seront au nombre des nombreux orateurs principaux de la manifestation organisée dans les deux chambres du Parlement français et qui sera ouverte par les allocutions du Président de l’UIP, Saber Chowdhury, du Président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, et du Président du Sénat français, Gérard Larcher.
Le programme comprend également un grand nombre d’autres invités, parmi lesquels le président de la COP21/CMP11, Laurent Fabius, la Secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres, le Secrétaire général de l’OCDE; Angel Gurria, des experts des changements climatiques tels que le professeur Hoesung Lee, Nicholas Stern, des ministres du Gouvernement français, ainsi que des parlementaires du monde entier venus assister à la COP21/CMP11. Les parlementaires présents à la réunion organisée par l’UIP et le Parlement français se verront divulguer des informations de première main sur les grandes questions du sommet et pourront échanger avec les négociateurs gouvernementaux impliqués dans le processus.
La réunion sera l’occasion de rappeler les recommandations de l’UIP en matière de lutte contre les changements climatiques et d’examiner la façon dont les décisions du sommet pourront être appliquées grâce à l’action parlementaire. Un plan d’action parlementaire sur les changements climatiques devrait être adopté à l’issue de la réunion qui se tiendra les 5 et 6 décembre. Toutes les informations utiles, notamment sur les modalités d’enregistrement, sont disponibles ici.
9 NOVEMBRE 2015
Les commissions parlementaires jouent un rôle essentiel pour assurer un contrôle efficace de l'action gouvernementale. ©Parliamentlive.tv
L'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont publié un appel à contribution écrite dans la perspective de la seconde édition du Rapport parlementaire mondial, qui portera sur le pouvoir du Parlement de demander des comptes au gouvernement. Tous les parlements, organisations et personnes qui s’intéressent au contrôle parlementaire sont invités à faire connaître leurs vues par écrit, pour aider à façonner le contenu et l’orientation du rapport. Les contributions pourront se concentrer sur les bonnes pratiques, les défis à relever et les propositions en vue d’améliorer le contrôle parlementaire et la responsabilité du gouvernement. Plus de 300 parlementaires ont déjà pris part à des enquêtes et des entrevues dans le cadre de la préparation du rapport, et une série de débats thématiques est en cours de préparation. Les contributions peuvent être rédigées en anglais, français, espagnol ou arabe. Il est souhaitable de les limiter à un maximum de 1 500 mots, en précisant clairement dans chaque contribution de quelle source elle émane. La date butoir est fixée au 30 novembre 2015.
29 OCTOBRE 2015
Les participants ont appelé à une série de mesures pour veiller à ce que la résolution 1325 soit appliquée dans tous les pays. ©UIP/Pierre Albouy
A l’occasion du 15ème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité, les parlementaires ont appelé à une action renouvelée pour veiller à ce que ce texte soit plus largement appliqué et respecté. Dans leurs recommandations visant à associer plus étroitement les parlements à la promotion du programme sur les femmes, la paix et la sécurité, les parlementaires proposent d’accélérer l’adoption des plans d’action nationaux relatifs à la résolution 1325; accroître la présence des femmes au
Parlement et à ses fonctions dirigeantes, notamment dans les travaux relatifs à la paix et à la sécurité; et de veiller à ce que 15 % du financement consacré à la paix et à la sécurité soient alloués aux questions ayant trait à l’égalité des sexes, comme le renforcement de la participation politique des femmes et la protection des femmes et des filles contre les violences. Les recommandations ont été émises suite à un débat organisé à la Réunion des femmes parlementaires sur le thème de l’égalité des sexes en tant que facteur indispensable à la paix et à la sécurité durables. La Réunion des femmes parlementaires, composante permanente des Assemblées de l’UIP, s’emploie à promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes, notamment en promouvant la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et en collaborant avec le Comité de la CEDAW.
29 OCTOBRE 2015
Le Dr Chan a déclaré devant les parlementaires : « Battez-vous avant tout contre les politiques fiscales, les politiques commerciales et les politiques d’assurance préjudiciables aux pauvres ». ©IPU/Lucien Fortunati
Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Margaret Chan, a exhorté les parlementaires du monde entier à intensifier leurs efforts pour améliorer la santé des citoyens, en soulignant l’importance des solutions politiques face à l’émergence d’une nouvelle génération de défis complexes. Lors de sa première allocution à une Assemblée de l’UIP, le Dr Chan a souligné le rôle essentiel joué par les parlementaires dans bon nombre de stratégies, notamment la mise en place de la couverture universelle en matière de santé, la taxation du tabac, l’étiquetage des aliments et la lutte contre les politiques fiscales, commerciales et d’assurance défavorables aux pauvres. Elle a mis en garde contre les nouvelles menaces, notamment les pathogènes pharmacorésistants, la commercialisation mondialisée de produits malsains et les taux croissants de maladies chroniques non transmissibles telles que les cardiopathies, le cancer et le diabète, qui sont désormais les maladies les plus meurtrières devant les maladies infectieuses. Le Dr Chan a également proposé de renforcer la collaboration entre l’OMS et l’UIP en offrant un appui technique structuré aux organes consultatifs de l’UIP et elle a aussi confirmé le nouveau rôle que les parlementaires seront appelés à jouer dans les réunions parallèles conjointes organisées lors de l’Assemblée de l’OMS, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation. Les pistes proposées dans son allocution s’appuient sur la coopération déjà en vigueur entre l’OMS et l’UIP dans des domaines tels que la santé des femmes et des enfants, la planification familiale, les violences faites aux femmes et aux filles et les pratiques traditionnelles néfastes.
29 OCTOBRE 2015
Les lignes directrices ont été présentées à la 133ème Assemblée de l’UIP par le Secrétaire général de l’Organisation, Martin Chungong, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. ©IPU/Pierre Albouy
L’UIP et l’ONUSIDA ont publié de nouvelles lignes directrices sur ce que peuvent faire les parlementaires pour accélérer le traitement du VIH. Intitulée Accélérer le traitement du VIH : action parlementaire et options politiques, la publication présente une série de mesures que peuvent prendre les parlements pour garantir l’accès aux traitements à toutes les personnes séropositives. Le traitement du VIH est une composante essentielle de la lutte contre le sida car il permet d’éviter des décès et de nouvelles infections, mais demeure inaccessible pour nombre de personnes qui en ont pourtant besoin. Acteurs essentiels du changement, les parlementaires jouent un rôle central pour garantir la justice sociale et le respect des droits de l’homme, notamment l’accès au traitement du VIH. Les lignes directrices offrent des exemples de bonnes pratiques adoptées par plusieurs parlements et parlementaires sur cette question. La publication renferme une multitude d’informations sur les objectifs urgents à atteindre d’ici à 2030 au niveau mondial pour mettre fin à la menace que le sida fait peser sur le monde, l’approche fondée sur les droits humains en matière de VIH, le brevetage des médicaments et la nécessité de s’assurer qu’il ne restreint pas l’accès aux traitements, ainsi que les moyens de mobiliser des ressources et de financer le traitement de la maladie.
29 OCTOBRE 2015
Le Président du Congrès de Micronésie, Wesley W. Simina, a déclaré que le don versé par son pays était un témoignage de solidarité. ©UIP
Le Parlement de Micronésie s’est engagé à légiférer en faveur d’une dotation pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars des Etats-Unis à verser à l’UIP pour contribuer aux efforts déployés en vue d’apporter une réponse globale à la crise migratoire. Au cours de celle-ci plus de 680 000 personnes se sont rendues dans la seule Europe cette année par la mer et près de 3 200 personnes ont péri en Méditerranée. L’annonce a été faite lors de la 133ème Assemblée de l’UIP, qui s’est concentrée sur l’action parlementaire en faveur de migrations plus justes, plus sensées et plus humaines et qui a adopté une résolution appelant à une plus grande protection des réfugiés à travers le monde. Le Président du Congrès de Micronésie, Wesley W. Simina, a déclaré qu’une telle initiative de la part d’un petit pays, limité financièrement et déjà aux prises avec ses propres difficultés, est un témoignage de solidarité envers toutes les personnes qui sont obligées de prendre des décisions radicales et de mettre leur vie en danger pour trouver davantage de sécurité ou les conditions d’une vie meilleure. Cette décision est un exemple de ce que les parlements peuvent faire pour contribuer à apporter des solutions à des problèmes majeurs. Si la dotation se concrétise, les fonds pourraient servir à financer une mission d’information de l’UIP dans les camps de réfugiés ou d’autres projets laissés à la discrétion de l’UIP. Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a salué cette initiative, qu’il a qualifiée de mesure concrète prise par un membre de l’UIP en lien avec une résolution de l’Organisation. Prises collectivement, les mesures de suivi décidées individuellement par les parlements suite aux décisions de l’Assemblée de l’UIP peuvent constituer une force importante de changement, a-t-il souligné.
29 OCTOBRE 2015
En partenariat avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), l’UIP a publié un guide pratique à l’usage des parlementaires sur la question de la migration. Le Guide pratique n° 24 intitulé Migration, droits de l’homme et gouvernance présente les problèmes, outils et politiques relatifs à la circulation internationale des personnes. Sujet complexe et hautement polémique, les migrations internationales sont motivées par diverses raisons économiques, sociales et politiques. Alors que l’on assiste à une recrudescence de la xénophobie et que le débat sur la migration est essentiellement abordé de façon négative, les parlementaires doivent contribuer à faire en sorte qu’une réponse censée, pondérée et éclairée soit apportée à la migration grâce à des politiques efficaces et équitables permettant de tirer le meilleur parti possible de la mobilité humaine tout en s’attaquant aux difficultés rencontrées par les pays d’origine, de transit et de destination, ainsi que par les migrants. Ce nouveau guide pratique à l’usage des parlementaires propose des solutions politiques à des questions telles que les causes profondes de la migration, la cohésion sociale et la gouvernance de la migration.
29 OCTOBRE 2015
La malnutrition affecte de nombreux enfants et a des répercussions sur la performance économique des pays. ©AFP/Albert Gonzalez
Lors d’une réunion organisée en Namibie en octobre, des parlementaires de neuf pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se sont engagés à lutter contre la malnutrition, qui touche plus de 180 millions d’enfants de moins de cinq ans à travers le monde. Les parlementaires ont débattu de questions telles que les taux obstinément élevés de malnutrition et le problème de l’obésité, phénomène de plus en plus prégnant dans leur région. Ils ont reconnu l’importance vitale que revêt la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour assurer le développement économique, pour que les enfants puissent survivre et grandir en bonne santé et pour briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté. Les parlementaires se sont engagés à veiller à ce que leurs pays disposent des lois et budgets nécessaires en matière de nutrition, à examiner les politiques gouvernementales, à promouvoir l’action en attirant l’attention sur les taux de malnutrition élevés et inacceptables, et à coopérer avec d’autres groupes et organismes. La réunion, accueillie par le Parlement namibien, a été organisée par l’UIP et l’UNICEF.
29 OCTOBRE 2015
De nombreuses personnes apatrides ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux, notamment l’éducation et les soins de santé ©AFP/Zakir Hossain Chowdhury/NurPhoto
Une conférence sera organisée en Afrique du Sud pour examiner ce que peuvent faire les parlements pour lutter contre l’apatridie, phénomène qui prive de nombreuses personnes de leurs droits fondamentaux mais qui peut être résorbé en apportant des modifications relativement simples à la législation et aux pratiques. L’apatridie, causée par de multiples facteurs comme les discriminations ou la redéfinition des frontières nationales, concerne quelque 10 millions de personnes à travers le monde. La conférence organisée les 26 et 27 novembre au Cap par l’Union interparlementaire, le Parlement sud-africain et l’agence onusienne pour les réfugiés, le HCR, permettra aux parlementaires de mieux connaître l’impact de certaines réformes juridiques. Seront notamment présentées les réformes législatives menées au Sénégal et en Algérie qui permettent désormais aux femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants, mettant ainsi fin à l’une des causes majeures de l’apatridie. Les parlementaires auront également l’occasion d’en apprendre davantage sur ce qu’ils peuvent faire pour promouvoir l’adhésion de leur pays à deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie qui constituent le cadre d’une réponse internationale commune à ce problème. La conférence devrait déboucher sur un plan d’action parlementaire pour mettre fin à l’apatridie.
16 OCTOBRE 2015
La coopération internationale prend une importance croissante dans la lutte anti-terroriste. ©AFP/Adem Altan
Alors que la lutte contre le terrorisme demeure un enjeu prioritaire pour la communauté parlementaire mondiale, les parlementaires du monde entier, réunis à l’occasion de la 133ème Assemblée de l’UIP à Genève, se concentreront sur les mesures que les parlements nationaux peuvent prendre ou prennent déjà pour respecter les engagements internationaux visant à lutter contre ce fléau.
Depuis 1996, les membres de l’UIP ont adopté douze résolutions sur le terrorisme, la plus récente étant celle adoptée à l’Assemblée de Hanoi en mars 2015, et se sont également engagés à soutenir la Stratégie antiterroriste mondiale de l’ONU ainsi que toutes les résolutions pertinentes des Nations Unies qui soulignent le rôle important joué par les parlements pour s’assurer que les Etats respectent le droit international dans leur combat contre la criminalité.
Pendant l’Assemblée, les parlementaires participeront à plusieurs débats avec des spécialistes afin de traduire ces engagements en actes, de mieux comprendre la mise en œuvre de la Stratégie mondiale et d’identifier les lacunes législatives en matière de lutte contre le terrorisme.
Le 20 octobre, lors d’une réunion-débat portant sur l’action parlementaire dans la réalisation des engagements de lutte contre le terrorisme, les Directeurs exécutifs de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) de l’ONU, Jean-Paul Laborde, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yuri Fedotov, et du Fonds mondial pour la mobilisation et la résilience communautaires, Khalid Koser, présenteront la façon dont l’ONU lutte contre le terrorisme.
Le Président du Sénat du Pakistan, Mian Raza Rabbani, et des parlementaires de France et du Cameroun décriront également les mesures prises par leurs parlements respectifs pour prévenir et combattre le terrorisme. La réunion vise à renforcer la coordination entre l’UIP et les organisations onusiennes compétentes dans la lutte contre le terrorisme.
En outre, une audition d’experts consacrée au renforcement de la coopération mondiale contre le terrorisme et à la protection de la démocratie et des droits individuels sera organisée sous l’égide de la Commission de la paix et de la sécurité internationale de l’UIP. Cette audition servira de base à la résolution devant être adoptée lors de la 134ème Assemblée de l’UIP qui se tiendra en 2016 dans la capitale zambienne Lusaka.
29 SEPTEMBRE 2015
Le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury (à droite), et le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, M. Jan Eliasson, ont participé à cette cérémonie ©Photo ONU/Mark Garten
Le Président de l’UIP, Saber Chowdhury, a assisté à une cérémonie organisée au Siège de l’ONU à New York au cours de laquelle a été dévoilée une plaque commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Asie et dans le Pacifique. La plaque a été placée au pied de « l’arbre de la paix et de l’unité » de l’ONU, un cerisier pleureur qui a été planté à l’occasion du 70ème anniversaire de la fin de la guerre en Europe. « Cet arbre servira à nous rappeler à nous aujourd’hui, mais aussi demain aux générations futures, que, comme la paix, un arbre a besoin d’être choyé », a déclaré le M. Chowdhury lors de la cérémonie. « Tel est le message que nous adressons aux citoyens du monde, à un moment où l’ONU tente de définir une nouvelle vision ambitieuse pour la planète, une vision qui ne laissera personne au bord du chemin. » Il a également rappelé les causes communes qui unissent l’UIP et l’ONU, à savoir le bien-être, la sécurité, la dignité, la paix et la prospérité pour tous les citoyens de la planète.
29 SEPTEMBRE 2015
Le Président du Parlement des Iles Marshall, Donald F. Capelle, a approuvé les Principes communs lors de la Conférence des Présidents de parlement, portant à sept le nombre de parlements du Pacifique à adopter ces Principes. ©UIP
Sept parlements des pays insulaires du Pacifique - Iles Marshall, Îles Salomon, Micronésie, Samoa, Tonga, Tuvalu et Vanuatu - ont officiellement approuvé les Principes communs en matière d’assistance aux parlements. Cette approbation massive, et celle du Parlement israélienne, porte désormais à 96 le nombre de parlements nationaux, assemblées parlementaires et organisations partenaires ayant approuvé ces Principes. Les Principes communs, qui visent à optimiser la qualité de l’assistance mise à la disposition des parlements, ont été mis bout à bout par un groupe de parlements et d’organismes d’assistance aux parlements. Ils sont l’aboutissement de plus de quarante années d’expérience dans le domaine de l’aide au développement des parlements. Coordonnés par l’UIP, ils visent à encourager l’ensemble de la communauté parlementaire à travailler main dans la main à la planification, la conception et la fourniture de l’aide. Les parlements et les organisations qui souhaitent associer leur nom à ces principes peuvent le notifier au Secrétariat de l’UIP.
29 SEPTEMBRE 2015
Améliorer l’alimentation des jeunes enfants pour mettre fin au cycle de la pauvreté dans les communautés et les pays ©Reuters/F. Omar
La lutte contre la malnutrition et ses effets dévastateurs a fait l’objet d’un séminaire régional organisé dans la capitale namibienne, Windhoek, les 28 et 29 septembre. Des parlementaires et membres de personnel parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont suivi une formation sur la promotion de la nutrition infantile. Les spécialistes de la malnutrition qui ont animé le séminaire ont livré des informations détaillées sur les conséquences préjudiciables de ce phénomène non seulement sur les personnes mais également sur les communautés et le développement économique de pays entiers. La malnutrition touche plus de 180 millions d’enfants de moins de cinq ans à travers le monde et jusqu’à 40 pour cent des enfants en Afrique subsaharienne. Beaucoup souffrent de retards de développement et de croissance qui entraînent des effets irréversibles sur la santé, l’apprentissage et la capacité à s’émanciper financièrement. Le séminaire, accueilli par le Parlement namibien et organisé par l’UIP et l’UNICEF, a mis l’accent sur les mesures que peuvent prendre les parlementaires pour enrayer le cycle de la pauvreté, notamment en améliorant les programmes et les politiques de nutrition. Les recommandations concrètes émises à l’issue du séminaire contribueront à renforcer l’action parlementaire sur la nutrition. La lutte contre la malnutrition s’est révélée efficace par rapport à son coût et constitue également un impératif moral. C’est aussi une étape primordiale vers la réalisation des objectifs de développement du Millénaire et de ceux qui leur succèdent, à savoir les objectifs de développement durable.
29 SEPTEMBRE 2015
Ce nouvel accord vise à accélérer la circulation des marchandises dans le monde. ©Reuters/Nguyen Huy Kham
La ratification d’un accord international qui pourrait permettre d’injecter chaque année jusqu’à mille milliards de dollars E.-U. dans l’économie mondiale sera l’objet de la session parlementaire du Forum public de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra le 30 septembre à Genève. Organisée par l’Union interparlementaire et le Parlement européen, la session parlementaire aidera les Membres présents au Forum à mieux comprendre les grandes questions liées au commerce mondial ainsi que le rôle clé joué par les parlements dans la ratification de l’Accord. L’Accord sur la facilitation des échanges (AFE), qui vise à accélérer la circulation des marchandises à travers le monde, est considéré comme le plus important des résultats de la 9ème Conférence ministérielle de l’OMC qui s’est tenue à Bali.Néanmoins, il ne pourra entrer en vigueur que lorsque les deux tiers des membres de l’OMC l’auront ratifié. A l’heure actuelle, seuls 20 pays sur 164 pays ont franchi le pas. Outre la session parlementaire, l’OMC organise du 30 septembre au 2 octobre plusieurs autres forums publics. Ces forums annuels réunissent des représentants des gouvernements, des parlements, de la société civile, des entreprises, du monde universitaire et des médias pour réfléchir sur le système du commerce mondial et le fonctionnement même de l’Organisation.
29 SEPTEMBRE 2015
L’UIP se félicite du retour au régime civil au Burkina Faso. ©AFP/S. Kambou
Le rétablissement d’un régime civil et du processus démocratique au Burkina Faso a été salué par l’UIP. L’Organisation exhorte les autorités à organiser au plus vite les élections présidentielles et parlementaires qui ont été retardées, afin de consolider la transition vers un régime démocratique dans ce pays ouest-africain. Les élections devaient avoir lieu le 10 octobre mais le processus a été interrompu le 16 septembre suite au coup d’Etat mené par des dirigeants de la garde présidentielle restés fidèles à l’ancien Président Blaise Compaoré.
29 SEPTEMBRE 2015
L’accent sera mis sur la migration sur fond de crise majeure des réfugiés en Europe et au Moyen-Orient. ©AFP/E. Barukcic
A l’heure où un flux sans précédent de personnes migre vers l’Europe et où l’on assiste à un déplacement des crises à travers le monde, les parlementaires débattront du thème intitulé Des migrations plus justes, plus sensées et plus humaines : un impératif économique et moral lors de la 133ème Assemblée de l’UIP qui se tiendra à Genève du 17 au 21 octobre. Alors que l’Europe connaît une montée de la xénophobie et subit toujours les conséquences de la crise économique mondiale, les politiques nationales en matière de migration continuent d’être pensées de façon incohérente, en contradiction avec la réalité démographique, la pénurie de compétences et la mobilité croissante de la main-d’œuvre dans la région. Fin 2014, le HCR dénombrait quelque 60 millions de réfugiés, demandeurs d’asile ou déplacés. Ainsi, le débat portera-t-il sur la meilleure façon de gérer ces importants flux de demandeurs d’asile et d’en assurer la protection.
Les Membres de l’UIP adopteront également à l’issue de l’Assemblée une résolution sur la démocratie à l’ère numérique et les menaces pour la vie privée et les libertés individuelles. D’autres thèmes phares comme la lutte contre le terrorisme et la protection du patrimoine culturel seront également examinés. Par ailleurs, des discussions auront lieu sur les moyens de renforcer les capacités de contrôle des parlements. Ce dernier thème s’avérera particulièrement pertinent dans la mesure où les objectifs de développement durable (ODD) adoptés récemment lors d’un sommet aux Nations Unies comportent des cibles sur la création d’institutions responsables et inclusives, nécessaires pour garantir la paix, la justice et la mise en œuvre effective des 17 ODD.
La 133ème ‘Assemblée convoquera également la Réunion des femmes parlementaires, le Forum des jeunes parlementaires de l’UIP, le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient et le Comité des droits de l’homme des parlementaires, lequel tiendra plusieurs auditions et examinera cas de violation des droits des parlementaires. Les Future Policy Awards, qui récompensent cette année les meilleures politiques de protection de l’enfance, seront remis lors d’une cérémonie organisée le 20 octobre.
Les inscriptions en ligne pour assister à la 133ème Assemblée sont ouvertes jusqu’au 2 octobre. Pour participer aux débats via Twitter, utiliser le mot-dièse #IPU133. Des photos de l’Assemblée seront mises à disposition sur Flickr à partir du 18 octobre.
14 SEPTEMBRE 2015
Des étudiants genevois visiteront le Siège de l'UIP à Genève dans le cadre des événements de la semaine. ©UIP
Le canton suisse de Genève, qui abrite le Siège de l’UIP, célèbre le 15 septembre la Journée internationale de la démocratie avec une semaine de manifestations au cours desquelles des jeunes Suisses rencontreront notamment des jeunes parlementaires. C’est la première fois qu’un canton suisse célèbre officiellement cette journée.
Le coup d’envoi des manifestations, organisées par les autorités cantonales et municipales, en partenariat avec l’Université de Genève, le Parlement des jeunes Genevois et l’UIP, sera donné le 14 septembre avec un "Speed debating" organisé avec le Parlement des jeunes Genevois.
Le jour de la Journée de la démocratie, des élèves du secondaire débattront et voteront au Grand Conseil de Genève sur l’abaissement de l’âge de la majorité électorale à 16 ans. Puis, une cinquantaine d’étudiants, représentants des sections jeunesse de plusieurs partis politiques et membres du Parlement des jeunes Genevois rencontreront au siège de l’UIP des jeunes parlementaires de Suisse et d’autres pays. Ils débattront de la démocratie et de la participation des jeunes ainsi que des moyens permettant d’associer les jeunes Genevois au processus démocratique. Cette rencontre à l’UIP est organisée avec le soutien de la fondation japonaise Worldwide Support for Development (WSD). Les débats prévus le reste de la semaine porteront notamment sur les moyens d’accroître la participation des citoyens à la démocratie et d’impliquer les jeunes dans la vie politique. Pour plus ample information, consulter la page www.semaine-democratie.ch.
9 SEPTEMBRE 2015
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a souligné le rôle clé que jouent les parlements dans l’élimination des armes de destruction massive. ©UIP
L’UIP renforce sa collaboration avec l’ONU sur l’élimination et la non-prolifération des armes de destruction massive (ADM) dans le cadre des travaux menés par l’Organisation pour promouvoir la paix et de la sécurité dans le monde. Devant le Comité 1540 de l’ONU, établi pour mettre en œuvre la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les ADM, le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a expliqué comment les parlements et les parlementaires peuvent s’emparer de cette question et promouvoir une plus grande cohérence entre les travaux de l’UIP et ceux du Comité onusien.
Ces dernières années, les membres de l’UIP ont adopté diverses résolutions en faveur de la non-prolifération nucléaire et d’un monde exempt d’armes nucléaires. En outre, lors de la 133ème Assemblée de l’Organisation qui se tiendra à Genève en octobre 2015, plusieurs auditions d’experts seront organisées sur la question du renforcement de la coopération internationale pour contrer la menace que constitue le terrorisme pour la démocratie et les droits individuels. Ces auditions viendront alimenter une nouvelle résolution sur cette question.
Afin de mobiliser davantage les parlementaires sur la question des ADM, un séminaire régional sera organisé en décembre en Algérie pour aider les parlements africains à mettre en œuvre la résolution 1540 de l’ONU dans leurs pays respectifs. Le séminaire, organisé par l’UIP avec le soutien du Bureau des affaires du désarmement de l’ONU, visera à mieux faire connaître la résolution et à fournir une assistance technique pour renforcer les capacités des parlements dans leurs rôles législatif et de contrôle, puis, à terme, leurs responsabilités. Un projet de manuel à l’attention des parlementaires est également à l’étude pour fournir aux membres de parlement des conseils pratiques sur les mesures qui pourraient être à propos des ADM.
2 SEPTEMBRE 2015
L’accord a été signé par le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong, et la Présidente du Parlement ougandais, Mme Rebecca Kadaga. ©UIP
L’UIP et le Parlement ougandais ont conclu un accord qui renforcera les efforts visant à améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) dans ce pays d’Afrique de l’Est. L’accord, signé par le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et la Présidente du Parlement ougandais, Rebecca Kadaga, à New York lors de la Conférence mondiale des Présidents de parlement, permettra de renforcer l’action parlementaire sur la SMNI, sujet qui demeure une priorité en Ouganda.
En 1990, le taux de mortalité en couche était de 780 pour 100 000 et le taux de mortalité juvéno-infantile de 178 pour 1 000. Bien que des progrès aient été accomplis depuis, les cibles définies dans les objectifs du Millénaire pour le développement pour les taux de mortalité maternelle et infantile n’ont pas encore été atteintes.
L’UIP collabore avec l’Ouganda depuis 2012, année où le pays a mis au point une stratégie nationale articulée en buts et objectifs pour accélérer la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile. Pour ce faire, le pays a dû modifier sa législation sur la SMNI, former ses parlementaires, renforcer les capacités des commissions parlementaires en matière de suivi de la budgétisation et de la reddition de comptes en lien avec la SMNI et coopérer avec de nombreux autres parlements africains dans ce domaine.
L’UIP et le Parlement ougandais démarreront cette nouvelle phase en procédant à une révision de la stratégie nationale pour ensuite formuler des recommandations sur les mesures à prendre au cours de la 10ème législature (2016-2021).
28 AOUT 2015
par Martin Chungong, Secrétaire général de l'Union interparlementaire (UIP)
©UIP
Plus de 180 dirigeants de parlements venus du monde entier se réuniront à la fin du mois à New York. Ce sommet unique en son genre permettra de donner le coup d'envoi d'une action majeure destinée à modifier radicalement le monde dans lequel nous vivons pour le bien des générations futures.
Parce qu'ils dirigent les parlements nationaux, les Présidents de parlement sont aussi la voix officielle de tous les citoyens de leur pays. De plus, parce qu'ils font partie des responsables politiques les plus haut placés à l'échelon national, ils ont le pouvoir de pratiquer la politique autrement.
Ce pouvoir politique, de même que la volonté de réformer la politique pour que chacun soit maître de son destin et en particulier les pauvres, les exclus, les femmes et les jeunes, seront nécessaires comme jamais auparavant.
L'accord qui doit être adopté à l'ONU en septembre vise à éradiquer la pauvreté en 15 ans et à ne laisser personne sur le bord de la route dans la recherche de la paix et de la prospérité. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) qu'il renferme constituent le projet le plus ambitieux jamais engagé à l'échelon planétaire pour réaliser ce qui n'a jamais pu l'être jusqu'à présent.
Quand on sait que trois milliards de personnes vivent encore avec moins de 2,50 dollars E.-U. par jour selon l'ONU, il est évident que ce projet ne pourra pas être mené à bien sans revoir radicalement la façon de faire de la politique, sans réformer les économies et les infrastructures et sans prendre les mesures qui s'imposent face à la corruption. Les ODD exigent en effet de remédier aux problèmes actuels pour aller de l'avant.
Les parlements sont de puissants agents du changement, un changement dont ils peuvent être le moteur parce que ce sont eux qui ratifient les accords internationaux, eux qui votent les budgets et les lois, eux qui en contrôlent la mise en œuvre et eux qui veillent à ce que le gouvernement rende des comptes aux citoyens. S'ils s'engagent dans des plans de développement nationaux résolument axés sur le bien-être des citoyens, les parlements peuvent être le pilier d'un développement tangible.
Mais il faut pour cela, que les 45 000 parlementaires que compte la planète pour représenter la quasi-totalité de la population mondiale y croient.
L'histoire récente nous a montré que cela était possible, lorsqu'un parlement africain a refusé de voter le budget national si davantage de ressources n'étaient pas allouées à la santé de la mère et de l'enfant. Cela prouve que lorsque la volonté politique est là, tout est possible. Mais cet exemple est aussi une illustration bien trop rare du pouvoir qu'ont les parlementaires d'obliger les gouvernements à tenir leur parole. Ils ne doivent pas craindre d'en faire usage.
Réformer les économies pour donner la priorité au bien-être des citoyens est aussi un bon moyen pour les parlementaires de regagner la confiance du public et de le réconcilier avec la politique. Il s'agit là d'un véritable défi pour la démocratie aujourd'hui.
Et il va de soi que le leadership politique nécessaire pour mener à bien ce projet, le projet d'un monde idéal, devra être incarné autant par les dirigeants des parlements, que par les chefs de gouvernement. Les Présidents de parlement seront en effet naturellement à l'avant-poste de l'action parlementaire. Une fois terminée leur Conférence quinquennale sur les grands dossiers mondiaux, les qualités de dirigeant de chacun d'entre eux et leur aptitude à mobiliser leur parlement joueront un rôle déterminant dans les résultats que leur pays obtiendra sur le long terme.
Pour autant, nous savons que le développement se bâtit sur une paix et une démocratie solidement enracinées. Or, l'une et l'autre sont menacées aujourd'hui. Le monde dans lequel nous vivons continue à subir les affres des conflits, du terrorisme, des atteintes aux droits fondamentaux de la personne, notamment politiques, et souffre des inégalités. Pour défendre l'état de droit et promouvoir la bonne gouvernance qui sont, eux aussi, des conditions indispensables d'un développement durable, il faut un parlement qui soit représentatif de tous les pans de la société et qui soit prêt à tout pour les protéger.
Mais tous les parlements ne sont pas à même de relever le défi des ODD et de répondre à leurs exigences. Les pays en proie à des conflits ou au sortir de conflit, les pays en transition ou encore ceux où la démocratie n'est pas suffisamment installée ou pas suffisamment solide auront besoin d'aide pour préparer leur parlement à remplir le rôle qui lui incombe. Il est important de prêter la même attention à l'Objectif 16, de mettre en place des institutions efficaces et responsables, qu'aux autres ODD. Et les gouvernements ne doivent pas revenir sur leur engagement. Sans ce rouage essentiel au dispositif de mise en œuvre, les ODD resteront des objectifs certes louables mais irréalisables.
La dynamique de changement, y compris des mentalités, doit être là dès le départ. Nous n'avons pas de temps à perdre. Les responsables politiques du monde entier doivent s'acquitter de leurs responsabilités et répondre aux exigences des citoyens. C'est ce que les citoyens attendent d'eux.
24 AOUT 2015
Les Présidents de parlement prendront à bras le corps le défi énoncé dans les ODD de mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici 2030. ©Reuters/R. Rojas
La conférence qui doit se tenir au Siège de l'ONU, à New York, est pour les présidents de parlement du monde entier une occasion sans pareil d'ouvrir une nouvelle ère dans le leadership politique. Plus de 140 dirigeants de parlement venus de 138 pays se pencheront sur les moyens de surmonter les obstacles à la paix et à la démocratie lors de la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement (31 août-2 septembre). Forest Whitaker, artiste, humaniste et Envoyé spécial de l'UNESCO pour la paix et la réconciliation, prononcera une allocution majeure à la Conférence qui sera officiellement ouverte par le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, et le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Il y demandera instamment aux parlements du monde entier et à leurs membres d'engager une action concertée et dynamique sur différentes questions, au nombre desquelles les conflits, le terrorisme, les migrations, la discrimination et les changements climatiques. Lors de cette conférence, l'accent sera mis en particulier sur la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) qui seront adoptés au Sommet de l'ONU au mois de septembre. Le document final sur les ODD reconnaît le rôle fondamental des parlements pour donner corps à ces objectifs grâce à des mesures concrètes consistant à adopter des lois, à voter des crédits budgétaires et à contrôler l'action des gouvernements au nom des citoyens. La Conférence des Présidents de parlement, que l'UIP organise tous les cinq ans avec le concours de l'ONU, adoptera une déclaration qui viendra nourrir les débats du Sommet sur les ODD.
21 AOUT 2015
La participation citoyenne est indispensable pour un processus décisionnel abouti et des démocraties solides. ©Reuters/N. Chitrakar
A l'occasion de la Journée internationale de la démocratie, cette année, l'UIP et ses Membres lanceront un appel à la participation citoyenne à la démocratie. Le thème de la journée, "Démocratie et participation citoyenne", a été choisi pour défendre l'idée qu'il est essentiel que le public prenne part à l'exercice démocratique pour s'assurer que les décisions politiques sont adaptées aux besoins et que les responsables politiques rendent des comptes aux citoyens. L'accent sera mis non seulement sur les droits et devoirs des citoyens en démocratie, mais aussi sur les raisons pour lesquelles il est important que la société civile participe activement à la démocratie. L'intitulé de la journée englobe et les moyens formels, et les moyens informels de participer à la démocratie, à savoir le vote et le droit de pétition, mais aussi l'utilisation dynamique des médias sociaux pour les discussions politiques. L'UIP engage les parlements à profiter de l'occasion pour nouer un dialogue avec les citoyens et les groupes de la société civile sur des questions essentielles – comment amplifier les possibilités d'interaction existantes et comment y amener les groupes qui n'y sont pas suffisamment associés, notamment les femmes, les jeunes et les minorités. Vous pouvez participer à la discussion sur Twitter, à l'aide du mot-dièse #democracy, ou sur la page Facebook de la Journée internationale de la démocratie.
21 AOUT 2015
Les Principes communs font des parlements nationaux les premiers acteurs de leurs programmes de renforcement.
Deux nouveaux parlements – ceux de l'Italie et du Burkina Faso – ont officiellement approuvé les principes directeurs sur l'assistance aux parlements qui ont été convenus à l'échelon international, lors de leur adoption par les Membres de l'UIP en octobre dernier. Les Principes communs en matière d'assistance aux parlements ont désormais été validés par 67 parlements nationaux, cinq assemblées parlementaires et 14 organisations partenaires. L'UIP encourage les autres parlements à valider eux aussi ces principes par simple courrier au Secrétariat de l'UIP en vue de la Conférence mondiale des Présidents de parlement qui se tiendra à New York, du 31 août au 2 septembre.
21 AOUT 2015
Le Myanmar se prépare activement à l'arrivée des parlementaires qui feront leur entrée au Parlement après les élections de la fin de l'année. ©Parlement du Myanmar
Le personnel du Parlement du Myanmar s'active en vue de l'arrivée d'une nouvelle vague de parlementaires qui prendront leurs fonctions en 2016, après les élections générales de cette fin d'année. L'UIP travaille aux côtés du Parlement du Myanmar sur des éléments importants, parmi lesquels la production de guides qui aideront les nouveaux élus à participer valablement aux délibérations du Parlement le plus rapidement possible. Ces guides rassembleront pour la première fois les informations dont ces élus ont besoin sur les procédures parlementaires, les services disponibles et les prestations auxquelles ils ont droit. Une équipe de l'UIP s'est rendue au Myanmar ces derniers mois pour prêter main forte au personnel du Parlement et l'aider dans ses préparatifs. Cette équipe apportera également son concours aux fonctionnaires parlementaires pour consigner les procédures et pratiques du Parlement à mesure qu'il évoluera. En attendant, les activités touchant aux TIC (technologies de l'information et la communication) se poursuivent, grâce à la mise à disposition à plein temps d'un chargé de projet qui travaille sur les infrastructures, la formation et le renforcement du Parlement, ainsi qu'à une mission destinée à permettre de créer un intranet et à définir d'autres priorités.
21 AOUT 2015
Les 48 pages de ce guide renferment moult informations pratiques sur la création, le fonctionnement et le renforcement des services documentaires.
L'UIP et la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (IFLA) ont publié de nouvelles lignes directrices, qui expliquent aux parlements comment consolider leurs services documentaires. Les services documentaires et de bibliothèque jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la démocratie car ils facilitent l'accès à l'information et permettent ainsi de mieux apprécier les effets de la législation et des politiques publiques envisagées. Les nouvelles lignes directrices recèlent une manne d'informations pratiques, notamment en ce qui concerne la création et le développement des services documentaires, leur financement, l'impartialité qui doit y être observée, les services qu'ils doivent proposer, ou encore leur fonctionnement et le personnel dont ils ont besoin. On y trouve aussi des indications sur les partenariats utiles ainsi que des informations de différents parlements sur les enseignements qu'ils tirent de leur expérience. Ces Lignes directrices peuvent être téléchargées en anglais, en français, en espagnol et en arabe.
23 JUILLET 2015
Les Présidents de parlement, et leurs délégations, peuvent encore s’inscrire à la conférence mondiale. ©UN Photo/Rick Bajornas
Les préparatifs battent leur plein à l'approche de la Conférence mondiale des Présidents de parlement qui se déroulera au Siège de l'ONU à New York du 31 août au 2 septembre. La Conférence portera au premier chef sur la façon de mettre la démocratie au service de la paix et du développement durablepour construire un monde tel que le veut le peuple. Elle s'inscrit dans une série de réunions de haut niveau qui précédera le Sommet des Nations Unies de septembre et l'adoption des prochains Objectifs de développement durable. Outre le rôle des parlements dans la mise en œuvre des ODD, les Présidents de parlement débattront aussi des défis et des opportunités rencontrés par les parlements dans leur fonction de contrôle de l'action du gouvernement, et de la poursuite des efforts pour placer l'égalité hommes-femmes au centre du travail parlementaire. Plus de 130 Présidents de parlement ont déjà confirmé leur présence à cette manifestation à laquelle assisteront aussi des centaines d'autres participants. L'inscription des Présidents et de leur délégation est possible jusqu'au 21 août. La séance d'ouverture se déroulera en présence du Président de l'UIP, du Secrétaire général de l'ONU et du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies et comprendra une allocution d'ouverture de M. Forest Whitaker, artiste, humaniste et Envoyé spécial de l'UNESCO pour la paix et la réconciliation. La Conférence, organisée par l'UIP tous les cinq ans, constitue un forum exceptionnel de dialogue et de coopération entre parlements au plus haut niveau. Suivez les préparatifs de la Conférence sur Twitter en utilisant le mot-dièse #Speakersconf.
23 JUILLET 2015
Comment les parlements obligent-ils les gouvernements à rendre des comptes? Cette question sera au cœur du deuxième rapport parlementaire mondial.
Il incombe aux parlements de demander des comptes à leur gouvernement : c'est ce rôle essentiel qui sera au centre du Rapport parlementaire mondial qui fait l'objet d'un grand projet de recherche mené par l'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Le rapport examinera les nombreuses formes que prend le contrôle parlementaire et cherchera à déterminer si les parlements disposent des informations, outils et stratégies nécessaires pour l'exercer efficacement. Le rapport étudiera, de plus, le rôle central des parlementaires et les moyens de s'assurer de leur plein engagement dans ce processus ; il s'interrogera aussi sur les liens entre un contrôle parlementaire efficace, l'égalité hommes-femmes et la représentation des minorités dans les parlements. Les travaux ont commencé avec une réunion de spécialistes organisée en juin au Siège de l'UIP à laquelle participaient des parlementaires, des praticiens, des chercheurs et des représentants de l'UIP et du PNUD. La recherche, qui débutera au deuxième semestre 2015, englobera des parlements, des parlementaires et d'autres parties concernées. Il sera également demandé aux personnes participant à de grands événements comme la Conférence mondiale des Présidents de parlement, les réunions du PNUD sur la gouvernance ou les Assemblées de l'UIP à Genève d'exprimer leur avis. Le rapport, dont la publication est prévue en 2016, comprendra des recommandations à l'intention des parlements et des parlementaires visant à les renforcer dans leur rôle de contrôle. Le premier Rapport parlementaire mondial, publié en 2012, portait sur la nature évolutive de la représentation parlementaire et donnait un éclairage précieux sur les problèmes rencontrés par les parlements pour répondre aux besoins des citoyens et conserver leur confiance.
23 JUILLET 2015
La 10ème Réunion des femmes Présidentes de parlement s'interrogera notamment sur la façon d'améliorer l'équilibre entre les sexes au parlement. ©Andreas Solaro/AFP
La Dixième Réunion des Présidentes de parlement fournira à celles-ci l'occasion de débattre des mesures à prendre pour encourager les femmes, leur permettre d'accéder au pouvoir et promouvoir l'égalité hommes-femmes dans les parlements. Les déléguées, qui se retrouveront à New York, les 29 et 30 août chercheront des manières innovantes d'accélérer le processus d'égalité entre hommes et femmes. Elles débattront notamment de l'amélioration de l'équilibre des sexes au parlement, de la lutte contre la violence faite aux femmes et de la nécessité de mobiliser suffisamment de moyens pour atteindre la parité. Les Présidentes évalueront aussi les progrès réalisés en dix ans, depuis la tenue de la première réunion des Présidentes de parlement, et discuteront de la façon de changer les cadres établis et les mentalités pour faire progresser la situation. A l'échelle mondiale, les femmes ne représentent que 15 % des Présidents de parlement, 17 % des ministres et 22 % des parlementaires, alors qu'il est de plus en plus reconnu que la parité hommes-femmes est bénéfique à la démocratie et au développement. Les réunions annuelles des Présidentes de parlement, organisées par l'UIP, visent à fournir aux femmes qui occupent la position la plus élevée dans la hiérarchie des parlements un forum régulier leur permettant d'échanger des idées et des expériences sur les questions de genre à l'ordre du jour aux plans national et international. La réunion des Présidentes de parlement sera suivie par la Conférence mondiale des Présidents de parlement, qui aura pour thème principal la paix, la démocratie et le développement.
23 JUILLET 2015
La mission de l’UIP au Kenya a rencontré les présidents du Parlement, des parlementaires ainsi que des représentants du gouvernement et de divers groupes. ©UIP
Une mission de l'UIP au Kenya a recommandé la mise en place de mécanismes officiels pour permettre au pays de satisfaire à l'exigence constitutionnelle d'un minimum d'un tiers de femmes parlementaires. Pour le moment, les femmes ne sont que 19 % à la chambre basse et 26 % à la chambre haute. Les propositions de la mission portent notamment sur des lois imposant aux partis politiques de placer un pourcentage minimum de femmes sur les listes de candidats aux élections. La visite de la mission s'est déroulée avant le mois d'août 2015, limite fixée au Parlement par la Cour suprême pour indiquer comment il entend atteindre l'objectif d'un tiers de femmes aux élections de 2017. L'équipe de l'UIP qui comprenait une parlementaire ougandaise membre du Comité de coordination des femmes parlementaires, ainsi que des spécialistes de la participation des femmes, a rencontré les Présidents des deux chambres, des hommes et des femmes parlementaires, des femmes appartenant au groupe KEWOPA, des représentants du gouvernement ainsi que d'autres personnalités officielles et d'autres groupes. La délégation a été accueillie à une session plénière du Sénat et saluée par son Président. Un certain nombre de sénatrices et de sénateurs ont remercié ses membres, reconnaissant qu'une représentation équilibrée était un enjeu pour la nation tout entière, et pas uniquement pour les femmes. Ils ont demandé que l'UIP continue à soutenir leurs efforts pour appliquer la constitution et promouvoir l'égalité des sexes. L'équipe a utilisé l'Atlas des quotas électoraux de femmes (en anglais) et la base de données des quotas qui exposent de bonnes pratiques et montrent leur impact. La mission a aussi recommandé des moyens de favoriser l'engagement des jeunes dans la vie politique kenyane.
23 JUILLET 2015
Le lourd tribut payé par les civils dans les conflits est pris en compte par les Objectifs de développement durable. ©Firat Yurdakul/Anadolu Agency
Le Président de l'UIP, M. Saber Chowdhury, a souligné la nécessité d'introduire des réformes parlementaires pour mener à bien les prochains Objectifs de développement durable (ODD) et intégrer les cibles dans un cadre politique cohérent, à l'échelle nationale comme à l'échelle internationale. Alors qu'il participait à une réunion-débat à la fin de la session du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), à New York, M. Chowdhury a déclaré que la réalisation des ODD allait se heurter à de nombreux obstacles. Il a poursuivi en précisant que le plus gros problème était d'ordre politique. Il faudra en effet mener des réformes pour permettre à tous les citoyens d'être efficacement représentés et à tous les groupes de la société de travailler ensemble au bien commun. M. Chowdhury a aussi appelé à faire des réformes institutionnelles pour favoriser la coordination de l'action sur les ODD dans l'ensemble des structures parlementaires traditionnelles. Il a suggéré la création de commissions parlementaires, de forums ou de groupes consultatifs spéciaux chargés de superviser la mise en œuvre. Les débats de l'ECOSOC faisaient suite à une session de deux semaines du nouveau Forum politique de haut niveau sur le développement durable auquel participaient un certain nombre de parlementaires inclus dans les délégations nationales. Certains d'entre eux, tels Laszlo Borbely (Roumanie) et Petra Bayr (Autriche), sont actifs au sein de l'UIP. Dans des interventions diverses, l'UIP a mis en lumière la nécessité pour les différents pays de disposer d'un plan national à jour visant à traduire les objectifs mondiaux en mesures concrètes. Les Etats Membres de l'ONU sont encouragés à inviter des parlementaires à participer aux futures sessions de ce forum politique de haut niveau – qui constitue la principale plateforme mondiale de l'ONU pour l'évaluation des ODD – en conformité avec une résolution de l'Assemblée générale.
23 JUILLET 2015
Anwar Ibrahim, ancien chef de l’opposition en Malaisie, a été soigné à l’hôpital suite à l’appel de l’UIP. ©Samsul Said/Reuters
L'UIP a appris avec satisfaction qu'Anwar Ibrahim, ancien chef de l'opposition emprisonné en Malaisie, avait été envoyé à l'hôpital pour suivre un traitement, moins d'une semaine après l'appel lancé par une mission des droits de l'homme de l'UIP qui demandait qu'il reçoive rapidement tous les soins nécessaires. La délégation de l'UIP a rendu visite à M. Anwar à la fin du mois de juin dans la prison où il purge une peine de cinq ans prononcée contre lui à l'issue d'une longue bataille juridique qui visait à l'innocenter d'une accusation de sodomie. Après le traitement qui lui a été prodigué en juin, il est entendu qu'il bénéficiera de tout le suivi médical demandé par les médecins. La délégation composée de trois membres du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP a également demandé que soient abandonnées les accusations de sédition et les poursuites dont font l'objet huit parlementaires d'opposition , parmi lesquels la fille de M. Anwar, Nurul Izzah Anwar. La délégation présentera un rapport complet aux Membres de l'UIP en octobre. Lien vers le communiqué de presse complet concernant la visite de la mission de l'UIP en Malaisie.
23 JUILLET 2015
L’UIP encourage tous les parlements à entériner les Principes communs.
Une version arabe des grands principes de l'assistance aux parlements nationaux vient d'être mise en ligne. Ce texte de référence était déjà disponible en anglais, en français et en espagnol. Les Principes communs en matière d'assistance aux parlements, adoptés en octobre dernier par les Membres de l'UIP, concentrent l'essence de plus de 40 années d'expérience en un document unique et accessible. Ils soulignent le rôle central que les parlements doivent jouer dans leur propre développement, donnent des exemples de bonnes pratiques et expliquent comment assurer une coopération plus efficace entre les parlements et leurs partenaires, notamment les organismes du système des Nations Unies. Au total, 64 parlements nationaux, trois assemblées parlementaires et 14 organisations partenaires ont déjà officiellement entériné (PDF) les Principes communs. A l'approche de la Conférence mondiale des Présidents de parlement , qui se déroulera à New York à la fin du mois d'août, l'UIP encourage les Membres qui ne l'ont pas encore fait à y adhérer à leur tour. Il suffit pour cela d'envoyer un simple courrier au Secrétariat de l'UIP.
23 JUILLET 2015
La parlementaire britannique Chloe Smith a demandé une plus grande visibilité des jeunes en politique lors du débat organisé sous les auspices du Groupe britannique de l’UIP. ©UIP
Il est vital d'encourager les jeunes à s'engager en politique et au parlement. C'est ce qu'ont rappelé de jeunes parlementaires britanniques en saluant le rôle clé de l'UIP en la matière. Les actions entreprises par l'Organisation pour promouvoir l'engagement politique des jeunes ont ainsi été au centre d'une réunion-débat organisée par le groupe interparlementaire britannique. Gavin Shuker, qui représentait le Royaume-Uni à la Conférence mondiale des jeunes parlementaires (PDF) à Tokyo en mai, a souligné le rôle clé joué par l'UIP au niveau du recueil des données sur la représentation des jeunes dans les parlements, de la promotion de la participation des jeunes, et des réglementations relatives à l'âge du droit de vote et du droit d'éligibilité à un mandat politique. Selon un rapport de référence préparé par l'UIP en 2014, à l'échelle mondiale, moins de 2 % des parlementaires ont moins de 30 ans. Chloe Smith, qui a participé à la première conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires en 2014, a appelé à prendre des mesures pour réformer les partis, changer les mentalités et donner davantage de visibilité aux jeunes dans les médias. Les deux orateurs ont exprimé le souhait d'une forte participation à la troisième Conférence mondiale des jeunes parlementaires qui se déroulera l'année prochaine, pour appuyer les efforts soutenus de l'UIP en faveur d'un regain d'intérêt des jeunes pour l'engagement dans la politique officielle. La création d'une plateforme mondiale, le Forum des jeunes parlementaires de l'UIP, est l'une des initiatives phares de l'UIP pour faire évoluer la représentation des jeunes.
23 JUILLET 2015
L'accord porte aussi sur l'amélioration de la santé des mères et de leurs enfants. ©Shannon Jensen/AFP
L'accord qui vient d'être conclu entre le Rwanda et l'UIP ouvre la voie à de nouvelles actions de promotion de la santé sexuelle et génésique, en particulier chez les adolescents. Il prévoit de renforcer les capacités du Parlement afin que celui-ci soit à même de voter des lois pertinentes et d'élaborer des stratégies de pleine participation au processus budgétaire pour veiller à l'allocation des financements nécessaires; il porte aussi sur la promotion de systèmes statistiques permettant de mesurer avec exactitude les progrès accomplis en matière de santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant. Un éventail d'activités appuyées par l'UIP sera bientôt mis en place. Une attention particulière sera portée aux adolescents, notamment aux moyens de mieux les informer sur les possibilités d'accès aux services de santé sexuelle et génésique. Les stratégies proposées visent à créer des liens forts entre éducation et santé, à encourager les parlementaires à organiser des réunions de concertation avec les étudiants, les enseignants et les autres acteurs du secteur éducatif. L'accord s'inscrit dans la droite ligne du partenariat entamé l'année dernière pour renforcer le travail des parlementaires en matière de promotion de la santé sexuelle et génésique. Ce partenariat a déjà porté des fruits en stimulant l'intérêt des parlementaires, en leur donnant les moyens d'argumenter et en leur fournissant des informations de première main sur les besoins de santé non satisfaits en milieu rural.
14 JUILLET 2015
L'ancien Président du Parlement nigérien, Amadou Hama, qui se défend des accusations de trafic de nourrissons portées contre lui, est toujours en exile. ©Amadou Hama
L'UIP appelle au respect des règles d'équité en matière de procédure dans l'affaire qui concerne l'ancien Président du Parlement nigérien, Amadou Hama, suite à une décision de la Cour d'appel, qui pourrait lui valoir d'être jugé pour trafic d'enfant. Le 13 juillet, la Cour d'appel a annulé la décision du Tribunal correctionnel, qui avait estimé qu'Amadou Hama ne pouvait être poursuivi au pénal suite aux allégations de trafic d'enfant, car la filiation n'avait pas été contestée au plan civil. Amadou Hama, sa femme Adizatou Amadou Dieye et plus d'une vingtaine d'autres personnes sont poursuivis pour des déplacements au Nigéria où ils auraient acheté des nourrissons qu'ils auraient ensuite fait passer pour les leurs. Les avocats de la défense envisageraient de faire recours contre la dernière décision. Président du Parlement nigérien, Amadou Hama, qui a cherché refuge à l'étranger, était en outre une figure majeure de l'opposition lorsque l'Assemblée nationale a levé son immunité en août 2014, autorisant ainsi son arrestation et le déclenchement des poursuites. La présidence de l'Assemblée nationale a ensuite été déclarée vacante et M. Hama a été remplacé. Il soutient que les accusations dont il fait l'objet sont infondées et ont été montées de toute pièce pour se débarrasser de lui à la tête du Parlement et l'empêcher de se présenter aux élections présidentielles de 2016. Les autorités parlementaires nigériennes nient tout caractère politique dans cette affaire et font valoir que les poursuites judiciaires sont menées de manière indépendante, dans le respect de la Constitution et de la législation nationales. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP s'est déjà dit préoccupé par un certain nombre d'éléments, notamment la procédure à laquelle a recouru l'Assemblée nationale pour lever l'immunité de M. Hama, suite aux premières allégations. L'UIP engage les autorités à respecter les normes d'une procédure équitable. L'Organisation, qui a dépêché un observateur à une audience de la Cour d'appel au mois d'avril, est décidée à renouveler cette démarche si l'affaire donne maintenant lieu à un procès.
7 JUILLET 2015
©Assemblée populaire nationale de la Chine
Le Parlement chinois s’est engagé à accroître son soutien à l’UIP, soulignant ainsi sa volonté de collaborer davantage avec l’Organisation. Lors de réunions de haut niveau la semaine dernière à Pékin entre le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et des dirigeants parlementaires et gouvernementaux, notamment le Président de l’Assemblée populaire nationale, Zhang Dejiang, et le Vice-Ministre des Affaires étrangères, Liu Zhenmin, la Chine s’est engagée à accorder des ressources financières supplémentaires aux travaux de l’UIP en plus des contributions liées à son adhésion à l’Organisation. Cette visite de quatre jours – premier déplacement en Chine du Secrétaire général depuis sa prise de fonctions il y a un an – s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par ce dernier pour resserrer les liens entre l’UIP et ses membres. La visite a également permis d’obtenir le soutien de la Chine à la campagne menée par l’Organisation en vue d’obtenir une plus grande reconnaissance du rôle crucial que seront amenés à jouer les parlements et l’UIP dans la mise en œuvre des nouveaux objectifs de développement durable (ODD) qui doivent être adoptés en septembre, ainsi que des diverses initiatives de paix entreprises par l’Organisation concernant la Syrie, le Moyen-Orient et les deux Corée. Le Président de l’Assemblée populaire a confirmé son intention de participer activement à la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement organisée par l’UIP au siège de l’ONU à New York du 31 août au 2 septembre. Les discussions ont également porté sur la possibilité pour la Chine d’accueillir à nouveau l’Assemblée de l’UIP, après l’avoir accueillie pour la dernière fois en 1996.
30 JUIN 2015
©Parliament des Seychelles
L’Assemblée nationale des Seychelles poursuit ses efforts en vue d’harmoniser ses relations et de forger un partenariat encore plus fructueux avec les médias parlementaires des Seychelles. La formation organisée le mois dernier par l’Assemblée nationale et l’UIP, en collaboration avec la fondation Hirondelle, une organisation suisse qui œuvre au renforcement des médias et de la démocratie, et le Parlement de l’Etat de Victoria (Australie), a permis de déterminer des moyens pour améliorer la divulgation des travaux de l’Assemblée nationale.
30 JUIN 2015
Les parlementaires, originaires de neuf pays, ont recommandé que chaque pays élabore sa propre stratégie de développement durable. ©UIP/Enico Iaia, 2015
Des parlementaires de neuf pays d’Europe et d’Asie centrale se sont réunis à la mi-juin dans la capitale roumaine, Bucarest, afin de déterminer la meilleure stratégie à adopter par les parlements pour mettre en œuvre les nouveaux objectifs de développement durable (ODD). Ils ont conclu que chaque pays doit élaborer sa propre stratégie de développement durable, identifier les objectifs et les moyens spécifiques permettant de les atteindre, avec la participation des parties concernées, notamment les groupes de femmes. A l’issue de ce séminaire régional de deux jours, les participants ont également exhorté les parlements à promouvoir une étroite coopération interparlementaire, en établissant notamment des projets communs entre les pays. Ils ont recommandé à l’UIP de mettre en place un mécanisme parlementaire mondial permettant de suivre et d’évaluer les progrès accomplis afin que les expériences régionales et nationales puissent alimenter le débat au niveau mondial et contribuer à de nouvelles avancées. Ce séminaire a été organisé conjointement par l’UIP et la Chambre des députés de Roumanie. Il a réuni des parlementaires de la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie, de la Croatie, de la Géorgie, de la Hongrie, du Kazakhstan, de la Serbie, de la République tchèque et de la Roumanie.
30 JUIN 2015
La formation du personnel parlementaire égyptien à la gestion des technologies de l’information, soutenue par WSD, est la première étape pour créer une bibliothèque moderne. ©UIP, 2015
L’UIP a inauguré un programme d’une durée de trois mois destiné à former le personnel du parlement égyptien. Il s’agit de la première étape d’une initiative visant à doter le Parlement d’une bibliothèque parlementaire moderne équipée d’un accès complet à Internet et capable de répondre à l’avenir aux besoins des parlementaires. Le programme, soutenu par la fondation Worldwide Support for Development (WSD), prévoit de former 210 personnes à la gestion des technologies de l’information pour mettre en place des services documentaires (bibliothèque, recherche et information), qui constituent l’une des priorités identifiées lors d’une mission d’évaluation des besoins menée en Egypte fin 2014. La formation, ainsi que le système informatique plus performant qui vient d’être installé, permettront au personnel de mieux utiliser les outils informatiques et Internet.
30 JUIN 2015
L’UIP et plusieurs organisations partenaires ont uni leurs forces pour proposer une série d’ateliers d’initiation aux parlementaires tunisiens qui, suite à leur élection fin 2014, forment le premier Parlement du pays depuis le printemps arabe. Lors de la première session organisée par l’UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les parlementaires se sont penchés sur les normes qui définissent ce qu’est un parlement démocratique, en s’appuyant sur le rapport de l’UIP intitulé Parlement et démocratie au 21ème siècle. Ils ont également examiné les mesures qui permettent d’instaurer une représentation équilibrée des hommes et des femmes au Parlement, à l’aide du Plan d’action pour des parlements sensibles au genre publié par l’Organisation. A la prochaine session, prévue en septembre, les parlementaires se concentreront sur les fonctions essentielles du Parlement : législation, contrôle et représentation. Dans le cadre d’une réunion organisée par l’UIP et International IDEA, et parrainée par le Conseil national de la Fédération des Emirats arabes unis, les parlementaires se sont également penchés sur l’accroissement de la coopération multipartite entre les femmes parlementaires par le biais de canaux formels et informels. La Tunisie est l’un des deux seuls pays arabes à compter plus de 30 % de femmes au Parlement grâce à l’application de quotas électoraux, le premier à y être parvenu étant l’Algérie.
30 JUIN 2015
La formation proposée aux femmes parlementaires au Mali vise à renforcer leur aptitude au leadership. ©UIP/Brigitte Filion
L’UIP et l’Assemblée nationale du Mali ont lancé une initiative portant sur deux ans destinée à améliorer le statut des femmes et à renforcer leurs droits. Le projet vise à soutenir les instances du Parlement chargées des questions de genre et à appuyer les travaux des parlementaires visant à renforcer le cadre législatif et politique à même d’améliorer le statut des femmes. La formation qui sera proposée aux parlementaires fin juin cherchera à renforcer les capacités et le leadership des femmes parlementaires ainsi que les compétences des parlementaires, hommes et femmes, en promouvant l’égalité des sexes et en luttant contre les violences faites aux femmes et aux filles. L’action des parlementaires doit porter en priorité sur la réconciliation nationale, l’égalité des sexes, l’amélioration des soins de santé pour les femmes et les enfants, l’amélioration de l’éducation des filles, la lutte contre la violence et la participation des femmes aux prises de décisions. Seuls 13 des 147 sièges du Parlement sont occupés par des femmes, soit moins de 9 %, même si cela constitue une nette amélioration par rapport aux chiffres précédents.
30 JUIN 2015
Le parlementaire colombien Carlos Garcia Orjuela avait été arrêté et poursuivi à tort pour des liens présumés avec des groupes paramilitaires. ©Carlos Garcia Orjuela
Un parlementaire colombien arrêté et poursuivi à tort pour des liens présumés avec des membres de groupes paramilitaires a reçu des excuses officielles de la part des autorités du pays. L’UIP avait fait part de sa vive inquiétude quant à l’équité du procès visant le parlementaire Carlos García Orjuela. Celui-ci a finalement été acquitté en 2010 après un combat de deux ans au terme duquel il est parvenu à prouver son innocence. Lors d’une cérémonie officielle, le Bureau du Procureur colombien a présenté ses excuses à M. García Orjuela pour les accusations, les poursuites et la détention injustifiées qu’il a subies. S’il avait été reconnu coupable, il n’aurait pas pu faire appel dans la mesure où son affaire était jugée par la Cour suprême. Ancien Président du Congrès colombien et sénateur au moment de son arrestation, M. García Orjuela possède également la nationalité française. Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, qui s’occupe des cas de violation des droits de l’homme des parlementaires à travers le monde, s’était saisi de son cas. Le Comité est actuellement saisi de 289, dont 59 assassinats.
30 JUIN 2015
Tsedal Yohannes, sœur de l'un des parlementaires du G-11, réclame aux Membres de l'UIP une mobilisation internationale d’urgence sur leur cas. ©UIP 2013
Les cas de 11 parlementaires érythréens arrêtés il y a 14 ans, et dont le sort préoccupe vivement l’UIP, ont été mis en avant par la Commission d’enquête de l’ONU qui mène des investigations sur la situation des droits de l’homme dans le pays. Ces élus sont au nombre des 15 parlementaires qui ont publié en 2001 une lettre ouverte réclamant une réforme démocratique. Le rapport de la Commission, qui a été présenté le 23 juin au Conseil des droits de l’homme à Genève, appelle à la libération immédiate et inconditionnelle des parlementaires. Il accuse le Gouvernement érythréen de museler systématiquement toute velléité de critique et décrit la purge des parlementaires comme le signe le plus ostentatoire de cette répression. Le rapport constate également que perdurent les violations généralisées des droits de l’homme, dont certaines peuvent constituer des crimes contre l’humanité. Depuis leur arrestation, les 11 parlementaires n’ont plus été vus et aucune information sur leur sort ou leur état de santé n’a filtré. L’UIP a réaffirmé sa vive préoccupation concernant les cas de ces dix hommes et de cette femme dont le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP s’est saisi. L’Organisation considère l’absence d’inculpation, de procès ou de libération des parlementaires par les autorités comme une violation flagrante de la Constitution nationale et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Il est à craindre que la plupart, si ce n’est la totalité, d’entre eux sont décédés en raison de leurs éprouvantes conditions de détention.
30 JUIN 2015
Le premier Secrétaire du Parlement du Bangladesh, Ashraful Moqbul, et le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, formalisent un accord sur la santé maternelle et infantile lors d’une cérémonie présidée par le Président du Parlement, Shirin Sharmin Chaudhury, en présence du Président de l’UIP, Saber Chowdhury. ©Parlement du Bangladesh/M.Akhtaruzzaman
Le Parlement du Bangladesh et l’UIP ont signé un accord de partenariat destiné à renforcer les capacités des parlementaires bangladais à promouvoir la santé maternelle et infantile, en appuyant notamment les initiatives visant à mettre fin au mariage des enfants. Signé à Dhaka par le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, lors d’une visite officielle dans le pays, et le premier Secrétaire du Parlement, Ashraful Moqbul, l’accord aidera à identifier les moyens permettant au Parlement d’améliorer ses fonctions de surveillance et de représentation dans le domaine de la santé maternelle et infantile et d’élaborer des stratégies pour renforcer son influence en la matière. L’accent sera mis entre autres sur les activités de sensibilisation et de mobilisation de proximité et sur le rôle essentiel que joue l’enregistrement des mariages et des naissances. Une série d’activités soutenues par l’UIP seront lancées prochainement. Bien que le Bangladesh soit l’un des rares pays en développement à avoir atteint l’objectif du Millénaire pour le développement sur la réduction de la mortalité infantile, et que des progrès aient été réalisés en ce qui concerne la mortalité maternelle, des efforts restent encore à faire pour réduire le taux de mortalité maternelle à 140 pour 100.000 naissances vivantes. Certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes et des filles, comme le mariage des enfants et l’absence d’accès universel à la santé, demeurent des problèmes majeurs.
Lors de sa visite de trois jours au Bangladesh, le Secrétaire général de l’UIP a également eu un entretien avec le Président du Parlement, Shirin Sharmin Chaudhury, et le Président de l’UIP et député bangladais Saber Chowdhury, au cours duquel M. Chaudhury lui a fait part de l’engagement total du Parlement pour améliorer la santé maternelle et infantile.
Les questions du développement durable et de la santé maternelle et infantile ont également occupé une place importante dans les discussions qu’a eues le Secrétaire général de l’UIP avec le ministre bangladais des Affaires étrangères, M. A. H. Mahmood Ali. Le Bangladesh a assuré qu’il apportera tout son soutien à l’initiative de l’UIP visant à renforcer le rôle des parlements dans la conception et la mise en œuvre des nouveaux objectifs de développement durable qui seront adoptés dans les prochains mois.
29 JUIN 2015
Le Premier ministre de la Nouvelle-Zélande John Key et le Secrétaire général de l'UIP Martin Chungong. ©Parlement de Nouvelle-Zélande
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a effectué une visite de haut niveau et de vaste portée en Australie et en Nouvelle-Zélande pour renforcer les relations de l’UIP avec les parlements du Pacifique. Ce déplacement, qui comprenait des entretiens avec le Premier ministre néo-zélandais John Key, les Présidents des deux chambres des parlements d’Australie et de Nouvelle-Zélande, les Présidents des Iles Cook, Fidji, Samoa et Tonga, ainsi que des responsables gouvernementaux et des spécialistes des droits de l’homme, constitue la dernière initiative en date prise par le Secrétaire général de l’UIP pour permettre à l’Organisation d’atteindre l’universalité, question qui constitue l’une des priorités de son mandat.
Sept des parlements du Pacifique n’étant pas membres de l’UIP, les avis ont concordé sur la nécessité de mobiliser la région pour qu’elle interagisse davantage avec l’UIP. A cette fin, il a été proposé de créer un sous-groupe du Pacifique au sein de l'Organisation chargé de promouvoir un programme pour le Pacifique, ainsi qu'un accord tripartite entre l'UIP et les parlements australien et néo-zélandais pour soutenir les parlements des îles du Pacifique. A cette fin, il a été proposé de créer un sous-groupe du Pacifique au sein de l'Organisation, chargé de promouvoir un programme pour le Pacifique. Ce sous-groupe serait régi par un accord tripartite entre l'UIP et les parlements australien et néo-zélandais, avec pour vocation de soutenir les parlements des îles du Pacifique.
Lors de son déplacement en Nouvelle-Zélande, où l’attendait un agenda serré, le Secrétaire général de l’UIP a également été officiellement présenté aux parlementaires dans l’enceinte même du Parlement. Il s’est aussi entretenu avec le ministre des Affaires maories pour tirer les enseignements de l’expérience positive du pays en matière de représentation des peuples autochtones et a prononcé un discours devant un vaste auditoire sur les difficultés que rencontrent aujourd’hui les parlements. En Australie, où l’attendait également un programme chargé, il s’est notamment entretenu avec des représentants gouvernementaux sur les questions de développement et de genre. Alors qu’un nouvel ensemble d’objectifs de développement durable sera adopté par la communauté internationale lors d’un sommet de haut niveau qui se tiendra à l’ONU en septembre, l’UIP poursuit sa campagne pour inciter les pays à inclure des références aux parlements dans les documents finaux. La Nouvelle-Zélande a affiché au plus haut niveau son soutien à cette initiative.
24 JUIN 2015
Les préparatifs de la Conférence des présidents de parlement ont été l’un des sujets de discussion abordés par le Secrétaire général de l’UIP Martin Chungong (deuxième à gauche) et les deux présidents du Parlement suisse lors d’un déjeuner de travail qui s’est tenu à Berne, une première dans l’histoire de l’UIP. Le président du Groupe suisse à l’UIP, François Veillon (à droite), était également présent, ainsi que l’ambassadeur de Suisse auprès de l’ONU à New York et d’autres hauts responsables de l’UIP. ©Parlement suisse, 2015
Les préparatifs de la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement, qui se tiendra au siège de l’ONU à New York du 31 août au 2 septembre, sont en cours de finalisation, avec pour thème principal "Mettre la démocratie au service de la paix et du développement durable".
Le Comité préparatoire de la Conférence, qui comprend quelque 25 Présidents de parlement, membres du Comité exécutif de l’UIP ainsi que le représentant du Secrétaire général de l’ONU, s’est réuni à Genève en juin pour s’accorder sur l’ordre du jour, le déroulement et les principaux documents de la Conférence. La réunion a été l’occasion de discuter avec le Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève, Michael Møller, des moyens permettant d’améliorer encore le partenariat stratégique entre l’ONU, les parlements et l’UIP.
La Conférence s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions de haut niveau qui précéderont le Sommet de l’ONU en septembre, où seront adoptés les nouveaux objectifs de développement durable (ODD). Outre le rôle des parlements dans la mise en œuvre des ODD, les Présidents de parlement examineront également les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les parlements dans l’exercice de leur fonction de contrôle, ainsi que les efforts déployés pour placer la question de l’égalité des sexes au cœur du travail des parlements.
La Conférence, organisée tous les cinq ans par l’UIP, fournit une tribune mondiale unique en son genre destinée à favoriser le dialogue et la coopération entre les parlements au plus haut niveau. Les Présidents de parlement et leurs délégations ont encore le temps de s’inscrire à la Conférence.
Suivez les préparatifs de la Conférence sur Twitter en utilisant le mot-dièse #Speakersconf.
19 JUIN 2015
Les parlementaires libyennes ont reçu un accueil chaleureux au Siège de l'UIP à Genève ©UIP/Jorky
Cinq femmes parlementaires libyennes se sont rendues au Siège de l’UIP pour relancer la coopération entre l’UIP et le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale. Le Parlement fonctionne actuellement avec des moyens très limités fournis par la ville portuaire de Tobrouk, après que la situation sécuritaire a obligé l’institution à quitter Benghazi. Bien que certains pays arabes fournissent une assistance au Parlement, les parlementaires libyens ont souligné la nécessité de bénéficier de l’assistance de l’UIP, notamment pour renforcer les capacités des parlementaires et du personnel parlementaire. La dernière assistance fournie par l’UIP au Parlement libyen remonte à 2012-2013. Elle avait porté sur la formation du personnel parlementaire, le renforcement de l’institution et les processus de réconciliation nationale.
Les représentantes libyennes ont décrit la situation désastreuse de leur pays, en mettant l’accent sur le manque de stabilité et de sécurité ainsi que sur les multiples souffrances endurées par les citoyens libyens, notamment les enfants. Les cinq parlementaires, qui sont exposées à des dangers souvent considérables, se sont rendues à Genève pour participer à un séminaire de formation proposé par l’Institut des droits de l’homme de Genève. Elles continueront à faire tout leur possible pour exposer au grand jour la situation tragique du peuple libyen. Elles se réjouissent de la participation du Parlement libyen à la 133ème Assemblée de l’UIP, qui se tiendra à Genève du 17 au 21 octobre.
19 JUIN 2015
L’entretien s’est déroulé en marge du Conseil des droits de l’homme, qui siège actuellement à Genève. ©UN Photo/Jean-Marc Ferré
Les efforts visant à renforcer l’engagement des parlements en faveur des droits de l’homme seront examinés la semaine prochaine afin de mieux coordonner le travail des parlementaires et celui du Conseil des droits de l’homme. Des diplomates, des spécialistes des droits de l’homme et des représentants de la société civile se réuniront le 22 juin pour évaluer les progrès qui ont été accomplis en ce qui concerne l’engagement des parlements dans les principaux mécanismes de l’ONU et pour examiner quelques exemples de travaux fructueux réalisés par des parlementaires dans le domaine des droits de l’homme lors d’une réunion tenue en marge de la 29ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève. La réunion, organisée par l’UIP et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), et parrainée par plusieurs pays (Roumanie, Philippines, Maroc, Uruguay et Equateur), fait suite à d’autres réunions analogues organisées ces dernières années en vue de renforcer la coopération entre les parlements, le Conseil des droits de l’homme et son Examen périodique universel de la situation des droits de l’homme dans les pays, les institutions nationales des droits de l’homme et les organisations non gouvernementales (ONG).
Cette rencontre permettra de renforcer l’importance du rôle joué par les parlements dans la promotion des droits de l’homme, lorsqu’ils adoptent des lois, établissent le budget, réclament des comptes aux gouvernements sur leurs engagements en matière de droits de l’homme ou encore dans leur vocation à protéger les droits de tous les citoyens. Depuis que le Conseil de droits de l’homme a adopté en juin 2014 une résolution encourageant les gouvernements à promouvoir l’implication des parlements à tous les stades de l’Examen périodique universel et une plus grande collaboration entre l’UIP et le HCDH, plusieurs séminaires régionaux se sont tenus en Afrique, en Amérique latine, en Asie et en Europe pour informer et mobiliser les parlementaires sur la question des droits de l’homme et les travaux du Conseil des droits de l’homme.
5 JUIN 2015
Les 6 et 7 juin, se déroule en Tunisie un atelier visant à encourager la coopération interpartis entre les femmes parlementaires. L'UIP a organisé cet atelier en partenariat avec International IDEA, une organisation intergouvernementale qui œuvre à la promotion de la démocratie dans le monde.
Ce projet, qui vise d'abord à renforcer l'influence des femmes au Parlement, comportera des discussions, des informations sur les moyens que les femmes ont de travailler ensemble de manière informelle, ainsi que des indications sur les mécanismes parlementaires formels pour promouvoir l'égalité des sexes et les droits des femmes – par exemple, les forums de femmes et les commissions spécialisées. Mme Awa Gueye, Vice-Présidente du Parlement sénégalais et Présidente du Forum des femmes parlementaires du Sénégal, figurera parmi les orateurs invités à s'exprimer lors de cet atelier qui comprendra aussi une séance de formation sur le travail d'équipe.
L'UIP et International IDEA espèrent que cet atelier aidera les parlementaires à comprendre comment travailler ensemble par-delà les frontières partisanes, que ce soit de manière formelle ou informelle, pour contribuer à promouvoir l'égalité des sexes et les droits des femmes. Ce projet n'aurait pas pu voir le jour sans la généreuse contribution du Conseil national de la Fédération des Emirats arabes unis.
La Tunisie est l'un des deux seuls pays arabes, avec l'Algérie, à compter plus de 30 % de femmes au Parlement et, ce, grâce à l'application de quotas. Les femmes parlementaires sont déterminées à faire en sorte que la nouvelle Constitution de la Tunisie, qui sera progressivement mise en œuvre au cours des cinq prochaines années, tienne compte des besoins et des attentes des femmes.
Après un premier atelier organisé par International IDEA et le Centre des femmes arabes pour la formation et la recherche avec le concours de l'UIP, les parlementaires tunisiennes ont recommandé la création d'une commission permanente pour suivre les questions touchant à l'égalité entre hommes et femmes et aux affaires familiales, ainsi que d'un forum de femmes parlementaires. Le Parlement n'a retenu aucune de ces deux idées, mais s'est néanmoins doté d'une commission spécialisée sur les affaires concernant les femmes, la famille, l'enfance, la jeunesse et les personnes âgées.
International IDEA et l'Institut néerlandais pour la démocratie pluraliste participent également à un programme visant à identifier les obstacles à une plus grande représentation des femmes dans les partis politiques tunisiens et à les faire disparaître.
L'UIP a établi une série de Lignes directrices pour forums de femmes parlementaires (PDF) énonçant les principes clé qui doivent régir la création et le fonctionnement de ces groupes.
2 JUIN 2015
La nouvelle étude a permis de constater que les trois quarts des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde sont maintenant limités par des objectifs nationaux. ©AFP/DYCJ/IMAGECHINA
Les trois quarts des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde sont maintenant limités par des objectifs nationaux, constate une nouvelle étude de l'Institut de recherche Grantham sur les changements climatiques et l'environnement de la London School of Economics and Political Science. The 2015 Global Climate Legislation Study, l'étude 2015 sur les lois relatives au climat dans le monde, parrainée par l'UIP et GLOBE, l'Organisation mondiale des législateurs, porte sur 98 pays, sans compter ceux de l'Union européenne, qui sont collectivement responsables de 93 pour cent des émissions mondiales. L'étude indique que 75 pays et l'Union européenne ont des cadres législatifs limitant les émissions de gaz à effet de serre et que 64 pays disposent de cadres régissant l'adaptation aux effets des changements climatiques. Cependant, seuls 37 pays ont procédé à une évaluation complète des risques auxquels les exposent les changements climatiques.
Le Président de l'UIP, M. Saber Chowdhury, a réaffirmé l'importance de voir les parlementaires affronter les problèmes liés au dérèglement climatique. «Nous sommes convaincus que le succès de toute stratégie d'atténuation des changements climatiques et de leurs effets dépend en grande partie des législateurs et que la mise en application repose aussi sur eux. En tant que représentants du peuple mandatés par lui, les parlementaires ont le devoir d'adopter et d'amender des lois, d'approuver les budgets nationaux et de demander des comptes aux gouvernements. C'est pour cela que nous attachons tant d'importance à un réexamen périodique des lois relatives aux changements climatiques. » Cliquer ici pour en savoir plus sur les recherches et les pays étudiés.
2 JUIN 2015
M. Haruhisa Handa, Président de WSD, M. Martin Chungong, Secrétaire général de l'UIP, M. Faisal Al Tenaiji, parlementaire émirien et Président du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP, à la clôture de cette réunion d'une journée qui a remporté un franc succès. ©IPU/Z. Hilal
Après avoir participé à la Conférence mondiale de l'UIP qui les réunissait à Tokyo, de jeunes parlementaires ont assisté le 30 mai à une deuxième manifestation dans la même ville, consacrée à la coopération au développement et aux moyens de faire en sorte qu'elle réponde mieux aux besoins des jeunes.
Organisée par l'UIP et Worldwide Support for Development (WSD), la réunion a été pour ces jeunes gens engagés en politique l'occasion de montrer qu'en tant que représentants de communautés locales, ils étaient bien placés pour contribuer à la formation de partenariats plus propres à venir à bout des nombreux problèmes qui se posent aux sociétés d'aujourd'hui tels que la pauvreté, les migrations, la discrimination, le dérèglement climatique, le conflit, ainsi que les obstacles aux soins de santé, à l'éducation et à l'emploi.
Les jeunes parlementaires ont souligné la nécessité d'axer la coopération au développement sur les êtres humains, et en particulier sur les intérêts spécifiques des jeunes, pour obtenir des résultats positifs à long terme. Ils ont relevé l'importance de consulter les jeunes sur les projets de développement et attiré l'attention sur la nécessité de se servir de la coopération au développement pour autonomiser les jeunes par un investissement dans la formation, la création d'emplois, l'intégration et des programmes qui leur soient adaptés.
Ils ont estimé que l'éducation était l'un des principaux domaines qui nécessitaient des investissements accrus, citant notamment dans ce contexte les études du troisième cycle et une formation professionnelle adaptée au marché de l'emploi. Ils ont jugé prioritaire également d'élargir les débouchés des jeunes dans le secteur agricole et d'investir davantage dans les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour relever le niveau des connaissances et relancer l'innovation et l'esprit d'entreprise sur le Web. Les parlementaires ont aussi demandé que la coopération au développement serve notamment à susciter chez les jeunes un engagement démocratique en politique.
Aux côtés de personnalités de haut niveau comme le Président de WSD, Haruhisa Handa, le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, et le Ministre japonais des Affaires étrangères, Minoru Kiuchi, une cinquantaine de jeunes parlementaires ont pu aussi en savoir plus sur la coopération au développement japonaise qui veut se mettre davantage au service de la paix, de l'intégration, de la viabilité environnementale et de la résilience. Les séances de l'après-midi étaient ouvertes au public japonais et près d'un millier de personnes y ont assisté.
Politiques nationales d'aide – éléments d'orientation
29 MAI 2015
Pourquoi les Etats doivent-ils se doter d'une politique nationale d'aide ? Comment faire en sorte que tous les acteurs des projets d'aide rendent des comptes ? Autant de questions fondamentales qui sont abordées dans une nouvelle note d'orientation sur la coopération en matière de développement. Il ressort de cette analyse de l'UIP, du Forum des Nations Unies sur la coopération en matière de développement, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d'Action Aid montre que, dans bien des cas, les bénéficiaires de l'aide n'ont pas de politique nationale d'aide à proprement parler ou que leurs politiques dans ce domaine ne sont pas suffisamment élaborées et ne prévoient pas de mécanismes solides de reddition de comptes. Dans le cadre de son partenariat avec le Forum pour la coopération en matière de développement, l'UIP a commandé ce document à l'intention des décideurs et des acteurs de la coopération au développement, afin qu'il serve à la reddition de comptes entre les différents partenaires. On y trouve des indications sur la coopération nécessaire à l'élaboration d'une série précise d'engagements sur la gestion de l'aide à l'échelon national, la promotion des politiques nationales d'aide, qu'il s'agisse de les adopter ou de les améliorer, et la participation effective à leur mise en œuvre. Sachant que les parlements ne sont pas suffisamment associés à la définition et à l'exécution des politiques d'aide, cette brochure, qui s'inspire d'une étude approfondie des politiques nationales d'aide de 26 pays, vise aussi à inciter les parlements à s'impliquer davantage dans ce domaine. Elle est accessible en ligne, exclusivement sur le site web de l'UIP.
Faire progresser la santé des femmes et des enfants
29 MAI 2015
Des nouveau-nés dans un hôpital du Soudan du Sud. Ce sont des chanceux, car peu d’enfants naissent dans des hôpitaux dans ce pays. Les Parlements africains appellent à redoubler d’efforts pour améliorer la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. ©REUTERS/A. Campeanu
Les parlements doivent être partie prenante des efforts visant à améliorer la santé de la mère, de l'enfant et de l'adolescent – tel est le message des parlementaires africains réunis lors d'un sommet qui s'est tenu à Johannesburg, du 5 au 7 mai. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre d'un processus de consultations sur la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent. La Stratégie dont la mise en œuvre démarrera en septembre 2015 est une feuille de route destinée à mettre fin aux décès évitables chez la femme, l'enfant et l'adolescent à l'horizon 2030 et à améliorer globalement la santé et le bien-être de ces groupes de population. Elle accompagne les Objectifs de développement durable (ODD) et s'appuie sur la Stratégie mondiale 2010-2015 pour la santé de la femme et de l'enfant initiée par le Secrétaire général de l'ONU. Lors de la rencontre de Johannesburg, les participants ont recommandé que les parlements soient considérés comme un élément essentiel de la stratégie. Ils ont en outre souhaité que tout soit mis en œuvre pour renforcer leurs capacités sur les questions touchant à la santé de femme, de l'enfant et de l'adolescent et que l'UIP soit associée au futur mécanisme mondial de reddition de comptes.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a relayé ce message lors d'une retraite de haut niveau organisée par le Secrétaire général de l'ONU les 14 et 15 mai à New York. Une centaine de dirigeants de haut rang issus de différents secteurs (gouvernements, institutions des Nations Unies, secteur privé et société civile) ont participé à cette manifestation, où ils se sont entretenus précisément de cette stratégie, encore à l'état de projet, et de son orientation.
Les parlements d'Europe centrale et orientale transposent les ODD en actes
29 MAI 2015
Le développement durable figure au programme des parlements d’Europe centrale et orientale. Les personnes âgées, qui constituent l’une des catégories de population les plus vulnérables dans cette région, sont associées aux discussions. ©AFP/D. Mihailescu
Les Parlements d'Europe centrale et orientale doivent se pencher sur les mesures et stratégies concrètes qu'ils peuvent prendre pour contribuer à la réalisation des nouveaux objectifs de développement dits Objectifs de développement durable (ODD). Lors d'une réunion organisée conjointement par la Chambre des députés du Parlement roumain et l'UIP, à Bucarest les 15 et 16 juin, les participants se pencheront sur la manière dont les ODD et les cibles correspondantes pourraient être appliqués en Europe centrale et orientale et sur ce qu'ils pourraient apporter au développement de la région une fois adoptés, en septembre prochain. L'accent sera mis en particulier sur le rôle que les parlements doivent jouer dans la mise en œuvre effective de ces objectifs.
Le Président du Pakistan appelle au renforcement du partenariat avec l'UIP
29 MAI 2015
Le Président du Pakistan, Mamnoon Hussain (à gauche), s’est entretenu avec le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong. ©PPI
Le 25 mai, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a rencontré le Président du Pakistan, Mamnoon Hussain, à Islamabad. Leurs échanges ont porté sur l'approfondissement des relations entre l'UIP et le Pakistan, notamment par le développement de l'assistance technique que l'UIP fournissait au Parlement pakistanais et une participation accrue du Pakistan aux activités de l'UIP. Le Président Hussain a souligné que la démocratie était solidement enracinée au Pakistan et que le renforcement du dialogue avec l'UIP contribuerait à consolider encore la démocratie et les institutions démocratiques dans le pays.
Le Secrétaire général de l'UIP a également rencontré le Conseiller du Premier ministre sur la Sécurité nationale et les affaires étrangères, Sarjat Aziz, avec lequel il s'est entretenu du rôle fondamental que l'UIP avait à jouer dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour l'après-2015. M. Aziz a souligné le rôle de l'UIP auprès des parlements qu'elle accompagnait dans la réalisation des ODD et rappelé qu'il s'agissait là d'objectifs importants pour le Pakistan qui s'était déjà attelé à leur définition. Lors de ces deux rencontres, le Secrétaire général a remercié le Pakistan de son rôle actif à l'UIP, notant qu'il s'efforçait toujours d'être présent aux Assemblées et aux réunions spécialisées de l'UIP.
Dans les starting blocks pour la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement
29 MAI 2015
©UN Photo/Yutaka Nagata
La préparation de la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement s'accélère, avec la réunion, les 1er et 2 juin prochains de son comité préparatoire à Genève. Ce comité, qui se compose d'environ 25 personnes (des Présidents de parlement, des membres du Comité exécutif de l'UIP et un représentant du Secrétaire général de l'ONU), examinera l'ordre du jour de la Conférence, des rapports de synthèse et un projet de document final en vue de la Conférence des Présidents de parlement qui se tiendra au siège de l'ONU, à New York, du 31 août au 2 septembre.
Michael Møller, Directeur général par intérim de l'Office des Nations Unies à Genève, rencontrera les membres du Comité préparatoire avec lesquels il s'entretiendra des liens entre la Conférence et le Sommet de l'ONU sur les Objectifs de développement durable (ODD) qui aura lieu dans son sillage. Conformément à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Conférence des Présidents de parlement est organisée en étroite coopération avec l'ONU, dans le cadre d'une série de réunions de haut niveau qui se tiendront à la veille du Sommet onusien et elle devrait apporter une contribution non négligeable à la transparence et à la mise en œuvre du programme de développement pour l'après-2015. L'UIP et ses Parlements membres ont exprimé précisément le point de vue des parlements dans le cadre des négociations mondiales sur le sujet et, ce, tout récemment encore avec la Déclaration de Hanoï sur les ODD intitulée "Passer des mots à l'action". Suivre la campagne d'information sur la Conférence des Présidents de parlement sur Twitter à l'aide du mot-dièse #Speakersconf
Inauguration et mise en œuvre des Principes communs d'assistance aux parlements
28 AVRIL 2015
Les Principes communs en matière d'assistance aux parlements recueillent des adhésions de plus en plus nombreuses. ©UIP, 2015
Près de 80 parlements, assemblées parlementaires et organisations partenaires ont désormais approuvé les Principes communs en matière d'assistance aux parlements qui visent à améliorer la qualité de l'assistance technique aux parlements. Une cérémonie officielle d'inauguration organisée à la 132ème Assemblée de l'UIP qui a eu lieu à Hanoï le mois dernier a donné lieu à une forte augmentation de l'adhésion à ces principes. Alors que les adhésions continuent de se multiplier, il s'agit maintenant de veiller à ce que les Principes communs soient effectivement mis en œuvre. Compilés par un groupe de parlements et d'organismes d'assistance parlementaire sous l'égide de l'UIP, ces principes sont le fruit de plus de quatre décennies d'expérience de l'assistance aux parlements et donnent des indications précises aux bénéficiaires et aux prestataires. Ils ont pour objet de permettre aux parlements de bénéficier d'une aide de meilleure qualité et d'encourager l'ensemble de la communauté parlementaire à travailler main dans la main à la planification, la conception et la fourniture de l'aide. Les parlements et les organisations qui souhaitent associer leur nom à ces principes peuvent le notifier au Secrétariat de l'UIP.
Les jeunes parlementaires du monde entier bientôt réunis à Tokyo
28 AVRIL 2015
En 2014, les jeunes parlementaires ont uni leurs forces afin de trouver de nouvelles solution pour que la jeunesse participe davantage à la vie politique. ©UIP/L. Fortunati, 2014
Le mois prochain, de jeunes parlementaires du monde entier se réuniront à Tokyo pour trouver des solutions sur les grands dossiers mondiaux qui ne sont pas sans conséquence pour les jeunes. A ce jour, 130 jeunes parlementaires, hommes et femmes, venus du Japon et d'ailleurs, sont attendus pour la Conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires, qui se tiendra au Parlement japonais, à Tokyo, les 27 et 28 mai. La première édition de cette rencontre annuelle unique en son genre a eu lieu à Genève en 2014. Organisée conjointement par l'UIP et le Parlement du Japon, la Conférence mondiale des jeunes parlementaires offre à ces jeunes élus un cadre dans lequel définir les politiques et les mesures nécessaires pour répondre aux défis que rencontre leur génération. Leur attention se portera sur les effets de la crise socio-économique sur les jeunes; ce qui constitue pour eux un monde prospère et la manière d'y parvenir; ou encore le rôle des jeunes pour mettre fin aux conflits. Plus précisément, ils s'intéresseront aux moyens qu'ils doivent donner aux jeunes pour leur permettre de répondre aux défis socio-économiques, notamment au problème du chômage et aux mesures à prendre pour éviter que les jeunes ne prennent part à des actes de violence et aux conflits. Ils se soucieront en particulier à la violence dirigée contre les jeunes et principalement contre les jeunes femmes et les filles. Enfin, les jeunes parlementaires auront une discussion sur la manière dont leur génération perçoit la violence et sur la possibilité de grandir dans une société libérée de la violence. Cette conférence mondiale s'inscrit dans le cadre de l'action de l'UIP visant à renforcer la participation des jeunes à la vie politique et faire en sorte qu'ils participent davantage aux décisions politiques, grâce, notamment, au Forum des jeunes parlementaires.
Il est encore temps pour les jeunes parlementaires qui le souhaiteraient de s'inscrire à la Conférence. Il est également possible de prendre part aux discussions sur Twitter, avec le mot-dièse #youngMPs.
ONU – Suivi de la Déclaration de Hanoï sur le développement
28 AVRIL 2015
Pour que les objectifs de développement durable portent leurs fruits, il faudra s'assurer que les programmes nationaux de développement font l'objet de dotations suffisantes. ©Reuters/N. Chitrakar
Sans perdre une minute après sa 132ème Assemblée, l'UIP a présenté la Déclaration de Hanoï sur les objectifs de développement durable (ODD) aux Etats Membres de l'ONU lors d'une réunion de négociation sur le financement du développement. Lors de cette réunion qui s'est déroulée du 13 au 16 avril, les Etats Membres de l'ONU ont examiné l'avant-projet de document final de la conférence internationale sur le financement du développement qui se tiendra à Addis-Abeba, au mois de juillet. Le financement est en effet une question essentielle pour la mise en œuvre de l'ensemble du programme de développement pour l'après-2015 et de ses ODD. Dans une lettre aux ambassadeurs auprès des Nations Unies, l'UIP promet que "les parlementaires travailleront à faire naître l'adhésion nationale aux ODD en allant à la rencontre de leurs électeurs et en s'efforçant d'adapter ces objectifs mondiaux à la situation de leur pays". Lors des négociations sur le financement du développement, l'UIP a rappelé le rôle essentiel des parlements dans la supervision et le suivi de tous les engagements et regretté que les parlements n'aient pas été mentionnés dans la première ébauche de texte. Elle a demandé l'insertion d'un paragraphe distinct pour mettre en exergue les fonctions législative et de contrôle des parlements, qui sont indispensables pour contrôler l'origine des financements et donner un caractère obligatoire aux engagements pris. En effet, dans la mesure où l'accord qui sera adopté à Addis-Abeba ne sera pas contraignant, le devenir des engagements qui y seront énoncés dépendra entièrement de la manière dont ils seront transposés dans les lois et règlements des pays. L'UIP entend continuer à suivre le sujet de près pour s'assurer que le rôle des parlements sera pris en compte dans tous les accords pertinents de l'ONU.
Les parlementaires appelés à agir et à mettre leur pouvoir au service de l'égalité entre hommes et femmes
28 AVRIL 2015
Le Président de l'Assemblée nationale du Viet Nam, Nguyen Sinh Hung, signe l'Appel à l'action sur l'égalité des sexes. ©Agence de presse vietnamienne, 2015
Les Membres de l'UIP ont fait leur un appel des femmes parlementaires exhortant les parlementaires du monde entier à se servir de leur pouvoir politique pour créer un monde où règnerait l'égalité entre hommes et femmes. Il est en effet crucial que les parlementaires se mobilisent à un moment où tous les regards se tournent vers le nouveau programme de développement durable qui ne pourra être mené à bien sans ce que l'égalité entre hommes et femmes est capable d'apporter à la paix, au bien-être et au développement humain. Cette initiative qui répond au slogan "Mon pouvoir pour le pouvoir des femmes" engage les parlementaires à voter des lois instaurant fermement l'égalité dans leurs sociétés respectives et à assurer les moyens financiers et le contrôle nécessaires pour que ces lois prennent toute leur force. Les parlementaires s'y engagent aussi à faire une place accrue aux femmes dans la politique et la société en général et à leur donner, à elles, et à leurs filles, les moyens de se réaliser sur tous les plans. L'UIP en est convaincue, les parlementaires peuvent contribuer dans une très large mesure à faire disparaître la discrimination fondée sur le sexe et il est capital, qu'ils soient hommes ou femmes, qu'ils travaillent ensemble en ce sens. L'appel à l'action qui a été lancé à la 132ème Assemblée de l'UIP, à Hanoï au mois d'avril, est une initiative de la Réunion des femmes parlementaires, qui fêtait 30 ans d'une action révolutionnaire pour promouvoir la place des femmes dans les parlements. D'après les chiffres de l'UIP, la proportion mondiale de femmes parmi les parlementaires a pratiquement doublé en 20 ans. Elle est en effet passée de 11,3 % à 22,1 %, mais la progression reste lente et la route encore longue.
Resserrer les liens avec Genève
17 AVRIL 2015
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, et Mme Orsini, membre du Grand Conseil de Genève à la Maison des parlements, siège de l'UIP.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a rencontré des députés du Canton de Genève, où l'Organisation a son siège. Cette rencontre qui a eu lieu à la Maison des parlements avait pour objet de trouver des moyens de renforcer l'interaction entre l'UIP, la ville de Genève et ses habitants. Le Secrétaire général de l'UIP et les représentants du Grand Conseil de Genève, Magali Orsini et Charles Selleger, y ont débattu des différentes initiatives envisageables pour faire mieux connaître l'UIP et ses travaux aux Genevois et à leurs élus. Ils ont aussi évoqué le désenchantement des jeunes à l'égard de la politique, et émis l'idée de renforcer l'éducation civique à l'école, notamment au moyen d'un module consacré aux parlements. Ces initiatives seront examinées plus avant avec les autorités genevoises.
L'Assemblée de l'UIP met l'accent sur le développement durable
13 MARS 2015
Plus de 600 parlementaires de 113 pays attendus à ce jour à la 132ème Assemblée de l'UIP à Hanoï (Viet Nam) réfléchiront aux moyens concrets par lesquels les parlements peuvent contribuer à la mise en œuvre des nouveaux objectifs de développement durable (ODD) qui doivent être adoptés cette année. L'Assemblée, qui se tiendra du 28 mars au 1er avril, adoptera une déclaration à la fin de ses débats. Pendant cette réunion de cinq jours qui doit permettre d'examiner un programme de travail chargé, les Membres de l'UIP se prononceront sur l'action devant être entreprise par les parlements en ce qui concerne la définition d'un nouveau système de gouvernance de l'eau, la souveraineté nationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et les droits de l'homme dans le droit international et, enfin, la menace que la cyber-guerre fait peser sur la paix et la sécurité mondiale. Alors que le terrorisme est au cœur des débats internationaux, deux propositions ont été reçues à ce stade concernant le débat et la résolution sur un point d'urgence. Ces propositions émanent de l'Australie et du Maroc et portent respectivement sur le rôle des parlements dans la lutte contre la menace terroriste que font peser des organisations comme Boko Haram et sur la nécessité d'assurer la protection renforcée du patrimoine culturel de l'humanité menacé par des groupes terroristes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
L'Assemblée qui se tiendra à Hanoï marquera aussi le 30ème anniversaire de la Réunion des Femmes parlementaires, qui a constitué pendant la plus grande partie de son histoire la seule instance mondiale permettant aux femmes parlementaires de se rencontrer et de contribuer aux résultats formels de l'Assemblée de l'UIP. La Réunion comprendra un débat sur ce qui doit encore être fait pour respecter les engagements pris il y a 20 ans dans le Programme d'action de Beijing sur l'émancipation des femmes et l'égalité entre hommes et femmes.
Le Forum des jeunes parlementaires de l'UIP se rassemblera lui aussi, à la veille de la conférence mondiale des jeunes parlementaires qui doit avoir lieu à Tokyo, en mai, et sera organisée conjointement par l'UIP et le Parlement japonais. De son côté, le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient débattra des prochaines étapes dans l'action visant à promouvoir le dialogue entre parlementaires israéliens et palestiniens. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires se rassemblera également, comme à l'accoutumée, pour examiner les cas de violations des droits de l'homme de parlementaires et tenir des auditions avec des autorités nationales ou des particuliers pour faire avancer l'examen de certains dossiers.
Vous pouvez participer aux débat de l'Assemblée ou suivre ses travaux sur Twitter en utilisant le mot-dièse #IPU132. Des photos de l'Assemblée seront mises à disposition gracieusement sur Flickr à l'adresse http://www.ipu.org/132pics. L'ordre du jour et tous les documents de l'Assemblée sont disponibles ici.
Un appui plus fort de la classe politique s'impose pour réduire les risques de catastrophe
13 MARS 2015
Le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, et un parlementaire japonais, M. Suzuki, lors de la réunion parlementaire à la veille de la troisième Conférence des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe. ©Chambre des conseillers du Japon
Sous la conduite du Président de l'UIP, Saber Chowdhury, les parlementaires du monde entier ont appelé à la cohérence dans les accords et les programmes d'action internationaux qui doivent être adoptés cette année en ce qui concerne la réduction des risques de catastrophe, le développement durable et les changements climatiques espérant ainsi contribuer à une plus grande résilience des populations et de la planète. Lors d'une réunion parlementaire organisée à la veille de la troisième Conférence mondiale de l'ONU sur la réduction des risques de catastrophe qui aura lieu à Sendai (Japon), du 14 au 18 mars, les parlementaires ont pris note des progrès accomplis depuis l'adoption en 2005 du Programme d'action de Hyogo en ce qui concerne la réduction des risques de catastrophe, et notamment le vies qui ont été sauvées face à certains types de catastrophes et le renforcement de la législation nationale et régionale sur le sujet. Ils souscrivent à l'idée de mettre l'accent sur les problèmes sous-jacents, dans le cadre de réduction des risques de catastrophe pour l'après-2015. Ils estiment en effet qu'il ne saurait y avoir de développement durable sans, d'une part, prévenir et réduire les risques et, d'autre part, renforcer la résilience des populations et de l'environnement. Les parlementaires appellent aussi à l'adoption de lois et à la modification des lois existantes dans cette optique de gestion des catastrophes. Dans un document final qu'ils ont adopté à l'issue de la réunion organisée conjointement par l'UIP et le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR), les parlementaires mettent en avant toute une série de mesures destinées à renforcer la gouvernance en matière de gestion des catastrophes, qui consistent entre autres à renforcer le contrôle par le Parlement des lois, politiques et programmes pertinents et à aider davantage les collectivités locales à se prémunir contre les risques. Enfin, les parlementaires souhaitent que l'UIP et l'UNISDR fassent en sorte de les associer à la mise en œuvre effective du cadre pour l'après-2015.
Progression lente des femmes sur la scène politique
13 MARS 2015
La représentation des femmes en politique a progressé au fil des ans, mais pas suffisamment et pas suffisamment vite comme il ressort de l'analyse de l'UIP Les femmes dans les Parlements : regard sur les 20 dernières années ainsi que de l'édition 2015 de la Carte des femmes en politique qu'elle publie en partenariat avec ONU Femmes. Durant les 20 ans qui se sont écoulés depuis l'adoption du Programme d'action de Beijing sur l'émancipation des femmes et l'égalité entre hommes et femmes, la proportion de femmes au Parlement a pratiquement doublé, pour s'établir aujourd'hui à 22,1 %, tandis que celle des Présidentes de parlement s'établit à 15,8%, mais dans les deux cas, la parité est encore loin. La situation est encore moins favorable en ce qui concerne le pouvoir exécutif. Depuis 10 ans que l'UIP publie des données sur les femmes ministres et chef d'Etat/de gouvernement, la proportion de femmes ministres n'a augmenté que de 3,5 points, pour s'établir à 17,7 % début janvier 2015. Enfin, les femmes comptent pour 6,6 % des chefs d'Etat à travers le monde, et 7,3 % des chefs de gouvernement. Certains pays ou régions s'en sortent mieux que d'autres. Ainsi, la région des Amériques est en tête du classement mondial de l'UIP en ce qui concerne le nombre de femmes tant dans les parlements que dans les gouvernements. Ces progrès sont le fruit des quotas électoraux mis en place dans plus de 120 pays, mais la lenteur des changements pourrait être l'indication que les quotas ont produit tous leurs effets, ce qui voudrait dire que d'autres mesures s'imposent pour que la participation des femmes à la vie politique augmente réellement. La réussite du programme de développement durable qui doit être adopté cette année dépendra de l'arrivée d'un nombre accru de femmes à des fonctions de décision politique.
Pour une poursuite de l'action législative contre la discrimination
13 MARS 2015
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, et la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, lors d'une rencontre sur les femmes à des fonctions de responsabilité en marge de la réunion de la Commission de la condition de la femme. ©Mission de la Suisse auprès des Nations Unies
Plus de 160 parlementaires hommes et femmes, venus de différentes régions du monde et rassemblés dans le cadre de la réunion parlementaire annuelle organisée en marge de la 59ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, ont affirmé une fois encore qu'il ne fallait pas relâcher les efforts visant à éliminer la discrimination entre hommes et femmes par une législation conforme aux engagements internationaux, notamment aux dispositions de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Les recommandations formulées par la réunion, qui était organisée conjointement par l'UIP et ONU Femmes, seront soumises à la Commission de la condition de la femme. La réunion a notamment souligné à cet égard que les parlements devaient incarner l'égalité entre hommes et femmes et disposer des moyens nécessaires pour défendre ce principe, dont la réalisation passe par une dynamique équilibrée mettant à contribution à la fois la société civile, l'Etat et le Parlement. Les femmes parlementaires ont souligné en outre qu'il importait d'allouer un financement suffisant à l'application et au respect effectif de la législation sur l'égalité entre hommes et femmes, et elles ont appelé l'attention sur le rôle clef des parlements, des parlementaires et des hommes dans la lutte contre les conceptions et stéréotypes à l'origine de la discrimination.
Deux débats ont été organisés par ailleurs avant la réunion parlementaire. Le premier portait sur la lutte contre la cyber-violence à l'égard des femmes, phénomène toujours plus répandu et visible, ainsi que sur l'action devant être entreprise en la matière par les parlementaires, les responsables politiques et les fournisseurs d'accès à Internet. Le second, qui était organisé avec l'appui de l'agence irlandaise d'aide au développement, Irish Aid, était consacré aux moyens à mettre en œuvre pour amener davantage de jeunes femmes à participer à la vie politique et pour faire en sorte que les générations de responsables politiques futures s'engagent à œuvrer pour l'égalité entre hommes et femmes, dans la perspective d'une transformation en profondeur.
A la rencontre des Amériques
13 MARS 2015
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, lors d'une discussion avec le Président de la Chambre des représentants de Trinité-et-Tobago, Wade Mark. ©GRULAC
Les autorités du Paraguay et de Trinité-et-Tobago se sont engagées à faire en sorte que tous les Parlements d'Amérique latine et des Caraïbes intègrent l'UIP et à améliorer leur participation et celle de l'ensemble de la région aux activités de l'Organisation. Lors de rencontres avec le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, début mars, les Présidents des parlements des deux pays ont exprimé leur souhait d'accueillir des rencontres de l'UIP, signe de leur volonté de s'impliquer davantage dans la vie de l'Organisation. Sachant que 12 parlements de la région ne sont pas membres de l'UIP, principalement dans les Caraïbes, les dirigeants de Trinité-et-Tobago se sont également engagés à faire entrer leurs voisins à l'UIP et à faire de leur pays une plateforme régionale.
Les Présidents des deux chambres du Parlement de Trinité-et-Tobago ont également sollicité l'appui de l'UIP pour mettre en œuvre un plan d'action stratégique, une aide qui viendrait s'ajouter à la collaboration existant déjà entre les deux institutions.
Adhésion croissante aux Principes communs en matière d'assistance aux parlements
13 MARS 2015
Quarante et un parlements et organisations ont d'ores et déjà entériné les Principes communs en matière d’assistance aux parlements adoptés à la 131ème Assemblée de l'UIP en octobre dernier. Alors qu'une cérémonie officielle destinée à marquer l'événement aura lieu le 1er avril, dans le cadre de la 132ème Assemblée de l'UIP qui se tiendra à Hanoï, d'autres manifestations d'adhésion sont attendues. Les parlements de la Lituanie, du Niger et de la Suède, ainsi que l'Organisation internationale pour les migrations, sont les derniers à avoir rejoint la liste des partisans de ces principes, qui visent à améliorer la qualité de l'assistance prêtée aux parlements. Les Principes communs sont disponibles sur papier et en ligne en anglais, français et espagnol. Les parlements et les organisations qui souhaiteraient s'associer à ce texte peuvent s'adresser au Secrétariat de l'UIP.
Nouveau rapport sur la représentation des jeunes dans les parlements nationaux
13 MARS 2015
Alors que moins de deux pour cent des parlementaires dans le monde ont moins de 30 ans, un nouveau rapport publié par l'UIP sur la représentation des jeunes dans les parlements nationaux présente le premier classement des pays selon la proportion de jeunes au Parlement jamais établi et recense les points communs et différences entre pays sous l'angle de l'action visant à promouvoir la participation des jeunes en politique. Ces mesures comprennent notamment des dispositions législatives sur le droit de vote et le droit de se porter candidat aux élections ou encore l'établissement de systèmes de quotas. Le rapport montre que la Norvège est le seul pays à dépasser le cap des 10 pour cent de parlementaires de moins de 30 ans. La composition du peloton de tête se modifie cependant si les moins de 40 ou de 45 ans sont admis parmi les jeunes. Le rapport, qui compile des informations communiquées par près d'une centaine d'assemblées parlementaires, montre que la majorité électorale est fixée quasiment partout à 18 ans alors que l'âge auquel un citoyen peut se porter candidat à une élection varie considérablement. Les données présentées dans le rapport font apparaître une nette corrélation entre un âge d’éligibilité plus élevé et une faible représentation des jeunes au parlement, notamment au sein des chambres hautes. Dans le cadre des travaux toujours plus importants visant à promouvoir la participation des jeunes à la vie politique et à la prise de décision, le rapport formule plusieurs recommandations pour une représentation accrue des jeunes dans les parlements, notamment le recours à des systèmes de quotas.
Le Viet Nam face aux défis du VIH et du sida
13 MARS 2015
Comme dans beaucoup de pays, l'action contre l'épidémie de VIH et le sida constitue au Viet Nam un défi de taille à l'heure où les financements internationaux diminuent et où les ressources nationales sont limitées. Cependant, le pays a annoncé de nouveaux objectifs en la matière, notamment une amélioration rapide de l'accès aux traitements contre le VIH d'ici 2020. Le Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant a envoyé une mission sur le terrain qui a examiné les mesures prises par le Viet Nam pour parvenir aux objectifs ainsi fixés et qui a formulé des conclusions présentant un intérêt particulier pour les pays à la situation comparable.
Rapport annuel 2014 – Impulser une nouvelle génération de changements
13 MARS 2015
Le Rapport annuel 2014 de l'UIP fournit des informations clefs et actualisées sur les activités de l'UIP dans les principaux domaines d'intervention qui sont les siens, sur la liste des Parlements Membres de l'organisation, sur la composition de ses principales instances ainsi que sur son budget et ses dépenses, pour l'année considérée. Le rapport, qui contient un grand nombre d'illustrations et de graphiques, constituera une source d'information précieuse pour toute personne souhaitant mieux comprendre la mission et les réalisations de l'organisation mondiale des parlements nationaux. Il est disponible en ligne et sur support papier en anglais, français et espagnol.
En Egypte, préparation du terrain à l'intention des futurs parlementaires
27 FEVRIER 2015
©UIP
Les efforts entrepris pour que toutes les conditions soient réunies, avant les élections de mars, pour que le futur parlement fonctionne bien en Egypte portent depuis peu sur l'assistance à apporter aux nouveaux élus, qui, pour la plupart, seront parlementaires pour la première fois. Dans le cadre de son programme d'assistance à l'application de la feuille de route vers la démocratie en Egypte, l'UIP a dépêché en février une mission dans ce pays arabe, qui a consisté à évaluer les conditions que devra remplir un programme d'orientation à l'intention des nouveaux parlementaires pour faciliter leur entrée en fonction et les aider à assumer de manière efficace leurs responsabilités de représentants et de législateurs. La mission aura pour résultats un nouveau programme de formation pour les parlementaires, un manuel d'initiation à la vie parlementaire et des recommandations à l'attention des fonctionnaires du parlement sur la manière d'aider au mieux les parlementaires à s'acquitter de leurs tâches. Pendant toute l'année 2014 et avec le soutien de l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI) et de l'organisation japonaise Worldwide Support for Development, l'UIP a mené à bien une série d'activités tendant à renforcer les compétences du Secrétariat du parlement égyptien et à trouver des solutions techniques aux problèmes d'accès à l'information et de partage d'informations. Bien que le parlement égyptien ait été dissous en 2013, son Secrétariat n'a pas cessé de fonctionner. Cependant, comme il s'attend à ce que la plupart des 567 futurs parlementaires aient tout à apprendre de la vie parlementaire, le Secrétariat sait qu'une lourde tâche l'attend puisqu'il devra faire en sorte que les parlementaires se familiarisent rapidement avec leurs nouvelles fonctions et avec les rouages du parlement.
Relance du programme d'aide au Parlement de la Guinée équatoriale
27 FEVRIER 2015
©UIP
Une mission de l'UIP en Guinée équatoriale, conduite par le Secrétaire général de l'Organisation, Martin Chungong, a relancé un programme d'assistance au parlement de ce pays, avec la signature d'un nouvel accord. La mission a procédé parallèlement à une évaluation des méthodes de travail du parlement et des ressources humaines et matérielles dont il dispose et formulera dans les prochaines semaines des recommandations sur les moyens à employer pour en améliorer le fonctionnement. En coopération avec le parlement et en mettant en pratique les Principes communs en matière d'assistance aux parlements approuvés récemment, l'UIP établira une liste des mesures à prendre à moyen et à long terme pour renforcer le parlement en en améliorant les méthodes de travail et en formant parlementaires et fonctionnaires du parlement pour leur donner les moyens de bien remplir leurs fonctions. Elle établira aussi un plan de travail technique pour la mise en œuvre des activités. Entre 2003 et 2009, l'UIP a mené diverses activités dans le but d'améliorer les modalités de travail du parlement, de renforcer les capacités des parlementaires et du personnel parlementaire et de permettre au parlement de prendre une plus grande part à la protection des droits de l'homme. Pendant la mission, le Secrétaire général de l'UIP s'est aussi entretenu avec le Président Mbasogo, le Président de la Chambre des députés et le Vice-Président du Sénat avec lesquels il a évoqué d'autres domaines sur lesquels pourraient porter la collaboration et l'assistance.
Principes communs en matière d'assistance aux parlements : nombre d'adhésions en hausse
27 FEVRIER 2015
©UIP
Le nombre de parlements et d'organisations qui adhèrent aux Principes communs en matière d'assistance aux parlements augmente régulièrement à mesure que se rapproche la date de la cérémonie officielle d'adoption, le 31 mars, qui aura lieu pendant la 132ème Assemblée de l'UIP à Hanoi. Jusqu'à présent, 23 parlements nationaux, le Conseil consultatif du Maghreb et dix organisations partenaires ont adhéré aux Principes communs, qui ont été approuvés à la 131ème Assemblée de l'UIP en octobre 2014. Mis bout à bout par un groupe de parlements et d'organismes d'assistance aux parlements sous l'égide de l'UIP qui a coordonné leurs efforts, les Principes communs, qui sont l'aboutissement de plus de quarante années d'expérience dans le domaine de l'aide au développement des parlements, donnent des lignes directrices claires aux parlements qui reçoivent de l'aide et à ceux qui la fournissent. Ils visent à améliorer la qualité de l'assistance apportée aux parlements et à les encourager à coopérer plus efficacement aux stades de la planification, de la conception et de la fourniture de l'aide. Les parlements nationaux qui ont récemment adhéré aux Principes communs sont notamment ceux d'Andorre, de l'Australie, de l'Espagne, de la Hongrie, de l'Inde, de l'Islande, de la Lettonie, de la Serbie et des Seychelles. Le Conseil de la nation algérienne, le Bundesrat allemand, la Chambre des représentants jordanienne, le Sénat roumain et l'Assemblée fédérale suisse ont aussi donné leur aval aux Principes communs, de même que la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Les parlements et organisations qui souhaitent y adhérer eux aussi peuvent le notifier au Secrétariat de l'UIP.
Entretien avec des parlementaires et des fonctionnaires parlementaires iraquiens sur les droits de l'homme
27 FEVRIER 2015
©UIP
Plus d'une vingtaine de parlementaires, de fonctionnaires du Parlement iraquien et de représentants d'organisations de la société civile iraquienne ont participé à une visite d'étude au Siège de l'UIP le 24 février dans le cadre d'une formation sur le rôle du Parlement dans la protection des droits de l'homme, qui met en avant son devoir d'ouverture et la nécessité de faire participer la société civile aux fonctions législative et de contrôle. Cette formation, qui faisait partie d'un projet du Programme des Nations Unies pour le développement exécuté par le Geneva International Centre for Justice, portait sur le travail de l'UIP et sur la manière dont des partenariats entre le Parlement et la société civile peuvent servir à promouvoir et à protéger les droits de l'homme. Ce fut aussi pour l'UIP l'occasion d'éclairer le Parlement iraquien sur son rôle dans l'Examen périodique universel (EPU) auquel procède le Conseil des droits de l'homme, rôle qui consiste notamment à mettre en œuvre les recommandations de l'EPU sur l'Iraq et sur la protection des droits de l'homme de ses parlementaires. L'UIP a aussi exposé au groupe iraquien les activités qu'elle mène pour promouvoir l'égalité des sexes et aider les parlements en tant qu'institutions à gagner en efficacité.
Renforcement du contrôle parlementaire sur les droits de l'homme en Asie
27 FEVRIER 2015
©UIP
Lors d'une réunion à Manille, la capitale philippine, les parlementaires de 20 pays d'Asie ont étudié les moyens d'inciter les parlements à s'impliquer davantage dans les travaux du Conseildes droits de l'homme de l'ONU et son mécanisme d'évaluation, l'Examen périodique universel (EPU). Organisée conjointement par l'UIP et le Sénat philippin avec le soutien de l'organisation Worldwide Support for Development et en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), la réunion des 26-27 février s'est inscrite dans une série de manifestations régionales ayant pour but de faire mieux comprendre aux parlementaires ce que sont le Conseil des droits de l'homme et l'EPU. A l'aide d'études de cas nationales, la réunion de Manille s'est intéressée à la part prise par le Parlement à l'élaboration des rapports sur les droits de l'homme dans divers pays et à la manière dont les recommandations de l'EPU ont été mises en œuvre. Les parlementaires asiatiques ont aussi défini des stratégies pour amener les parlements à s'investir davantage dans la protection des droits de l'homme au niveau national. Ils ont aussi examiné les obstacles les plus fréquents au respect des droits de l'homme dans la région. Des séances ont été consacrées à la promotion des droits de la femme et de l'égalité des sexes ainsi qu'aux problèmes de droits de l'homme rencontrés par les minorités et les populations autochtones. Des séminaires régionaux comparables ont été organisés en 2014 pour l'Afrique, l'Europe et l'Amérique latine. Les parlements jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des recommandations de l'EPU et dans la protection des droits de l'homme par la législation. Le Conseil des droits de l'homme l'a reconnu dans une résolution de 2014 dans laquelle il encourageait les gouvernements à encourager les parlements à participer à toutes les étapes de l'EPU.
Pour le Président de l'UIP, la Déclaration de l'ONU pour l'après-2015 doit comporter un engagement clair envers les parlements
13 FEVRIER 2015
©UIP
Lors d'un débat de haut niveau au Siège des Nations Unies sur les moyens de mise en œuvre des nouveaux objectifs de développement durable (ODD), le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a renouvelé son appel à intégrer dans le programme de développement pour l'après-2015 un engagement fort envers les parlements. Lors de cette rencontre qui s'est tenue les 9 et 10 février sous l'égide du Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, les participants ont débattu du rôle des parlements, des municipalités et des collectivités locales dans la mise en œuvre des ODD. Le Président a déclaré que 2015 était l'année où "ça passe ou ça casse", "une occasion comme il n'y en a qu'une par génération de combattre la pauvreté et d'agir pour un avenir durable". Les experts invités, dont faisait partie la parlementaire indonésienne Nurhayati Ali Assegaf, ont sensibilisé la communauté internationale au rôle fondamental que les parlements et les pouvoirs publics locaux allaient avoir à jouer dans la réalisation du programme de développement de l'après-2015, qui n'aura pas de caractère contraignant. Les parlements ne doivent pas seulement adopter des lois et veiller à ce que les budgets nationaux prévoient des dotations suffisantes, a dit le Président, ils doivent aussi participer à l'élaboration et au suivi des stratégies nationales de développement durable, qui doivent permettre d'adapter les ODD à la situation de chaque pays. Il faudra en outre que les parlements des pays tant développés qu'en développement participent à la mobilisation de ressources pour promouvoir le développement aux échelons national et international et, dans cette optique, qu'ils revoient la fiscalité, accroissent les investissements et portent l'aide publique au développement à 0,7 % du PIB. Le Président Chowdhury a exhorté les négociateurs chargés d'élaborer la Déclaration qui sera adoptée au Sommet de l'ONU en septembre prochain à tenir les promesses de l'Objectif 16 dans lequel sont énoncées la nécessité de “mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux” et celle de “faire en sorte que le processus de prises des décisions soit souple, ouvert à tous, participatif et représentatif à tous les niveaux". Pour que les parlements puissent remplir leur rôle, il faut qu'ils disposent de moyens nettement accrus de façon à pouvoir renforcer leurs capacités en matière non seulement législative, mais aussi de représentation et de contrôle.
Les parlements appellent à redoubler d'efforts pour mener à bien les négociations commerciales de Doha
18 FEVRIER 2015
©IPU
Les parlements du monde entier ont appelé les Membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à intensifier leurs efforts pour achever le Cycle de négociations commerciales de Doha et leur ont demandé de respecter les accords déjà conclus pour qu'il en résulte des avantages concrets sur le plan économique, en particulier pour les pays les plus pauvres de la planète. A l'issue de la Conférence parlementaire sur l'OMC organisée sur deux jours par l'UIP et le Parlement européen, plus de 350 parlementaires de 65 pays ont souligné le rôle central joué par l'OMC depuis sa création il y a 20 ans dans l'instauration d'un ordre économique mondial et ont réaffirmé qu'un régime commercial international équitable était un élément clé de la paix, de la croissance économique mondiale et du développement durable. Les délégués qui ont adopté une série de recommandations ont noté que la libéralisation des échanges avait permis aux pays en développement de prendre une part accrue à l'économie mondiale et contribué à renforcer leur participation à la gouvernance mondiale, une participation qu'ils ont jugée constructive. Toutefois, ils ont aussi enjoint aux Membres de l'OMC de ratifier au plus vite les accords conclus à la Conférence ministérielle de Bali en 2013 et de mettre en œuvre les décisions prises, estimant que cela générerait des profits importants pour l'économie mondiale. Un accord sur la facilitation des échanges devrait en effet rapporter entre 400 millions et 1 milliard de dollars E.-U. Ils ont également demandé aux négociateurs commerciaux de redoubler d'efforts pour que les décisions prises à Bali se traduisent par des avantages concrets pour les pays les moins avancés (PMA), les accords de l'OMC devant profiter de manière tangible aux pays les plus pauvres. Il s'agit entre autres d'offrir de nouveaux débouchés aux exportations des fournisseurs de services des PMA. La progression réalisée avec les accords de Bali rappelle l'importance de conclure le Cycle de Doha, le cycle le plus long de l'histoire des négociations commerciales. Il importe que les Membres de l'OMC ne ratent pas le coche et qu'ils définissent un programme de travail clair pour remédier aux difficultés qui entravent la conclusion du Cycle de Doha avant l'échéance de fin juillet 2015. Les parlementaires se sont dits préoccupés de ce que malgré une augmentation de 20 pour cent des engagements des donateurs au profit de l'initiative de l'OMC intitulée Aide pour le commerce, les contributions à destination des PMA, elles, avaient légèrement diminué. Aussi ont-ils appelé les donateurs à continuer à financer cette initiative et à faire en sorte que les PMA reçoivent une part équitable de l'aide. Sachant que le développement durable figure parmi les priorités de l'agenda international avec les nouveaux objectifs qui doivent être adoptés en septembre 2015 pour succéder aux Objectifs du Millénaire pour le développement, les parlementaires ont appelé à une coopération aussi étroite que possible entre l'OMC et les organismes spécialisés des Nations Unies pour que le nouveau programme de développement durable puisse porter ses fruits.
Pour voir le document complet, cliquer ici: http://www.ipu.org/splz-f/trade15.htm
Pour le Président de l'UIP, la Déclaration de l'ONU pour l'après-2015 doit comporter un engagement clair envers les parlements
13 FEVRIER 2015
©IPU
Lors d'un débat de haut niveau sur les moyens de mise en œuvre des nouveaux objectifs de développement, les objectifs de développement durable (ODD), le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, a renouvelé son appel à intégrer dans le programme de développement pour l'après-2015 un engagement fort envers les parlements. Dans le cadre de cette rencontre qui s'est tenue les 9 et 10 février au Siège des Nations Unies, sous l'égide du Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, les participants ont débattu du rôle des parlements, des municipalités et des collectivités locales dans la mise en œuvre des ODD. Le Président a déclaré que 2015 était l'année où "ça passe ou ça casse", "une occasion comme il n'y en a qu'une par génération de combattre la pauvreté et d'agir pour un avenir durable". Sous la conduite du Président Chowdhury, les experts invités, au nombre desquels la parlementaire indonésienne Nurhayati Ali Assegaf, ont sensibilisé les diplomates et représentants de la communauté internationale au rôle fondamental que les parlements et les pouvoirs publics locaux allaient avoir à jouer dans la réalisation du programme de développement de l'après-2015, qui n'aura pas de caractère contraignant. Les parlements ne doivent pas seulement adopter des lois et veiller à ce que les budgets nationaux prévoient des dotations suffisantes, ils doivent aussi participer à l'élaboration et au suivi des stratégies nationales de développement durable, qui doivent permettre d'adapter les ODD à la situation de chaque pays. Il faudra en outre que les parlements des pays tant développés qu'en développement participent à la mobilisation de ressources pour promouvoir le développement aux échelons national et international et, dans cette optique, qu'ils revoient la fiscalité, qu'ils fassent entrer davantage de recettes dans les caisses de l'Etat, qu'ils définissent des cadres juridiques de nature à stimuler les investissements productifs, et qu'ils portent l'aide publique au développement à 0,7 % du PIB. Le Président Chowdhury a exhorté les négociateurs chargés d'élaborer la Déclaration qui sera adoptée au Sommet de l'ONU en septembre prochain à bien définir l'Objectif 16 dans lequel sont énoncées la nécessité de “mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux” et celle de “faire en sorte que le processus de prises des décisions soit souple, ouvert à tous, participatif et représentatif à tous les niveaux". Pour que les parlements puissent remplir leur rôle, il faut qu'ils disposent de moyens nettement accrus de façon à pouvoir renforcer leurs capacités en matière non seulement législative, mais aussi de représentation et de contrôle". "Les ODD ne seront rien si les citoyens ne se les approprient pas." Pour plus ample information sur cette réunion, prière de consulter le lien suivant : http://www.un.org/pga/090215_hl-debate-means-implementation-transformative-post-2015-development-agenda/ (en anglais seulement).
Un nouveau partenariat qui va développer la recherche sur la démocratie et les affaires mondiales
4 FEVRIER 2015
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, et le Directeur de l’Institut de hautes études internationales et du développement, Philippe Burrin, signent un accord de coopération. ©IPU/Jorky
L’Union interparlementaire (UIP) et l’Institut genevois de hautes études internationales et du développement (IHEID) ont signé aujourd’hui un accord de coopération qui va permettre de développer les recherches sur les politiques à suivre dans les domaines de la démocratie, du développement et des relations internationales. Cet accord, d’une durée de trois ans, prévoit aussi des activités qui auront pour effet d’accroître la notoriété et le rayonnement des deux parties dans la communauté mondiale. Les échanges entre l’UIP et l’Institut, qui étaient sporadiques jusqu’à présent, seront maintenant réguliers. L’UIP aura accès au programme d’enseignement pour professionnels de l’IHEID et les étudiants de cet établissement universitaire renommé auront, de leur côté, la possibilité de faire des stages à l’UIP et d’y d’acquérir ainsi une expérience professionnelle.
L'UIP s'associe à des parlementaires britanniques pour donner davantage de pouvoir aux parlementaires birmanes
29 JANVIER 2015
Aung San Suu Kyi, la plus célèbre des 28 femmes parlementaires du Myanmar. ©Reuters/S. Sukplang
L'UIP sera représentée au sein d'une délégation du Groupe interparlementaire britannique au Myanmar dans le cadre d'un projet visant à renforcer la participation des femmes à la vie politique et la prise en compte du genre au Parlement. Du 8 au 10 février, se déroulera en effet, à l'initiative de femmes siégeant à la Chambre des communes et à la Chambre des Lords du Royaume-Uni, une formation destinée à aider les parlementaires birmanes à surmonter les obstacles à un parlement inclusif et représentatif. Cette formation se fera avec la participation d'experts de l'UIP, de l'Association parlementaire du Commonwealth, de l'agence britannique de développement (DFID) et du PNUD. Il sera question durant les différentes séances, des commissions et forums de femmes, du renforcement du leadership et de l'attitude à adopter vis-à-vis des médias, mais aussi de la budgétisation-genre et de la participation des femmes au règlement du conflit ainsi qu'aux efforts de reconstruction nationale. Il y a actuellement au Myanmar 28 femmes pour un total de 653 parlementaires si l'on additionne les deux Chambres.
Les jeunes parlementaires de l'UIP s'associent aux discussions sur le développement durable
29 JANVIER 2015
Sous l’impulsion de Faisal Al-Tenaiji (photo), neuf membres du Forum des jeunes parlementaires de l’UIP exprimeront le point de vue des parlementaires au Forum de la jeunesse de l’ECOSOC ©UIP
Une délégation de neuf membres du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP prendra part aux débats de la jeunesse organisés sous les auspices de l'ONU, en vue du nouveau programme de développement durable qui doit succéder aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Conduite par le Président du Forum Faisal Al-Tenaiji, parlementaire émirien, la délégation qui se compose de jeunes parlementaires d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine, d'Europe et du Moyen-Orient, rejoindra des représentants des conseils nationaux et organisations régionales de la jeunesse ainsi que des organisations spécialisées de la société civile et des représentants gouvernementaux, notamment les ministres de la Jeunesse, au Forum annuel de la jeunesse du Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC). Les membres du Forum de l'UIP qui seront présents en qualité d'intervenants, seront là aussi pour parler de la Conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires qui a pour objet de faire entendre la voix des jeunes en politique.
Alors que les OMD cèderont la place à une nouvelle série d'objectifs de développement durable, les ODD, en fin d'année et sachant que la planète compte 1,8 milliards de jeunes âgés de 10 à 24 ans, il est essentiel que ces derniers prennent part à l'action en faveur du développement. Dans nombre des cas où les OMD n'ont pas abouti, les jeunes sont en effet directement concernés, qu'il s'agisse de l'enseignement secondaire, des taux de contamination par le VIH, de l'égalité des sexes ou du chômage. Les débats prévus dans le cadre du Forum qui se tiendra les 2 et 3 février au Siège de l'ONU, à New York, donneront lieu à des recommandations sur la contribution que les jeunes doivent apporter aux ODD. Ces recommandations seront ensuite transmises à la réunion de haut-niveau du Conseil économique et social de l'ONU en juillet, ainsi qu'à la Commission du développement social et à la Présidente de la prochaine session de la Commission de la condition de la femme, en mars 2015.
Les principes communs sur l'assistance aux parlements recueillent une adhésion croissante
28 JANVIER 2015
Formation de l’UIP à l’intention du forum des femmes au Parlement ivoirien ©UIP
Dix parlements nationaux et sept organisations partenaires ont d'ores-et-déjà entériné les Principes communs en matière d’assistance aux parlements et l'UIP reçoit régulièrement des indications selon lesquelles d'autres parlements seraient prêts à leur emboîter le pas. Les derniers parlements à avoir approuvé les Principes communs sont les Parlements britannique, polonais, gambien et malgache. Font également partie du groupe l'Assemblée nationale française, le Bundestag allemand, ainsi que les Parlements du Danemark, du Luxembourg, du Timor-Leste et de Trinité-et-Tobago. Les Principes communs ont été conçus par un groupe de parlements et d'organismes d'assistance parlementaire, au nombre desquels des organisations telles que l'UIP. Les organisations qui ont à ce jour approuvé ces principes sont : International IDEA, l'Association des parlementaires européens partenaires de l’Afrique (AWEPA) et le National Democratic Institute (NDI). Ces principes qui donnent des directives claires tant aux bénéficiaires qu'aux prestataires de l'assistance parlementaire sont le fruit de plus de quatre décennies d'expérience. Coordonnés par l'UIP, ils ont pour objet d'améliorer la qualité de l'assistance fournie aux parlements et d'encourager les milieux parlementaires à s'associer plus efficacement dans la planification, l'élaboration et la fourniture de l'aide. Les Principes communs ont été validés par les organes directeurs de l'UIP lors de sa 131ème Assemblée à Genève, en octobre 2014 et feront l'objet d'une cérémonie officielle d'adoption à la 132ème Assemblée de l'UIP, qui aura lieu à Hanoï (Viet Nam), du 28 mars au 1er avril 2015). Les parlements et les organisations souhaitant s'associer à ces principes peuvent en informer le Secrétariat de l'UIP.
Renforcement des liens avec le Royaume-Uni et les Fidji
27 JANVIER 2015
©BGUIP
Lors d'un déplacement au Royaume-Uni le 26 janvier, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, s'est félicité d'apprendre du Président du Groupe interparlementaire britannique, Alistair Burt, que le Parlement avait entériné les Principes communs en matière d’assistance aux parlements. Le Secrétaire général a également évoqué le renforcement de l'institution parlementaire avec le Président de la Commission du développement international de la Chambre des communes, qui publiait son propre rapport sur le sujet et dont les conclusions concordent avec celles qui figurent dans les Principes communs. Le Secrétaire général s'est dit pleinement favorable à l'une des recommandations du rapport, à savoir qu'il convenait de consacrer davantage de moyens au renforcement des parlements dans le monde entier. Lors de ce déplacement à Londres, le Secrétaire général s'est également entretenu avec une délégation des Fidji. Conduite par la nouvelle Présidente du Parlement fidjien, Jiko Luveni, cette délégation qui comptait aussi bien des membres du parti majoritaire que de l'opposition s'est dite consciente de l'importance d'intégrer l'UIP. L'universalisme est une priorité stratégique de l'UIP. Or, dans la mesure où les parlements de plusieurs pays du Pacifique ne font toujours pas partie de l'UIP, ces dernières années, l'Organisation a redoublé d'efforts pour aller à leur rencontre.
Journée internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste
27 JANVIER 2015
Camp de concentration Auschwitz. ©Reuters/P. Ulatowski
En ce 27 janvier, Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, engage la communauté internationale à œuvrer avec détermination pour que les atrocités liées à l'Holocauste et aux crimes du même ordre ne se reproduisent pas. Chaque année, l'anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau nous rappelle les atrocités innommables que l'humanité est capable de commettre. Cette date hautement symbolique nous invite à ne jamais relâcher les efforts visant à promouvoir la tolérance, le respect d'autrui et les droits de l'homme, qui sont la base de toute démocratie digne de ce nom. Cette journée nous rappelle aussi combien la paix est fragile et la stabilité rare. Nous devons régler les conflits par le dialogue et la négociation, pas par les armes. C'est là le meilleur moyen de bâtir une paix durable. Que les commémorations de cette année nous permettent à tous de tirer des enseignements sur la folie humaine, l'ignorance et l'intolérance. Le devoir de mémoire est un premier pas nécessaire pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Nous nous associons au reste du monde pour nous souvenir des victimes de l'Holocauste – de celles qui sont mortes, mais aussi de celles qui ont survécu – ainsi que de tous les crimes du même ordre.
Consolider les relations qui unissent depuis longtemps l'UIP et la Belgique
15 JANVIER 2015
©Parlement belge
Le Président de la Chambre des représentants de la Belgique, Sigfried Bracke, et le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, se sont rencontrés à Bruxelles le 14 janvier, pour parler de renforcer la coopération entre le Parlement belge et l'UIP. Le Parlement belge qui figure parmi les membres fondateurs de l'Organisation continue à y jouer un rôle de premier plan, en prenant part à ses travaux politiques et à ses programmes année après année. Plusieurs parlementaires belges siègent d'ailleurs dans des instances importantes de l'UIP. Les échanges entre le Président de la Chambre des représentants et le Secrétaire général de l'UIP ont porté sur des sujets divers et variés, tels que l'action des parlements contre le terrorisme et l'extrémisme, l'importance de la gouvernance démocratique pour que le programme de développement pour l'après-2015 porte ses fruits, le renforcement de l'appui aux parlements dans les pays au sortir de conflits ou en phase de transition démocratique, ou encore l'importance croissante de faire entendre la voix des parlements sur les grands dossiers mondiaux du moment.
Message de Nouvel-An
19 DECEMBRE 2014
Martin Chungong Secrétaire Général de l'UIP, Saber H. Chowdhury Président de l'UIP
2014 a été une année bien remplie et particulièrement riche en événements pour l’UIP. Ensemble, nous avons su mettre à profit toutes les occasions qui se sont présentées pour apporter une contribution substantielle au renforcement de la gouvernance et continuer de faire valoir les avis des parlementaires sur un large éventail d’enjeux mondiaux : protection des droits de l’homme, égalité des sexes et émancipation économique des femmes, droits des peuples autochtones, VIH/sida, désarmement nucléaire et changements climatiques... Au cours de l’année, l’UIP a aussi exercé une forte pression pour que les prochains Objectifs de développement durable soient centrés sur l’humain et pour la participation politique des jeunes. L’UIP continue à se développer en accueillant de nouveaux Membres et en apportant une assistance cruciale à nombre de parlements, dans des pays en sortie de conflit ou en transition vers la démocratie. 2014 a été une année charnière pour l’UIP à plus d’un titre. Notre organisation a fêté ses 125 ans. Et une nouvelle direction a été élue pour la conduire vers de nouveaux sommets. Nous avons tous deux, Président et Secrétaire général, été comblés par les nombreuses manifestations de solidarité et de soutien. Nous comptons sur la poursuite de l’appui et de l’engagement des Membres de l’UIP pour faire avancer les priorités de l’organisation et lui permettre d’être à la hauteur des défis qu’elle rencontre au service des parlements. Votre soutien nous permettra d’aller de l’avant en nous appuyant sur les réussites de nos prédécesseurs et d’insuffler à l’organisation une vigueur nouvelle pour relever les défis présents et à venir. Nous nous réjouissons d'aborder une année 2015 qui s’annonce tout à fait passionnante pour l'UIP. Tandis que le monde se prépare à adopter un nouveau programme de développement durable, à la fois ambitieux et audacieux, il est important que les parlements et l’UIP prennent leur juste part à cette entreprise et fassent valoir l’avis des citoyens. Il faut, en effet, que les nouveaux objectifs de développement répondent aux besoins et aux attentes des hommes et des femmes que nous représentons. Les occasions seront nombreuses en 2015, et la quatrième Conférence mondiale des Présidents de parlement, qui se déroulera du 31 août au 2 septembre au Siège de l’ONU à New York, ne sera pas la moindre. Les Présidents de parlement y exposeront leur vision d'un monde meilleur et la façon dont les parlements peuvent la réaliser. Les citoyens, partout dans le monde, comptent sur cet engagement et vous pouvez compter sur nous pour vous aider à répondre avec efficacité et efficience aux attentes de vos concitoyens. Nous vous présentons nos meilleurs vœux et tous nos souhaits de réussite pour 2015.
Martin Chungong Secrétaire général, Saber H. Chowdhary Président
Réseau malien de lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles
18 DECEMBRE 2014
L’UIP apporte son soutien à un réseau malien de parlementaires en lutte contre la violence faite aux femmes. ©UIP
L’UIP apporte son appui à un réseau de parlementaires maliens qui lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles. Ce réseau, qui travaille avec l’UIP et avec des experts nationaux, compte une cinquantaine de parlementaires, hommes et femmes, qui se sont réunis à Bamako les 12 et 13 décembre afin d’identifier les priorités de l’action législative à mener par la présente législature. Beaucoup d’entre eux sont de nouveaux élus qui ont remporté un siège aux élections de 2013. Le Mali a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes d'Afrique (Protocole de Maputo). Ces deux instruments, qui constituent le cadre juridique international de l’action en faveur de l'égalité des sexes et contre la violence faite aux femmes et aux filles, doivent encore être transposés au plan national. La Constitution malienne consacre les droits des femmes et les pouvoirs publics ont lancé des programmes de lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles, notamment contre les mutilations sexuelles féminines, pratique préjudiciable infligée à 85 % des Maliennes âgées de 15 à 49 ans. Cependant aucune loi sur les mutilations sexuelles féminines, sur la violence domestique ou le harcèlement sexuel n’a encore été votée.
Augmentation du nombre des femmes élues au Parlement japonais
18 DECEMBRE 2014
Malgré une petite amélioration, les femmes parlementaires restent peu nombreuses au Japon. ©UIP
Avec 45 femmes élues aux élections du 14 décembre sur les 475 sièges que compte la Chambre basse du Japon (Shugiin), celui-ci enregistre une petite augmentation du pourcentage de femmes parlementaires. Au classement mondial des femmes dans les parlements nationaux établi par l’UIP, le Japon est ainsi passé de la 129ème à la 124ème place (avec 9,47 % contre 8,1 % précédemment). A la précédente législature, il y avait en effet 39 femmes au Shugiin dont le nombre de sièges a été réduit de 480 à 475. C’est en 2009 que la représentation des femmes au Shugiin a été la plus élevée, avec 54 élues (11,25 %). Elles sont un peu mieux représentées à la Chambre haute (Sangiin) où 39 femmes ont été élues en 2013, soit 16,1 % des 242 sièges.
Plantation d’un pin pour commémorer le 125ème anniversaire de l’UIP
18 DECEMBRE 2014
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, participe à la plantation du pin ponderosa marquant le 125ème anniversaire de l’Organisation. ©IPU/F. Puchol 2014
Un pin a été planté au Siège de l’UIP pour marquer le 125ème anniversaire de l’organisation.
Cet arbre, un “Pinus ponderosa” ou pin ponderosa originaire de l’Ouest des Etats Unis et du Canada, est un cadeau de la ville du Grand-Saconnex où l’UIP a son Siège.
Le Danemark et la France, premiers pays à approuver les Principes communs d’assistance aux parlements
18 DECEMBRE 2014
Nombre d'intervenants proposent une assistance technique aux parlements. Les "principes communs" visent à améliorer la coopération et la coordination entre ces acteurs, pour une assistance plus efficace. ©UIP
Le Parlement danois et l’Assemblée nationale française sont les premières institutions parlementaires à souscrire aux Principes communs en matière d'assistance aux parlements. Ces principes, formulés par un groupe de parlements et d'acteurs du renforcement parlementaires, parmi lesquels des organisations comme l’UIP, ont aussi été approuvés par International IDEA et l’Association des parlementaires européens partenaires de l'Afrique (AWEPA). Les principes communs, qui donnent des repères clairs aux acteurs qui apportent une assistance aux parlements comme aux institutions qui en sont les bénéficiaires, reflètent la somme de quarante années d’expérience du renforcement parlementaire. Ils ont été coordonnés par l’UIP dans le but d’améliorer la qualité de l’assistance proposée aux parlements et de favoriser une meilleure collaboration lors de la planification, de la conception et de la fourniture de l'assistance. Les principes communs ont été adoptés par les organes directeurs de l’UIP lors de la 131ème Assemblée de Genève en octobre 2014. Une cérémonie officielle d’approbation sera organisée à la 132ème Assemblée à Hanoï (Viet Nam) (28 mars - 1er avril 2015). Les parlements et les organisations qui souhaitent y souscrire sont priés de prendre contact avec le Secrétariat de l’UIP.
Quand le courage et l’engagement des parlementaires font la différence
18 DECEMBRE 2014
La parlementaire afghane Fawzia Koofi fait partie des orateurs du TEDxPlacedesNations ©Nations Unies/Jean-Marc Ferré
La parlementaire afghane Fawzia Koofi a prononcé au TEDx un discours fort – qui sera mis en ligne en janvier – dans lequel elle exposait les raisons qui l’ont poussée à devenir parlementaire dans l’un des pays les plus dangereux et les plus complexes au monde et sa volonté de contribuer à l'établissement d'une démocratie durable et d’un système égalitaire en Afghanistan. Son intervention s’inscrivait dans un ensemble de onze itinéraires remarquables par leurs conséquences au plan humain, présentés le 11 décembre dans le cadre du TEDxPlacedesNations. Cet événement auquel participaient douze institutions, dont l'UIP, l’ONU et la ville de Genève, a été suivi en direct dans 24 lieux de 15 pays différents. Des photos sont d’ores et déjà disponibles.
Viet Nam : les progrès de la riposte au sida
18 DECEMBRE 2014
Les membres du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant avec des personnes vivant avec la maladie, lors d’une mission sur le terrain à Dien Bien, au Viet Nam. ©UIP/Aleksandra Blagojevic, 2014
Le Groupe consultatif de l'UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère du nouveau-né et de l'enfant a constaté les progrès réalisés par la riposte vietnamienne à l’épidémie de sida au cours de la mission menée dans ce pays début décembre. Depuis la visite précédente, en 2009, le contexte législatif s’est amélioré, notamment à la suite de l’application de la Loi sur le VIH. D’importants progrès ont été réalisés du côté de la prévention des nouvelles infections (ce qui a permis de réduire le nombre des décès) et les services de réduction des risques ont été progressivement développés, notamment par la mise en place à l’intention des utilisateurs de drogues injectables (UDI) d’une thérapie de substitution à base de méthadone. L’épidémie continue néanmoins de concerner prioritairement les UDI et d’autres populations vulnérables. La riposte du Viet Nam au sida repose majoritairement sur des financements de donateurs (à plus de 80 %) alors que les contributions internationales ont tendance à régresser et que les ressources intérieures restent limitées. La stigmatisation et la discrimination suscitées par le sida posent un problème supplémentaire qui freine considérablement les progrès. La mission du groupe consultatif de l’UIP comprenait une visite de terrain dans la province de Diên Biên, l’une des régions les plus pauvres du Viet Nam, à la frontière avec la Chine et le Laos. Dans ce couloir de passage du trafic de drogue, l’épidémie de sida se développe rapidement parmi les UDI, le taux de prévalence étant estimé à 30 %. Le groupe consultatif a visité des centres de traitement à la méthadone et des centres de santé régionaux, de district et locaux. Il a par ailleurs été informé des bénéfices du "traitement 2.0" qui consiste à rapprocher les services de traitement du sida des populations concernées et contribue à réduire la stigmatisation et la discrimination. Les conclusions et recommandations de la mission seront présentées lors de la 132ème Assemblée de l’UIP à Hanoï en 2015.
Légiférer pour lutter contre l’épidémie de sida au Kirghizstan
18 DECEMBRE 2014
Les parlementaires kirghizes s’efforcent de trouver des solutions face aux obstacles législatifs à la lutte contre le VIH/sida dans le pays. ©UIP/Jorky, 2014
Les parlementaires kirghizes et les spécialistes du VIH/sida qui se rencontreront à Genève les 17 et 18 décembre chercheront à optimiser la riposte législative du pays à l'épidémie de sida. Organisée au Siège de l’UIP en collaboration avec ONUSIDA, cette réunion a pour but d’identifier les obstacles à un traitement efficace du sida et de trouver comment les surmonter dans la pratique. On étudiera pour ce faire des exemples d’initiatives parlementaires de lutte contre le sida intégrant égalité et respect des droits de l'homme. Même si le combat contre le VIH/sida a globalement progressé, l’épidémie continue de se propager dans certaines populations d’Europe de l'Est et d’Asie centrale, en particulier parmi les consommateurs de drogues injectables et leurs partenaires sexuels ainsi que parmi les homosexuels et les professionnel(le)s du sexe. Au Kirghizstan, la prévalence du VIH chez les homosexuels est passée en 2013 de 1,1 % à 6,3 %. La couverture des programmes de prévention est insuffisante pour juguler l’épidémie, les financements étant limités et provenant majoritairement de sources internationales.
Un monde exempt d'armes nucléaires
18 DECEMBRE 2014
Les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki (photo) en 1945 ont fait près de 200 000 morts. ©Prospectus de l’armée de l’air américaine
L’UIP a appelé parlements et parlementaires à assumer leurs responsabilités en matière de protection des générations présentes et futures contre les terribles conséquences des armes nucléaires. A la Conférence de Vienne sur l’impact humanitaire des armes nucléaires, le 9 décembre, le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong, a déclaré que les parlements devaient assumer un rôle central dans le processus décisionnel visant à débarrasser le monde une bonne fois pour toutes de ces armes de destruction massive. Le Secrétaire général a également insisté sur l’importance de la coopération parlementaire internationale pour faire avancer la non-prolifération et le désarmement nucléaires lors de la table ronde des Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement (PNND), organisée au Parlement autrichien avec le soutien de l’UIP. Il a rappelé que les parlementaires avaient été les premiers à attirer l’attention internationale sur les dégâts dévastateurs causés par les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions, préparant ainsi la conclusion du Traité d’interdiction des mines de 1997 et de la Convention sur les armes à sous-munitions de 2008. "Alors que la quasi-totalité des autres armes de destruction massive a été interdite, nous devons maintenant œuvrer tous ensemble à la suppression totale des armes nucléaires" a-t-il déclaré.
Fawzia Koofi, parlementaire afghane, au TEDx de Genève
11 DECEMBRE 2014
La parlementaire afghane Fawzia Koofi fait partie des orateurs du TEDxPlacedesNations ©Nations Unies/Jean-Marc Ferré
La parlementaire afghane Fawzia Koofi fera partie des orateurs du TEDx de Genève le 11 décembre. La scène du TEDx mettra en effet en lumière des témoignages remarquables d’entraide. Tedxplacedesnations donnera ainsi la parole à 11 orateurs éminents et, avec 1 900 participants d’ores et déjà inscrits, constituera un événement à ne pas manquer pour savoir ce que les novateurs, les humanitaires, les entrepreneurs, les scientifiques et les artisans de la paix ont à dire sur leur rôle dans la recherche de solutions aux problèmes actuels et la définition du monde de demain. 24 projections sur grand écran sont organisées dans 22 villes de cinq continents pour permettre à des publics divers de suivre l’événement en direct et de participer au débat. Il est également possible de rejoindre la discussion via le mot clé #TEDxNations.
Les parlementaires revendiquent un rôle central dans la lutte contre les changements climatiques
9 DECEMBRE 2014
Le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury, à la séance inaugurale de la Réunion parlementaire sur le changement climatique à Lima (Pérou).
Des parlementaires venus des quatre coins de la planète se sont exprimés d’une seule voix à Lima pour souligner le rôle central qui doit être le leur dans toute stratégie politique visant à lutter contre les changements climatiques. Réunis dans la capitale péruvienne le 8 décembre, en parallèle à la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques, les parlementaires ont rappelé l’importance du Parlement pour la transposition pratique de tout accord international de lutte contre le réchauffement climatique. Aucun accord international sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe ne saurait être crédible et efficace s'il n'est pas transposé dans les législations nationales, comme l’ont rappelé les parlementaires dans le document final de la Réunion parlementaire. Dans ce texte, ils appellent les parlements à mettre en place des commissions sur les changements climatiques et l’UIP à adopter un plan d’action pour donner l’impulsion nécessaire. Ils rappellent en outre qu’il faut réduire d’urgence les émissions de gaz à effet de serre au plan mondial et limiter l’élévation de la température de la planète à +2°C par rapport aux niveaux préindustriels, comme en sont convenus les gouvernements à Copenhague en 2009. Le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury, a notamment déclaré dans son allocution d’ouverture de la Réunion parlementaire : "Les dirigeants politiques et les décisionnaires, parlementaires compris, doivent agir de manière décisive et agir tout de suite. Si nous ne le faisons pas, nous aurons manqué à notre devoir vis-à-vis des générations futures et de notre planète, la seule que nous ayons. Nous avons une dernière chance de maintenir le réchauffement climatique dans la limite de +2°C mais à condition d’agir rapidement. Ne pas réussir à prévoir, c’est prévoir de ne pas réussir."
La représentation des femmes progresse au Parlement tunisien
28 NOVEMBRE 2014
La Tunisie accède au groupe des pays (une quarantaine) qui ont plus de 30 % de femmes parlementaires. ©Reuters/Z. Souissi
L'UIP salue l'augmentation du nombre des femmes dans le nouveau Parlement tunisien à l'issue des élections du 26 octobre. Selon les résultats officiels, 68 femmes ont été élues à l'Assemblée des représentants du peuple sur un total de 217 membres, soit une augmentation de sept sièges et d'un peu plus de trois points de pourcentage. La proportion des femmes passe de 28,1 % à 31,34 % et la Tunisie rejoint ainsi la quarantaine de pays qui comptent plus de 30 % de femmes parlementaires.
Modernisation de l'Assemblée nationale en Guinée-Bissau
28 NOVEMBRE 2014
L'UIP travaille avec l'Assemblée nationale de Guinée-Bissau au renforcement de son action législative et de son efficacité au travail. ©UIP
Suite aux élections d'avril, l'UIP et le PNUD ont entamé avec l'Assemblée nationale de Guinée-Bissau un travail de renforcement de la fonction législative et de l'efficacité du travail de cette institution dans le cadre d'un programme général de modernisation. Quelque 75 % des 102 membres de l'Assembleia Nacional Popular ont participé, du 18 au 20 novembre, à un séminaire de renforcement des fonctions législative et de contrôle de l'Assemblée par l'accroissement des capacités des parlementaires. Avec l'appui additionnel du Groupe parlementaire britannique interpartis pour la Guinée-Bissau, les parlementaires ont travaillé collectivement et en groupes, et débattu pendant trois jours des principaux problèmes rencontrés par l'Assemblée, de son rôle de consolidation de la démocratie dans le pays après le coup d’état de 2012, et de la nécessité de placer l'égalité hommes-femmes et les droits de l'homme au cœur de l'action parlementaire. Enfin, ils ont discuté des aspects pratiques de leur fonction, notamment des travaux en commissions, de l'organisation administrative et de l'application d'une éthique parlementaire.
Changement climatique : les parlementaires passent à l'action
28 NOVEMBRE 2014
Le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury, à la séance inaugurale de la Réunion parlementaire sur le changement climatique à Lima (Pérou).
Les parlementaires ont débattu des moyens concrets d'accélérer l'action politique en matière de changement climatique durant deux réunions organisées en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Lima, capitale du Pérou. Le 8 décembre s’est déroulée une Réunion parlementaire organisée conjointement par l'UIP et le Congrès péruvien avec le soutien du Groupe géopolitique de l'Amérique latine et des Caraïbes. Les parlementaires y ont analysé les coûts croissants induits par l'inaction en matière de climat et examiné les moyens à leur disposition pour faire baisser la pollution au carbone. Ils ont aussi eu l'occasion de discuter avec des négociateurs gouvernementaux intervenant directement dans les décisions liées à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et d'approfondir leurs connaissances sur les principaux thèmes de la Conférence. Celle-ci, qui se tient du 1er au 12 décembre, combine la 20ème session de la Conférence des parties à la CCNUCC et la 10ème session de la Conférence des parties au Protocole de Kyoto (souvent abrégées en COP20/CMP10). La Réunion parlementaire a adopté un document final qui sera transmis à la Conférence. Une autre manifestation organisée par l'UIP et l’ICLEI-Les gouvernements locaux pour le développement durable, qui s’est déroulée le 9 décembre, visait à accroître l'efficacité de la campagne de lutte contre le changement climatique et à élever le niveau des ambitions en la matière tant au niveau national que local. Le Président de l'UIP, M. Saber Chowdhury, a pris la parole lors de ces deux événements. "Les dirigeants politiques et les décisionnaires, parlementaires compris, doivent agir de manière décisive et agir tout de suite. Si nous ne le faisons pas, nous aurons manqué à notre devoir vis-à-vis des générations futures et de notre planète, la seule que nous ayons." a-t-il déclaré à la séance inaugurale de la Réunion parlementaire, avant d’ajouter : "Nous avons une dernière chance de maintenir le réchauffement climatique dans la limite de +2°C mais à condition d’agir rapidement. Ne pas réussir à prévoir c’est prévoir de ne pas réussir." La COP20/CMP10 devrait selon toutes les attentes préparer la conclusion d'un accord à la 21ème session de la CCUNCC qui se tiendra à Paris en 2015. A l'issue de cette réunion, tous les pays, y compris les plus gros émetteurs de gaz à effets de serre, seront, pour la première fois, engagés par un accord universel sur le climat, après 20 ans de négociations menées sous l'égide de l'ONU.
Action parlementaire pour un monde exempt d'armes nucléaires
28 NOVEMBRE 2014
L’emploi de l’arme nucléaire a eu des conséquences humanitaires catastrophiques comme à Hiroshima (Japon) en 1945. ©Reuters/T. Hanai
Les parlementaires présents à la Conférence de Vienne sur l'impact humanitaire des armes nucléaires, les 8 et 9 décembre, réfléchiront ensemble aux moyens à mettre en œuvre pour débarrasser le monde de ces armes. Une Table ronde parlementaire, organisée par le Parlement autrichien avec le soutien de l'UIP et du réseau des Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement (PNND) leur fournira en outre une excellente occasion de s'informer sur ce que font d'autres parlements pour éliminer l'armement nucléaire des doctrines de sécurité et parvenir à un monde exempt de ce type d'armes. Alors que l'emploi des armes nucléaires a eu des conséquences humanitaires catastrophiques, un nombre non négligeable d'Etats continuent à appuyer leur défense sur la dissuasion nucléaire. Au printemps de cette année, les Membres de l'UIP ont adopté une résolution historique énonçant une série de mesures à prendre par les parlements pour débarrasser le monde des armes nucléaires. Le Secrétaire Général de l'UIP, M. Martin Chungong renouvellera l'appel de l'UIP pour que les parlements accordent une priorité élevée à la non-prolifération et au désarmement nucléaires.
L'organisation d'élections et un rapide retour à l'ordre constitutionnel essentiels en Thaïlande
28 NOVEMBRE 2014
En Thaïlande, des élections législatives étaient prévues le 20 juillet 2014 mais ont été annulées à la suite du coup d'état qui s'est produit deux mois auparavant. ©Reuters/Athit Perawongmetha
Le Secrétaire général de l'UIP, M. Martin Chungong, en visite officielle à Bangkok du 1er au 3 décembre, a insisté sur l'importance de la tenue d'élections conformément à la feuille de route qui doit ramener le pays à un ordre constitutionnel complet. M. Chungong, qui s’est rendu en Thaïlande à l'invitation des autorités, a rencontré de hauts responsables et a été l'orateur principal d'un séminaire intitulé "Sur le chemin de la réforme". Pendant ces réunions, il a débattu des réformes à mener pour s'assurer que la Thaïlande retrouve un régime démocratique. Il a insisté aussi sur la nécessité d'établir des bases solides pour la mise en place d'un Parlement qui soit à la hauteur des attentes des Thaïlandais et garantisse une plus grande stabilité politique à un pays où l'armée a dû maintes fois intervenir dans l'arène politique.
Le Président de l'UIP souligne le rôle déterminant du parlement dans la défense des droits de l'homme
28 NOVEMBRE 2014
Comme l'a précisé le Président de l'UIP, M. Saber Chowdhury, sans l'action parlementaire, les recommandations des mécanismes onusiens des droits de l'homme seraient difficiles à mettre en œuvre. ©UIP
Lors du Forum mondial des droits de l'homme qui vient de se dérouler au Maroc, le Président de l'UIP, M. Saber Chowdhury, a souligné le rôle essentiel des parlements et des parlementaires pour le respect, au niveau national, des normes internationales en matière de droits de l'homme. M. Chowdhury s'est exprimé à la séance inaugurale de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'homme à Marrakech, le 27 novembre. Il a indiqué que sans l'action des parlements, tant au niveau de la législation que du contrôle parlementaire, les recommandations formulées par les mécanismes onusiens des droits de l'homme de l'ONU seraient difficiles à mettre en œuvre. "Un parlement qui reflète véritablement la diversité de la société et qui dispose des moyens de représenter les opinions des citoyens et d'obliger le gouvernement à rendre des comptes est un outil efficace pour prévenir les conflits, surmonter les divisions et faire respecter les droits de l'homme", a-t-il ajouté. Dans cette optique, parlements et gouvernements se doivent d'adopter pour les années qui viennent une approche des droits de l'homme centrée sur l'humain. Cette question sera d'ailleurs fortement influencée par le programme de développement pour l'après-2015. Comme l'a répété le Président Chowdhury, l'UIP est convaincue de la nécessité d'adopter une approche centrée sur les droits pour définir le nouvel ensemble d'objectifs de développement. Plus de 5 000 personnes venues d'une centaine de pays participent à cet événement de quatre jours (27-30 novembre) qui vise à évaluer les progrès et les défis du domaine des droits de l'homme.
Des objectifs nutritionnels à atteindre d’ici 2025
21 NOVEMBRE 2014
M. Pier Ferdinando Casini, Président honoraire de l’UIP, a déclaré : « l’élimination de toutes les formes de malnutrition est un impératif qui concerne tous les pays et doit être atteint par la génération présente ». ©FAO
Des parlementaires enjoignent les parlements d’agir pour atteindre une série d’objectifs nutritionnels d’ici 2025 afin de contribuer à la sécurité alimentaire et à une nutrition équilibrée pour tous dans un monde plus harmonieux. Les parlementaires réunis à Rome en marge de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) ont convenu de la nécessité d’adopter des politiques et des programmes nationaux de nutrition qui intègrent les six cibles nutritionnelles mondiales du Plan d’application exhaustif concernant la nutrition chez la mère, le nourrisson et le jeune enfant de l’OMS. Ces objectifs sont les suivants : réduire de 40 % le nombre des enfants de moins de cinq ans présentant un retard de croissance; réduire de 50 % l’anémie chez les femmes en âge de procréer; réduire de 30 % l’insuffisance pondérale à la naissance; maîtriser le pourcentage des enfants en surcharge pondérale (0 % d’augmentation); porter à au moins 50 % le taux d’allaitement exclusif au sein les six premiers mois; réduire le taux d’émaciation chez l’enfant (caractérisé par un faible ratio poids/taille) et le maintenir au-dessous de 5 %. Cette manifestation, conjointement organisée à Rome par l’UIP et le Parlement italien avec le soutien de la FAO et de l’OMS, a réuni une centaine de parlementaires venus du monde entier, tous désireux de maintenir la question de l’alimentation et de la nutrition en tête des priorités de leurs pays respectifs. Ils ont également appelé les parlements à voter des lois et à superviser la réglementation de manière à créer un environnement sain qui favorise la protection, l’éducation et la responsabilisation des consommateurs. Il s’agit notamment de prendre des mesures de normalisation de l’étiquetage (information sur les teneurs en sucre, sel, graisse et acides gras trans) et de réglementation de la commercialisation, en particulier pour ce qui concerne les enfants. L’accent a également été mis sur la nécessité de responsabiliser et de soutenir les femmes par la loi et d’accroître leur accès à des soins de santé de qualité. Les parlementaires ont adopté une déclaration qui a été intégrée aux résultats finaux de la CIN2. Faisant le bilan de la réunion parlementaire, M. Pier Ferdinando Casini, Président honoraire de l’UIP, a déclaré : « l’élimination de toutes les formes de malnutrition est un impératif qui concerne tous les pays et doit être atteint par la génération présente ».
Côte d’Ivoire : vers la parité en politique
19 NOVEMBRE 2014
La Côte d'Ivoire compte aujourd'hui 24 femmes sur un total de 255 parlementaires, soit 9,4 %, un chiffre bien inférieur à la moyenne régionale de l'Afrique qui est de 22,5 %. ©UIP
Parlementaires, responsables gouvernementaux et représentants de la société civile ont manifesté leur volonté d'atteindre la parité hommes-femmes dans la vie politique ivoirienne d'ici 2020, à l'issue d'une Conférence parlementaire de deux jours qui s'est déroulée à Abidjan. Organisée conjointement par le Parlement ivoirien et l'UIP, cette réunion avait pour but de sensibiliser les parlementaires et les autres responsables politiques à l'importance d'une représentation équilibrée des hommes et des femmes au parlement, étape décisive vers une société plus égalitaire à tous les niveaux. Il a été convenu d'une série de recommandations visant à renforcer la participation des femmes au parlement, parmi lesquelles figure une modification de la loi électorale pour instaurer des quotas de femmes sur les listes de candidature. Adapté au scrutin majoritaire à un tour de la Côte d’Ivoire, le système de quotas préconisé, devrait permettre d'atteindre une proportion de 33 % de femmes sur les listes de candidats aux élections législatives de 2016, une proportion qui passerait à 50 % en 2020. Ces quotas, légalement contraignants, seront applicables aux élections nationales, régionales et municipales et concerneront tous les partis politiques. La Commission électorale indépendante (CEI) et l'Observatoire de la parité, entité qui doit être mise en place spécialement à cet effet, s'assureront du respect des quotas.
Les autres recommandations portent sur l'organisation de campagnes de sensibilisation à l'importance de la représentation des femmes et de programmes de formation pour les préparer à devenir candidates, ainsi que sur la mise en place d'incitatifs financiers pour favoriser la participation des femmes. L'UIP aidera l'Assemblée nationale ivoirienne à définir les changements législatifs nécessaires pour concrétiser ces recommandations. La Côte d'Ivoire compte aujourd'hui 24 femmes sur un total de 255 parlementaires, soit 9,4 %, un chiffre bien inférieur à la moyenne régionale de l'Afrique qui est de 22,5 %. Le pays pointe à la 129ème place au classement mondial des femmes dans les parlements établi par l'UIP.
Placer l’humain au centre du nouveau programme pour le développement
14 NOVEMBRE 2014
L’UIP plaide en faveur de l'inclusion d'un objectif autonome de gouvernance démocratique dans les Objectifs de développement durable. Le projet d’objectif 16 va dans la bonne direction. ©UN
La nécessité de braquer le projecteur sur les hommes et les femmes, qu’ils soient parties prenantes ou bénéficiaires du nouveau programme de développement durable, sera au centre des débats lors de l’Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies qui se déroulera cette année les 19 et 20 novembre. Organisée conjointement par l’ONU et l’UIP, l’Audition réunira au Siège de l’ONU à New York plus d’une centaine de parlementaires venus des quatre coins de la planète, parmi lesquels des Présidents de parlement. Cette réunion fournira une nouvelle occasion d’approfondir la réflexion collective des parlementaires sur les prochains Objectifs de développement durables (ODD) qui remplaceront les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’expiration de ceux-ci à la fin de l’année prochaine. Les parlementaires aborderont diverses questions : les implications d’une approche des ODD fondée sur les droits; la façon dont l’inégalité économique et sociale peut saper les efforts de développement centrés sur l’humain; la nécessité de renforcer transparence et reddition de comptes dans les secteurs public et privé; la responsabilité des gouvernements vis-à-vis du marché; la façon dont les pays peuvent appréhender leurs responsabilités en matière de droits de l’homme. L’UIP et l’ONU ont mené des consultations approfondies auprès de leurs mandants respectifs afin d’alimenter les négociations sur les ODD. Celles-ci entreront dans une nouvelle phase en janvier 2015 avec le premier projet d’ODD élaboré par un Groupe de travail de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Sam Kutesa et le Président de l’UIP, M. Saber Chowdhury prononceront une allocution en ouverture de cette réunion de deux journées.
L’UIP appelle à une large approbation des principes communs en matière d’assistance parlementaire
14 NOVEMBRE 2014
Les Principes communs en matière d’assistance aux parlements ont été adoptés par les organes directeurs de l’UIP à la 131ème Assemblée qui s’est déroulée à Genève en octobre 2014. ©UIP
L’UIP appelle les parlements ainsi que les organisations, bailleurs et personnes individuelles travaillant au renforcement des parlements à adopter ces principes et à les mettre en œuvre dans leur travail quotidien. Les Principes communs en matière d'assistance aux parlements reflètent plus de 40 années d’expérience des actions de renforcement des parlements. Conçus par un groupe de parlements et d’organisations œuvrant dans ce domaine, sous la supervision de l’UIP, ils énoncent des conseils clairs qui intéresseront toutes les parties prenantes de l’assistance aux parlements, côté réception ou côté exécution. Ces principes soulignent la nécessité pour tout parlement de garder la maîtrise du processus de renforcement et de réforme. Ils visent une amélioration de la qualité de l’assistance mais aussi une meilleure coopération parlementaire pour plus d’efficacité. Les principes communs ont été adoptés par les organes directeurs de l’UIP à la 131ème Assemblée qui s’est déroulée à Genève en octobre. Une cérémonie officielle d’approbation des principes communs sera organisée à la faveur de la 132ème Assemblée qui se tiendra à Hanoï (Viet Nam) du 28 mars au 1er avril 2015. Les parlements et les organisations qui souhaitent manifester leur adoption de ces principes, sont priés d’en informer le Secrétariat de l’UIP d’ici février 2015.
Asie : des parlementaires s’engagent à promouvoir une législation relative à la nutrition
14 NOVEMBRE 2014
La dénutrition concerne plus de 162 millions d’enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement. ©UNICEF
Des parlementaires d’Asie de l’Est, d’Asie du Sud et du Pacifique se sont engagés à réviser les lois et les politiques de leurs pays afin d’assurer un cadre juridique national efficace et exhaustif en matière de nutrition. Cet engagement figure dans une série de recommandations adoptées à Vientiane (Laos), à l’issue d’une réunion de deux jours et demi (4 - 6 novembre) sur la promotion de la nutrition infantile organisée conjointement par l’UIP et l’UNICEF. Les « recommandations de Vientiane » expliquent comment les parlements peuvent contribuer à assurer le respect du droit de chaque enfant à survivre et à se développer par la promotion et le maintien d’une nutrition optimale dès la conception et jusqu’à l’âge de 24 mois (les « 1000 premiers jours »). Les parlementaires sont convenus de rapporter ces recommandations dans leurs parlements nationaux respectifs ainsi que dans leurs circonscriptions et d’y puiser différents moyens de mieux promouvoir la nutrition (par une meilleure allocation des crédits et des dépenses, la supervision de l’action gouvernementale, des actions de sensibilisation, une meilleure coopération avec la société civile, les bailleurs de fonds, les partenaires du développement et les organisations internationales, etc.). Conscients de l’importance de la sécurité nutritionnelle pour le développement économique et pour la rupture des cycles intergénérationnels de la pauvreté, les parlementaires ont souligné qu’il convenait d’agir d’urgence pour lutter contre le problème de la dénutrition. Celui-ci concerne en effet plus de 162 millions d’enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement et dans certains pays, plus de la moitié des enfants sont concernés. Par ailleurs, 42 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’une surcharge pondérale qui les expose à des maladies chroniques comme le diabète. En outre, deux tiers des enfants qui souffrent d’un retard de croissance vivent en Asie.
Regard parlementaire sur les problèmes de nutrition
14 NOVEMBRE 2014
Aujourd’hui, 805 millions de personnes souffrent chroniquement de la faim et 161 millions d’enfants présentent une surchage pondérale, selon la FAO. ©FAO
Les parlementaires qui participeront à la réunion parlementaire qui se tiendra à Rome, le 18 novembre, en marge de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2), bénéficieront d’informations actualisées sur les questions de nutrition et pourront répertorier les possibilités d’action parlementaire pour favoriser la mise en œuvre des engagements de la CIN2. La réunion visera surtout à sensibiliser parlementaires et parlements à la contribution cruciale qui peut être la leur en matière de nutrition. Aujourd’hui, 805 millions de personnes souffrent chroniquement de la faim, 161 millions d’enfants présentent un retard de croissance tandis que 42 millions d’enfants présentent une surchage pondérale et que 500 millions d’adultes sont obèses, selon le rapport sur l’Etat de l’insécurité alimentaire dans le mondede l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Les résultats de la réunion parlementaire feront l’objet d’une déclaration qui sera présentée à la CIN2 le 21 novembre et sera incluse dans le rapport final de la conférence.
Renforcement de l’action parlementaire de lutte contre le VIH/sida au Viet Nam
14 NOVEMBRE 2014
Des membres du Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant s’entretiennent avec des patients au centre de santé de Dien Bien Phu (Viet Nam). ©UIP
Le Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant effectuera prochainement une mission au Viet Nam, avec pour objectif le renforcement de la lutte contre le VIH et le sida dans ce pays. Un séminaire sur la prévention du sida, prévu le 30 novembre, fera le point sur les avancées dans ce domaine en mettant l’accent sur les méthodes permettant de favoriser l’accès au traitement. La visite de terrain qui suivra (1er et 2 décembre) comprendra des réunions avec les organes parlementaires chargés de cette question, des responsables de la santé du Gouvernement et des représentants de la société civile. Des visites de centres de traitement et de centres de recherche sont également prévues. La mission formulera des recommandations à l’Assemblée nationale vietnamienne et produira un document sur les bonnes pratiques que l’UIP diffusera auprès de tous les parlements. Le Gouvernement vietnamien a récemment annoncé de nouveaux objectifs pour favoriser une extension rapide du traitement du sida d’ici 2020. Le Viet Nam est ainsi le premier pays d’Asie à adopter l’objectif des 90–90–90 : dépister 90 % des personnes porteuses du VIH; donner accès au traitement à 90 % des personnes qui connaissent leur séropositivité; obtenir que 90 % des personnes sous traitement présentent un taux de virus indétectable (c’est-à-dire supprimer la charge virale). En 2013, 250 000 personnes étaient porteuses du VIH au Viet Nam pour 14 000 nouvelles infections dans l’année. En 2014, plus de 87 000 personnes bénéficiaient d’un traitement anti-VIH, soit 30 fois plus qu’en 2005 mais seulement un tiers de toutes les personnes porteuses du virus, selon ONUSIDA.
Pour l’application et l’universalisation du Traité sur le commerce des armes
14 NOVEMBRE 2014
Plus de 60 parlementaires de 17 parlements nationaux ont réaffirmé à Londres leur engagement pour la ratification du Traité sur le commerce des armes (TCA). ©BGIPU/Paul Milsom
Plus de 60 parlementaires de 17 parlements nationaux ont réaffirmé leur engagement pour la ratification, la mise en œuvre et l’universalisation du Traité sur le commerce des armes (TCA) lors d’une conférence de trois jours organisée à Londres par le Groupe interparlementaire britannique. Cette conférence s’inscrivait dans la dynamique créée par la perspective de l’entrée en vigueur imminente de ce traité (24 décembre). En amont de la première Conférence des Etats parties qui se tiendra à Mexico l’année prochaine, les participants ont approuvé un document final (en anglais) dans lequel ils affirment leur soutien à ce traité qui permet de sauver des vies, d’empêcher l’utilisation d’armements en violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et qui contribue à combattre le terrorisme et à protéger le commerce licite des armements. Ils exhortent les parlements à encourager leur gouvernement à signer ou à ratifier le traité dans les plus brefs délais et les appellent, en outre, à voter les lois nationales correspondantes et à veiller à l’efficacité de leur mise en œuvre. Ils encouragent aussi la Conférence des Etats parties à vérifier que les parlements disposent des capacités et des moyens nécessaires pour contribuer au respect des principes et des obligations de leur pays au titre du TCA, à faire le point sur les financements et les ressources disponibles et sur la façon dont les parlements peuvent y accéder.
Deuxième réunion de préparation de la 4ème Conférence mondiale des Présidents de parlement
14 NOVEMBRE 2014
Le Comité préparatoire de la 4ème Conférence mondiale des Présidents de parlement définira les grands objectifs de la Conférence 2015 ©UIP
Des dirigeants parlementaires se réuniront à New York les 17 et 18 novembre dans le cadre de la deuxième réunion du Comité préparatoire de la 4ème Conférence mondiale des Présidents de parlement. Ce comité définira les grands objectifs de la Conférence 2015, choisira son thème général, réfléchira aux principaux éléments du document final et arrêtera la date exacte et le lieu où elle se déroulera. La Conférence, qui se tiendra au second semestre 2015 et s’inscrit dans une série de réunions de haut niveau précédant le Sommet de l’ONU, étudiera également des questions telles que le renforcement des relations entre les parlements et les Nations Unies, la contribution des parlements aux prochains Objectifs de développement durables (ODD), les défis auxquels sont confrontés les parlements aujourd’hui et la nécessité de promouvoir l’égalité hommes-femmes dans tous les domaines. Une autre réunion préparatoire est prévue début 2015 pour finaliser les derniers détails de la Conférence dont les éditions précédentes se sont déroulées en 2000, 2005 et 2010.[Voir les photos de l'événement]
Création d'une caisse de retraite pour les élus et le personnel du Parlement au Burundi
31 OCTOBRE 2014
L'UIP et le Parlement du Burundi travaillent ensemble à la mise en place d'une caisse de retraite au profit des élus et du personnel parlementaires©UIP
L'UIP et le Parlement du Burundi travaillent ensemble à la mise en place d'une caisse de retraite au profit des élus et du personnel parlementaires, dans le cadre d'un projet visant à garantir l'indépendance administrative et financière du Parlement. Une mission d'experts mandatée sur place par l'UIP a permis aux dirigeants parlementaires de rédiger deux textes de lois distincts (l'un pour les élus, l'autre pour le personnel du Parlement) portant création des deux caisses de retraite. Les deux textes deviendront effectifs lorsque les deux chambres auront donné leur aval.
Promotion de la nutrition infantile en Asie
31 OCTOBRE 2014
La malnutrition et les retards de croissance touche plus de 180 millions d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. ©REUTERS/Damir Sagolj
Des élus et des administrateurs parlementaires ainsi que des représentants de la société civile se réuniront à Vientiane (Laos), du 4 au 6 novembre, pour susciter une action parlementaire sur la nutrition des enfants en Asie. Organisée par l'UIP et l'UNICEF, avec le concours de l'initiative intitulée Renforcer la nutrition (aussi dite "Scaling up nutrition"), cette rencontre vise à sensibiliser les milieux parlementaires à la nécessité urgente d'agir sur un problème qui touche plus de 180 millions d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. La réunion se tiendra dans les locaux de l'Assemblée nationale de la République démocratique populaire lao et traitera de questions touchant à la malnutrition et au retard de croissance, notamment des conséquences pour le développement économique de ne rien faire face aux problèmes de nutrition. L'accent sera mis sur les stratégies et outils dont disposent les parlementaires pour renforcer les programmes et autres politiques de nutrition. Les parlementaires peuvent en effet apporter une contribution essentielle à la lutte contre la malnutrition des enfants grâce à leurs fonctions législative, budgétaire et de contrôle de l'action des gouvernements, en particulier sur les questions qui concernent les enfants. Plus précisément, ils peuvent prendre des lois qui permettent de limiter la commercialisation de substituts du lait maternel, de protéger les mères et de favoriser l'allaitement et la qualité de la nutrition chez le jeune enfant. En tant que faiseurs d'opinion, ils ont également un rôle essentiel à jouer en expliquant les bonnes pratiques à leurs électeurs. Au terme de leurs délibérations qui s'étaleront sur deux jours et demi, les parlementaires devraient produire un document final dans lequel ils s'engageront à promouvoir un programme sur la nutrition. Ce document contribuera aux délibérations de la Réunion parlementaire qui se tiendra à Rome, au mois de novembre, en marge de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2).
Nouveau parlement en préparation en Egypte
31 OCTOBRE 2014
Une mission de l'UIP dépêchée dans le cadre d'un programme d'appui au long cours s'est attachée en priorité à identifier les besoins et les moyens du personnel parlementaire égyptienne ©UIP
L'UIP et les autorités égyptiennes continuent à travailler à la mise en place d'un parlement pleinement fonctionnel en Egypte, en vue des élections qui doivent avoir lieu prochainement. Une mission de l'UIP dépêchée sur place la semaine dernière dans le cadre d'un programme d'appui au long cours s'est attachée en priorité à identifier les besoins et les moyens du personnel parlementaire, de façon que les nouveaux élus puissent intégrer le Parlement dans de bonnes conditions. Les experts issus des Parlements belge et britannique ainsi que de l'administration du Parlement égyptien se sont intéressés notamment à l'accompagnement dont auraient besoin les nouveaux élus, dont beaucoup feront leur première entrée au Parlement. Ils se sont penchés en particulier sur la question des effectifs, l'expérience des parlementaires, l'importance de la neutralité politique et de l'impartialité dans le travail courant, sur les solutions qu'offrent les nouvelles technologies en matière d'accès à l'information et de diffusion de l'information, et ont également parlé de planification, de façon que les différentes questions soient réglées à temps. Si le Parlement égyptien a été dissous l'année dernière, son secrétariat, lui, n'a pas cessé de fonctionner. Les recommandations de la mission de l'UIP seront transmises au Ministre égyptien des Affaires parlementaires, Ibrahim Elhenedi, qui doit rencontrer le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, à Genève début novembre.
L'UIP salue les élections Tunisiennes, un pas vers la démocratie
30 OCTOBRE 2014
Appelés à élire leurs représentants au Parlement le 26 octobre, les Tunisiens peuvent enfin entrevoir l’avènement d’une démocratie pleine et entière. ©REUTERS/Anis Mili
L'UIP a salué le déroulement du scrutin qui a eu lieu en Tunisie le 26 octobre, voyant là une étape essentielle dans la transition démocratique de ce pays d'Afrique du Nord où le Printemps arabe a vu le jour. Les élections qui se sont déroulées dans le calme vont dans le sens de l'aspiration non démentie de la population à un avenir stable et pacifique. Près de 61 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour élire leurs 217 représentants au sein du Parlement créé en application de la nouvelle Constitution adoptée en janvier de cette année. Depuis 2011, l'UIP travaillait activement auprès des autorités tunisiennes et d'autres organismes à l'élaboration de la nouvelle Constitution qui réaffirme les principes fondamentaux de la démocratie que sont entre autres la liberté de croyance et l'égalité entre hommes et femmes.
Protection des droits des peuples autochtones – de nouveaux outils pour les parlementaires
30 SEPTEMBRE 2014
Deux publications qui viennent de sortir visent à aider les parlementaires à défendre les droits des peuples autochtones et à enrichir le débat sur leur participation à la vie politique. Le nouveau guide parlementaire Mise en œuvre de la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtonesdétaille les mesures pratiques qui peuvent être prises par les parlementaires. Réalisé conjointement par l’UIP, le Secrétariat de l'Instance permanente de l’ONU sur les questions autochtones, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds international de développement agricole, ce guide aborde des questions telles que la législation, le contrôle de l’action gouvernementale et l’allocation des ressources, dans l’optique de l’amélioration des conditions socio-économiques des peuples autochtones. Il donne également des exemples concrets et constructifs de mesures prises dans différents pays du monde en lien avec le respect des droits des peuples autochtones. Quant à l’étude réalisée par l’UIP, Au-delà des chiffres : la représentation des peuples autochtones au Parlement, elle montre par exemple que les parlementaires autochtones sont aujourd’hui au nombre de 979 pour un total de 44 000 parlementaires dans le monde et que 80 % d’entre eux sont des hommes. Cette représentation est néanmoins insuffisante et l’étude souligne l’importance des organes parlementaires pour la participation des autochtones à la prise de décision collective ainsi que l’importance du respect du principe de consentement préalable, libre et éclairé pour toutes les décisions qui concernent les peuples autochtones.
Le Président de l’UIP appelle les parlements à influer sur le programme pour l’après-2015
30 SEPTEMBRE 2014
Les Objectifs de développement durable (ODD) prendront le relais des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) fin 2015. ©Nations Unies
Le Président de l’UIP, M. Abdelwahad Radi, appelle les Parlements membres de l’UIP à redoubler d’efforts pour renforcer le rôle des parlements dans l’élaboration du programme de développement pour l'après-2015. Il les encourage à diffuser auprès de leur gouvernement et de leurs électeurs l’avant-projet des Objectifs de développement durable (ODD) qui prendront le relais des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à la fin de l’année 2015. L’idée est de leur assurer une visibilité maximale et d’organiser de larges débats sur une question qui aura des conséquences directes sur la vie quotidienne de chacun. "Les ODD représentent, en matière de santé de la planète et de bien-être de la population, le plus important des programmes que les gouvernements seront appelés à approuver d’ici la fin de l’année prochaine" a indiqué M. Radi dans une lettre adressée aux Membres de l’UIP. Depuis le début de l’année 2013, l’UIP plaide en faveur de l'inclusion d'un objectif autonome de gouvernance démocratique associé à des indicateurs portant sur les parlements. Le projet d’objectif 16, “Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes” va dans la bonne direction. M. Radi y voit "l’équivalent de l’objectif de gouvernance démocratique que la plupart d’entre nous défendent depuis des années”. L’objectif 16 inclut différentes cibles directement associées aux préoccupations de l’UIP, y compris celles de “mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux” et de “faire en sorte que le processus de prises des décisions soit souple, ouvert à tous, participatif et représentatif à tous les niveaux". Même si les parlements ne sont pas explicitement cités, la référence implicite est très claire. M. Radi souligne que l’UIP continuera à œuvrer pour que les parlements soient mentionnés dans l’une des cibles ou dans les indicateurs qui devront être élaborés pour mesurer les progrès de mise en œuvre de l’objectif.
Programme de l’après-Bali : quelle place pour le contrôle parlementaire ?
30 SEPTEMBRE 2014
Le Forum public annuel de l’OMC rassemble à Genève plus de 1500 participants issus de la société civile, des universités, des entreprises, des médias, des gouvernements, des parlements et des organisations intergouvernementales. ©WTO/Studio Casagrande
Les parlementaires réunis à Genève le 1er octobre pour la Session parlementaire dans le cadre du forum public de l'OMC 2014 se pencheront sur le rôle des parlements en matière de contrôle du programme post-Bali. Le moment est crucial car l’avenir de l’accord historique de facilitation du commerce conclu par les membres de l’OMC à Bali (Indonésie) en décembre 2013 est menacé par des désaccords sur la sécurité alimentaire. Il appartient aux gouvernements de trouver une solution pour sortir de l’impasse et permettre l’entrée en vigueur de l’accord qui pourrait entraîner près de mille milliards de dollars E.-U. de gains pour les exportations mondiales. Quant aux parlements, si les Membres de l’OMC réussissent à sortir de l’impasse, il leur incombera de jouer un rôle central dans la supervision des négociations en cours et le contrôle de la mise en œuvre des engagements. Cinq intervenants, Bernd Lange et Helmut Scholz, membres du Parlement européen, Ablassé Ouedraogo, parlementaire burkinabé, Kil Jeong-woo, parlementaire coréen et Arancha González, Directrice exécutive du Centre du commerce international, mèneront le débat de la réunion parlementaire. Celle-ci fournira aussi l’occasion de redynamiser l’aspect législatif du système commercial multilatéral et de transmettre à l’OMC les préoccupations et les aspirations des citoyens, des entreprises et des autres parties prenantes. Cette démarche cadre parfaitement avec le thème du Forum public de l'OMC intitulé cette année “Pourquoi le commerce nous concerne tous”. Organisée conjointement par l’UIP et le Parlement européen, la Session parlementaire est devenue une tradition incontournable du Forum public de l’OMC, manifestation qui s’étend sur trois jours et réunit plus de 1 500 représentants de la société civile, des universités, des entreprises, des médias, des gouvernements, des parlements et des organisations intergouvernementales.
Election du nouveau président de l’UIP : l’événement central de la 131ème Assemblée
30 SEPTEMBRE 2014
Instaurer l’égalité entre hommes et femmes et mettre fin à la violence faite aux femmes » est le thème principal de la 131ème Assemblée de l’UIP qui se tiendra à Genève du 12 au 16 octobre. ©UIP
L’élection du nouveau Président de l’UIP sera l’un des événements phares de la 131ème Assemblée de Genève qui se déroulera du 12 au 16 octobre et s’annonce riche en contenu. Le nouveau président succèdera à Abdelwahad Radi dont le mandat de trois ans se termine avec cette Assemblée. Ce renouvellement viendra consolider la nouvelle structure de la direction de l’UIP, après l’élection de Martin Chungong au poste de Secrétaire général en mars dernier. Nurhayati Ali Assegaf, parlementaire indonésienne, Bronwyn Bishop, Présidente du Parlement de l’Australie, Saber Chowdhury, parlementaire bangladais, et Abdulla Shahid, ancien Président du Parlement des Maldives ont déjà annoncé leur candidature. Plus de 120 Parlements membres de l’UIP, soit environ 650 parlementaires, se sont déjà inscrits à la 131ème Assemblée, parmi lesquels plus de 75 Présidents et Vice-Présidents de parlement, ainsi qu’un pourcentage notable de femmes et de jeunes parlementaires.
Cette année, l’Assemblée aura pour thème principal “Instaurer l’égalité entre hommes et femmes et mettre fin à la violence faite aux femmes”. Ce thème sera aussi au cœur de la cérémonie du Future Policy Award 2014, Prix qui récompense chaque année des politiques justes et efficaces dans un domaine donné.
Les Membres de l’UIP adopteront également une résolution sur un point d’urgence, sur la base de différentes propositions de débat : les droits du peuple palestinien; le rôle des parlementaires et de l’UIP dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, notamment ceux de l’Etat islamique du Levant et d’autres groupes; les mesures pour lutter contre la traite des êtres humains.
Une résolution portant sur "La souveraineté nationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et les droits de l’homme dans le droit international" sera également soumise à l’approbation des Membres de l’UIP le dernier jour de l’Assemblée. L’ordre du jour, très chargé, comprend des débats sur la gouvernance de l’eau, les changements climatiques, la coopération dans la réponse au problème de la drogue, le rôle des parlements dans la recherche d’un équilibre entre sécurité nationale, sécurité humaine et libertés individuelles, et l’influence des investissements des entreprises privées sur le développement durable.
Une table ronde sur la situation au Moyen-Orient, réunie par le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, se déroulera également en parallèle de la 131ème Assemblée. Les Membres de l’UIP et les représentants de l’ONU réfléchiront aux actions qui peuvent être menées par les parlements pour promouvoir une paix durable entre Israël et la Palestine après les récents événements, ainsi qu’au rôle de l’UIP dans la promotion de la paix dans l’ensemble de la région.
La 131ème Assemblée poursuivra la tradition, longue de près de trente ans, de réunion des femmes parlementaires du monde entier qui débattront de l’influence des femmes dans les parlements.
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires siégera lui aussi pour étudier des cas nouveaux ou plus anciens de violation des droits de l’homme des parlementaires et soumettra des résolutions à l’approbation du Conseil directeur de l’UIP.
D’importantes manifestations sont également prévues en amont et en aval de l’Assemblée. Quelque120 parlementaires venus des quatre coins de la planète participeront les 10 et 11 octobre à la Première Conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires qui recherchera de nouvelles façons d’inciter les jeunes à s’impliquer dans la vie politique. La Conférence établira un document final qui viendra alimenter les débats du Forum des jeunes parlementaires. Le 17 octobre, après la clôture officielle de l’Assemblée, se déroulera un atelier sur les bonnes pratiques en matière de désarmement nucléaire, dans le cadre de l’action entreprise par l’UIP pour promouvoir le désarmement nucléaire et la non-proliferation.
Madagascar et la Guinée déposeront une demande officielle de réaffiliation à l’UIP, dont les Membres compteront de ce fait 166 parlements nationaux.
Vous pouvez participer aux débats de l’Assemblée sur Twitter (hashtag #IPU131). Des photos seront mises à disposition et pourront être téléchargées à l’adresse http://www.ipu.org/131pics
Mettre la démocratie à l'épreuve pour la première Conférence mondiale UIP des jeunes parlementaires
30 SEPTEMBRE 2014
L’UIP, qui soutient activement la participation des jeunes à la vie politique depuis 2010, a créé le Forum des jeunes parlementaires en 2011. ©UIP
Quelque 120 parlementaires se réunissent à Genève, les 10 et 11 octobre, pour la première Conférence mondiale des jeunes parlementaires organisée par l'UIP, pour rechercher des moyens d'assurer la participation des jeunes à la vie politique. Intitulée "Mettre la démocratie à l'épreuve", cette conférence accueillera de jeunes parlementaires (autrement dit, des parlementaires de moins de 45 ans), et des moins jeunes, de jeunes dirigeants d'autres secteurs et des experts internationaux. Le premier jour de la Conférence marquera le lancement d'une analyse de l'UIP sur la présence des jeunes au Parlement, donnant un état des lieux de la participation et de la représentation des jeunes dans les milieux politiques.
Durant les deux jours de la Conférence, différentes réunions-débat aborderont des questions clés, notamment les obstacles à l'entrée des jeunes en politique; la double-discrimination à laquelle se heurtent les jeunes femmes; et en raison de leur âge, et parce qu'elles sont des femmes, et l'existence de mouvements et autres forums de jeunes qui peuvent constituer un tremplin vers le Parlement. Différentes questions seront posées : Pourquoi y a-t-il si peu de jeunes au Parlement ? Est-il vrai que les jeunes sont des citoyens apathiques, apolitiques et en agacés ? Comment ouvrir la politique et le Parlement aux jeunes ? et Comment assurer la participation des jeunes à l'agenda international ? Ces dernières années, on a assisté à une mobilisation de grande ampleur des jeunes sur la démocratie et les questions économiques et sociales dans de nombreux pays.
Les manifestations, boycotts et autres actions militantes dans les rues du Caire, de Tunis, d'Athènes, de Madrid, Bangkok, New York, Montréal ou encore Rio de Janeiro ont montré le désir des jeunes de pouvoir faire entendre leur voix en politique. Pour autant, leur désillusion à l'égard de la politique et des élections est un phénomène de plus en plus marqué et préoccupant dans toutes les régions du monde. Alors que les jeunes de 15 à 25 ans représentent un cinquième de la population mondiale, aujourd'hui, moins de deux pour cent des parlementaires du monde ont entre 20 et 30 ans, et seulement 12 pour cent sont trentenaires.
Cette conférence qui est financée par le Worldwide Support for Development (WSD) se déroulera à la veille de la 131ème Assemblée de l'UIP et produira un document final qui donnera des directives sur les décisions à prendre pour améliorer la représentation des jeunes au Parlement. L'engagement de l'UIP à favoriser la participation des jeunes à la vie politique date de 2010, année où elle a adopté une résolution sur "La participation des jeunes au processus démocratique", à sa 122ème Assemblée, à Bangkok. Un an plus tard, l'UIP a créé le Forum des jeunes parlementaires, organe formel et permanent qui a vocation à améliorer la représentation des jeunes dans les parlements et à l'UIP, tant en termes quantitatifs, qu'en termes qualitatifs.
Prenez part aux débats de la Conférence et du Forum des jeunes parlementaires via Twitter, avec le mot-clé #YoungMPs
Rompre le cycle de la violence contre les filles dans la région Asie-Pacifique
18 SEPTEMBRE 2014
Les élus et administrateurs des parlements de la région Asie-Pacifique travaillent sur les trois formes de violences les plus fréquemment infligées aux filles dans cette région : le mariage précoce, les violences sexuelles et les violences familiales. ©Reuters/Danish Siddiqui
Parlementaires et personnels parlementaires de la région Asie-Pacifique se réuniront du 23 au 25 septembre, à Dhaka (Bangladesh), pour réfléchir à des moyens concrets pour lutter contre les violences faites aux filles, au niveau national, par la législation et sa mise en œuvre. Ce séminaire de trois jours sur le thème "Rompre le cycle de la violence contre les filles en Asie-Pacifique", organisé conjointement par le Parlement du Bangladesh et l’UIP, portera essentiellement sur les trois formes de violences les plus fréquemment infligées aux filles dans cette région : le mariage précoce, les violences sexuelles et les violences familiales. Financée par le Worldwide Support for Development (WSD) et l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad), la réunion permettra aux participants de débattre de leurs expériences et d’échanger, mais aussi de définir des stratégies et des actions permettant d’affronter ce problème, forts de leur statut de parlementaires nationaux appelés à mener l’action pour le changement. Les débats seront intégrés à une étude effectuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en coopération avec l’UIP, portant sur la révision des lois en vigueur dans les pays de la région Asie-Pacifique en matière de mariage des enfants. Les chiffres relatifs aux violences faites aux filles sont alarmants. D’après un rapport récent de l’UNICEF, près de 120 millions de filles de moins de 20 ans dans le monde (soit environ 1 sur 10) ont subi des violences sexuelles et une fille ou femme sur trois âgée de 15 à 19 ans (84 millions) a été victime de violence psychologique, physique ou sexuelle exercée par son mari ou compagnon. En outre, on estime qu’un tiers des filles des pays en développement seront mariées avant l’âge 18 ans, sachant que les fillettes mariées succombent deux fois plus aux grossesses que les femmes de plus de 20 ans.
Renforcer le travail des parlements africains sur les droits de l'homme
18 SEPTEMBRE 2014
La réunion à l'intention des parlementaires africains n'est que l'une des nombreuses manifestations régionales destinées à permettre aux parlementaires de se familiariser avec le Conseil des droits de l'homme et de l'ONU et l'EPU. La dernière en date, qui s'est tenue à Montevideo, s'adressait aux parlementaires d'Amérique latine. ©UIP
Les parlementaires africains se réuniront à Rabat (Maroc), les 29 et 30 septembre, pour traiter de ce que les parlements peuvent faire pour promouvoir les droits de l'homme à l'échelon national et de la contribution qu'ils peuvent apporter au travail du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres régionales organisées par l'UIP pour cimenter la coopération entre les parlements nationaux et le Conseil des droits de l'homme. L'idée est de permettre aux parlementaires de se familiariser avec le fonctionnement du Conseil et avec l'Examen périodique universel (EPU) – le mécanisme mis en place par l'ONU pour améliorer la situation des droits de l'homme dans tous les pays. La réunion de Rabat est organisée conjointement par le Parlement du Maroc, l'UIP et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), en partenariat avec la Délégation interministérielle du Maroc aux droits de l'homme et le Conseil national des droits de l'homme. Seront également présents des représentants des institutions nationales de protection des droits de l'homme, ainsi que des représentants de la société civile et des organisations internationales présentes au Maroc. Les parlementaires tenteront de répertorier les bonnes pratiques de leurs institutions en matière de collaboration avec le Conseil des droits de l'homme et en matière de promotion et de protection des droits de l'homme en général. Ces dernières années, l'UIP s'est fait une priorité de sensibiliser les parlementaires au travail du Conseil et à la contribution qu'ils pouvaient apporter à son travail.
Représentation des peuples autochtones au Parlement : difficultés et perspectives
15 SEPTEMBRE 2014
Femme autochtone participant à la Conférence mondiale sur les peuples autochtones à New York. ©UN Photo/L. Felipe
Quelles sont les difficultés, mais aussi les perspectives ouvertes par l’augmentation du nombre de parlementaires autochtones ? Comment ces parlementaires peuvent-ils représenter efficacement leurs électeurs ? Où les parlements se placent-ils dans le tableau plus large de la participation des peuples autochtones à la vie politique ? Telles sont les questions posées à une rencontre qui se tiendra en marge de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones, prévue à New-York les 22 et 23 septembre. Organisée par l’UIP, la réunion du 23 septembre intitulée “La représentation des peuples autochtones au Parlement” rassemblera non seulement des parlementaires, mais aussi des représentants d’organisations internationales telles que l’ONU. Le Chef Wilton Littlechild, Président du Mécanisme d’experts de l’ONU sur les droits des peuples autochtones et ancien parlementaire canadien, sera également présent. La réunion sera aussi l’occasion de présenter deux nouvelles publications sur les droits des peuples autochtones et leur participation à la vie politique : une enquête de l’UIP "Au-delà des chiffres : la représentation parlementaire des peuples autochtones en perspective" (en cours de traduction), et un Guide pour les parlements sur la ‘’Mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones’’, produit conjointement par l’UIP, le HCDH, le PNUD, le FIDA et le SPFII. On compte environ 370 millions de personnes autochtones réparties entre 90 pays dans le monde. Elles ne représentent que 5 pour cent de la population mondiale totale mais 15 pour cent de la population désavantagée. Sur les 7 000 langues aujourd’hui recensées dans le monde, 4 000 sont parlées par les peuples autochtones.
Une mission dépêchée en Zambie pour faire avancer des cas de droits de l'homme
15 SEPTEMBRE 2014
Une mission en Zambie permettra à l’UIP de compléter l’instruction des cas de 18 parlementaires de l’opposition. Les conclusions préliminaires seront présentées au Comité des droits de l’homme des parlementaires, en octobre. ©UIP
Du 22 au 25 septembre, une délégation de l'UIP conduite par le Président du Comité des droits de l'homme des parlementaires, Juan Pablo Letelier, se rendra en Zambie, pour y parachever ses investigations sur 18 cas concernant des membres de l'Assemblée nationale siégeant dans l'opposition. Les cas de ces parlementaires doivent être replacés dans le contexte de l'arrivée au pouvoir, en 2011, du Front patriotique. L'UIP est préoccupée par des allégations selon lesquelles les parlementaires de l'opposition seraient victimes de harcèlement policier (certains auraient été arbitrairement placés en détention), et s'inquiète de ce qu'ils ne pourraient jouir de leur droit à la liberté de réunion. Dans une résolution qu'elle a adoptée en mars 2014, l'UIP souligne les cas de Kennet Konga et Garry Nkombo. Le premier aurait perdu connaissance, suite à une attaque cérébrale, lors d'un interrogatoire prolongé avec les forces de l'ordre, tandis que le second, aurait été agressé par un ministre du parti au pouvoir, sous les yeux de la police. La mission de l'UIP vise également à faire la lumière sur la situation de trois autres parlementaires de l'opposition – Dora Siliya, Maxwell Mwale et Hastings Sililo – qui ont été écartés du Parlement sur la foi d'accusations de corruption et de non-respect de la légalité. Lors de son déplacement en Zambie, la délégation de l'UIP rencontrera les autorités législatives, exécutives et judiciaires compétentes ainsi que les 18 parlementaires de l'opposition concernés. Elle remettra ses conclusions préliminaires au Comité à sa réunion d'octobre.
Sommet 2014 sur le climat – la perspective parlementaire
15 SEPTEMBRE 2014
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, conviennent de promouvoir l’action parlementaire dans l’application du futur pacte sur les changements climatiques. ©UN Photo/Kim Haughton
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, prendra part au Sommet 2014 sur le climat le 23 septembre, à New York, où les dirigeants du monde entier tenteront d'intensifier les efforts pour trouver un accord mondial ambitieux et juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a invité des responsables gouvernementaux et parlementaires, mais aussi des dirigeants des secteurs de la finance, du monde de l'entreprise et de la société civile à cette rencontre, de façon à donner une impulsion à la lutte contre les changements climatiques. Il a demandé que des mesures audacieuses soient annoncées au Sommet, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la résilience aux changements climatiques et créer une volonté politique en vue d'un accord juridique de qualité à la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui doit se tenir à Paris en 2015. A l'issue de la Conférence de Paris, tous les pays, y compris les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, seront engagés par un accord universel sur les changements climatiques, pour la première fois après plus de 20 ans de négociations menées sous l'égide de l'ONU. Préoccupée depuis longtemps par les changements climatiques, l'UIP s'emploie à mobiliser les parlements pour les amener à participer activement à ce processus. Dans ce cadre, elle organise une réunion parlementaire en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP20/CMP10), qui se tiendra dans la capitale du Pérou, Lima, du 1er au 12 décembre. Les parlementaires y examineront les moyens qui permettraient de donner davantage d'efficacité à l'action de leurs institutions sur les changements climatiques, notamment le contrôle de la mise en œuvre des accords internationaux à l'échelon national.
Le Burundi entend mettre l'égalité des sexes au cœur du travail parlementaire
29 AOUT 2014
Dans plusieurs pays, l’UIP soutient des projets visant à renforcer les capacités des femmes parlementaires, ainsi que l’égalité entre hommes et femmes dans les parlements. ©UIP
Des parlementaires et des administrateurs parlementaires, ainsi que des représentants du gouvernement et de la société civile se réunissent au Burundi pour voir comment améliorer la capacité du Parlement à intégrer les questions touchant à l'égalité des sexes dans ses travaux. Lors d'une réunion organisée à l'initiative de l'UIP et du Parlement burundais à Bujumbura, du 2 au 4 septembre, ces personnes s'intéresseront aux moyens de renforcer les connaissances des parlementaires et du personnel parlementaire sur les moyens d'intégrer l'égalité des sexes dans l'ensemble de l'action législative. Leurs échanges viseront notamment à préparer les parlementaires burundais qui seront prochainement appelés à examiner le budget, à le faire dans une optique d'égalité hommes-femmes. Ils porteront également sur la mise en place de mécanismes et de stratégies soucieux de l'égalité entre hommes et femmes dans l'exercice des fonctions législative et de contrôle. Il sera par ailleurs question de la nécessité de promouvoir les partenariats entre les parlementaires hommes et femmes et de favoriser les synergies entre le Parlement, le Gouvernement et les citoyens, pour en faire un modèle d'intégration du genre au Burundi. Cette rencontre s'inscrit dans un projet de l'UIP destiné à renforcer les capacités des femmes parlementaires et à améliorer l'égalité entre hommes et femmes. Elle fait suite à une série de manifestations du même type organisées en Afrique, en Amérique latine, en Asie et dans le Pacifique, pour mesurer la prise en compte du genre et son intégration, un programme dans le cadre duquel les pays se relevant de conflits, tels que le Burundi, la Côte d'Ivoire et le Rwanda, font l'objet d'un soutien particulier.
Examen et amélioration des Principes communs pour le renforcement de l’institution parlementaire
15 AOUT 2014
L’UIP mène depuis 2012 un programme à long terme d’accompagnement du Parlement du Myanmar. ©UIP
Des représentants des parlements nationaux d’Asie et d’organisations œuvrant au renforcement de l’institution parlementaire se réuniront les 28 et 29 août à Manille dans les locaux du Congrès des Philippines afin d’apporter une touche finale à l’exercice d’examen et d’amélioration des Principes communs pour le renforcement de l’institution parlementaire. La rédaction de ces principes a été engagée en novembre 2013 avec la contribution de diverses parties prenantes. L’objectif est de donner des lignes directrices claires et utiles permettant d’identifier les éléments les plus importants et les plus stimulants en matière de renforcement parlementaire, afin de favoriser la mise en place d’institutions législatives fortes, opérationnelles et inclusives. Reposant sur une formulation commune, convenant à tous les acteurs concernés, cet ambitieux projet vise à aider les parlements à garder la maîtrise de leur propre processus en l’adaptant à leur histoire, à leurs institutions et aux conditions locales. Ces principes soulignent l’importance du renforcement de l’institution parlementaire, sphère sensible de la coopération politique, et tiennent compte de la conviction croissante que ce processus ne peut être dirigé de l’extérieur. Le changement doit venir de l’intérieur. Le groupe de rédaction – composé de représentants du Parlement européen, de l’Assemblée nationale française, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) du National Democratic Institute (NDI) et de l’UIP – présentera l’état de ses travaux et précisera le contenu, la portée et les implications des Principes communs. Les participants partageront ensuite leurs expériences d’aide au renforcement de l’institution parlementaire au niveau national et débattront des modalités d’application des principes ainsi que de mécanismes de suivi et d’échange d’expérience réguliers. La réunion débouchera sur une version révisée des Principes communs qui devra être avalisée par les parlements et les organisations œuvrant au renforcement de l’institution parlementaire. (Pour en savoir plus)
L’UIP appelle au respect de l’immunité parlementaire et de la liberté d’expression des parlementaires de RDC
6 AOUT 2014
Le Comité des droits de l’homme de l’Union interparlementaire se penche actuellement sur les cas de 34 parlementaires et anciens parlementaires de RDC. ©UIP
L’Union interparlementaire (UIP) est très préoccupée par l’arrestation et la détention de M. Jean-Bertrand Ewanga, député d’opposition de la République démocratique du Congo (RDC), au vu de graves allégations de violation de son immunité parlementaire et de sa liberté d’expression. L’UIP appelle les autorités de RDC et la toute nouvelle Cour constitutionnelle à veiller au respect de l’immunité parlementaire et des droits fondamentaux de M. Ewanga pendant la procédure judiciaire. Elle appelle également à une application immédiate de la décision rendue hier par la Cour suprême qui a ordonné que M. Ewanga soit assigné à résidence et non détenu à la prison de Kinshasa. M. Ewanga, Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) est accusé d’incitation à la haine et d’outrage au Chef de l’Etat, accusations qu’il récuse et dans lesquelles il voit une motivation politique. Il a été arrêté après avoir participé le 4 août à une manifestation organisée par l’opposition pour s’opposer à un projet de révision constitutionnelle qui pourrait permettre au Président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat aux élections de 2016. Le droit congolais dispose que les parlementaires ne peuvent être arrêtés sans le consentement préalable du Parlement, sauf en cas de flagrant délit. Il semble néanmoins que M. Ewanga n’ait pas été arrêté pendant la manifestation mais chez lui, 24 heures plus tard. La Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la Cour constitutionnelle nouvellement établie. Les parlementaires ne disposant pas en RDC d’un moyen d’interjeter appel, M. Ewanga sera immédiatement jugé et devra répondre des accusations susmentionnées, à moins que la Cour constitutionnelle ne rende une décision en sa faveur. Dans ce dernier cas, il appartiendra à l’Assemblée nationale de décider de la levée ou non de son immunité parlementaire. « L’UIP salue la création, tant attendue, de la Cour constitutionnelle et espère que celle-ci rendra un jugement exemplaire dans cette affaire, dans le strict respect de la Constitution de la RDC et des principes internationaux. Il s’agira pour elle d’un véritable test d’impartialité et d’indépendance » a déclaré M. Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP. « En cette période cruciale de révision de la Constitution, il est d’autant plus important que la liberté d’expression des parlementaires soit scrupuleusement respectée », a-t-il ajouté. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, qui travaille actuellement sur les cas de 34 parlementaires et anciens parlementaires de RDC, a exprimé à maintes reprises ses préoccupations quant à l’indépendance du système judiciaire, au caractère équitable des procédures et au respect de la liberté d’opinion et d’expression des parlementaires de RDC.
L’UIP demande que toute la lumière soit faite sur les menaces de mort contre des parlementaires maldiviens
4 AOUT 2014
L’UIP est très préoccupée par les menaces de mort proférées contre Eva Abdullah (ci-dessus) et sept autres parlementaires maldiviens d’opposition. ©Parlement des Maldives
L’Union interparlementaire (UIP) demande que toute la lumière soit rapidement faite sur les menaces de mort proférées récemment à l’encontre de huit parlementaires maldiviens d’opposition, et exhorte les autorités à garantir la protection de l’intégrité physique de tous les parlementaires. La déclaration de l’UIP fait suite à deux menaces de mort expédiées simultanément par SMS à des membres éminents du Parti Démocratique des Maldives (MDP) : Moosa Manik, Vice-Président du Majlis du Peuple, Abdulla Shahid, ancien Président de la Chambre, Maria Didi, Rozeyna Adam, Eva Abdullah, Imthiyaz Fahmy, Ali Azim et Ibrahim Mohamed Solih. De nombreux parlementaires maldiviens ayant déjà fait l’objet ces dernières années d’attaques, d’actes de harcèlement et d’arrestations arbitraires, l’UIP est très préoccupée par ces intimidations. Comme l’a indiqué, M. Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP, « il est essentiel pour la démocratie que tous les parlementaires aient la possibilité de s’exprimer librement sans crainte de représailles. Aucune violence extrémiste, aucune impunité n’est justifiable. Les autorités doivent faire preuve de toute la résolution nécessaire pour obtenir que les coupables soient traduits en justice ». Ces dernières années, l’UIP s’est activement engagée aux côtés du Majlis du Peuple pour renforcer la démocratie aux Maldives et protéger les parlementaires dans l’exercice de leurs fonctions. M. Chungong a souligné que « la réponse des autorités et leur capacité à promouvoir, avec l’aide de l’opposition, une inclusivité et un dialogue politique véritables constitueraient un test décisif pour le processus démocratique aux Maldives ». « J’attire l’attention de toutes les personnes concernées sur ce point et je rappelle que l’UIP reste prête à apporter son assistance pour faire aboutir tous les efforts véritables en ce sens » a-t-il ajouté.
Le Président de l’UIP, M. Abdelwahad Radi reçoit la plus haute décoration honorifique marocaine
4 AOUT 2014
L’Ordre du trône est une décoration honorifique du Royaume du Maroc qui est décernée en reconnaissance de services distingués de nature civile ou militaire. ©Parlement suisse
Le Président de l’Union interparlementaire, M. Abdelwahad Radi, a reçu la plus haute décoration honorifique marocaine en reconnaissance de son rôle politique et parlementaire de premier plan et de son long dévouement pour le service public. Le 31 juillet, M. Radi a été décoré du Wissam Al Arch (Chevalier de l’Ordre du trône du Royaume du Maroc), Classe exceptionnelle, par Sa Majesté Mohamed VI au cours d’une cérémonie organisée au Palais royal de Rabat pour marquer le 15ème anniversaire de l’accession du souverain au trône. Né à Salé en 1935, M. Abdelwahad Radi, qui a été Président de la Chambre des représentants du Maroc, a commencé sa carrière politique alors qu’il était jeune étudiant, en tant que membre actif d’associations sociales, culturelles et syndicales. Chef de l’Union socialiste des forces populaires (USPF) depuis novembre 2008, il est parlementaire depuis 1963 et a occupé divers postes dans l’Exécutif, notamment ceux de ministre de la Coopération internationale et de ministre de la Justice. Il a participé à toutes les Conférences et Assemblées de l’UIP depuis 1990 et a présidé la 107ème Assemblée, à Marrakech en 2002. Membre du Comité exécutif de 2004 à 2008, il a été élu Président de l’UIP en octobre 2011 lors de la 189ème session du Conseil directeur à Berne. Il a également mené une éminente carrière universitaire en tant que professeur de psychologie sociale et chef du Département de Philosophie, Sociologie et Psychologie de la Faculté des Arts et des Sciences humaines de l’Université Mohamed V (Rabat). L’Ordre du trône est une décoration honorifique du Royaume du Maroc qui est décernée en reconnaissance de services distingués de nature civile ou militaire. L’Ordre a été institué en 1963 par feu le Roi Hassan II. Il existe cinq classes, une classe exceptionnelle et cinq ordinaires. Le nombre des récipiendaires de la Classe exceptionnelle (ou Grand Cordon), dont le Président de l’UIP fait désormais partie, ne peut à aucun moment dépasser vingt personnes.
UIP : 125 années de lutte démocratique pour la paix
29 JUILLET 2014
Dans le cadre de la commémoration de son 125ème anniversaire, l’UIP vient de publier la brochure « 125 années de lutte démocratique pour la paix » qui retrace les principaux thèmes dont s’est occupée l’organisation au fil des années, au premier rang desquels la paix, la démocratie, l’égalité des sexes et les droits de l’homme. On y apprend comment l’UIP a influencé – et continue d’influencer – les relations internationales. L’UIP, qui existait déjà avant la Société des nations et l’Organisation des Nations Unies, a évolué au fil du temps pour devenir l’organisation qui reflète le plus fidèlement l’opinion publique mondiale, tirant sa légitimité de la participation des représentants élus des peuples.
Renforcement de l’action du Parlement ougandais en faveur de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant
29 JUILLET 2014
Il est essentiel pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 4 et 5 de réussir à mettre pleinement en pratique les connaissances en matière de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant. ©Reuters/S. Sibeko, 2013
L’UIP et le Parlement ougandais viennent de signer un accord qui vise à améliorer le cadre législatif de la santé maternelle, néonatale et infantile en Ouganda. Ce partenariat appuiera la mise en œuvre de la stratégie du Parlement ougandais dans ce domaine : il s’agira en particulier de rédiger une proposition de loi sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant et d’accélérer l’adoption d’une loi sur l’assurance maladie instaurant une couverture santé universelle dans l’ensemble du pays. Sont également prévues des campagnes de sensibilisation des citoyens dans les médias, des formations pour aider les parlementaires à s’impliquer pleinement dans la budgétisation des programmes de santé maternelle, néonatale et infantile, et la promotion d’un système de registres et de statistiques de l’état civil. Un tel système est essentiel pour assurer la santé des nouveau-nés et des enfants. Il permettra, en outre, une meilleure application des efforts en faveur de la santé maternelle, néonatale est infantile, par une planification mieux documentée, des interventions plus ciblées et une meilleure allocation des ressources. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 4 et 5 passe par la mise en pratique des connaissances en matière de santé, afin de renforcer les systèmes de santé et d’obtenir que les femmes et les enfants du monde entier reçoivent les soins nécessaires pour mener une vie saine et productive. L’accord, dont la mise en œuvre a commencé en juin et se poursuivra jusqu’en décembre 2014, a été signé par la Présidente du Parlement ougandais, Mme Rebecca Kadaga, et le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong.
Pour l’élimination totale des armes nucléaires
29 JUILLET 2014
L’UIP a adopté lors de sa 130ème Assemblée (mars 2014) une résolution historique sur le désarmement nucléaire, « Pour un monde exempt d’armes nucléaires : la contribution des Parlements ». ©UIP, 2014
Le 26 septembre 2014 marquera la première Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires. Fixée par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 68/32, cette journée a un but d’information et vise à sensibiliser les citoyens au risque que les armes nucléaires font peser sur l’humanité et à la nécessité de les éliminer. L’UIP a joué un rôle actif dans la mobilisation de l’action parlementaire vers l’objectif commun d’un monde exempt d’armes nucléaires. Lors de sa 130ème Assemblée qui s’est déroulée à Genève en mars dernier, l’UIP a adopté une résolution historique intitulée « Pour un monde exempt d’armes nucléaires : la contribution des Parlements ». Celle-ci appelle notamment les parlements à travailler avec leurs gouvernements respectifs à supprimer le rôle assigné aux armes nucléaires dans les doctrines de sécurité, à appuyer l’engagement de négociations sur une convention ou sur une série d’accords sur les armes nucléaires, et à « utiliser tous les moyens à leur disposition, notamment des commissions, afin de surveiller étroitement la mise en œuvre des engagements [de désarmement] à l’échelon national, en passant au crible la législation, les budgets et les rapports de mise en œuvre ». Cette résolution est d’autant plus importante que son adoption s’est faite avec la participation et le consentement des Parlements de la quasi-totalité des pays détenteurs de l’arme nucléaire. Dans ce contexte, l’UIP appelle tous les parlements et tous les parlementaires à faire du désarmement et de la non-prolifération nucléaires des objectifs hautement prioritaires et urgents. L’UIP encourage aussi ses Membres à faire connaître et à célébrer la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, notamment par une participation à la campagne de l’ONU « UNFOLD ZERO ».
Mobilisation des parlementaires contre l’apatridie
29 JUILLET 2014
L’apatridie est un problème de grande ampleur qui touche quelque 10 millions de personnes dans le monde selon les estimations du HCR.
L’UIP et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) publient une deuxième édition du guide Nationalité et apatridie. Ce guide à l’intention des parlementaires brosse un vaste panorama des principes internationaux qui régissent la nationalité et l’apatridie. Il présente également des exemples de résolution de situations d’apatridie prolongée et fournit un grand nombre de « bonnes pratiques » qui démontrent combien la volonté politique est déterminante quand il s’agit de permettre aux apatrides de jouir du droit à une nationalité. La publication de ce guide coïncide avec le lancement par le HCR d’une campagne décennale d’éradication de l’apatridie. Les parlementaires auront un rôle décisif à jouer dans la réalisation de cet objectif ambitieux. Ils peuvent en effet contribuer à l’éradication de l’apatridie en adoptant des lois nationales conformes au droit international et en veillant à leur application. Loin de disparaître, les cas d’apatridie ont augmenté dans le monde au cours des dernières décennies : le HCR estime à quelque 10 millions le nombre des personnes actuellement concernées par ce problème. Concrètement, un apatride n’est pas citoyen du pays où il vit (ni d’aucun autre pays); il est privé de ses droits fondamentaux, n’a accès ni à l’emploi, ni au logement, ni à une retraite et ne bénéficie d’aucun service d’éducation ou de santé. La Convention relative au statut des apatrides (1954) et la Convention sur la réduction des cas d’apatridie sont les principaux instruments internationaux relatifs à cette question. L’UIP encourage tous les Etats qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à ces conventions et invite les Etats concernés à retirer les réserves formulées au moment de leur adhésion.
Accroître la visibilité du Parlement aux Seychelles
16 JUILLET 2014
©Assemblée nationale des Seychelles
Dans le cadre d’une formation qui se tiendra les 16 et 17 juillet, des journalistes, des parlementaires et du personnel parlementaire rechercheront ensemble des moyens de mieux faire connaître le travail du Parlement des Seychelles; ce sera également l’occasion d’améliorer les relations entre les médias et l’organe législatif. Organisée par l’Assemblée nationale des Seychelles et l’UIP, cette formation s’inscrit dans un programme d’amélioration de la communication du Parlement avec les médias. Le rôle, les fonctions et les méthodes de travail du Parlement seront détaillés et on analysera la couverture médiatique actuelle du Parlement des Seychelles. Des questions comme l’accès à l’information, la liberté d’information, la liberté d’expression, la déontologie des journalistes et la règlementation des médias seront aussi abordées. La formation portera, en outre, sur l’acquisition de compétences pratiques de communication ainsi que sur l’élaboration d’un projet de plan de communication du Parlement.
Faire des engagements en matière de droits de l’homme des réalités nationales en Amérique latine
14 JUILLET 2014
La réunion à l’intention des parlementaires d’Amérique latine fait partie d’une série de rencontres régionales organisées pour faire mieux connaître le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et l’EPU.©UN Photo/Jean-Marc Ferré
A une réunion qui se tient à Montevideo, les 15 et 16 juillet, les parlementaires d'Amérique latine sont appelés à réfléchir aux moyens d'amener les parlements à participer davantage au travail du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et de son mécanisme d'évaluation, l'Examen périodique universel (EPU),. Organisée conjointement par l'UIP et l'Assemblée générale de l'Uruguay, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une série de séminaires régionaux destinés à aider les parlementaires à mieux appréhender le Conseil des droits de l'homme et l'EPU. Cette rencontre permettra de recenser les bonnes pratiques parlementaires en matière de collaboration avec le Conseil, ainsi qu'en matière de promotion des droits de l'homme en général. Il sera question de la mobilisation des organisations de la société civile et des organismes nationaux de défense des droits de l'homme, dont certains seront présents. D'après les informations reçues à ce jour, 15 pays d'Amérique latine seront représentés à cette rencontre. Un séminaire analogue a été organisé, en février 2014, à l'intention des parlementaires d'Europe centrale et orientale et d'autres sont prévus en Afrique, cette année, et en Asie en 2015. Les parlements jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des recommandations de l'EPU et dans la protection des droits de l'homme grâce à la législation. C'est ce qu'a rappelé récemment le Conseil des droits de l'homme dans une résolution où il appelle les gouvernements à faire participer les parlements à toutes les étapes de l'Examen périodique universel. Ce texte souligne également les efforts de l'UIP pour contribuer au travail de l'ONU et invite la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme à l'informer régulièrement de ce que l'UIP fait pour renforcer les capacités des parlements en matière de droits de l'homme et notamment en ce qui a trait au Conseil des droits de l'homme et à l'EPU.
Surmonter les obstacles juridiques à la lutte contre le sida
14 JUILLET 2014
La réunion parlementaire à l’occasion de la XXème Conférence internationale sur le sida permettra aussi d’identifier les mesures législatives qui freinent l’accès aux traitements. ©UIP
Des parlementaires de divers pays du monde se réuniront le 21 juillet à Melbourne (Australie) pour rechercher des moyens de surmonter les obstacles juridiques à la riposte contre le sida. La réunion, qui se déroulera en parallèle à la XXème Conférence internationale sur le sida, est financée conjointement par l’UIP, l’agence japonaise Worldwide Support for Development (WSD), le PNUD et ONUSIDA. Elle fera le point sur les succès obtenus ces dernières années dans la lutte contre le sida et recensera les mesures législatives qui freinent la prévention et l’accès aux traitements. Une réunion parlementaire est régulièrement organisée en marge des conférences internationales sur le sida depuis la XVIIème, tenue à Mexico en 2008. Cette année, la réunion permettra aux parlementaires, parmi lesquels des membres du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, d’étudier différents moyens nationaux et régionaux d’unir leurs efforts pour répondre aux problèmes rencontrés. La réunion, qui se tiendra au Parlement de l’Etat de Victoria, visera aussi à déterminer des mesures de suivi de l’action des parlements contre le VIH/sida, notamment par un contrôle efficace de l’action des gouvernements nationaux en la matière. Les réunions parlementaires en marge des conférences internationales sur le sida s’avèrent très utiles, notamment parce qu’elles fournissent aux parlementaires l’occasion d’étudier les problèmes et les grandes tendances en replaçant la lutte contre l’épidémie de VIH/sida dans une perspective mondiale.
Nécessité d’un nouveau contrat social pour le développement durable
9 JUILLET 2014
Le développement durable doit se soucier de ce qui compte le plus : le bien-être de l’humanité ©Reuters/G. Liang
Nécessité d’un nouveau contrat social pour le développement durable – Le Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong, appelle à repenser le modèle économique du développement durable de façon à dissocier la croissance économique de la dégradation de l’environnement et à placer les citoyens au centre du développement. M. Chungong, qui s’est exprimé, le 7 juillet à New York, au Forum politique de haut niveau de l’ONU sur le développement durable, dans le cadre d’un dialogue ministériel sur la mise en œuvre des résultats de Rio +20, a indiqué que le développement durable était lié au bien-être humain et impliquait de ce fait un équilibre entre le confort matériel et d’autres facteurs de bonheur tels que l’éducation, la santé, l’environnement et la famille. Il estime, en effet, que la croissance économique ne saurait être un aboutissement en soi et que le progrès ne doit pas se mesurer exclusivement à l’aune du PIB ou d’autres indicateurs économiques. Le monde doit s’attacher à définir des méthodes de mesure du bien-être et intégrer ce type d’indicateurs à l’élaboration des politiques. Il convient, en outre, de trouver un nouvel équilibre entre les intérêts individuels et les intérêts sociaux, de façon que tous aient accès au développement et à la prospérité. Ce nouveau « contrat social » exige une gouvernance démocratique et une réforme de la politique, de la manière de gouverner et des institutions publiques qui obligent à rendre davantage de comptes aux citoyens. « Tant que nos institutions ne seront pas véritablement représentatives de l’ensemble de la population, y compris des pauvres et des personnes les plus marginalisées, et conçues pour satisfaire les besoins de toute la société, il nous sera difficile de mener à bien un programme universel », a-t-il déclaré.
Œuvrer pour la paix et la démocratie par l’universalité
1 JUILLET 2014
©UIP
Le Comité exécutif de l’UIP vise une affiliation universelle autour d’un effort concerté vers la parité des sexes, le développement, la paix par le dialogue, et la défense les droits de l’homme dans le monde. Dans la déclaration adoptée lors de la session extraordinaire qui marque le 125ème anniversaire de l’organisation, le Comité exécutif indique que ce caractère d’universalité permettrait à l’UIP d’imprimer sa marque sur la scène mondiale au service de la paix et de la démocratie. Le Comité exécutif souligne aussi le renforcement des relations entre l’UIP et l’ONU et le travail effectué par l’UIP pour inciter ses Membres à s’impliquer dans la préparation des objectifs de développement durable qui prendront la suite des OMD.
Départ à la retraite du Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson – La fin d’une époque
27 JUIN 2014
©UIP
Le départ à la retraite du Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, le 30 juin, marque la fin d'une époque durant laquelle l'Organisation a connu une évolution importante. En effet, durant les 16 ans où il a dirigé l'UIP, celle-ci a non seulement accueilli de nouveaux Membres, mais a aussi fait de grandes avancées dans la promotion de la démocratie grâce à son travail de sensibilisation, de promotion du dialogue et d'assistance aux parlements et à leurs membres. Dans une lettre qu'il a adressée aux Membres de l'UIP, M. Johnsson les remercie de leur inlassable soutien et de leur engagement sans faille tout au long de cette période où le monde a connu des changements tumultueux et où la coopération internationale a été mise à l'épreuve plus d'une fois. La crise financière et les manifestations dénonçant le système de gouvernance, le Printemps arabe, les conflits au Moyen-Orient, notamment en Iraq et en Syrie, de même que la guerre contre le terrorisme et l'adoption des Objectifs du Millénaire pour le développement, auront, d'une manière ou d'une autre, marqué l'UIP et la démocratie. Malgré les changements que l'UIP a connus, son Secrétaire général souligne qu'elle a su rester fidèle aux valeurs qui ont présidé à sa création.
L'ONU prône une plus grande implication des parlements dans l'évaluation des droits de l'homme
27 JUIN 2014
En février, des parlementaires d’Europe centrale et orientale ont assisté au premier séminaire parlementaire organisé par l’UIP pour faire mieux connaître le travail du Conseil des droits de l’homme et le mécanisme d’Examen périodique universel. ©UIP
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a encouragé les gouvernements à promouvoir l'implication des parlements à tous les stades de l'Examen périodique universel (le mécanisme d'évaluation des droits de l'homme dans tous les Etats Membres de l'ONU). Dans une résolution qu'il a adoptée le 27 juin, le Conseil des droits de l'homme souligne que les parlements doivent prendre une part active au processus de consultation qui accompagne l'Examen périodique de leur pays et à l'application des recommandations qui en découlent. Le Conseil note que les Etats sont de plus en plus nombreux à inclure des parlementaires dans leurs délégations, mais relève néanmoins qu'il convient de promouvoir et d'améliorer encore la coopération entre les parlements nationaux, les institutions nationales de droits de l'homme et la société civile. Il se félicite des efforts déployés par l'UIP pour contribuer au travail de l'ONU et appelle la Haut-Commissaire aux droits de l'homme à lui fournir régulièrement des informations sur les mesures prises par l'Organisation pour aider les parlements à remplir efficacement leurs obligations législatives en matière de droits de l'homme. Ce texte met aussi en avant une initiative de l'UIP qui vise à faire connaître le travail du Conseil et l'Examen périodique universel dans les différentes régions du monde. L'UIP a notamment organisé un séminaire à l'intention des parlements d'Europe centrale et orientale en février 2014 et d'autres sont prévus en Amérique latine et en Afrique, cette année, puis en Asie, en 2015. Les parlements jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des recommandations découlant de l'EPU et dans la protection des droits de l'homme à travers la législation. Lors d'une rencontre organisée en marge du Conseil des droits de l'homme sur l'importance de la contribution des parlements dans le domaine des droits de l'homme, le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, a indiqué qu'il incombait aux parlements de donner un écho au travail du Conseil à Genève, dans leurs pays respectifs.
Soutien à la modernisation du Parlement tunisien
27 JUIN 2014
La Tunisie élira son Parlement le 26 octobre et son Président un mois plus tard, dernières étapes qui feront de ce pays une démocratie à part entière. Ces élections seront les premières depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, cette année. ©Reuters/Z. Souissi
Une délégation de l’UIP, en visite en Tunisie du 24 au 27 juin, a mené plusieurs séances de travail avec des parlementaires et du personnel du Parlement national afin d’évaluer le degré d’autonomie administrative et financière de celui-ci. Cette opération s’inscrit dans un vaste programme de modernisation de l’institution. En collaboration avec la direction administrative et politique de l’Assemblée nationale constituante, la délégation a analysé la situation, relevé les points forts et les points faibles, les difficultés à prévoir et les opportunités à exploiter dans la mise en œuvre de ce projet. Sous deux semaines, l’équipe d’experts produira un rapport proposant des modifications et des recommandations concrètes ainsi qu’une stratégie d’action prioritaire d’amélioration du fonctionnement opérationnel. Pour garantir son indépendance, un parlement doit en effet disposer d’une structure administrative et financière parfaitement opérationnelle qui le mette à l’abri de toute pression politique de la part de l’exécutif. Cette visite a coïncidé avec la décision par l’Assemblée tunisienne de la tenue d’élections parlementaires le 26 octobre prochain, et d’élections présidentielles un mois plus tard, dernières étapes vers une démocratie véritable. Il s’agira des premières élections depuis l’adoption par la Tunisie de sa nouvelle constitution en début d’année, et des secondes depuis que l’ancien Président, Zine El-Abidine Ben Ali, a été contraint de fuir le pays par des manifestations massives en 2011. Berceau du « Printemps arabe », la Tunisie a réussi à mener une transition politique comparativement plus douce que d’autres pays qui, il y a trois ans, avaient eux aussi chassé des dirigeants en place depuis longtemps.
L’UIP célèbre 125 années d’action parlementaire internationale au service de la paix et de la démocratie
20 JUIN 2014
NomFrédéric Passy (à gauche) et William Randal Cremer (à droite), les deux co-fondateurs de l’UIP ©UIP
Le 30 juin, date anniversaire de sa création en 1889, l’UIP a célébré 125 années d’action parlementaire internationale en faveur de la résolution des conflits et du renforcement de la démocratie. Depuis la création de l’UIP, huit de ses dirigeants ont été distingués par un Prix Nobel de la Paix. Doyenne des organisations politiques multilatérales, l’Union interparlementaire a joué un rôle important dans de nombreux dossiers, notamment la création de l’Organisation des Nations Unies, les relations entre Etats pendant la guerre froide, l’aide à la transition démocratique dans les pays sortant d’un conflit, la mise en place de normes internationales en matière d’élections, les méthodes de travail des parlementaires et l’accroissement de la participation des femmes à la vie politique dans le monde entier. En outre, les Membres de l’UIP sont tous signataires de sa Déclaration universelle sur la démocratie, qui est à ce jour le seul texte définissant les principes et éléments constitutifs de la démocratie. Une célébration officielle a été organisée à Genève avec l’Organisation des Nations Unies. Cette manifestation a permis de rappeler comment l’UIP a contribué à façonner un monde radicalement différent, dans lequel la paix, les droits de l’homme, l’égalité et le développement humain vont de pair avec un désir de démocratie accrue. Cela a également été l’occasion de discuter de certains des nombreux défis auxquels la démocratie se trouve aujourd’hui confrontée. La date anniversaire du 30 juin a aussi marqué la fin du mandat de M. Anders B. Johnsson au poste de Secrétaire général qu’il occupe depuis 16 ans, une période durant laquelle l’UIP a œuvré dans toutes les régions du monde à la promotion et à l’édification de la démocratie. Le nouveau Secrétaire général de l’UIP, M. Martin Chungong, de nationalité camerounaise, est le premier Africain à accéder à ce poste.
Prière de cliquer ici pour visionner le débat à l’occasion de l’anniversaire
Principes communs pour le renforcement de l’institution parlementaire
13 JUIN 2014
Nombre d'intervenants proposent une assistance technique aux parlements. Les "principes communs" visent à améliorer la coopération et la coordination entre ces acteurs, pour une assistance plus efficace. ©UIP
L’UIP appelle les parlements et les organisations engagées dans l’assistance aux parlements à commenter la formulation des principes communs pour le renforcement de l’institution parlementaire. Ce nouveau projet ambitieux a pour but d’optimiser la qualité de l’assistance mise à la disposition des parlements par une meilleure coopération et une meilleure coordination. L’idée est de fournir à tous les acteurs engagés dans le renforcement de l’institution parlementaire des principes directeurs visant à favoriser l’efficacité et l’adéquation de l’assistance, et à mettre l’accent sur la coopération et l’élargissement des connaissances. Ces principes établiront également des points de référence clairs permettant aux parlements comme aux spécialistes du renforcement parlementaire de veiller à ce que les parlements conservent la main sur leur propre évolution, qui doit être adaptée à l’histoire, aux institutions et aux particularités nationales. Les commentaires et suggestions devront être reportés sur un formulaire à retourner avant le 15 juillet. Ils sont essentiels au processus d’élaboration des principes communs. Les contributions viendront également enrichir les débats de la réunion d’examen de ces principes qui sera organisée d’ici quelques mois en Asie. Cette réunion aura pour objet la finalisation du texte des principes communs et la proposition de méthodes d’application pratique au niveau national, dans le respect des bonnes pratiques de coopération et de coordination.
Apporter la perspective des jeunes aux objectifs de développement durable (ODD)
13 JUIN 2014
Les jeunes comptent pour près de 44 % des demandeurs d'emploi à travers le monde. Il est essentiel pour le développement mondial de trouver des solutions pour garantir l'emploi des jeunes. ©REUTERS/K. Lamarque
Des jeunes, parmi lesquels sept parlementaires issus du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP ont lancé un appel mondial aux Etats Membres de l'ONU, afin qu'ils intègrent une série de mesures centrées sur la jeunesse dans le programme de développement qui doit succéder aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) après 2015. Cet appel qui est intervenu à la fin du Forum de la jeunesse du Conseil économique et social de l'ONU fait suite à une discussion sur les moyens permettant de faire porter la voix des jeunes dans les nouveaux objectifs de développement, baptisés objectifs de développement durable. Les Etats y sont priés, entre autres choses, d'assurer un accès universel à une éducation de qualité, à la santé sexuelle et génésique, à se doter de processus décisionnels sans exclusive, à améliorer l'accès des jeunes à l'emploi et au logement, à promouvoir les droits de l'homme et l'égalité des sexes, et à recueillir des données fiables sur les jeunes. Les jeunes de 10 à 24 ans comptent pour 1,8 milliard de personnes, soit près d'un quart de la population active mondiale. Mais ils comptent aussi pour 43,7 % des demandeurs d'emploi. Ils sont en outre sous-représentés dans les instances de décision politiques, seuls 2 % des parlementaires étant âgés de 20 à 30 ans et 12 % de 30 à 40 ans. L'appel mondial des jeunes est le fruit d'une vaste consultation réalisée au moyen d'enquêtes électroniques, à travers les médias sociaux et lors de réunions tenues dans le monde entier. Il met aussi en exergue le fait que compte tenu des questions démographiques et de l'avancement du développement selon les pays, la réussite du programme de développement dépendra de la réalisation des besoins de développement et des droits fondamentaux de la jeunesse tout entière.
Mettre fin à l’impunité des coupables de violences sexuelles dans les conflits
13 JUIN 2014
Le Président du Parlement britannique John Bercow en compagnie de quelques-uns des parlementaires qui ont assisté au Sommet mondial pour mettre fin aux violences sexuelles dans les conflit et à la rencontre parlementaire organisée en parallèle. ©Groupe interparlementaire britannique
La réunion parlementaire internationale organisée le 12 juin en marge du Sommet mondial pour mettre fin aux violences sexuelles dans les conflits a mis l’accent sur le rôle déterminant que peuvent jouer les parlements et les parlementaires dans la lutte contre ce type de délit. Organisée par le Groupe interparlementaire britannique et l’Association parlementaire du Commonwealth, la réunion avait pour titre "Implementing the Preventing Sexual Violence Initiative" (Mettre en œuvre l'initiative visant à prévenir les violences sexuelle) et visait à définir des mesures concrètes de lutte contre les violences sexuelles. Des délégués parlementaires au sommet, des parlementaires britanniques et des experts de la société civile ont présenté des exemples de lois et de propositions de lois, ainsi que de travaux de commission qui ont permis, dans différents pays, de contraindre les gouvernements à rendre des comptes sur cette question. Le sommet mondial, qui constitue la plus grande manifestation jamais organisée sur le sujet, visait à créer une dynamique irréversible de lutte contre les violences sexuelles dans les conflits. Plus de 100 pays y étaient représentés par quelque 900 participants : décideurs, experts, représentants d'ONG, victimes, chefs religieux et représentants d'organisations internationales, partageant tous un même désir de mettre fin aux violences sexuelles dans les conflits. Le sommet a débouché sur le lancement d’un nouveau protocole international qui établit de nouvelles normes internationales de documentation et d’investigation sur les violences sexuelles dans les zones de conflit. Ce protocole facilitera les poursuites pour viol dans les conflits et accroîtra les chances de condamnation. Les décideurs présents, parmi lesquels des parlementaires, ont été exhortés à renforcer leur législation intérieure pour que des poursuites efficaces puissent être menées contre les responsables de tels actes, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières des pays où ils sont commis. Il s’agit notamment de voter des lois qui soutiennent les objectifs de la Cour pénale internationale.
Prévenir et combattre les violences familiales aux Tonga
28 MAI 2014
Des parlementaires des Tonga prendront part, avec d’autres intervenants, à une consultation nationale sur les mesures à prendre pour assurer la mise en œuvre de la Loi sans précédent sur la protection de la famille. ©Parlement des Tonga
Du 3 au 6 juin, des parlementaires, des représentants du gouvernement, des agents des forces de l’ordre, des praticiens de santé, travailleurs sociaux, représentants des médias et experts internationaux participeront à une consultation nationale visant à garantir l’application d’une loi sans précédent sur la violence faite aux femmes et aux filles dans le cadre familial. Cette consultation qui se tiendra à Nuku’alofa a pour objet d’élaborer une stratégie et un plan d’action communs pour favoriser la bonne application de la Loi sur la protection de la famille. A travers des débats, des études de cas, des activités en groupes et des jeux de rôles, les participants tenteront de définir une action communautaire globale face aux violences familiales, avec l’égalité entre hommes et femmes en point de mire. Ils mettront l’accent sur les droits des victimes. Cette rencontre est organisée à l’initiative de l’équipe spéciale chargée de la mise en œuvre de la Loi sur la protection de la famille, en partenariat avec l’Assemblée législative des Tonga, l’UIP, le Programme de prévention des violences familiales dans le Pacifique (PPDVP) et l’Équipe régionale d’éducation en matière de droits de la personne du Secrétariat de la communauté du Pacifique (CPS). Il y sera également question de la création d’un mécanisme de contrôle et d’évaluation de l’application de la loi. Les discussions porteront notamment sur l’échange d’informations, le système de collecte des données et la transmission régulière d’informations au Parlement. La Loi sur la protection de la famille, que le Parlement a adoptée par un vote à la majorité en septembre 2013, criminalise la violence domestique, elle prévoit une intervention rapide de la police, ainsi que des mesures de protection et de sensibilisation. Elle prévoit en outre deux mécanismes destinés à faciliter l’application de la loi, à savoir : le Conseil consultatif de protection de la famille et le Fonds d’affectation spéciale pour la protection de la famille. La région du Pacifique détient un taux record en matière de violence familiale. En effet, d’après une étude nationale sur la violence familiale (2012), 77 % des Tonganes ont subi des violences physiques ou sexuelles.
Evaluation de l’UIP à l’appui d’un plan d’action pour édifier un nouveau Parlement en Egypte
28 MAI 2014
Le scrutin présidentiel en Egypte sera suivi de la mise en place d’un nouveau parlement, conformément au programme de transition démocratique de ce pays arabe. Des élections législatives ont été promises avant la fin de 2014. ©REUTERS/M. Abd El Ghany
Une équipe d’évaluation de l’UIP sera déployée en Egypte durant la semaine du 9 juin, pour identifier et mesurer les principaux défis à la mise en place d’un nouveau parlement. Après l’élection présidentielle qui s’est tenue le 26 mai, la feuille de route de l’Egypte pour parvenir à la démocratie prévoit des élections législatives dans les prochains mois. Il faudra un parlement pleinement fonctionnel, doté d’un personnel dûment formé, pour accompagner les parlementaires nouvellement élus dans leur travail. Il est en effet capital dans les prochains mois, de renforcer les ressources humaines du Parlement égyptien qui compte plus de 3 100 fonctionnaires ayant des compétences et une expérience variables. L’équipe d’évaluation de l’UIP évaluera les compétences du personnel et mettra en place un programme de formation à son intention. Avec les autorités égyptiennes, ces experts procèderont également à un examen et une révision des procédures et des méthodes de travail actuelles. Cette mission sera un prélude à la mise en place d’un institut de formation et de recherche destiné à assurer le perfectionnement du personnel, ainsi que la formation des parlementaires nouvellement élus, pour leur permettre d’incarner la volonté de leurs électeurs. L’UIP et les autorités égyptiennes ont signé en mars de cette année un accord portant sur un programme d’appui prioritaire pour qu’un parlement pleinement opérationnel et représentatif puisse voir le jour. L’UIP a aussi recommandé une série de mesures volontaristes à inscrire dans la nouvelle loi électorale, afin de garantir une représentation minimum aux femmes et à d’autres groupes.
L’UIP est vivement préoccupée par les événements récents en Thaïlande
27 MAI 2014
L’UIP appelle de ses voeux un règlement pacifique de la crise politique en Thaïlande après le coup d’Etat militaire. ©REUTERS/D. Sagolj
L’UIP regrette vivement le coup d’Etat militaire perpétré en Thaïlande et appelle à une solution politique pacifique à la crise qui agite le pays. Avant le coup d’Etat, le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, s’était dit alarmé par « les clivages profonds » qui perturbaient la vie politique thaïlandaise et qui avaient, dans un premier temps, débouché sur l’application de la loi martiale. Il avait estimé que pour l’avenir démocratique du pays, il était indispensable que toutes les parties entament d’urgence un véritable dialogue politique et parviennent à s’entendre pour aller de l’avant, dans l’intérêt des citoyens thaïlandais. Cependant, les attaques commises ces derniers jours contre des dizaines de dirigeants et autres responsables politiques thaïlandais ont anéanti toute chance de voir s’instaurer un dialogue pacifique dans l’immédiat. L’UIP demande instamment aux autorités militaires de respecter les droits de l’homme et de rétablir rapidement un gouvernement civil en organisant des élections libres et régulières. Rappelant le droit inaliénable et universel des citoyens de prendre part à la gestion des affaires publiques, soit directement, soit par le biais de représentants qu’ils ont choisis, le Président Radi a appelé à tenir des élections libres et régulières au plus vite. Le Président de l’UIP estime en outre qu’ : « Il est essentiel, non seulement que des élections soient organisées rapidement, mais aussi que toutes les parties en respectent les résultats ».
L’ONU appelle à un nouvel accord de coopération avec l’UIP
21 MAI 2014
©UIP
L’ONU a appelé à la signature d’un nouvel accord de coopération afin de renforcer encore sa collaboration avec l’UIP et les parlements nationaux sur les grands dossiers internationaux touchant à la paix, au développement, aux droits de l’homme et à la démocratie. Dans une résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 mai, les Etats Membres de l’ONU ont souligné que ce nouvel accord devrait tenir compte des progrès accomplis ces vingt dernières années grâce à ce partenariat et asseoir la relation institutionnelle qui unit les deux organisations sur une base solide. Dans ce document important et résolument tourné vers l’avenir, les Etats Membres de l’ONU se félicitent du travail de l’UIP pour collaborer plus systématiquement avec l’ONU et mettent en avant la participation active de l’Organisation à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015. Présentée par 87 pays, cette résolution, qui s’intitule Interaction entre l’Organisation des Nations Unies, les parlements nationaux et l’Union interparlementaire – encourage l’UIP à continuer à faire en sorte d’apporter une composante parlementaire aux grandes conférences de l’ONU, en donnant un éclairage parlementaire aux négociations internationales. Le Siège de l’ONU à New York accueillera la Quatrième Conférence des Présidents de parlement l’année prochaine, immédiatement avant le Sommet de l’ONU qui doit donner le coup d’envoi d’une nouvelle ère pour le développement durable. « La Conférence des Présidents de parlement sera une occasion en or pour stimuler la volonté politique en vue d’un nouvel accord mondial et, plus généralement, pour les deux communautés que nous représentons – les gouvernements et les parlements – de travailler main dans la main à la réalisation de leurs objectifs communs » a déclaré le Président de l’UIP Abdelwahad Radi à l’Assemblée générale. (Voir l’enregistrement vidéo de l’Assemblée générale : 86ème séance plénière.)
Appui au Caucus des femmes parlementaires en Côte d’Ivoire
15 MAI 2014
Parlementaires ivoiriennes à la première assemblée générale des groupes de femmes organisée avec le soutien de l’UIP. ©Parlement ivoirien
– Le Caucus des femmes parlementaires de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire tiendra sa première assemblée générale le 19 mai avec le soutien actif de l’UIP. Fondé en novembre 2013, ce « caucus » se veut une plateforme qui doit permettre aux parlementaires ivoiriennes, malgré leur petit nombre, de jouer un rôle déterminant dans l’élaboration et la mise en œuvre de lois et de politiques sur les questions importantes touchant à l’égalité des sexes, malgré leur faible représentation au Parlement. L’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire a été élue en 2011 et sur les 254 membres qui la composent, elle compte seulement 24 femmes (soit 9,45 %). Dans le prolongement de la contribution qu’elle a apportée à sa création, l’UIP organise, avec l’Assemblée nationale ivoirienne, un atelier de formation à la planification stratégique pour les membres du Caucus des femmes parlementaires. Suivront deux jours de travail qui lui permettront de bâtir son plan d’action stratégique pour le bon fonctionnement et le développement du groupe. Ces deux activités se dérouleront la semaine prochaine (du 20 au 22 mai). Les caractéristiques ainsi que le règlement du « Caucus » figurent dans la Base de données de l’UIP sur les forums de femmes parlementaires. Cette base de données créée l’année dernière renferme des informations sur les 79 forums de femmes parlementaires qui existent à ce jour dans les 189 parlements nationaux.
Action de sensibilisation sur la violence faite aux femmes et aux filles en Sierra Leone
15 MAI 2014
©UIP/B. Filion
Du 16 au 24 mai, 20 parlementaires sierra-léonais iront à la rencontre de leurs électeurs dans les circonscriptions du nord et du sud du pays, afin de les sensibiliser à la violence faite aux femmes et aux filles et de les informer sur le sujet. Ils rencontreront les dirigeants locaux et des femmes et proposeront des plans d’action susceptibles d’améliorer la qualité de vie des femmes et des filles dans les communautés, tant chez elles que dans l’espace public. Des mesures concrètes consistant notamment à permettre aux filles de rester à l’école le plus longtemps possible et à prévenir les mariages précoces peuvent être un bon point de départ pour remédier efficacement aux inégalités entre les hommes et les femmes. Le but de cette démarche est aussi de créer un climat de tolérance zéro à l’égard de la violence faite aux femmes et aux filles et d’amener un changement culturel en faisant évoluer les perceptions, les convictions et les comportements individuels et collectifs face à ces crimes. En mars, les 20 parlementaires en question avaient participé à une formation qui s’adressait à l’ensemble des parlementaires sierra-léonais pour leur permettre d’avoir une compréhension précise des risques associés à cette forme de violence. Organisée conjointement par le Parlement de la Sierra-Leone et l’UIP, cette formation avait également traité des mesures permettant de combattre la violence faite aux femmes, à savoir notamment une application effective des lois et des mesures de prévention. La Sierra Leone a considérablement amélioré sa législation sur le sujet en adoptant différentes lois au cours des dernières années. Les défis restent pourtant nombreux, notamment le manque de moyens, de services et de protection pour les victimes, les carences de l’administration et de la justice, la stigmatisation et les trop rares campagnes de sensibilisation à l’intention des femmes et des filles.
Formation à l’intention de la direction de l’Assemblée nationale du Myanmar
15 MAI 2014
©BeckerFraserPhotos
Les cadres de l’administration du Hluttaw – Assemblée nationale du Myanmar – ont pris part à une série de formations visant à améliorer leurs compétences en management et à renforcer leurs capacités de planification, d’organisation et d’exécution du travail législatif. Mis en place dans le cadre de l’appui que l’UIP et le PNUD fournissent au Parlement du Myanmar depuis 2012, ces cours s’adressaient à deux groupes distincts : d’une part, les dirigeants exécutifs (Directeurs généraux et Directeurs généraux adjoints) et, d’autre part, les cadres et le personnel de haut rang, qui avaient, pour la moitié d’entre eux, suivi un premier cours en décembre 2013. En vue du renforcement du personnel parlementaire, qui verra ses effectifs passer de 500 personnes à 2 500, cette formation a mis l’accent sur l’importance d’avoir une administration professionnelle et d’optimiser le travail quotidien du Secrétariat. Pour ce faire, il faut une définition claire des objectifs et une délimitation précise des responsabilités, un leadership efficace, ainsi qu’une gestion stratégique et une délégation adéquate des responsabilités. Le Hluttaw se compose de deux chambres : le Pyithu Hluttaw (Chambre des représentants) et l’Amyotha Hluttaw (Chambre des nationalités). Ces deux chambres ont été élues en 2010 lors du premier scrutin organisé au Myanmar depuis 1990.
Le Président de l’UIP appelle à soutenir l’objectif de gouvernance démocratique pour l’après-2015
15 MAI 2014
©UIP
Le Président de l’UIP, M. Abdelwahad Radi, a appelé les Parlements membres à veiller à ce que l’objectif relatif à la gouvernance démocratique, pour lequel l’Organisation fait campagne, soit inscrit dans le programme de développement pour l’après-2015. Un groupe de travail ouvert de l’Assemblée générale des Nations Unies est en train de formuler une première proposition visant à remplacer les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) par des objectifs de développement durable (ODD) vers la fin de 2015. Le Groupe de travail devrait présenter son rapport cet été. Depuis le début de 2013, l’UIP demande instamment que soit adopté un objectif indépendant sur la gouvernance démocratique, avec des indicateurs spécifiques aux parlements. Comme le Groupe de travail n’a plus beaucoup de temps devant lui pour achever la rédaction de la proposition visant à éclairer les négociations qui décideront de liste finale des ODD, l’UIP redouble d’efforts pour obtenir un soutien parlementaire en faveur de cet objectif. Les parlements n’étant pas suffisamment associés à la définition des ODD - et de la gouvernance de leur mise en œuvre, les programmes de développement, voire leur réussite, ne recueillent pas une adhésion suffisante au niveau national. L’UIP a donc produit une courte brochure intitulée : ‘’Faire de la gouvernance démocratique un objectif mondial : L’UIP lance un appel à agir » afin d’informer les parlementaires.
L’UIP se félicite de la libération du parlementaire Muhindo Nzangi en vertu de la loi d’amnistie de la RDC
15 MAI 2014
L’UIP a accueilli avec satisfaction la libération, le 2 mai, du parlementaire congolais Muhindo Nzangi dans le cadre d’une série d’amnisties accordées par le Président Kabila, en application de la Loi d’amnistie. M. Nzangi avait été condamné en août 2013 à trois ans d’emprisonnement pour atteinte à la sûreté de l’Etat, au motif qu’il avait critiqué la façon dont le gouvernement gérait le conflit qui sévit dans l’Est du pays. La Cour avait statué que l’intéressé avait l’intention « d’alarmer les populations de cette partie du pays, de les inquiéter et ainsi de faire douter de la force des autorités, de la stabilité des institutions ou de la puissance publique, ce qui à coup sûr a[vait] porté le trouble à Goma et dans les environs ». L’UIP estimait que cette condamnation constituait une violation du droit de l’intéressé à la liberté d’opinion et d’expression consacrée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la RDC est partie. Dans une résolution adoptée à sa 130ème Assemblée, à Genève, en mars 2014, l’UIP a souligné que les propos que M. Nzangi avait tenus lors d’une émission de radio ne constituaient en aucun cas une incitation à la violence et elle a demandé sa libération immédiate en vertu de la loi d’amnistie adoptée le mois précédent. Elle a par ailleurs déploré l’absence de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires de RDC, où la Cour suprême statue en premier et dernier ressort.
L’UIP félicite le Processus de coopération d’Europe du Sud-Est à l’occasion de la création de son Assemblée parlementaire
15 MAI 2014
Pour le Président de l’UIP, la crise en Ukraine fait ressurgir des vestiges de la Guerre froide. ©REUTERS/Y. Behrakis
L’UIP a félicité le Processus de coopération d’Europe du Sud-Est (SEECP) à l’occasion de la création de son Assemblée parlementaire, d’autant qu’une crise a éclaté aux frontières de cette région. L’UIP espère collaborer étroitement avec cette nouvelle Assemblée parlementaire qu’elle appelle à concourir aux efforts de l’Organisation visant mobiliser les parlementaires, aux niveaux national et régional, par le biais du groupe de Membres associés et d’Observateurs permanents à l’UIP. Dans un message retransmis lors de l’inauguration de l’Assemblée permanente du SEECP, dans la capitale de la Roumanie, Bucarest, le Président de l’UIP, M. Abdelwahad Radi, a dit que la crise en Ukraine vient douloureusement rappeler que les vestiges de la Guerre froide n’ont pas disparu, loin de là. La nouvelle Assemblée et les parlementaires de la région peuvent grandement contribuer à la recherche de solutions par le dialogue et la consultation. Pour l’avenir, l’UIP invite également l’Assemblée parlementaire du SEECP à participer de près à l’élaboration d’un nouvel ensemble d’objectifs qui constitueront le programme de développement pour l’après-2015; programme qui aura besoin d’un soutien parlementaire pour prendre pleinement effet.
L’UIP recommande à l’Egypte d’introduire des mesures spéciales dans sa loi électorale pour se doter d’un parlement représentatif
14 MAI 2014
L'UIP et l'Egypte ont signé un accord pour aider ce pays arabe à mettre en place un parlement fonctionnel et représentatif ©UIP
L’UIP a recommandé toute une série de mesures volontaristes destinées à assurer une représentation minimale aux femmes et aux groupes sous représentés en général dans le prochain parlement égyptien. C’est une mission dépêchée sur place fin avril qui a fait ces recommandations aux ministres et au comité de rédaction de la nouvelle loi électorale qui doit être adoptée avant l’élection qui aura lieu cette année,. Diverses solutions ont été proposées, parmi lesquelles une obligation de présenter entre 25 et 50 % de femmes aux élections législatives, 25 % correspondant à la représentation minimum des femmes dans les pouvoirs publics locaux prévue par la nouvelle Constitution. Ce chiffre qui placerait l’Egypte au-dessus de la moyenne mondiale des femmes au Parlement serait néanmoins inférieur à celui d’autres pays arabes tels que l’Algérie (32 %) et la Tunisie (27 %), et demeurerait bien loin d’une égale représentation des hommes et des femmes dans l’institution législative. L’UIP a également recommandé une représentation minimale d’autres groupes tels que les Chrétiens, les jeunes et les personnes handicapées. Elle a par ailleurs estimé que la diaspora égyptienne devait figurer dans la nouvelle loi électorale. Il convient selon elle de garantir un pourcentage de sièges aux femmes et à d’autres groupes, que l’Egypte opte pour le scrutin majoritaire, le scrutin proportionnel ou pour une formule mixte. L’UIP a aussi proposé différents moyens pour atteindre ces objectifs, quel que soit le système retenu, notamment le renforcement des mesures législatives. Il s’agissait notamment de subordonner la hausse des financements publics accordés aux partis politiques au nombre de femmes et de représentants d’autres groupes parmi leurs élus; de prévoir une disposition législative faisant obligation aux partis de réserver un certain pourcentage de leurs subsides à la formation des parlementaires de ces groupes; et d’accorder un temps d’antenne plus long aux partis désignant un nombre minimum de femmes et de candidats des groupes sous représentés. Si les autorités égyptiennes souscrivent globalement à la recommandation de l’UIP de prendre des mesures volontaristes, la question des chiffres n’a pas encore été tranchée. Le travail d’appui et les conseils d’experts dispensés par l’UIP au sujet de la nouvelle loi électorale s’inscrivent dans un vaste programme visant à aider l’Egypte à créer les conditions d’un parlement pleinement opérationnel et représentatif après les élections. L’UIP vient d’ouvrir un bureau au Caire qui facilitera le travail auprès des autorités Egyptiennes dans un premier temps, puis avec le nouveau Parlement, ensuite.
Approfondir l’interaction entre l’ONU, les parlements nationaux et l’UIP
14 mai 2014
Le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, et le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, se rencontrent au Siège de l’ONU à New
York. ©Nations Unies, 2013
Le 19 mai, l’Assemblée générale des Nations Unies devrait adopter, par consensus, une résolution reconnaissant aux parlements un rôle important et clair dans les décisions mondiales. Cette résolution – Interaction entre l’Organisation des Nations Unies, les parlements nationaux et l’Union interparlementaire – s’appuie sur un rapport du Secrétaire général de l’ONU, sur cette question, à la 68ème Assemblée générale, retraçant la collaboration intense entre l’ONU, l’UIP et le monde des parlements dans son ensemble au cours des deux dernières années. Le rapport reconnaît que les parlements sont essentiels à la mise en œuvre des accords internationaux majeurs, comme la prochaine génération d’objectifs mondiaux de développement qui succèderont aux Objectifs du Millénaire pour le développement. La gouvernance démocratique, le dialogue et la réconciliation nationale; le respect et la promotion des droits de l’homme ainsi que l’égalité des sexes sont aussi, pour l’ONU, des domaines dans lesquels les parlements revêtent la plus haute importance. Dans son rapport, le Secrétaire général de l’ONU rappelle aussi les carences auxquelles il faudra remédier dans les relations entre les deux institutions, de sorte que les parlements ne soient plus seulement considérés comme des bénéficiaires de l’assistance mondiale, mais aussi comme des partenaires majeurs dans la conception et le suivi des stratégies nationales sur les grands dossiers. Les Membres de l’UIP n’ont cessé de prôner plus de cohérence dans le travail des deux organisations afin de bâtir un partenariat stratégique. Par-delà ces deux aspects, se pose une question plus large : comment fournir aux parlements les outils leur permettant de collaborer pleinement avec l’ONU, mais aussi de remplir pleinement leurs fonctions législatives et de contrôle ? L’UIP travaille de concert avec les bureaux de l’ONU dans les pays et apporte une assistance parlementaire technique à plusieurs pays et elle espère étendre cette coopération.
La Conférence mondiale sur l'e-Parlement ou la technologie au service de la démocratie
17 AVRIL 2014
©IPU
Plus de 320 parlementaires et fonctionnaires de 85 parlements nationaux participent à la Conférence mondiale 2014 sur l'e-Parlement, qui s'efforce de mettre les techniques de l'information et de la communication (TIC) au service de la démocratie. La Conférence, la sixième depuis 2007, est organisée conjointement par l'UIP et l'Assemblée nationale de la République de Corée et se tiend à Séoul jusqu'au 10 mai. Elle s'appuie sur les progrès réalisés par les parlements ces dernières années dans l'application des TIC pour voir comment ils peuvent surmonter les obstacles qui les empêchent encore de recourir à ces techniques. Parmi les nombreuses questions qui sont examinées figurent les politiques propres à faciliter la réutilisation par les citoyens des données parlementaires en accès libre, la protection des données parlementaires contre la cybercriminalité, la sécurisation des communications parlementaires et des données des parlements, les stratégies d'information à appliquer au vu de l'évolution technologique et la conduite à tenir face aux nouvelles formes de participation citoyenne. La Conférence se conclura par une séance sur l'e-Parlement et ce à quoi il pourrait ressembler après 2020.
Suivez les débats de la Conférence mondiale sur l'e-Parlement ou prenez-y part sur Twitter à l'aide du hashtag #wepc2014. Des photos de la Conférence sont disponibles sur
Flick.
L’UIP attristée par le décès du parlementaire malaisien Karpal Singh
17 AVRIL 2014
M. Karpal Singh ©REUTERS
C’est avec tristesse que l’UIP a appris le décès du parlementaire de l’opposition malaisienne Karpal Singh, mort aujourd’hui dans un accident de voiture. Karpal Singh, parlementaire et avocat de la défense du dirigeant de l’opposition Anwar Ibrahim, risquait d’être déchu du Parlement après avoir été condamné en mars de cette année pour propos séditieux. Suite à cette condamnation, l’UIP s’était dite vivement préoccupée par la situation de Karpal Singh et par le fait que deux figures de l’opposition malaisienne risquaient d’être écartées de la vie politique. Tant Karpal Singh qu’Anwar Ibrahim ont des dossiers en instance devant le Comité des droits de l’homme des parlementaires.
Les parlementaires souscrivent à l’appel au dialogue au Venezuela
15 AVRIL 2014
Les Membres de l’UIP de la région ont lancé des appels au dialogue pour résoudre les troubles politiques au Venezuela. ©Reuters
Les participants à la Conférence parlementaire sur les droits des peuples autochtones ont entériné une déclaration adoptée par le Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) à la 130ème Assemblée de l’UIP, à Genève, le mois dernier, dans laquelle il appelait au dialogue pour remédier aux troubles politiques au Venezuela. Cette déclaration, fruit de l’initiative de parlementaires vénézuéliens, tant du parti au pouvoir, que de l’opposition, souligne que le dialogue est nécessaire et que les principes de souveraineté, de non-ingérence et de solidarité entre les peuples doivent être respectés. Le Gouvernement du Venezuela a demandé au Vatican d’agir en qualité de médiateur dans les pourparlers avec l’opposition, espérant ainsi mettre fin à deux mois de contestations qui ont coûté la vie à 40 personnes et entraîné des centaines d’arrestations.
Contrôle de l’aide au développement : les parlements ont besoin d’un soutien accru
15 AVRIL 2014
Nancy Abisai, membre de l'Assemblée législative est-africaine, s'exprimant lors de la réunion parlementaire sur l'efficacité de la coopération au service du développement.
Les parlementaires présents à la toute première Réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement ont souhaité bénéficier d’un soutien accru afin de pouvoir contrôler plus efficacement tous les moyens mis au service du développement, et ce, dans le cadre d’une série de mesures visant à renforcer la participation des parlements aux efforts destinés à permettre un développement plus efficace. Les parlementaires, qui assistent à la Réunion de haut niveau les 15 et 16 avril à Mexico en qualité de membres de la délégation de leur pays, se sont en effet réunis lors d’un forum organisé par l’UIP, le Congrès du Mexique et l’Association des parlementaires européens avec l’Afrique (AWEPA). Lors de cette rencontre parlementaire, il a été question de l’action du Partenariat mondial fondé en 2011 pour donner suite aux engagements fondamentaux visant à améliorer l’efficacité de l’aide et des autres formes de coopération au service du développement. La question revêt une importance capitale à l’heure de définir le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable correspondants, raison pour laquelle le Partenariat mondial vise à créer une véritable dynamique politique autour de l’efficacité du développement. Lors de la réunion parlementaire de Mexico, il a également été question de ce que les parlements pouvaient faire pour favoriser la mobilisation de ressources nationales, et notamment d’appliquer des taxes aux industries d’extraction, de façon qu’elles contribuent au développement à hauteur de leurs moyens. La place des parlements dans la politique budgétaire et dans l’utilisation de l’aide publique au développement (APD) a fait l’objet d’une attention particulière, l’idée étant de renforcer leurs capacités dans ce domaine. Enfin, comme il ressort globalement de rapports récents, l’engagement à une reddition de comptes réciproque en matière d’aide demeure de loin l’un des sujets les plus épineux. Il reste encore fort à faire pour mettre les parlements au cœur du processus de reddition de comptes, notamment en les associant plus systématiquement à l’élaboration et à l’adoption des politiques nationales d’aide. La Réunion de haut niveau du Partenariat mondial qui sera inaugurée par le Président du Mexique, Enrique Nieto, et le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, permettra de convenir des mesures à prendre pour renforcer rapidement l’efficacité de la coopération entre les différents acteurs du développement et de les ancrer dans le programme de développement pour l’après-2015.
Les Tonga tentent de corriger le déséquilibre entre hommes et femmes au Parlement
14 AVRIL 2014
La Reine Nanasipau'u a ouvert le premier Parlement d'apprentissage pour les femmes aux Tonga. Au cours des 100 dernières années, seules sept femmes ont siégé au parlement polynésien. ©Parlement tongan
Les Tonga ont tenu pour la première fois de leur histoire un Parlement d'apprentissage pour les femmes les 10 et 11 avril au Fale Alea – l'Assemblée législative - à Nuku’alofa. Il s'agissait, dans la perspective des élections générales de novembre, d'encourager les femmes à participer à la vie politique et de reproduire les conditions qui règnent dans un vrai parlement pour débattre des problèmes qui concernent les femmes. Les Tonga n'ont jamais compté que sept femmes au Parlement au cours des 100 dernières années. Le Parlement d'apprentissage a sélectionné des femmes désireuses de faire la preuve de leurs talents et de leurs capacités de dirigeantes potentielles. Trente sièges leur ont été alloués et les séances ont été diffusées en direct à la radio et ont fait l'objet de reportages à la télévision nationale. Elles ont fait prendre conscience aux femmes de leur rôle dans un système de démocratie participative et leur ont permis de mieux comprendre le rôle de législateur du Parlement, ses procédures et ses usages. Elle avaient aussi pour objet de donner assez d'assurance aux Tonganes pour qu'elles osent poser leur candidature au Parlement et voter de manière à devenir les dirigeants et décideurs de l'avenir. Avant cette manifestation s'étaient tenues dans tout le pays des réunions financées par l'UIP grâce aux subsides de l’organisme japonais Worldwide Support for Development (WSD) pour sensibiliser le public, et les 30 femmes sélectionnées ont suivi une formation auprès de parlementaires en exercice et d'anciennes femmes parlementaires. Le projet a été réalisé en liaison avec le PNUD, Australian Aid, ONU Femmes et le Secrétariat du Forum des îles du Pacifique. (Plus d'informations et de photos)
L’UIP demande que le parlementaire burundais Hussein Radjabu soit libéré d’urgence
11 AVRIL 2014
Le parlementaire Hussein Radjabu purge une peine de 13 ans d’emprisonnement, suite à des accusations de conspiration, dans une affaire entachée de graves vices de procédure. ©www.burunditransparence.org
L’UIP a appelé à la libération d’urgence du parlementaire burundais Hussein Radjabu, six ans après sa condamnation à une peine de 13 ans d’emprisonnement pour conspiration. Dans un dossier entaché de graves vices de procédure, l’UIP a exhorté les autorités burundaises à réexaminer la situation de l’intéressé, ainsi que les preuves sur la base desquelles il a été condamné le 3 avril 2008, pour avoir organisé une rébellion contre le gouvernement. Hussein Radjabu, célèbre dissident politique, a purgé près de la moitié de sa peine et l’UIP pense qu’il est temps que les autorités explorent toutes les solutions possibles, en particulier dans la mesure où des élections sont prévues en 2015. Dans une résolution qu’elle a adoptée à sa 130ème Assemblée à Genève (16-20 mars), l’UIP a dit regretter que les autorités burundaises aient rejeté la requête en révision que M. Radjabu a déposée en août 2013, et n’aient pas fait preuve de volonté politique pour faire avancer ce dossier. La demande de révision se fondait sur le fait que les charges pesant contre Pasteur Mpawenayo, également membre de l’aile dissidente du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, avaient été levées et qu’il avait été libéré, faute de preuves. M. Mpawenayo était accusé de complot contre l’Etat et d’incitation à la désobéissance, et avait été déchu de son mandat parlementaire, mais en mai 2012, la Cour suprême du Burundi a estimé que la tenue de la réunion lors de laquelle lui-même et M. Radjabu étaient accusés d’avoir organisé la conspiration n’était pas établie. La Cour suprême a par ailleurs relevé qu’il n’avait pas été apporté de preuves des saisies d’armes alléguées et elle a estimé que tous les faits pour lesquels M. Mpawenayo était poursuivi restaient hypothétiques. Pourtant, Hussein Radjabu est toujours en prison.
Les parlements appelés à faires des droits des peuples autochtones une réalité
10 AVRIL 2014
Environ 80 parlementaires ont participé à la Conférence parlementaire internationale sur les droits des peuples autochtones inaugurée par le Président bolivien Evo Morales.
Des parlementaires venus du monde entier ont demandé instamment à tous les parlements de veiller à ce que la présence des peuples autochtones dans les parlements et dans les organes décisionnels devienne une réalité. Dans une déclaration rendue publique à l’issue de trois jours d’une conférence internationale sur les Parlements et les droits des peuples autochtones organisée par le Parlement bolivien et l’UIP, les parlementaires ont constaté que des progrès importants avaient été accomplis dans de nombreux pays en matière de lutte contre la discrimination et de défense des droits des peuples autochtones, mais que le chemin à parcourir était encore très long. Ils ont engagé les parlements à transposer la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones dans le droit national et à la faire connaître à tous les niveaux de la société. S’inquiétant de ce que les terres et territoires et les ressources des peuples autochtones étaient exploités sans leur consentement libre et éclairé, les parlementaires ont appelé l’industrie et le secteur privé à respecter les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme entérinés par le Conseil des droits de l’homme et à suivre le Business Reference Guide portant sur la Déclaration des Nations Unies. Par ailleurs, sachant qu’une Conférence mondiale sur les droits des peuples autochtones se tiendra en septembre 2014, sous les auspices de l’ONU, les parlementaires ont souligné dans leur déclaration que le programme de développement pour l’après-2015 devait être respectueux de la culture ainsi que des terres et territoires, et des ressources des peuples autochtones. Ils invitent en outre la Conférence mondiale à reconnaître que les parlements ont un rôle à jouer pour que les peuples autochtones aient accès aux processus décisionnels et que des objectifs et des cibles clairs relatifs à la participation, à la transparence et à l’obligation de rendre compte dans la vie politique soient inscrits dans le nouveau programme de développement. Enfin, ils demandent à l'UIP de surveiller la suite donnée à son appel à l’action et d'encourager un suivi parlementaire du document final de la Conférence mondiale. Cette conférence organisée conjointement par le Parlement bolivien et l’UIP à Santa Cruz de la Sierra, du 7 au 9 avril, et inaugurée par le Président Evo Morales, a été l’occasion pour les parlementaires de mesurer les défis que doivent relever leurs institutions pour assurer une représentation politique aux peuples autochtones et défendre leurs droits
Le rôle des parlements face aux droits des peuples autochtones
4 AVRIL 2014
D’après l’ONU, plus de 370 millions de personnes se définissent elles-mêmes comme appartenant à une communauté autochtone et, ce, dans environ 70 pays répartis dans le monde entier. ©Reuters/David Mercado
Des parlementaires du monde entier participeront à une Conférence parlementaire internationale organisée conjointement par l’UIP et l’Assemblée législative plurinationale de la Bolivie, où il sera question de la mise en œuvre, par les parlements de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (2007). Lors de cette conférence, qui se tiendra à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), du 7 au 9 avril 2014, les parlementaires échangeront des informations sur les expériences de leurs institutions respectives, ainsi que sur les bonnes pratiques et les difficultés auxquelles elles se heurtent pour assurer une représentation politique aux peuples autochtones et protéger leurs droits. Les résultats qui en ressortiront serviront de contribution à la Conférence mondiale sur les peuples autochtones, qui se tiendra à New York, les 22 et 23 septembre prochains, sous les auspices de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette conférence est une occasion exceptionnelle de mettre en avant les difficultés auxquelles les peuples autochtones sont confrontés aujourd’hui, comme de tout temps. D’après l’ONU, plus de 370 millions de personnes se définissent elles-mêmes comme appartenant à une communauté autochtone et, ce, dans environ 70 pays répartis dans le monde entier, chacun de ces groupes ayant sa propre langue et sa propre culture. C’est en Asie et dans le Pacifique, où ils compteraient pour 70 pour cent de la population, que les peuples autochtones sont les plus nombreux.
Combattre l’ignorance qui entoure la violence faite aux femmes et aux filles
28 MARS 2014
Le Parlement de la Sierra Leone et l'UIP travaillent main dans la main pour sensibiliser le public à la violence faite aux femmes et aux filles dans ce pays. ©IPU/B. Filion, 2014.
Le Parlement de la Sierra Leone et l’UIP se sont lancés dans un projet visant à sensibiliser les parlementaires à la violence faite aux femmes et aux filles dans le pays et à les informer à ce sujet. Les 124 parlementaires sierra-léonais ont ainsi bénéficié, le 26 mars, d’une formation où leur ont été exposées les causes profondes de la violence faite aux femmes et aux filles, ainsi que les éléments qui la favorisent, de façon à leur permettre d’adopter des lois et des mesures de prévention efficaces. En Sierra-Leone, les femmes sont surtout victimes de violences conjugales et sexuelles, la violence sexuelle étant également répandue hors du domicile familial. La législation contre ces formes de violence s’est beaucoup améliorée en Sierra Leone depuis l’adoption de la Loi sur la violence familiale et de la Loi relative aux droits de l’enfant, en 2007, auxquelles a fait suite la Loi sur les crimes sexuels, en 2012. Les défis demeurent néanmoins nombreux : manque de moyens, de services et de protection des victimes, manques de moyens administratifs et judiciaires, stigmatisation et insuffisance des campagnes d’information des femmes sur leurs droits. Le Parlement sierra-léonais et l’UIP préparent par ailleurs, pour 20 parlementaires (hommes et femmes), deux visites dans des circonscriptions. Ces visites, qui se dérouleront en avril, permettront aux intéressés de s’entretenir en direct avec des membres des communautés locales, et en particulier avec des femmes. L’objectif est de faire que la violence ne soit plus tolérée et d’instaurer progressivement une nouvelle culture en faisant disparaître les postures, croyances et comportements, tant individuels que collectifs, qui valident ces actes.
L’UIP a 125 ans : Renouveler notre engagement au service de la paix et de la démocratie
28 MARS 2014
Le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, conduisant les débats sur l’avenir de la démocratie. ©UIP/G. Fortunato, 2014
A la 130ème Assemblée, qui s’est tenue à Genève du 16 au 20 mars et qui marquait officiellement les 125 ans de l’Organisation, les Membres de l’UIP ont réaffirmé leur engagement en faveur de la paix et de la démocratie. Dans leurs interventions lors du débat général, ils ont mis en avant les réalisations de l’UIP, devenue organisation mondiale, depuis sa création, l’UIP contribuant notamment à faire entendre la voix des parlementaires dans les processus de décision de l’ONU. Dans un monde qui n’est ni plus sûr, ni plus en paix que lorsque l’UIP a vu le jour, ses Membres ont mis en exergue les nombreux obstacles à la paix et à la démocratie – criminalité organisée, cybercriminalité, armes de destruction massive et atteintes aux libertés fondamentales des citoyens. Ils sont convenus que les parlements se devaient de répondre aux attentes des citoyens qui veulent que leurs dirigeants et les représentants qu’ils élisent se montrent responsables et rendent des comptes. La bonne gouvernance, les droits de l’homme, l’égalité des sexes et des parlements représentatifs sont autant d’éléments que les Membres de l’UIP jugent indispensable à l’accomplissement de la démocratie. Ils ont souligné en outre que l’idée des pères fondateurs de l’UIP, selon laquelle la paix et la sécurité ne pouvaient être instaurées durablement que par des processus participatifs et sans exclusive, n’avait rien perdu de son actualité depuis 125 ans. [Lire la suite]
L’Egypte et l’UIP signent un accord pour la mise en place d’un parlement pleinement opérationnel
28 MARS 2014
L'UIP et les autorités égyptiennes signent un accord.
Les autorités égyptiennes ont signé, avec l’UIP, un accord portant sur un programme d’appui prioritaire qui vise à installer un parlement représentatif et pleinement opérationnel en Egypte. L’UIP aidera le Parlement égyptien à rédiger un programme stratégique de renforcement l’institution à court, moyen et long terme. La première phase consistera à améliorer les services administratifs en renforçant les ressources humaines, à aider le Parlement à améliorer le cadre législatif, à s’appuyer sur les bonnes pratiques d’autres parlements pour rédiger la loi électorale, et à ménager une plus large place aux TIC dans l’activité du Parlement. L’UIP fera en outre appel à des experts parlementaires pour concevoir un programme de formation à l’intention du personnel. Ce volet du projet viendra s’ajouter à la création d’un centre de formation qui sera ouvert au personnel parlementaire et eux nouveaux élus, après le scrutin législatif prévu pour la mi-juillet. Ce programme, qui commence dès à présent, doit permettre au personnel parlementaire de se familiariser avec le fonctionnement de l’institution et de comprendre comment il peut contribuer concrètement au bon fonctionnement d’un parlement élu démocratiquement. Il permettra en outre de sensibiliser les élus et le personnel du Parlement à la conduite à suivre, ainsi qu’à l’indispensable nécessité d’entretenir des relations avec d’autres groupes et institutions, notamment la justice, la société civile et les médias. L’Egypte n’a plus de parlement depuis que celui-ci a été dissous en juillet 2013. Un nouveau parlement lui permettrait de réintégrer l’UIP, à laquelle sa première affiliation remonte à 1924.
Le rôle des parlements à l'appui du développement durable et de l'égalité des sexes
14 MARS 2014
Mme Ursula von der Leyen, Ministre allemande de la défense. Il est important d'obtenir que davantage de femmes accèdent à des postes de décision. ©Reuters/POOL New
Qu'ont fait les parlements pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et quelle place faudrait-il réserver à l'égalité des sexes dans le programme de développement pour l'après-2015 ? Ces questions, parmi d'autres, ont été au cœur des débats lors de la réunion parlementaire annuelle, qui s'est tenue à New York le 11 mars en marge de la 58ème session de la Commission de la condition de la femme. La réunion conjointe UIP/ONU-Femme, intitulée "Au carrefour du développement durable et de l'égalité des sexes : le rôle des parlements" a fait le point des progrès accomplis dans la réalisation des OMD depuis 10 ans et sur l'intégration de l'objectif d'égalité des sexes dans les Objectifs de développement durable pour l'après-2015. Les parlementaires, les représentants des gouvernements et les représentants du système des Nations Unies qui ont participé au débat ont accordé une attention particulière à a situation des femmes aux postes de décision et aux stratégies que l'on pourrait adopter à l'avenir pour créer un environnement plus propice pour les femmes. La réunion a aussi contribué aux débats de la Commission de la condition de la femme, dont le thème prioritaire était : " Les défis et les réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement pour les femmes et les filles."
Sensibiliser les parlementaires et adopter une législation contre la violence à l’égard des femmes et des filles au Burkina Faso
28 FEVRIER 2014
Membre du Parlement du Burkina Faso. ©IPU
Des parlementaires, le personnel parlementaire, des représentants gouvernementaux et des membres de la société civile se sont réunis à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, afin de mieux comprendre les racines de la violence à l’égard des femmes et des filles et de faire avancer l'adoption d’une législation pour la combattre et la prévenir. Un séminaire conjoint de l'Assemblée nationale du Burkina Faso et de l'UIP, organisé les 27 et 28 février, avait pour objectif principal de sensibiliser les parlementaires au problème de la violence sexiste, endémique dans le pays. Selon une étude publiée en 2008, une femme burkinabè sur trois aurait subi des sévices physiques au cours des 12 mois précédents tandis qu'un tiers des hommes ont admis avoir usé de violence à l’encontre de leur femme et/ou filles au cours de la même période. Une loi intitulée « Prévention, protection et répression de la violence contre les femmes et les filles » a été adoptée en octobre 2012 mais le renouvellement à 90 % de l'Assemblée nationale lors des élections qui ont suivi deux mois après en a suspendu la ratification. C’est ce qui a poussé l'UIP à collaborer avec les parlementaires burkinabè afin qu’ils se familiarisent avec la loi et de trouver un terrain d'entente en vue de l’améliorer avant son entrée en vigueur définitive.
L’UIP va soutenir le développement du nouveau Parlement égyptien
28 FEVRIER 2014
©IPU
L’UIP va soutenir l’action engagée par le nouveau Parlement égyptien afin de se transformer en une institution nouvelle, pleinement fonctionnelle et représentative. Dans ce but, un large programme d’assistance a été défini suite à une réunion de haut-niveau tenue au siège du Parlement, entre des responsables égyptiens et le Secrétaire général, Anders B. Johnsson, les 26 et 27 février. La délégation égyptienne comprenait des représentants du Ministère de la justice de transition et de la réconciliation nationale, ainsi que du Secrétariat de la Chambre des représentants. L’Egypte est sans parlement depuis la dissolution de cette institution en juillet 2013. L’UIP a, à maintes reprises, affirmé son soutien plein et entier au peuple égyptien. Le désir des Egyptiens de se doter d’un organe législatif fort, démocratique et représentatif et d’adopter une constitution nouvelle et plus inclusive, capable de promouvoir les valeurs démocratiques, est le cadre dans lequel l’UIP entend inscrire son soutien qui commencera immédiatement. L’assistance prioritaire portera sur le développement humain du personnel parlementaire et elle sera étendue, après les élections prévues cette année, aux parlementaires. L’UIP aidera également le parlement égyptien à revoir et améliorer son cadre juridique. Un nouveau parlement permettra à l’Egypte de réintégrer l’Organisation dont elle était membre depuis 1924.
L’assassinat de parlementaires équatoriens toujours non élucidé, 15 ans après
28 FEVRIER 2014
M. Hurtado. ©MPD
Quinze ans après l'assassinat des parlementaires équatoriens Jaime Ricaurte Hurtado González et Pablo Vicente Tapia Farinango, les autorités n'en ont toujours pas identifié les auteurs. Hurtado et Tapia, membres du parti de gauche, le Mouvement populaire démocratique (MPD), ont été tués en plein jour dans le centre de Quito, le 17 février 1999, en même temps qu’un assistant parlementaire, Wellington Borja Nazareno. Deux prévenus ont été condamnés en mars 2009 pour le rôle qu’ils ont joué dans les meurtres et, en 2010, un suspect, Henry Gil Ayerve, a été arrêté en Colombie et extradé vers l'Equateur afin d’être jugé dans cette affaire. Récemment, un deuxième suspect, Henry Gil Ayerve, a été placé en détention en Italie en attente d'extradition. L’UIP estime que le procès de ces deux hommes est essentiel à la quête de vérité et de justice et qu'il existe une base juridique suffisante en Equateur pour qu’il soit mené à son terme malgré les inquiétudes concernant une éventuelle prescription du délit. L’UIP est convaincue que leur procès permettra de faire la lumière sur l'identité des commanditaires de ce triple assassinat et offrira la possibilité de s'appuyer sur les travaux de la Commission spéciale d'enquête mise en place immédiatement suivant les faits. La défunte Commission avait émis des critiques vis-à-vis de l'enquête initiale, notamment le peu de cas qui avait été fait de pistes sérieuses reliant les meurtres à la découverte d’un réseau de corruption dans lequel étaient impliquées des personnalités de haut rang.
Trop jeune pour se marier : l'UIP co-parraine le Groupe de personnalités de haut niveau sur le mariage des enfants
28 FEVRIER 2014
Le mariage précoce concernera près de 140 million de filles d’ici à 2020. ©REUTERS/Stringer Iraq
L’UIP assure le co-parrainage d’un Groupe de personnalités de haut niveau sur le mariage des enfants, le 3 mars, pendant la 25ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à Genève. Le Groupe mettra en exergue le fait que le mariage des enfants est une violation des droits de l'homme destructrice et dangereuse, qui concernera plus de 140 millions de filles entre aujourd’hui et 2020, soit une fille toutes les trois secondes. Plusieurs organisations et réseaux se sont engagés à donner la priorité aux efforts visant à mettre fin aux mariages précoces. L’UIP y a contribué en adoptant des résolutions relatives à l'autonomisation des femmes et contre la violence à l’égard des femmes, notamment « L'accès à la santé, un droit fondamental : quel rôle les parlements peuvent-ils jouer pour garantir la santé aux femmes et aux enfants ?», adoptée en 2012. La résolution exhorte les parlements à adopter des lois qualifiant clairement de crime toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, y compris les mariages précoces. Le Groupe de personnalités de haut niveau célèbrera l'ouverture de « Too Young to Wed (trop jeune pour se marier) », une exposition de photographies sur le mariage des enfants créée par la photojournaliste Stephanie Sinclair, qui documente les questions – qui se posent au niveau mondial – de l'enfant, des mariages précoces et forcés, depuis plus d'une décennie.
Faire des engagements internationaux en matière de droits de l’homme des réalités nationales
14 FEVRIER 2014
Il ressort d'une enquête récente de l'UIP que beaucoup de parlementaires ne sont pas encore familiarisés avec le travail du Conseil des droits de l'homme ni avec son Examen périodique universel (EPU). ©Nations Unies
Les parlementaires d'Europe centrale et orientale se réuniront les 17 et 18 février à Bucarest pour discuter de la manière dont ils peuvent veiller à ce que les engagements internationaux souscrits dans le domaine des droits de l'homme soient exécutés au niveau national. Lors d'une manifestation organisée conjointement par l'UIP et la Chambre des députés du Parlement roumain, les parlementaires examineront la contribution de leur parlement aux travaux du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et recenseront les bonnes pratiques en matière de promotion des droits de l'homme. Bien qu'il incombe en partie aux parlements de veiller au respect des libertés fondamentales, il ressort d'une enquête récente de l'UIP que beaucoup d'entre eux ne sont pas encore familiarisés avec le travail du Conseil des droits de l'homme ni avec son Examen périodique universel (EPU), qui évalue le respect des droits de l'homme dans tous les Etats membres de l'ONU. Très rares sont les recommandations de l'EPU qui sont effectivement mises en œuvre sans l'intervention du parlement, ce qui devrait convaincre les parlementaires de la nécessité de s'impliquer davantage dans les travaux du Conseil et de l'importance de promouvoir les droits en l'homme en général, notamment en recherchant plus activement le dialogue avec la société civile.
Renforcement des capacités de contrôle du Parlement d'Oman
14 FEVRIER 2014
L'UIP et le Majlis A’Shura travaillent ensemble à Oman à donner au parlement les moyens de contrôler l'action gouvernementale. ©UIP
L'UIP s'est employée avec le Conseil consultatif d'Oman à lui donner les moyens de contrôler l'action gouvernementale, qui est une des fonctions principales de tout parlement. Cette initiative fait suite au changement d'attributions du Conseil qui, d'organe consultatif, est devenu en 2011 une institution élue dotée de pouvoirs législatifs et de contrôle. Pendant deux jours, une délégation de l'UIP, composée d'experts parlementaires d'Allemagne, de France et du Royaume-Uni, a dispensé une formation qui a porté sur les difficultés d'un contrôle efficace et les procédures requises à cette fin, comme le travail de commissions et la coopération avec d'autres institutions et le public. Cette formation a été suivie d'une évaluation des besoins à satisfaire en priorité pour mettre le Conseil consultatif en état de s'acquitter pleinement de son mandat d'organe législatif élu. L'UIP pourrait se servir d'une évaluation plus complète des besoins à une date ultérieure pour établir un programme plus général d'assistance au Parlement d'Oman.
Visite prévue du Groupe consultatif de la Commission UIP des Affaires des Nations Unies en Haïti
14 FEVRIER 2014
Les casques bleus de l'ONU au bord de la route pendant les manifestations de novembre 2013 à Port-au-Prince. ©REUTERS/M. Arago
Le Groupe consultatif de la Commission UIP des Affaires des Nations Unies sera en mission en Haïti du 24 au 27 février pour se rendre compte du travail accompli par le Parlement national en faveur la stabilisation et de la reconstruction du pays après le tremblement de terre dévastateur de 2010. Le Groupe s'entretiendra avec des parlementaires, des agents de l'Etat et des représentants des Nations Unies sur le terrain pour évaluer les progrès réalisés et les difficultés que les parlementaires et le parlement haïtiens doivent encore surmonter pour mieux répondre aux besoins du peuple haïtien. Quatre ans après le séisme de magnitude 7,3 qui a fait plus de 220 000 morts et privé de toit plus d'un million et demi de personnes, des problèmes majeurs demeurent tels que de piètres conditions de vie, l'insécurité alimentaire, la malnutrition et le choléra. Responsables de la mise en application et du contrôle des lois nationales destinées à soutenir les efforts de reconstruction, les parlementaires ont un rôle majeur à jouer dans le règlement de ces problèmes. Le Groupe consultatif examinera les opérations engagées par l'ONU en Haïti dans les domaines de la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale et mettra à profit le partenariat de plus en plus étroit instauré entre l'ONU, les parlements nationaux et l'UIP. Les conclusions de la mission seront présentées à la 130ème Assemblée de l'UIP, qui se tiendra à Genève du 16 au 20 mars. A ce jour, le Groupe consultatif a mené à bien sept missions : en Tanzanie (2008), au Viet Nam (2009), en Sierra Leone et au Ghana (2011), en Albanie et au Monténégro (2012) et en Côte d’Ivoire (2013).
L'OMC souligne le rôle vital que jouent les parlementaires dans le système commercial mondial
14 FEVRIER 2014
Le Directeur général de l'OMC, Roberto Azevêdo, s'adresse aux parlementaires siégeant au Comité de pilotage de la Conférence parlementaire sur l'OMC à Bruxelles. ©UIP
Devant les parlementaires siégeant au Comité de pilotage de la Conférence parlementaire sur l'OMC à Bruxelles, le Directeur général de l'OMC, Roberto Azevêdo, a relevé le rôle vital qu'ils jouent dans le bon fonctionnement du système commercial mondial. "En tant que parlementaires, vous reliez l'OMC aux peuples. Nous comptons sur vous pour prendre en compte leurs préoccupations. Ce lien est important, et c'est aussi un moyen non négligeable de veiller à ce que notre système commercial mondial fonctionne au niveau local", a déclaré M. Azevêdo. Le Comité s'est réuni les 11 et 12 février pour évaluer les résultats de la 9ème Conférence ministérielle qui s'est tenue à Bali en décembre 2013. Il a adopté une déclaration dans laquelle il a engagé les négociateurs à mettre à profit l’impulsion donnée à Bali où les gouvernements se sont entendus sur ce que l'on appelle familièrement le "paquet de Bali", premier accord commercial conclu à l'échelle mondiale depuis la création de l'OMC en 1965. Les parlementaires présents à la réunion ont aussi souligné la nécessité de continuer à s'employer à doter l’OMC d'une solide dimension parlementaire afin que le public reste favorable à un commerce ouvert et que l'OMC elle-même gagne en transparence.
Le Président de l’UIP souhaite plein succès à la Tunisie sur la route de la démocratie
7 FEVRIER 2014
Le Président Moncef Marzouki s’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle Constitution tunisienne. ©REUTERS/Zoubeir Souissi
Lors de la cérémonie officielle d’inauguration de la nouvelle Constitution tunisienne, le Président de l’UIP Abdelwahad Radi a souhaité à la Tunisie un voyage heureux sur la voie de la démocratie. Invité à prendre la parole lors de cette cérémonie qui s’est tenue le 7 février, en raison de l’appui de l’UIP à l’Assemblée nationale constituante, le Président Radi a félicité les Tunisiens pour cette Constitution qui pose des bases solides pour édifier un Etat moderne et démocratique. Ce texte est selon lui un bon exemple de ce que peuvent apporter le dialogue et le compromis pour régler les différends politiques dans la région et ailleurs. « L’UIP est honorée de pouvoir se joindre aux citoyens tunisiens pour célébrer ce moment historique et leur souhaite plein succès dans la mise en œuvre de leur feuille de route en faveur de la démocratie » a-t-il déclaré. « Le monde entier est témoin de ce qui peut résulter d’un grand mouvement social visant à obtenir une vie meilleure et un avenir plus radieux pour les citoyens par le dialogue et le consensus. Les Tunisiens ont réussi ce pari en plaçant les intérêts nationaux au-dessus des intérêts partisans. » Le Président de l’UIP a réaffirmé le soutien indéfectible de l’Organisation à la Tunisie, qui se lance dans une véritable transition démocratique. L’UIP travaille en effet activement auprès des autorités tunisiennes depuis les changements politiques qui ont débuté en 2011. La nouvelle Constitution tunisienne a été approuvée le 27 janvier par l’immense majorité des membres de l’Assemblée constituante. Les élections législatives et présidentielles qui se profilent doivent permettre de consolider les institutions démocratiques ainsi créées, et garantir l’état de droit et le plein respect des droits de l’homme.
Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l’UIP examine des nouveaux cas
31 JANVIER 2014
Séance du Comité des droits de l’homme des parlementaires. ©UIP
Réuni durant quatre jours à Genève (13-17 janvier), le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l’UIP a accepté d’examiner de nouveaux cas en Colombie, en Iraq, à Oman et au Yémen. Le Comité, qui a élu le sénateur chilien Juan Pablo Letelier à sa présidence, a adopté des décisions sur les cas de 145 parlementaires de 21 pays dont les droits auraient été violés. Parmi ces cas figure celui d’un parlementaire tamoul de Sri Lanka, Sivaganam Shritharan, qui a échappé à une tentative d’assassinat en 2011 et dont la vie est à nouveau menacée. L’UIP est préoccupée d’apprendre que M. Sivaganam Shritharan et sa famille seraient harcelés et victimes de manœuvres d’intimidation d’agents des forces de l’ordre et est convaincue que rien n’arrêtera ceux qui lui veulent du mal tant qu’ils seront persuadés qu’ils n’auront pas à rendre compte de leurs actes. L’UIP engage le Parlement et les autorités de Sri Lanka à veiller à ce que des mesures soient prises contre les auteurs de la tentative d’assassinat. Elle a aussi constaté avec une vive préoccupation que les auteurs des assassinats des quatre parlementaires libanais tués entre 2005 et 2007 n’avaient toujours pas été traduits en justice. Ces assassinats font partie de la vague d’attentats politiques qui a suivi la mort de l’ancien Premier Ministre libanais, Rafik Hariri.
Légiférer pour éradiquer le VIH et le sida : du rêve à la réalité
31 JANVIER 2014
Des lois efficaces pour en finir avec le VIH et le sida : agir au Parlement", publication conjointe de l'UIP et du PNUD destinée à guider l'action des parlementaires face au VIH/sida.
L’UIP et le PNUD ont lancé une nouvelle publication intitulée Des lois efficaces pour en finir avec le VIH et le sida : agir au Parlement, destinée à guider les parlementaires en matière de lutte contre le VIH/sida. Cette publication présente les enseignements tirés des expériences de parlementaires qui ont œuvré à l’amélioration des conditions de vie de populations vulnérables en Afrique du Sud, en Mongolie, en Nouvelle-Zélande, au Portugal et en Suisse. Elle renferme des exemples probants, allant de la constitution de coalitions à l’utilisation judicieuse des médias, pour convaincre les parlements et les électeurs de la nécessité d’établir une politique de lutte contre le VIH/sida qui accorde la priorité à la santé publique et aux droits de l’homme et qui ne criminalise pas les comportements des populations clés. Les parlementaires se heurtent, à travers le monde, à certaines difficultés lorsqu’ils tentent de légiférer sur la lutte contre le VIH et le sida, confrontés souvent à des tabous sociétaux qui compliquent inutilement la lutte contre l’épidémie. Dans de nombreux pays, les lois qui criminalisent les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, les transsexuels, les travailleurs du sexe et les consommateurs de drogues injectables ont pour effet d’écarter les populations les plus exposées au VIH des services sociaux et de santé.
Les parlementaires mexicains renforcent leur engagement pour un parlement sensible au genre
31 JANVIER 2014
Les 22 et 23 février, le Sénat du Mexique a tenu un séminaire d'auto-évaluation assorti d'un débat sur son intégration du genre. ©Sénat du Mexique
Les parlementaires mexicains et des experts locaux ont souligné la nécessité de promouvoir un parlement sensible au genre, étape qu’ils jugent essentielle et décisive pour parvenir à l'égalité entre hommes et femmes dans l’ensemble de la société. Lors d'un séminaire-débat d'auto-évaluation sur l'intégration du genre organisé conjointement par le Sénat mexicain et l'UIP les 22 et 23 janvier, les participants ont souligné l'importance de lever les obstacles structurels qui empêchent les femmes d’occuper pleinement des positions dirigeantes au sein des parlements. Les parlementaires et le personnel parlementaire se sont engagés à assurer une réévaluation constante de la perspective de genre dans leurs structures, leur fonctionnement, leurs méthodes et leur action afin de répondre aux intérêts des hommes comme des femmes. Ils s’appuieront, à cette fin, sur le Plan d’action pour des parlements sensibles au genrede l’UIP. Le Parlement mexicain a adopté une loi visant à garantir la parité dans la loi électorale, ce qui a permis d’accroître de façon significative la présence des femmes dans les deux chambres du Parlement (36,8 % à la Chambre des députés et 32,8 % au Sénat), après les élections de 2012.
Mesurer la gouvernance démocratique, nouvel objectif de développement durable
31 JANVIER 2014
Des dirigeants du monde entier sont convenus, à la Conférence des Nations Unies Rio+20, tenue en juin 2012, de définir une série d'objectifs de développement durable (ODD), qui s'inscriront dans le programme de développement pour l'après-2015. ©REUTERS/Paulo Whitaker
Comment la gouvernance démocratique peut-elle être mesurée ? Pourquoi doit-on l’intégrer comme un objectif à part entière dans les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) ? Pour répondre à ces questions, l'UIP et International IDEA organisent une réunion en marge de la huitième session du Groupe de travail ouvert des Nations Unies sur les objectifs de développement durable, qui se tiendra à New York le 6 février. Les participants examineront les données de recherche récentes suggérant que la gouvernance démocratique est une finalité du développement durable et non pas seulement un moyen, et donneront un aperçu des nombreuses façons de mesurer le pouvoir de la gouvernance démocratique dans tous les pays. Le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, présentera les travaux entrepris récemment en vue d’élaborer une série d'indicateurs fondés sur les principes de représentation, de transparence et de reddition de comptes destinés à évaluer l'efficacité des parlements, piliers fondamentaux de la gouvernance démocratique.
Première réunion consacrée à la préparation de la Quatrième Conférence mondiale des présidents de parlement
15 JANVIER 2014
La troisième Conférence mondiale des Présidents de parlement s’est tenue à Genève en 2010. ©UIP/G. Fortunato
Un groupe de présidents de parlement se réunira au siège de l’UIP à Genève les 27 et 28 janvier à titre de Comité préparatoire de la Quatrième Conférence mondiale des présidents de parlement que l’UIP organisera en 2015. Cette conférence, unique en son genre, rassemble des dirigeants de parlement de tous les coins du monde pour traiter de questions d’intérêt mondial et a lieu tous les cinq ans. La première s’est tenue en 2000 pour coïncider avec le Sommet du Millénaire. Ces conférences se sont révélées un atout de taille pour renforcer la présence parlementaire sur la scène mondiale et relancer la dimension parlementaire de la coopération internationale. Le Comité préparatoire commencera par définir les principaux objectifs de la Conférence de 2015 et examinera, entre autres sujets, les moyens de rapprocher encore les parlements de l’ONU et la contribution parlementaire au nouveau programme de développement durable de l’après-2015. L’UIP milite en faveur d’un nouveau modèle de développement durable centré sur le bien-être humain et comptant la gouvernance démocratique parmi ses objectifs. D’autres questions clés seront traitées, comme l’égalité entre hommes et femmes et la consolidation des parlements comme institutions démocratiques. Cette première réunion préparatoire en sera suivie d’autres au cours du deuxième semestre 2014 et au début de 2015.
Nouvelle base de données mondiale sur les forums de femmes parlementaires pour l’UIP
15 JANVIER 2014
Vous souhaitez en savoir davantage sur la manière dont les femmes s’organisent dans les parlements du monde entier ? L’UIP a lancé une nouvelle base de données mondiale sur les forums de femmes parlementaires afin de répertorier ces informations en un seul et même endroit. Cette base de données est un outil unique en son genre qui donne un aperçu de la manière dont les femmes ont réussi à se fédérer aux niveaux national, régional et mondial pour traiter de questions diverses par-delà leurs divergences politiques. Disponible en anglais et en français, elle renferme des informations sur les quelque 79 forums existant à ce jour dans 189 parlements nationaux. On y trouve des noms, des liens et les coordonnées de ces groupes. Différents filtres de recherche ont été créés pour permettre d’obtenir des informations suivant les pays, régions, dates, types de structures, suivant leur composition et les questions qu’elles traitent ou encore suivant les règles qui les régissent. Produite par l’équipe du partenariat entre hommes et femmes de l’UIP, avec le concours financier des organisations USAID, Irish Aid et de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI), cette base de données est à rapprocher des « Lignes directrices pour forums de femmes parlementaires », qui expliquent pourquoi les forums parlementaires jouent un rôle crucial dans la définition et la mise en œuvre des lois et politiques touchant aux grandes questions d’égalité entre hommes et femmes, et renseignent sur la marche à suivre pour créer de tels forums et les faire fonctionner.
Les parlementaires se mobilisent pour l’aboutissement des négociations du Cycle de Doha
16 DECEMBRE 2013
- A Bali (Indonésie), des parlementaires du monde entier s’engagent à agir pour faire aboutir le Cycle de Doha. ©Parlement indonésien
Des parlementaires du monde entier se sont engagés à œuvrer pour l’aboutissement du Cycle de Doha après l'accord historique conclu le 7 décembre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) qui vise à simplifier et stimuler le commerce multilatéral. Les quelque 200 parlementaires qui se sont réunis les 2 et 5 décembre à Bali (Indonésie) à la faveur de la Conférence parlementaire sur l'Organisation mondiale du commerce, en marge de la neuvième Conférence ministérielle de l'OMC (MC9), ont travaillé en étroite collaboration avec les ministres pour faciliter la conclusion de ce premier accord commercial mondial depuis la création de l'OMC en 1995. L'accord sur ce qu’il est convenu d’appeler le « Paquet de Bali » se traduira par l’abaissement des obstacles au commerce et l'accélération du passage des marchandises en douane, soit un gain estimé à quelques centaines de milliards de dollars pour l'économie mondiale, et la création de millions d'emplois, selon l'OMC. Dans leur document final adopté à la dernière séance plénière de la Conférence, les parlementaires ont rappelé que le système commercial multilatéral devait conserver son rôle central et ils ont plaidé pour que le développement soit inscrit au cœur de cette avancée du commerce international, en tenant pleinement compte des besoins et intérêts particuliers des pays les moins avancés.
Défense des droits de l’homme : les parlementaires continuent à payer un lourd tribut
16 DECEMBRE 2013
Le parlementaire yéménite Abdulkareem Jabdan a été abattu à Sanaa le 22 novembre. ©REUTERS/Khaled Abdullah
Les parlementaires assassinés récemment en Somalie et au Yémen ne sont que les derniers en date des parlementaires ayant perdu la vie pour la défense des droits de l'homme et l'exercice de leur droit à la liberté d'expression, a déclaré l'Union interparlementaire (UIP), au moment où elle célébrait l’édition 2013 de la Journée des droits de l'homme, le 10 décembre dernier. Le parlementaire somalien Fayçal Warsame Mohamed a été tué le 6 décembre quand sa voiture piégée a explosé à Mogadiscio et le parlementaire yéménite Abdulkareem Jadban a été abattu le 22 novembre à Sanaa, deux attaques qui semblaient politiquement motivées et avoir pour but de réduire au silence deux parlementaires. Ces deux meurtres mettent en évidence une dérive inquiétante où des parlementaires sont persécutés, menacés, agressés, voire tués dans le monde entier. En 2013, le Comité UIP des droits de l'homme des parlementaires a examiné des allégations de violations de droits de l'homme concernant 270 législateurs (241 hommes et 29 femmes) dans 40 pays. La plupart de ces violations consistent en des attaques visant l'intégrité physique de parlementaires (assassinat, disparition forcée ou torture) ou leur capacité à exercer leur mandat démocratique.
Nelson Mandela, ou comment faire de la politique autrement pour la paix et la démocratie
16 DECEMBRE 2013
L'ancien Président sud-africain Nelson Mandela (1918-2013), ou comment faire de la politique autrement pour promouvoir la paix, la réconciliation et la démocratie. ©REUTERS/Ronen Zvulun
Par son leadership courageux et visionnaire, l’ancien Président sud-africain Nelson Mandela a montré comment on pouvait apporter la paix et la démocratie à un pays pourtant profondément divisé. Pour les responsables politiques partout dans le monde, il demeure une source d'inspiration inépuisable sur la manière de faire de la politique autrement. « En dépit du sort qui a été le sien durant les années d’apartheid, Nelson Mandela était résolu à bâtir une Afrique du Sud démocratique, incluant toutes et tous, sans distinction de race, de religion ou de couleur de peau », a déclaré le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi. « Ce qui a fait de lui un homme d’exception était l’idée que l'avenir de l'Afrique du Sud passait par l’inclusion de tous ses habitants. Pour cela, il lui fallait impérativement dialoguer avec tous les acteurs du pays, même avec ceux qui l’avait opprimé ». Adressant ses plus sincères condoléances à l'Afrique du Sud, à son peuple et à son parlement au nom des Parlements membres de l'UIP, le Président Radi a déclaré que la démarche profondément humaine de Nelson Mandela, fondant la politique sur le bien commun et non sur l’intérêt des individus ou les penchants sectaires, montrait que l’on peut faire de la politique autrement quand on le veut.
Mobiliser parlementaires et médias pour l'approfondissement de la démocratie et de la culture parlementaire
16 DECEMBRE 2013
Le Forum sur les médias parlementaires qui vise à rapprocher les médias et les responsables politiques est une première aux Emirats arabes unis. ©Parlement des Emirats arabes unis
Parlementaires et journalistes de la région du Golfe et des pays arabes se réunissent à Dubaï (EAU) le 16 décembre pour travailler ensemble au renforcement de leur interaction au service de la démocratie et de la culture parlementaire dans la région. Le Forum des médias parlementaires aspire en outre à instaurer une communication interactive avec les citoyens. Avec l’appui technique de l'UIP, la réunion formulera recommandations et propositions sur le développement et l'amélioration des médias et de l'information parlementaires dans le but de toucher un public plus large. L'impact des réseaux sociaux figurera en bonne place à l'ordre du jour car ils sont de plus en plus utilisés dans la région pour suivre les évolutions politiques et sociales. En outre, ces réseaux sont, pour les parlementaires et les médias classiques, un outil puissant pour encourager la participation du public à la démocratie et à la prise de décision. Pourtant, seule une minorité de parlements et de parlementaires dans le monde sont aujourd’hui présents sur les réseaux sociaux (Rapport mondial sur l’e-Parlement 2012).
Promouvoir un budget sensible au genre en Côte d'Ivoire
16 DECEMBRE 2013
Parlementaires et administrateurs parlementaires ivoiriens réfléchissent à l’idée d'un budget national sensible au genre. ©Parlement ivoirien
Parlementaires et administrateurs parlementaires ivoiriens ont fait un premier pas vers le renforcement du contrôle parlementaire sur les politiques d'égalité des sexes dans leur pays en acquérant des connaissances sur la budgétisation et la répartition des crédits fondées sur le genre. Durant cette réunion, tenue les 6 et 7 décembre par l'Assemblée nationale, l’UIP, SUNY/CID et l’USAID, des hommes et des femmes du Parlement ivoirien impliqués dans le processus budgétaire ont réfléchi à l’idée d'un budget national sensible au genre en tant qu’outil essentiel pour garantir des retombées économiques et développementales égales pour les femmes et pour les hommes. Ils ont eu un débat interactif afin de mieux comprendre la raison d’être de la budgétisation de genre et d’identifier et évaluer les différentes étapes, modalités et stratégies qui conduisent à une répartition équilibrée et équitable des ressources. Les femmes, qui constituent 55 pour cent de la population ivoirienne, sont pourtant en retard sur les hommes comme le montrent de nombreux indicateurs sociaux tels que l'éducation, la santé et l'emploi. La Côte d’Ivoire se classe au 112èmerang du classement mondial des femmes au Parlement établi par l’UIP. Sur les 249 membres de l’Assemblée nationale, 26 seulement (10,4 pour cent) sont des femmes.
Formation au management pour des cadres dirigeants du Secrétariat du Parlement du Myanmar
16 DECEMBRE 2013
Le Parlement du Myanmar, l'UIP et le PNUD dispensent une première formation au management à des cadres dirigeants du Secrétariat de l'Hluttaw. ©Ross Becker
Le Parlement du Myanmar (« Hluttaw»), l'UIP et le PNUD dispenseront conjointement une première formation en management à des cadres du Secrétariat de l’Hluttaw pour en renforcer l’aptitude à planifier, organiser et conduire le travail législatif. Dans la perspective d’un accroissement de l’effectif du personnel parlementaire du Myanmar, qui passera de 500 à 2 500, cette formation sera axée sur l'amélioration des compétences en matière de recrutement et de gestion du personnel et d’affectation des ressources en personnel et autres aux activités prioritaires. Une trentaine de cadres supérieurs doivent prendre part à ce programme de formation sur cinq jours (16‑20 décembre). Les participants, parmi lesquels il y aura des cadres supérieurs d'autres parlements nationaux, débattront des problèmes concrets qui se posent au quotidien dans le travail au Parlement. Une formation similaire sera dispensée en 2014 à un autre groupe de 30 cadres de l’Hluttaw. Depuis 2012, l’Hluttaw, l'UIP et le PNUD travaillent en étroite collaboration au renforcement de l’institution législative élue en 2010 à la faveur du premier scrutin électoral tenu depuis 1990.
Les parlementaires veulent que le développement soit inscrit au cœur du système commercial multilatéral
6 DECEMBRE 2013
Quelque 270 parlementaires de 53 pays se sont réunis à Bali (Indonésie) à la faveur de la Conférence parlementaire sur l'OMC. ©Parlement indonésien
Des parlementaires du monde entier ont exhorté les gouvernements à inscrire le développement au cœur du système commercial multilatéral, en tenant pleinement compte des besoins et intérêts particuliers des pays en développement, notamment des pays les moins avancés. Réunis à Bali (Indonésie) les 2 et 5 décembre à la faveur de la Conférence parlementaire sur l'Organisation mondiale du commerce, quelque 270 parlementaires sont arrivés à la conclusion que les négociations de dernière minute de la neuvième Conférence ministérielle de l'OMC (MC9), tenue elle aussi à Bali, devaient apporter des bienfaits tangibles aux pays en développement, accroître leur part du commerce mondial, stimuler leur croissance économique et contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Dans un document final approuvé par consensus à la dernière séance plénière de la Conférence, les parlementaires ont appelé les ministres à adopter le « paquet de Bali » - accord propre à simplifier les questions de facilitation des échanges, de commerce agricole et de développement affectant les pays les moins avancés. Pour les parlementaires, cela se traduirait par des retombées économiques non négligeables pour tous les Membres de l'OMC. Les parlementaires ont en outre exprimé les préoccupations que leur inspirait le nombre croissant d'accords régionaux et bilatéraux conclus durant la dernière décennie du fait de l'impasse du Cycle de Doha, et ils ont rappelé que les parlements devaient tenir une place plus importante dans les négociations commerciales pour en accroître la transparence et renforcer le soutien du public à un système non discriminatoire, équitable, ouvert et basé sur des règles. La MC9, qui s’achève aujourd'hui le 6 décembre, vise à sortir de l'impasse dans laquelle est enfermé le Cycle Doha, lequel a été lancé en 2001 pour aboutir à un accord global sur l'ouverture des marchés et la suppression des obstacles au commerce. La Conférence parlementaire, organisée conjointement par l'UIP et le Parlement européen, se tient en marge de la MC9.
Les partis politiques – Alliés ou adversaires des parlements sensibles au genre ?
29 NOVEMBRE 2013
La parlementaire Eva Abdulla s’exprime sur le rôle des partis politiques lors du groupe de travail de l’UIP à la Réunion sur les femmes au Parlement. ©UIP/Z. Hilal
Les femmes parlementaires ont demandé instamment aux partis politiques de se mobiliser en faveur de l’égalité des sexes, objectif politique en soi, et de jouer leur rôle d’acteurs essentiels de la participation des femmes à la vie politique lors d’une rencontre organisée par l’UIP à l’occasion du Forum mondial des femmes dans les parlements, qui se tenait à Bruxelles, du 27 au 29 novembre. Intitulé « Gender-sensitive Parliaments : Are political parties allies or foes ? » (Parlements sensibles au genre : Les partis politiques sont-ils des alliés ou des adversaires ?), ce forum a traité de l’incidence des partis politiques sur l’établissement de politiques sensibles au genre et notamment sur l’accès des femmes à la vie politique. L’accent a par ailleurs été mis sur l’utilité des forums de femmes parlementaires pour instaurer une coopération entre partis afin de promouvoir l’égalité des sexes. Cette rencontre a permis à l’UIP de présenter son Etude sur les parlements sensibles au genre, ainsi que les Lignes directrices pour forums de femmes parlementaires qu’elle vient de publier. A l’instar de la Réunion des Femmes parlementaires de l’UIP, le Forum mondial des femmes dans les parlements rassemble des femmes parlementaires du monde entier.
Le suffrage des femmes a 120 ans
29 NOVEMBRE 2013
Femmes jouant un rôle dans les élections de 1913 en Nouvelle-Zélande ©Weekly Press 17 December 1913 (NZ)
Le 28 novembre 2013, on a célébré le 120ème anniversaire du suffrage des femmes en Nouvelle-Zélande, premier pays au monde à leur avoir donné le droit de vote. Cet anniversaire, qui a permis de mettre en lumière les progrès accomplis en matière d’égalité des sexes depuis 1893, a aussi été l’occasion de rappeler qu’il restait encore beaucoup à faire pour parvenir à l’égalité dans tous les domaines. Si la discrimination qui frappait les femmes en matière de vote est sur le point de disparaître, puisqu’en Arabie saoudite, où elles voteront pour la première fois aux élections municipales de 2015, la représentation des femmes au Parlement est encore loin de ce qu’on pourrait espérer avec la progression du suffrage universel. En effet, les femmes qui représentent la moitié de la population mondiale, ne comptent en moyenne que pour 21,4 pour cent des parlementaires.
Le Parlement du Burundi s’apprête à créer un réseau sur le VIH/sida
29 NOVEMBRE 2013
Thabitha Khumalo, parlementaire zimbabwéenne, avec des enfants originaires d'une zone fortement impactée par le VIH. ©UIP/A. Blagojevic
Le Parlement du Burundi annoncera le 1er décembre (Journée mondiale de lutte contre le sida) la création d’un Réseau parlementaire sur le VIH/sida destiné à renforcer la participation des parlementaires à l’action nationale de lutte contre cette pandémie. La création de ce réseau se fait avec le concours du Groupe consultatif de l’UIP sur le VIH/sida et de parlementaires d’autres pays qui ont pris part à un séminaire de renforcement des capacités à l’intention des parlementaires burundais les 18 et 19 novembre, suivi d’une visite sur le terrain du 20 au 22 novembre. Ces parlementaires sont convenus de faire profiter le Parlement du Burundi de leur expérience et de l’aider à mettre au point un plan d’action pour mobiliser des fonds nationaux (l’action du Burundi contre le sida dépend en effet à 97 pour cent de l’aide internationale). S’appuyant sur le guide publié par l’UIP « Mieux faire connaître les enjeux du VIH et du sida dans votre parlement », le Groupe consultatif a en outre proposé au Parlement burundais de le faire profiter de son expérience dans la création de fonds et de systèmes de prélèvements pour financer la lutte contre le sida. D’après l’ONUSIDA, le VIH toucherait 1,3 pour cent de la population des 15-49 ans au Burundi.
L’UIP poursuit son action auprès du Parlement du Myanmar
29 NOVEMBRE 2013
La recherche sur Internet parmi les questions abordées lors d'une formation aux TIC pour le Parlement du Myanmar. ©Ross Becker
Tandis que le Myanmar poursuit sa progression sur la voie de démocratie, l’UIP consolide son soutien au Hluttaw (le parlement national) au moyen d’une série d’activités visant à améliorer les outils d’information et de recherche au profit des parlementaires et à promouvoir les TIC et les capacités de gestion. Alors que son projet d’évaluation extérieure du Parlement vient de démarrer, une autre mission est sur place pour améliorer les capacités du Parlement en matière de réseau et de traitement de l’information. A la mi-décembre, se déroulera la première session de formation à l’encadrement et au leadership, en vue de renforcer la capacité institutionnelle du Parlement et de l’aider ainsi à mettre en œuvre les mesures organisationnelles, administratives et de procédure qui s’imposent. Le Parlement du Myanmar a été rétabli après les élections nationales de 2010. Depuis lors, il a adopté de nombreuses lois pour assurer la transition politique du pays.
La lutte contre la violence faite aux femmes, sujet capital pour l’égalité et le développement
22 NOVEMBRE 2013
Dans le monde, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle. ©: Reuters/Sebastien Pirlet
L’éradication de la violence faite aux femmes doit être considérée comme une priorité incontournable de tout objectif de développement visant à créer un monde plus équitable pour les hommes et les femmes. C’est ce qu’affirme l’UIP alors que la définition de la prochaine génération d’objectifs de développement conduite par l’ONU s’accélère. D’après les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur trois est en effet victime de violences physiques ou sexuelles, un problème qui touche tous les pays et qui limite leur épanouissement en tous points de la planète. L’UIP qui s’apprête à célébrer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, pense que les progrès du développement mondial se mesureront en partie aux résultats accomplis en matière d’égalité des sexes, des progrès qui ne seront pas possibles tant que le droit des femmes de vivre à l’abri de la violence ne sera pas garanti. Aussi l’UIP engage-t-elle ses Membres à lancer une action vigoureuse pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Elle les invite pour ce faire à réformer rapidement la législation et à exercer un contrôle parlementaire strict pour s’assurer que ces réformes sont suivies d’effet. Aujourd’hui, deux tiers des pays ont des lois qui répriment les violences conjugales et ont pris des mesures pour lutter contre le harcèlement sexuel, mais il faudrait que tous se dotent de lois incriminant toutes les formes de violences infligées aux femmes. Il s’agit non seulement des viols et des agressions sexuelles, mais aussi des infanticides commis contre les filles auxquelles on préfère des garçons, des mariages précoces, des mutilations sexuelles, des brûlures à l’acide, des crimes d’honneur et autres formes de fémicide. Depuis plusieurs années, l’UIP mobilise les parlementaires sur ce sujet. En mars de cette année, à la 128ème Assemblée de l’UIP, à Quito, les Membres de l’Organisation ont approuvé à l’unanimité une déclaration présidentielle et plus récemment, lors de leur sommet annuel, qui s’est tenu à la mi-novembre à New York, les Présidentes de parlement ont appelé l’attention sur la violence faite aux femmes, qu’elles considèrent comme un problème prioritaire.
Le Parlement kényan s’engage à agir en faveur de la santé de la mère et de l’enfant
22 NOVEMBRE 2013
Au Kenya, la mortalité reste élevée chez les mères et les enfants de moins de 5 ans. ©: Reuters/Radu Sigheti
Dans ce pays où les taux de mortalité maternelle et infantile sont élevés, les parlementaires se sont engagés à prendre toute une gamme de mesures d’urgence en matière de procréation, de santé maternelle, néonatale et infantile. Lors d’une rencontre qui s’est tenue à Nairobi le 19 novembre avec le concours de l’UIP, les parlementaires sont convenus de la nécessité de créer un cadre législatif protecteur et de prévoir des financements suffisants pour en garantir l’application, afin de remédier à ce problème. Les mesures les plus urgentes consistent à porter le budget de la santé à 15 pour cent du budget de l’Etat, à parachever le projet de loi sur la santé maternelle et à élaborer un instrument juridique commun pour garantir l’accès universel aux soins. Les parlementaires kényans sont par ailleurs convenus d’organiser un débat sur la Loi de 2006 sur la lutte contre le VIH/sida et les mesures de prévention ainsi que sur les répercussions de la criminalisation de la transmission du VIH sur les droits sexuels et génésiques. Ils ont répertorié une série de problèmes de santé maternelle et infantile à traiter d’urgence, à savoir les contradictions entre les différents textes législatifs, les conséquences néfastes de la législation du travail, l’absence de définition claire des droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et génésique dans certaines situations, ainsi que les défaillances en matière de planification, de budgétisation et de suivi législatifs. La mortalité maternelle demeure forte au Kenya avec 360 000 décès de mères pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans s’élève à 73 pour 1 000 naissances vivantes.
Quinze ans après, le meurtre de la parlementaire russe Galina Starovoïtova n’est toujours pas élucidé
20 NOVEMBRE 2013
Galina Starovoïtova, parlementaire et militante des droits de l'homme, a été abattue à Saint-Pétersbourg le 20 novembre 1998.
Quinze ans après l’assassinat de la parlementaire russe et militante des droits de l’homme, Galina Starovoïtova, les commanditaires de son meurtre n’ont toujours pas été traduits en justice. Le 20 novembre 1998, Mme Starovoïtova était abattue dans l’entrée de son appartement à Saint-Pétersbourg. Quatre hommes purgent des peines de prison depuis 2005 pour avoir exécuté ce meurtre ou en avoir été les complices, mais l’enquête visant à identifier les personnes à l’origine de ce crime progresse lentement. Toutefois, avec la récente mise en examen de l’ancien parlementaire Mikhaïl Gluschenko, soupçonné d’avoir organisé le meurtre de Mme Starovoïtova, l’UIP veut croire que les autorités russes sont déterminées à élucider ce crime. L’Organisation espère que la procédure engagée contre Gluschenko, un homme d’affaires impliqué dans des activités criminelles de grande ampleur et condamné en mars dernier à huit ans de prison pour extorsion dans une autre affaire sans lien avec le meurtre qui l’intéresse, permettra de faire toute la lumière à ce sujet. D’après le Tribunal de Saint-Pétersbourg qui a condamné deux hommes, les agents du renseignement Youri Kolchin et Vitali Akishin, à 20 et 23 ans et six mois de prison pour avoir appuyé sur la détente, l’assassinat de Mme Starovoïtova était “motivé par des considérations politiques”. Deux autres personnes ont été reconnues coupables de complicité et trois suspects restent introuvables. Le Tribunal a confirmé que le meurtre avait été commis par un groupe organisé empêcher Mme Starovoïtova de poursuivre ses activités politiques. Considérée comme l’un des symboles de la Perestroïka et du mouvement démocratique, la victime était co-présidente du parti politique dénommé « Russie démocratique ». Célèbre réformiste, elle militait aussi pour les droits des minorités ethniques. Elle avait dénoncé l’existence d’une corruption politique à un niveau élevé de l’administration de Saint-Pétersbourg. Peu avant d’être tuée, elle avait déclaré connaître le nom des responsables politiques locaux qui touchaient des pots de vin de la mafia et savoir qu’un siège du conseil municipal avait été vendu à un groupe criminel. Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP qui suit ce dossier depuis l’origine en reprendra l’examen à sa prochaine session, qui se tiendra à Genève du 13 au 17 janvier 2014, en vue d’obtenir que davantage d’informations soient divulguées.
Audition parlementaire annuelle : l’ONU souligne le rôle essentiel des parlementaires dans le développement
18 NOVEMBRE 2013
Organisée conjointement par l’ONU et l’UIP, l’Audition parlementaire annuelle qui s’est tenue à New York a mis l’accent sur le rôle crucial des parlementaires pour donner une impulsion au futur programme de développement ©UIP/F. Puchol
Les parlements peuvent et doivent jouer un rôle central dans l’élaboration et la mise en œuvre du programme de développement pour l’après-2015, année où les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que nous connaissons aujourd’hui arriveront à échéance. Dans un message aux parlementaires qui assistaient à l’Audition parlementaire annuelle UIP-ONU, à New York, les 14 et 15 novembre, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que l’UIP et les parlements étaient essentiels pour « la réalisation de l’OMD 3, et notamment de la cible consistant à faire augmenter la proportion de sièges occupés par des femmes dans les parlements nationaux. » Et d’ajouter : « Les parlements ont le pouvoir de faire valoir les points de vue et les aspirations des citoyens dans les délibérations mondiales », et encore : « Ils sont mieux placés que quiconque pour assurer le financement des efforts de développement durable. » Les parlementaires et l’UIP sont désormais activement engagés dans l’action internationale coordonnée par l’ONU pour définir le programme de développement de l’après-2015. Durant les deux jours qu’a duré l’Audition parlementaire, les parlementaires ont insisté sur la nécessité d’une stratégie mondiale centrée, aux échelons national et international, sur l’éradication de la pauvreté, l’égalité des sexes, la gouvernance démocratique et un rôle accru du législatif dans le processus mondial de prise de décisions. En outre, soucieux de voir adopter une stratégie globale et intégrée, ils ont préconisé un nouveau modèle de développement fondé sur le bien-être de l’humanité et non plus uniquement sur la croissance du PIB. Enfin, insistant fortement sur la lutte contre la violence faite aux femmes, ils ont rappelé la nécessité de renforcer l’égalité entre hommes et femmes, qu’ils considèrent non pas seulement comme un nouveau défi pour le développement, un objectif en soi, mais comme un élément qui doit être à la base de chacun des objectifs de tout futur programme de développement.
Les Présidentes de parlement placent l'égalité des sexes au cœur du développement durable
15 NOVEMBRE 2013
La Présidente du Parlement bolivien, Gabriela Montano, à la Réunion UIP des Présidentes de parlement à New York ©UIP/F. Puchol
Les Présidentes de parlement ont souligné la nécessité de placer l'égalité des sexes au cœur des nouveaux Objectifs de développement, qui remplaceront en 2015 les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). A cette huitième Réunion annuelle des plus éminentes femmes parlementaires dans le monde, les Présidentes de parlement sont arrivées à la conclusion que l'égalité des sexes devait être non seulement un objectif à part entière dans tout nouveau programme de développement mais aussi un objectif global sous-jacent à tous les autres volets du programme : croissance économique, environnement, emploi, santé et éducation. La Réunion, qui s'est achevée le 13 novembre, a mis en exergue le rôle actif que doivent jouer les parlements face au nouveau défi du développement si l’on veut que les objectifs fixés soient atteints. Les Présidentes de parlement ont invité les parlementaires à repenser et revoir les modèles économiques actuels, à défricher une nouvelle voie pour un développement axé sur le bien-être humain et non pas exclusivement sur la croissance du PIB. Lors d’un débat animé et fructueux qui s’est prolongé à l'Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies organisée conjointement par l'UIP et l'ONU, les Présidentes ont décidé de continuer à se réunir sur une base annuelle et ont salué l’action de l'UIP qui a mis en place ce forum où les femmes parlementaires disposent d’un espace qui leur est propre pour comparer leurs expériences et s’entraider. La Réunion des Présidentes de parlement de 2014 doit se tenir en Equateur, pays qui a accueilli la 128ème Assemblée de l'UIP en mars 2013.
Améliorer l'aide au développement destinée aux parlements
15 NOVEMBRE 2013
L'assistance apportée par l'UIP au Parlement du Myanmar a été mise sur pied en collaboration avec les autorités et d'autres partenaires, dont l'ONU. ©UIP/N. Babic
Le travail d’élaboration d’une série de principes directeurs sur la manière dont l'aide au développement doit être dispensée aux parlements nationaux a commencé. Le but recherché : faire en sorte que cette aide soit plus efficace et mieux coordonnée. Plus de 30 représentants de parlements et d’organisations travaillant dans ce domaine ont décidé de mettre en chantier ces principes directeurs et en ont confié la coordination à l'UIP. Ce travail devrait être achevé à la mi-2014. Lors d'une récente réunion au Siège de l'UIP à Genève, les participants, représentant des parlements, des institutions onusiennes, des instituts de formation, l’Association des Secrétaires généraux des Parlements, des donateurs et d’autres partenaires, ont décidé que ces principes directeurs seraient soumis pour adhésion non seulement aux organismes qui dispensent une aide mais aussi aux bailleurs de fonds et aux parlements. Les participants ont décidé en outre de relancer le travail de coordination en vue d’arrêter des normes et critères communs pour parlements démocratiques. Ceux-ci pourraient aussi être soumis pour approbation aux organisations compétentes, aux parlements et autres entités. A la faveur de cette réunion à Genève, les participants ont pu donner leur avis sur le travail accompli par l'UIP pour mettre au point des indicateurs propres à mesurer si les parlements étaient bien devenus plus accessibles, responsables, efficaces, représentatifs et transparents.
Lignes directrices pour forums de femmes parlementaires
15 NOVEMBRE 2013
Les lignes directrices sur la création de forums de femmes parlementaires ou sur le renforcement des forums existants que vient de publier l’UIP seront présentées officiellement à Washington lors de deux événements axés sur le rôle et l'impact de ces groupes. Ces Lignes directrices pour forums de femmes parlementaires expliquent en quoi les groupes de femmes parlementaires sont utiles et contiennent des informations pratiques sur les quatre étapes nécessaires à la mise en place et au lancement d'un forum de cette nature. Il est conseillé de les appliquer en parallèle avec la base de données de l’UIP sur les forums de femmes parlementaires existants qui sera mise ligne prochainement. On y trouvera des données comparatives sur la structure, la composition, l'ordre du jour et le règlement intérieur de ces forums. Plus de 80 forums de femmes parlementaires ont été mis en place au cours des 20 dernières années dans le monde. Dans un environnement qui reste dominé par les hommes, les femmes parlementaires, soit 21,4 % seulement des parlementaires, doivent faire face à des défis et à des attentes particulières dans leur travail. Mettre en place un forum est une chose, le faire fonctionner en est une autre. Le 19 novembre, des femmes parlementaires de pays comme l’Afghanistan, le Brésil, la Namibie et la Finlande compareront leurs expériences respectives à celles d'autres parlementaires et membres de forums, dont le « Congressional Caucus on Women’s Issues ». Un événement similaire mis sur pied avec l'USAID, qui a parrainé l'élaboration des Lignes directrices, se tiendra la veille.
Des parlementaires ivoiriennes mettent en place un « caucus » de femmes
15 NOVEMBRE 2013
Décision inédite en Côte d'Ivoire où des femmes parlementaires ont créé au Parlement le tout premier « caucus » de femmes. ©UIP/Parlement ivoirien
La Côte d'Ivoire a lancé le tout premier « caucus » de femmes parlementaires à l'Assemblée nationale, forum visant à faire progresser les droits des femmes et à intégrer une dimension de genre à tout le travail parlementaire. Inspiré par les lignes directrices que vient de publier l’UIP sur les forums de femmes parlementaires, ce « caucus », rassemblant tous les partis politiques, travaillera à l’élaboration de lois sur l'égalité des sexes et à la réforme des textes législatifs ayant un caractère discriminatoire. En outre, il promouvra la participation des femmes à tous les niveaux de la prise de décision au Parlement et il aura pour mission de veiller à ce que les installations du Parlement et sa culture soient plus adaptés au principe d’égalité des sexes, et à ce que les initiatives en faveur de l'égalité des sexes soient conduites à parts égales par des hommes et par des femmes parlementaires. Ce « caucus » de femmes parlementaires entend en outre être au cœur du processus de réconciliation nationale après la crise post‑électorale de 2010 ayant engendré une guerre civile brève mais sanglante qui a fait 3 000 victimes. L’UIP, qui a dépêché une première équipe d'experts en Côte d'Ivoire en juin 2013, a déjà appuyé des initiatives similaires dans des pays au sortir d’un conflit, dont le Burundi et le Rwanda où la présence des femmes au Parlement a considérablement progressé ces dernières années. La Côte d'Ivoire, pour sa part, se situe au 114ème rang dans le classement mondial UIP des femmes dans les parlements. Seuls 26 (10,4 %) des 249 membres de l'Assemblée nationale sont des femmes.
Les parlements d’Afrique de l'Ouest s’engagent à briser le cycle infernal des affrontements dans la région
15 NOVEMBRE 2013
Les parlementaires ouest-africains décident de s’impliquer davantage en vue de mettre un terme aux conflits dans la région. ©UIP/I. Decarroux
Les parlementaires ouest-africains se sont engagés à intensifier leur implication et leur intervention dans les situations d’après-conflit afin de briser le cycle infernal de violence et d’instabilité qui sévit dans la région depuis plusieurs années. Lors d'une conférence régionale tenue récemment à Abidjan par le Parlement ivoirien et l'UIP, des parlementaires du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Mauritanie, du Sénégal, du Togo, du Parlement de la CEDEAO ainsi que d'autres participants ont pointé du doigt ces problèmes chroniques que sont la mauvaise gouvernance, l’absence de leadership, la corruption, la pauvreté, la répartition inégale des richesses, l'analphabétisme, l'exclusion des minorités et la discrimination religieuse et ethnique, problèmes qui expliquent les difficultés actuelles. Ils ont plaidé pour une plus forte implication des parlements dans la reconstruction et la réconciliation en vue d’instaurer une paix durable. Les parlements devaient être particulièrement attentifs à l’état de droit et à la législation en matière de droits de l'homme tout en se préoccupant de leur propre gouvernance, de leur responsabilisation et de leur transparence. Les parlementaires ont insisté en outre sur la nécessité de lutter contre la circulation incontrôlée des armes à feu et de remédier à la situation des centaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées dans la région.
L’UIP va renforcer les capacités du Parlement burundais à lutter contre le VIH et le sida
15 NOVEMBRE 2013
A la faveur d’une visite sur le terrain au Burundi, des parlementaires vont évaluer l'accès aux soins et aux traitements, entre autres questions liées au VIH. ©Reuters/Darrin Zammit Lupi
Une visite sur le terrain et un séminaire du Groupe consultatif de l'UIP sur le VIH/sida au Burundi vont contribuer à renforcer la capacité des parlementaires à traiter les questions liées à l'épidémie de sida au niveau national. Parlementaires et administrateurs parlementaires prendront part à ce séminaire qui se tiendra les 18 et 19 novembre. Il a vocation à leur faire mieux comprendre l’impact du VIH sur les populations les plus touchées, et à améliorer la prévention et l'accès aux soins pour les personnes affectées grâce à un travail législatif de qualité. S'appuyant sur le Guide de l'UIP intitulé Mieux faire connaître les enjeux du VIH et du sida dans votre parlement, les parlementaires vont se concentrer sur les politiques de traitement du VIH et s’informer des dernières évolutions en matière de recherche, de propriété intellectuelle et de réglementation du prix des médicaments. Le Groupe consultatif de l'UIP fera ensuite une visite sur le terrain, du 20 au 22 novembre, pour examiner le rôle que joue le Parlement dans la lutte contre l'épidémie de VIH. La législation et sa mise en application, la discrimination, l'accès au traitement, les violences sexistes et le sort des enfants, notamment des orphelins, seront quelques-unes des questions abordées. Selon l'ONUSIDA, la prévalence du VIH au Burundi est estimée à 1,3 pour cent de la population âgée de 15 à 49 ans. Un rapport d'évaluation faisant suite à la visite sur le terrain comportera des recommandations sur les domaines d'action qui appellent un renforcement.
Les parlements des pays insulaires du Pacifique projettent des initiatives en vue d’un essor démocratique dans la région
15 NOVEMBRE 2013
Les parlementaires des pays insulaires du Pacifique recensent les enjeux prioritaires, dont l'égalité des sexes, afin de guider leur action future. ©UIP/B. Filion
A la faveur d'une réunion tenue début novembre, des parlementaires de 13 pays insulaires du Pacifique ont identifié une série d’enjeux appelant des solutions propres à promouvoir un essor démocratique dans la région. A cette réunion tenue à Nuku'alofa par l'UIP et les parlements de l’Australie et des Tonga, les parlementaires ont souligné une série de points clés portant sur le développement de leurs compétences, les services aux parlementaires, l'égalité des sexes au Parlement ainsi qu'une implication régionale et internationale plus marquée qui guiderait leur action future. Adapter les programmes de développement aux différents contextes culturels ainsi qu’aux compétences individuelles, arrêter des codes de conduite pour que les parlementaires s’acquittent mieux de leurs responsabilités d’élus et faciliter l’accès aux technologies de l’information pour étendre les dispositifs de communication avec les électeurs figuraient au nombre des mesures à prendre recensées dans une déclaration finale. La région du Pacifique ayant l'une des moyennes régionales les faibles en ce qui concerne la présence des femmes au Parlement, les parlementaires se sont mis d’accord sur un large éventail de mesures à prendre pour lutter contre les violences conjugales, accroître la représentation politique des femmes et la participation des citoyens à la vie politique et, plus généralement, promouvoir l'égalité des sexes dans la société. Parrainée par l'UIP, le PNUD, l'AusAID et le Center for Democratic Institutions, cette réunion a souligné en outre l’importance du Parlement face à un contexte régional en mutation rapide confronté à des problèmes urgents tels que les changements climatiques, la santé précaire des populations et la pénurie de compétences professionnelles.
Les Présidentes de parlement insistent sur l'égalité des sexes dans le développement durable
31 octobre 2013
La Réunion annuelle UIP des Présidentes de parlement se tiendra à New York les 12 et 13 novembre sur le thème : Intégrer l'égalité des sexes au programme de développement pour l’après-2015. ©REUTERS/Kim Kyung Hoon
Comment les femmes peuvent-elles concourir à l’adoption d’un nouveau modèle de développement durable ? Les revendications d’égalité des droits et des chances doivent-elles transcender le modèle de croissance dominant ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles la Réunion annuelle des Présidentes de parlement tentera de répondre les 12 et 13 novembre à New York. Cette réunion s’efforcera de mettre en lumière la dimension de genre dans les Objectifs de développement durable (ODD) - le nouveau cadre de développement qui sera défini en 2015 lorsque viendront à échéance les Objectifs du millénaire pour le développement (ODM). Les participantes à cette réunion annuelle, la huitième du genre mise sur pied par l'UIP, auront ainsi la possibilité de réfléchir à des stratégies d’intégration des droits fondamentaux des femmes à tous les ODD. Les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population mondiale, sont de loin le groupe le plus défavorisé dans tous les domaines. En politique, elles ne représentent que 21,4% des parlementaires dans le monde et 14,7% seulement des Présidents de parlement. Cette réunion devra non seulement donner un prolongement aux conclusions de la 128ème Assemblée de l'UIP, tenue à Quito en début d’année, mais aussi nourrir les débats de l'Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies organisée conjointement par l'UIP et l'ONU, qui aura lieu immédiatement après.
L’Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies sera consacrée aux nouveaux Objectifs de développement
31 octobre 2013
Des parlementaires venus du monde entier réfléchiront les 14 et 15 novembre à une transformation de l’agenda mondial du développement à la faveur de l’Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies. Organisée conjointement par l’UIP et l’ONU, cette réunion, qui devrait rassembler plus de 100 parlementaires dont des présidents de parlement, prendra appui sur les principaux résultats de la 128ème Assemblée de l'UIP tenue à Quito en début d’année ainsi que sur les délibérations de haut niveau à l'ONU. Sur le thème Repenser le développement durable : en quête d’un agenda mondial transformationnel en 2015, l’Audition, enchaînant sur la Réunion annuelle des Présidentes de parlement organisée par l'UIP, portera sur la nécessité de se doter de nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) qui soient fondés sur un modèle économique lui-même axé sur le bien-être humain, véritable but du développement durable. Les parlementaires réfléchiront en outre à l’idée que la gouvernance démocratique devrait être elle aussi un objectif à part entière, une idée qui, selon une enquête effectuée au début de l’année auprès des parlementaires, suscite une forte adhésion politique. Parmi les autres thèmes inscrits à l’ordre du jour figurent l’égalité hommes-femmes comme pilier du développement et le rôle des parlements dans la mise en œuvre des nouveaux ODD. Les parlements ayant été, en règle générale, peu impliqués dans les discussions et le suivi des Objectifs du Millénaire pour le développement, le rôle essentiel qu’ils devront jouer pour concrétiser les ODD a été reconnu. Des allocutions seront prononcées à l’ouverture par Tim Jackson, auteur de Prosperity Without Growth, et Gunilla Carlsson (Suède) en sa qualité de membre du Groupe de travail de haut niveau sur le Programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015. Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, John Ashe, le Président du Conseil économique et social, Néstor Osorio, et le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi, ouvriront cette réunion de deux jours qui relaiera directement les vues des parlementaires auprès du processus intergouvernemental consacré aux nouveaux ODD.
Des parlementaires débattent de la mobilisation des financements privés au service du développement
31 octobre 2013
L’absence de droit du travail explique des tragédies comme l'effondrement de l'immeuble Plaza Rana au Bangladesh, qui a tué près de 500 travailleurs du textile. ©REUTERS/Andrew Biraj
avant la réunion à New York, le Forum pour la coopération en matière de développement des Nations Unies a tenu la semaine dernière (24 et 25 octobre) à Montreux, en Suisse, un symposium de haut niveau sur la reconfiguration de la coopération en matière de développement pour l’après-2015, avec la participation de l'UIP et d’un groupe de parlementaires de pays tant développés qu’en développement. L’une des questions clés soulevées durant les débats portait sur le point de savoir comment la coopération en matière de développement pouvait contribuer à mobiliser les ressources nationales et internationales supplémentaires qui seront nécessaires pour éradiquer la pauvreté et assurer un développement durable pour tous. Les parlementaires ont insisté sur la nécessité de s'accorder sur des règles applicables au secteur privé, notamment aux sociétés transnationales afin qu’elles opèrent de manière propice au développement - par exemple en payant leur juste part des impôts dans les pays où elles sont implantées ou en se pliant aux textes innovants en matière environnementale et de droit du travail. Il fallait en outre que les flux privés soient en phase avec les plans nationaux de développement mais surtout, selon les parlementaires, que les investissements au titre de l'aide publique au développement privilégient les institutions de gouvernance afin de faire en sorte que le secteur privé puisse, de son côté, générer plus de ressources. Les parlementaires ont fait observer que les parlements étaient, de loin, les instances de contrôle les plus appropriées pour veiller à ce que les flux publics et privés alloués au développement soient investis pour produire des résultats concrets. Pourtant, ils sont très mal placés en ce qui concerne l’appui public au renforcement des capacités.
Les parlements du Pacifique entendent renforcer leur implication dans les dossiers régionaux et pour l’égalité des sexes
31 octobre 2013
Le parlement des Tonga ©Parlement des Tonga
Des parlementaires de pays du Pacifique réfléchiront à la manière de mieux représenter leurs électeurs et de jouer un plus grand rôle dans le règlement des dossiers régionaux lorsqu’ils se retrouveront à la faveur de la réunion régionale annuelle que l'UIP tiendra début novembre. Parmi les questions à l’ordre du jour figurent la gestion et la protection des océans. Accueilli par le Parlement des Tonga et accompagné par son homologue australien et l’UIP, cet évènement rassemblera des membres de deux tiers des parlements des pays insulaires du Pacifique et de la Nouvelle-Zélande pour la quatrième fois depuis 2010. La réunion, qui se tiendra les 7 et 8 novembre, se penchera en outre sur les services spécifiques dont les parlementaires de la région du Pacifique estiment avoir besoin pour pouvoir s’acquitter de leur mandat. Les chiffres sur la présence des femmes au Parlement dans cette région étant parmi les plus bas, la réunion sera également l’occasion d'examiner des questions telles que la législation sur l'égalité des sexes dans la région pacifique et les stratégies de nature à faire du Parlement un lieu de travail plus ouvert.
Les parlementaires kenyans en apprentissage pour faire progresser la santé maternelle et infantile
31 octobre 2013
Les parlementaires kenyans vont avoir l'occasion d’étoffer leurs connaissances sur la santé maternelle, néonatale et infantile grâce à une formation dispensée par l’UIP et le Parlement Kenya. Reposant sur le Guide que l’UIP vient de publier à l’usage des parlementaires, intitulé Action des parlements en faveur de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, cette formation, qui sera dispensée le 8 novembre à Nairobi, proposera des informations pratiques propres à aider les parlementaires à mieux comprendre les questions de santé maternelle et infantile et à les gérer plus efficacement par la législation, le contrôle parlementaire et les allocations budgétaires. Déjà dispensée par l'UIP au Parlement ougandais et à l'Assemblée législative est-africaine, cette formation marque une nouvelle étape dans le travail que mène l'UIP au service ses Membres pour mettre en œuvre la résolution sur l'accès à la santé pour les femmes et les enfants adoptée par la 126ème Assemblée de l'UIP à Kampala en 2012, résolution qui fait date.
Le Traité de Tlatelolco remporte le « Future Policy Award » sur le désarmement
31 octobre 2013
Le « Traité visant l'interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes » (Traité de Tlatelolco) a remporté le « Future Policy Award 2013 » pour le désarmement durable, devançant ainsi les 24 autres politiques qui avaient été sélectionnées pour ce prix. Le « Gold Award », décerné par le World Future Council, le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA) et l'UIP lors d'une cérémonie au Siège de l’ONU à New York, récompense la contribution inestimable du Traité de Tlatelolco (signé en 1967) à la paix et à la sécurité dans la région. Cet instrument a ouvert la voie et a servi d'inspiration à la création d’autres zones exemptes d'armes nucléaires. La course aux armements nucléaires et la crise des missiles de Cuba en 1962 avaient incité les gouvernements latino-américains à engager un processus pour que la région ne soit jamais le théâtre d'un conflit nucléaire. Ces initiatives ont abouti à la signature du traité établissant la toute première zone dénucléarisée dans une zone très peuplée. Des « Silver Awards » ont été attribués au « Programme national pour la remise volontaire des armes à feu » de l'Argentine et à la « Loi sur les zones exemptes d'armes nucléaires, le contrôle des armements et le désarmement » de la Nouvelle-Zélande, et quatre autres politiques de désarmement adoptées par la Belgique, le Costa Rica, la Mongolie et, conjointement, par le Mozambique et l’Afrique du Sud ont été récompensées par des mentions honorables. Le « Future Policy Award » est un prix unique en son genre puisqu’il récompense des politiques plutôt que des personnes au niveau international.
Les parlements latino-américains veulent faire un meilleur usage des médias sociaux
31 octobre 2013
Des parlementaires latino-américains se sont réunis à Montevideo pour réfléchir à la meilleure façon d'utiliser les médias sociaux pour renforcer la participation des citoyens au travail législatif ©Parlement de l'Uruguay
Des parlementaires latino-américains réunis dans la capitale uruguayenne, Montevideo, à la fin octobre ont réfléchi aux avantages qui découleraient de l’adoption d’un programme d'action détaillé sur la planification stratégique des TIC et l'utilisation des médias sociaux dans leur travail. Cette réunion régionale avait vocation à définir la meilleure approche stratégique des médias sociaux dans le but de développer la participation des citoyens au travail législatif du Parlement et d’optimiser les processus internes de l'institution parlementaire. La question de la planification et de la budgétisation stratégiques des TIC pose toujours un grand défi aux parlements d'Amérique latine puisque 32% d'entre eux seulement se sont dotés de textes sur les TIC et 40 % seulement ont adopté une stratégie globale. Cela étant, 85 % des parlements de la région utilisent les médias sociaux, sous une forme ou une autre, pour dialoguer avec les citoyens, tout en réfléchissant à la manière de les utiliser plus efficacement. Parmi les sources documentaires de nature à éclairer leurs discussions figurait le Guide des médias sociaux à l’intention des parlements, publié par l’UIP, qui s'appuie sur l’expérience des parlements quant aux utilisations les plus efficaces des médias sociaux dans leur travail.
Le rôle central du Parlement dans la prévention et la gestion des conflits en Afrique de l’Ouest
21 octobre 2013
Les violences post-électorales de 2010/2011 en Côte d’Ivoire ont fait de nombreuses victimes et personnes déplacées. ©REUTERS/Luc Gnago
Une conférence organisée conjointement par le Parlement ivoirien et l’UIP devrait contribuer à renforcer la capacité des parlements d’Afrique de l’Ouest à prévenir et à gérer les conflits dans une région où l’on ne connaît que trop bien les conflits armés et l’instabilité socio-politique. Malgré diverses initiatives régionales visant à éviter les conflits et à faciliter la paix et la reconstruction dans la région, les crises persistent, exigeant par là-même de repenser les stratégies. Au vu du rôle central qui incombe au Parlement pour trouver des solutions efficaces et durables en matière de prévention et de gestion des conflits, la conférence qui se déroulera du 28 au 30 octobre permettra d’informer les parlements de la région des mécanismes régionaux et internationaux de prévention et de gestion des conflits et de les inciter, pour commencer, à renforcer l’état de droit. Ce sera aussi l’occasion d’insister sur le rôle des parlementaires dans la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1820 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité, et de faire en sorte que les femmes soient associées aux mesures. Cette conférence qui vise à établir des lignes directrices pour accroître la participation des parlementaires à la prévention et au règlement des conflits, permettra en outre d’établir une feuille de route sur les initiatives parlementaires nationales, notamment sur les plans d’action nationaux pour la mise en œuvre des deux résolutions du Conseil de sécurité. Outre des parlementaires des pays de la CEDEAO et les représentants du Parlement de la CEDEAO, du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de l’Assemblée législative est-africaine et de l’Union parlementaire africaine, seront présents des représentants de la Commission de la CEDEAO, de la société civile et d’organisations internationales.
La protection des droits de l’homme, une priorité face à l’évolution rapide de la technologie
9 octobre 2013
© UIP/Giancarlo Fortunato
Face à l’évolution de la technologie, la communauté internationale est appelée à faire une priorité de la protection des droits fondamentaux de la personne, en particulier de la liberté d’expression. Dans une résolution qu’ils ont adoptée dans le cas de la parlementaire islandaise Birgitta Jónsdóttir, les Membres de l’UIP ont rappelé que la liberté d’expression était indispensable pour le travail des parlementaires et pour la démocratie. En effet, parce qu’elle avait produit une vidéo mise en ligne par Wikileaks, les autorités américaines se sont immiscées dans la vie privée de Mme Jónsdóttir en envahissant son espace numérique et ont engagé des poursuites à son encontre. La justice américaine lui a donné tort. La résolution de l’UIP dit la vive préoccupation qu’inspire à l’Organisation le fait que les dispositions du droit national et international relatives à l’utilisation des médias électroniques, notamment des médias sociaux, ne prévoient pas de garanties suffisantes pour assurer le respect de la liberté d’expression, l’accès à l’information et le droit à la vie privée. L’UIP s’est également émue de ce que l’immunité parlementaire dont jouissait l’intéressée en vertu du droit islandais avait été sans effet, ce qui porte à croire que les Etats ne sont pas en mesure de protéger leurs propres parlementaires lorsque ces derniers diffusent des informations sur médias sociaux. Etant donné les ramifications de ce cas, la communauté internationale doit prendre des mesures pour que les droits de l’homme et la démocratie ne soient plus menacés. Cette résolution fait partie d’une série de décisions portant sur des atteintes aux droits fondamentaux de 148 parlementaires, dans 17 pays de toutes les régions du monde, adoptées à la clôture de la 129ème Assemblée de l’UIP, à Genève.
L’UIP déplore le mépris du Gouvernement érythréen pour le sort du « Groupe des 11 »
9 octobre 2013
© UIP/Giancarlo Fortunato
L’UIP déplore le manque de respect des autorités érythréennes pour le sort des 11 parlementaires arrêtés en septembre 2001, sans avoir été formellement mis en accusation, et qui n’ont pas été revus depuis. Connus comme le « groupe des 11 », ces parlementaires ont été arrêtés sur la foi d’allégations infondées de conspiration et de tentative de renversement du gouvernement, pour avoir écrit une lettre ouverte appelant à une réforme démocratique dans leur pays. Les intéressés sont détenus au secret depuis lors et l’on est sans nouvelle d’eux, dans un pays notoirement connu pour ses atteintes aux droits de l’homme. L’UIP est consternée par le silence du gouvernement érythréen, qui a refusé de donner des informations au Comité des droits de l’homme des parlementaires. Elle est en outre particulièrement préoccupée par les allégations selon lesquelles seuls deux d’entre eux seraient encore en vie. Dans un discours émouvant qu’elle a prononcé devant l’Assemblée, Tsedal Yohannes, belle-sœur de l’un des intéressés, Petros Solomon, a enjoint à la communauté internationale de faire pression sur l’Erythrée pour obtenir la libération de ces parlementaires et de ne plus se taire face à de telles atteintes aux droits de l’homme.
L’UIP condamne l’attentat terroriste de Nairobi
9 octobre 2013
Une femme blessée est extraite du centre commercial Westgate, à Nairobi, où des terroristes ont tué 67 personnes et fait plus de 200 blessés le 21 septembre. ©REUTERS/Siegfried Modola
Les parlementaires de 132 pays participant à la 129ème Assemblée de l’UIP ont condamné la récente attaque terroriste dans la capitale kényane, Nairobi, qui a fait 67 morts et 175 blessés. Dans une déclaration qu’il a faite au nom des Parlements Membres, le Président de l’UIP, M. Abdelwahad Radi, a condamné le terrorisme sous toutes ses formes, s’élevant contre des « actes aussi odieux que lâches, que rien de saurait justifier, ni sur le plan politique, ni sur le plan religieux, ni sur le plan idéologique ». Il a appelé les parlements nationaux à veiller à ce que des lois antiterroristes soient adoptées et surtout appliquées. « L’impunité ne fait qu’alimenter le terrorisme », le Président de l’UIP en est convaincu. Le Président s’est en outre dit préoccupé par la recrudescence des actes terroristes au Kenya et en Afrique de l’Est, qui continuent à menacer la vie de civils innocents.
Enquête sur le meurtre d’un parlementaire mongol irrésolue depuis 15 ans
30 septembre 2013
Le parlementaire mongol, Zorig Sanjasuuren, brutalement assassiné il y a 15 ans. ©IPU
Le jour du 15ème anniversaire de la mort de Zorig Sanjasuuren, l’UIP continue de faire pression sur les autorités mongoles pour qu’elles résolvent l’affaire de ce parlementaire mongol, sauvagement assassiné. M. Zorig a été tué tard dans la soirée du 2 octobre 1998 alors qu’il rentrait chez lui. Deux agresseurs sont entrés dans son appartement au centre d’Oulan-Bator et ont ligoté sa compagne dans la salle de bains. Ils ont attendu le retour de Zorig et, quand il est rentré, ils l’ont poignardé à mort. Considéré par beaucoup comme le père du mouvement démocratique en Mongolie dans les années 1990, M. Zorig, qui était parlementaire et ministre de l’équipement par intérim, avait la réputation d’être un homme intègre, le contraire d’un affairiste. Comme il ne mâchait pas ses mots en politique, les sources de l’UIP craignent qu’il n’ait été assassiné pour des raisons politiques. Au moment de l’assassinat de M. Zorig, la Mongolie passait par une période de troubles après la dissolution du gouvernement de coalition. Des négociations étaient en cours pour choisir le prochain Premier ministre. Selon des renseignements contradictoires, M. Zorig était considéré comme un candidat possible à ce poste et avait même rencontré le président du pays à ce sujet, le jour où il a été tué. Depuis qu’un rapport parlementaire, paru en juillet 2000, a sévèrement critiqué l’enquête menée initialement sur le meurtre, les autorités mongoles ont poursuivi leurs investigations, et même demandé l’assistance technique d’autres pays mais ne semblent pas avoir progressé dans leur enquête. L’UIP déplore que quinze ans plus tard, les responsables de ce crime ne soient toujours pas démasqués et engage les autorités mongoles à mener leur enquête avec toute la rigueur et la diligence requises.
L’UIP renouvelle son appel à insérer un objectif de gouvernance démocratique dans le programme de développement de l’après-2015
27 septembre 2013
L’ONU fait le point de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. ©UN Photo/Rick Bajornas
Lors d’une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée à la réalisation des Objectifs du Millénaire du développement (OMD), l’UIP a réaffirmé la nécessité d’inscrire dans le programme de développement de l’après-2015 un objectif particulier sur la gouvernance démocratique. Bien que satisfait que les Chefs d’Etat présents à cette rencontre aient mentionné la gouvernance démocratique dans leur déclaration finale, le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, a exhorté les Etats à se montrer plus ambitieux. « Il ne suffira pas cette fois d’évoquer la gouvernance comme un instrument du développement, comme nous l’avons fait dans la Déclaration du Millénaire, sans pour autant avoir jugé utile de l’insérer dans les OMD. La gouvernance démocratique devrait être un objectif à part entière, assorti de cibles et d’indicateurs thématiques clairs qui permettent d’évaluer les progrès. » Pour M. Johnsson, il faut un engagement clair de tous les pays, parce que la gouvernance démocratique est un sujet qui nous concerne tous. Le Secrétaire général de l’UIP s’est par ailleurs dit satisfait que la déclaration évoque les parlements comme des intervenants essentiels de la définition et de la mise en œuvre du programme de développement post-OMD. L’UIP estime en effet que le rôle des parlements qui consiste à définir et à superviser l’application des plans nationaux, à voter les budgets et à adopter les lois est crucial pour la réalisation des objectifs de développement à venir. Toutefois, il est également essentiel qu’un financement suffisant soit alloué aux nouveaux objectifs de développement durable. S’il est acquis que le secteur privé sera appelé à participer davantage au financement du développement, l’UIP demande instamment aux gouvernements d’inverser la tendance actuelle à une diminution de l’aide étrangère au développement, ce qui sera essentiel pour aider les pays en développement.
Le sort de 11 parlementaires érythréens reste une préoccupation majeure 12 ans après leur disparition
18 septembre 2013
Aster Fissehatsion est la seule femme parmi les 11 parlementaires détenus.
L’UIP continue d'exiger des informations sur le sort des 11 parlementaires érythréens arrêtés il y a 12 ans et qui n'ont jamais été revu depuis. Ces parlementaires n'ont eu aucun contact avec le monde extérieur, y compris leurs familles et leurs avocats, depuis leur arrestation le 18 septembre 2001. Ils ont été arrêtés sur la base d’allégations infondées de complot et de tentative de renversement du gouvernement au lendemain de la rédaction d’une lettre ouverte critiquant le Président érythréen, Isaias Afwerki, et appelant à « un dialogue pacifique et démocratique et au retour à l'état de droit ». Parmi ces parlementaires, dix hommes et une femme, figuraient le ministre érythréen du travail Mahmoud Ahmed Sherifo, deux anciens ministres des Affaires étrangères, Halle Woldetensae et Petros Solomon, et l'ancien chef de l'armée, Ogbe Abraha. Aucun d’entre eux n'a jamais été formellement mis en accusation ni traduit en justice, ce qui est une violation flagrante de la Constitution érythréenne ainsi que de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Pour l’UIP, la détention prolongée de ces parlementaires sans mise en accusation formelle bafoue la justice et la dignité humaine. En dépit de demandes répétées du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, le Gouvernement érythréen a refusé de communiquer des informations sur l'un quelconque de ces parlementaires détenus ou sur leur sort, et leur état de santé suscite de vives inquiétudes. En 2010, selon des informations non confirmées et non officielles provenant d'un ancien gardien de prison ayant fui l'Erythrée, neuf de ces 11 parlementaires seraient morts, principalement en raison des conditions de détention inhumaines et de l’absence de soins médicaux. En Erythrée, les prisonniers sont souvent détenus dans des cellules souterraines ou dans des conteneurs où il fait une chaleur insupportable le jour et un froid glacial la nuit. Depuis l'indépendance de l'Ethiopie en 1993, l'Erythrée est dirigé par le Président Afwerki, du Front populaire pour la démocratie et la justice (PFDJ). Il n'y a pas d'autres partis et il n’y a pas eu d’élections à l'Assemblée nationale.
La Chine entend élargir sa collaboration avec l'UIP
13 septembre 2013
Le Président du Parlement chinois, Zhang Dejiang (deuxième à partir de la droite), a eu des entretiens avec le Président Radi dans le Palais de l’Assemblée populaire nationale à Beijing. ©UIP
La Chine est résolue à amplifier sa coopération avec l'UIP. C’est ce que le Président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Zhang Dejiang, a dit au Président de l'UIP, Abdelwahad Radi, lors de la visite officielle de ce dernier en Chine début septembre. Zhang Dejiang a confirmé par ailleurs qu'il assisterait à la Conférence mondiale des Présidents de parlement que l'UIP tiendra en 2015, et qu’il prendrait part à sa préparation. Le Président de l'UIP était l'invité du Président de l’Assemblée pour une semaine de visite officielle très fructueuse en Chine incluant des rencontres avec le Vice-Président de l’Assemblée, des membres de l'APN et des élus éminents des provinces du Shanxi et du Guangdong. Saluant en l'UIP un forum important pour promouvoir le dialogue et la coopération entre parlements, Zhang Dejiang a déclaré que l’Assemblée populaire nationale n’épargnerait aucun effort pour appuyer le travail de l'Organisation en tant qu’instrument de la paix et du développement dans le monde. Le Président Radi a salué cette déclaration. «La Chine joue un rôle clé sur la scène mondiale et cet engagement à rehausser sa collaboration avec l'UIP et son action aura un impact majeur sur les initiatives visant à résoudre les conflits et à édifier la paix dans le monde. Nous nous réjouissons à la perspective de la participation de M. Zhang à la Conférence mondiale des Présidents de parlement en 2015 ».
Questions sans réponses sur l’assassinat d’un parlementaire turc 20 ans après
4 septembre 2013
L’UIP demande une nouvelle enquête sur l'assassinat du parlementaire turc Mehmet Sinçar
Vingt ans après l'assassinat du parlementaire turc Mehmet Sinçar, l'UIP réitère ses appels aux autorités les exhortant à mener une enquête approfondie sur
les instigateurs de ce crime. Mehmet Sinçar a été abattu à bout portant par un groupe d'hommes masqués à Batman, dans le sud-est de la
Turquie, le 4 septembre 1993. Il s’y était rendu pour assister aux funérailles d'un autre parlementaire kurde, Habib Kiliç, lui aussi membre du Parti de la
démocratie (DEP) pro-kurde, assassiné quatre jours auparavant. En sa qualité de membre de la Commission des droits de l'homme du Parlement, il était chargé
d’une mission d’information sur l’assassinat de plus de 50 membres du DEP et de son prédécesseur, le Parti travailliste populaire.
Il figurait parmi les nombreux responsables politiques kurdes du sud-est de la Turquie qui avait reçu des menaces de mort dans un contexte de harcèlement,
de meurtres et de « disparitions » qui a coïncidé avec une opération anti-insurrectionnelle de l’armée turque visant les rebelles kurdes dans les années
1990.
Quelque 14 millions de Kurdes vivent en Turquie où ils représentent près de 18 pour cent de la population. Des dizaines de milliers de personnes sont
mortes dans le pays en raison d'un conflit avec les militants kurdes luttant pour l'indépendance qui dure depuis trois décennies.
En mars 2010, deux hommes ont été reconnus coupables d'une série de meurtres commis en Anatolie dans les années 1990, dont celui de Mehmet Sinçar.
Toutefois, la famille de Mehmet Sinçar a fait appel de ce jugement parce qu’il était muet sur les instigateurs de l’assassinat et sur ses mobiles.
Depuis l'assassinat de Mehmet Sinçar, l'UIP n’a eu de cesse d’appeler les autorités turques à traduire les meurtriers en justice et elle a soutenu la
procédure d'appel que sa famille a engagée contre les condamnations.
En mars 2012, de nouveaux éléments ont été dévoilés dans le rapport Susurluk rendu par un inspecteur en chef de l’Administration turque. On y identifiait
les agents des services de renseignement turcs qui avaient planifié et exécuté l'assassinat de Mehmet Sinçar, dont un qui disait avoir signé un document
autorisant l’assassinat. La procédure d'appel étant en cours, l'UIP réitère ses appels aux autorités à veiller à ce que les responsables de l'assassinat
soient traduits en justice.
La Chine et l'Union interparlementaire vont s’entretenir d’un renforcement de leurs relations
30 août 2013
Le Président de l’Assemblée, Zhang Dejiang, a invité Président de l'UIP, Abdelwahad Radi, pour une visite officielle en Chine. © Cabinet du Premier ministre
grec
Le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi, va examiner avec ses interlocuteurs chinois comment l'Organisation pourrait renforcer ses relations avec la Chine
et mieux associer le Parlement chinois au travail de l'UIP, à la faveur d'une visite officielle d'une semaine dans ce pays. Cette visite (du 1er
au 7 septembre) fait suite à une invitation lancée par le Président de l’Assemblée populaire nationale, Zhang Dejiang, élu ce poste en mars 2013 lors du
renouvellement du Parlement chinois. Les deux hommes auront des entretiens pendant le séjour du Président Radi. La Chine, qui possède le plus grand
parlement du monde, est Membre de l'UIP depuis 1984.
Les parlements se préparent à célébrer la Journée internationale de la démocratie
30 août 2013
Les parlements se préparent pour la Journée internationale de la démocratie 2013. © UIP
Dans le monde entier, les parlements projettent des activités pour marquer la sixième Journée internationale de la démocratie (IDD), le 15 septembre
2013. Le thème de cette année - « Faire entendre les voix de la démocratie » - a été retenu pour promouvoir la liberté d'expression et encourager tous les
secteurs de la société à s'impliquer dans la vie politique. Plus de 90 parlements ont participé à cet événement mondial depuis qu'il a été proclamé par une
résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies en 2007.
Parmi les activités programmées, on citera, en Sierra Leone, une semaine de célébration, dans tout le pays, de la Journée internationale de la démocratie,
semaine organisée par la Commission nationale pour la démocratie qui entend en outre récompenser les organismes qui se distinguent pour faire entendre les
vues et les opinions des citoyens. En Uruguay, une réunion parlementaire sur le thème « Démocratie et participation » portera plus particulièrement sur la
participation des femmes et des jeunes à la vie politique tandis qu’en Zambie, étudiants, lycéens et associations diverses pourront dialoguer avec des
parlementaires éminents lors d’émissions radiophoniques diffusées dans tout le pays. En Australie et en Allemagne, on privilégiera les campagnes visant à
inciter les citoyens, en particulier les jeunes, à s’investir dans la vie démocratique. Et le Parlement arabe, pour sa part, projette de tenir un débat
entre parlementaires, diplomates, universitaires et société civile sur les valeurs démocratiques et les droits de l'homme.
Pour marquer la Journée internationale, l’UIP organise un concours invitant les citoyens à travers le monde à décrire la manière dont ils font entendre
leur voix. Les gagnants recevront une liseuse Kindle d'Amazon sur laquelle sont stockés des livres électroniques traitant de la démocratie. Pour plus ample
information sur ce concours et sur la manière de participer à la Journée internationale de la démocratie, veuillez consulter /dem-f/idd/overview.htm. Vous pouvez aussi vous tourner vers les médias sociaux
(hashtag Twitter #DemocracyDay et page Facebook www.facebook.com/internationaldayofdemocracy).
L’UIP va accompagner la modernisation des parlements bolivien et péruvien
30 août 2013
Bolivie et Pérou ont une forte population autochtone. © Wikimedia Commons/Tabea Huth
La Bolivie et le Pérou souhaitent bénéficier de l’accompagnement de l'UIP pour la modernisation de leurs parlements à la suite des visites effectuées en
août dans ces deux pays par le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson. Chaque parlement doit faire face à des défis qui lui sont propres et la
Bolivie doit en outre gérer la mise en place d'une nouvelle Constitution, qui a des incidences sur son instance législative. La visite du Secrétaire
général de l'UIP dans ces deux pays visait principalement à renforcer les liens entre eux et l'Union interparlementaire. La représentation des peuples
autochtones, dossier sur lequel les deux pays ont une expérience et un éclairage précieux, a figuré en bonne place dans les entretiens. Aussi des plans
ont-ils été arrêtés lors des entretiens avec le Président bolivien Evo Morales et les présidents des deux parlements de la Bolivie et du Pérou en vue de la
tenue, en Bolivie en 2014, d’une conférence parlementaire sur les questions autochtones. Elle se tiendrait avant la Conférence mondiale sur les peuples
autochtones, qui doit avoir lieu en septembre 2014.
Plaider pour de meilleurs budgets en faveur de la santé des femmes et des enfants en Afrique
30 août 2013
Le Président du Parlement kényan, Ekwee Ethuro, a accueilli plus de 50 participants à l'atelier régional. © Family Care International - Kenya
Parlementaires, associations et médias ont pu apprendre à mieux peser sur les choix budgétaires en vue d’améliorer la santé des femmes et des enfants, à
la faveur d'une réunion régionale tenue dans la capitale kényane, Nairobi. Cette réunion, étalée sur quatre jours et qui s’est achevée le 30 août, était
organisée par l'UIP et le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant (PMNCH). Représentant l'UIP, le Président du Parlement kényan,
Ekwee Ethuro, a accueilli plus de 50 participants venus du Kenya, du Libéria, de l'Ouganda, de la Sierra Leone et de la Tanzanie. Cet atelier s’inscrivait
dans le cadre du programme de travail de l’UIP visant à mettre en œuvre la résolution charnière adoptée en avril 2012 appelant les parlements à faire de la
santé des femmes et des enfants un droit fondamental. Conscients que des crédits budgétaires judicieusement alloués sont l'un des moyens les plus efficaces
dont les parlements disposent pour mettre en œuvre des politiques efficaces, les participants ont acquis des compétences dans les domaines suivants :
analyse des budgets nationaux alloués à la santé maternelle, néonatale et infantile, suivi des dépenses, chiffrage des prévisions budgétaires, et mise au
point d’une campagne de sensibilisation pour influer sur le cours des politiques publiques. Poursuivant son action au Kenya dans ce domaine, l'UIP entend
mettre en place pour le nouveau Parlement un programme d’initiation aux questions de santé maternelle et infantile.
Renforcement des liens avec la Bolivie et le Pérou
19 août 2013
Le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson © UIP
Le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, va rencontrer des dirigeants politiques et des responsables parlementaires en Bolivie et au Pérou à la
faveur d'une visite dans la région (du 19 au 24 août) destinée à renforcer les liens entre ces deux pays et l'Union interparlementaire. En Bolivie, premier
pays visité, Anders Johnsson s'entretiendra avec le président Morales et les présidents des deux chambres du Parlement. Outre les discussions qu’il aura
sur l’appui que l’UIP pourrait apporter au Parlement bolivien et sur les moyens d’amplifier la participation de la Bolivie aux activités de l’UIP, le
Secrétaire général se penchera sur la façon dont les populations autochtones participent aux travaux du Parlement bolivien. L'UIP a entrepris de dresser la
cartographie de la représentation politique des peuples autochtones dans les parlements à travers le monde dans la perspective de la Conférence mondiale
sur les peuples autochtones de septembre 2014. Cette question sera aussi abordée lors des entrevues que le Secrétaire général de l'UIP aura au Pérou où il
s’entretiendra également avec des responsables de haut niveau. Ayant progressé régulièrement sur la question de la représentation et de la participation
des peuples autochtones au Parlement, le Pérou, comme la Bolivie, ont des éclairages précieux à apporter sur ce point. Anders Johnsson proposera par
ailleurs l’appui de l'UIP au Parlement péruvien pour l’aider à pratiquer une auto-évaluation de sa sensibilité aux questions de genre et de son
fonctionnement général dans le souci d’en accroître l’efficacité.
Réunion des parlements pour améliorer la reddition de comptes sur la santé de la mère et de l’enfant
26 juillet 2013
Des parlementaires de neuf pays doivent se réunir pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant. © Wikimedia Commons/Tanvirul Islam
Des parlementaires de neuf pays doivent se réunir à Dhaka, la capitale du Bangladesh, pour discuter des moyens à employer pour que les parlements soient
plus comptables de leur action en faveur de la santé de la mère et de l’enfant. Le séminaire de l’UIP, organisé avec le Parlement bangladais et
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’adresse aux parlementaires de pays enregistrant des taux élevés de mortalité maternelle et infantile et
participant aussi à un programme de l’OMS visant à renforcer la reddition de comptes. Ces pays sont notamment le Bangladesh, le Kenya, le Malawi, le
Nigeria, l’Ouganda, les Philippines, la République populaire démocratique de Corée, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe. Selon l’OMS, des millions de
femmes et d’enfants meurent inutilement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Toutes les cinq minutes, trois femmes meurent de complications de la
grossesse ou de l’accouchement. Dans le même temps, ce sont 70 enfants qui meurent, dont près de 30 pour cent pendant leur premier mois de vie. Presque
toutes ces morts peuvent être évitées. En avril 2012, les parlements se sont engagés à améliorer la condition sanitaire des femmes et des enfants en
adoptant une résolution lors de la 126ème Assemblée de l’UIP. Pendant les deux jours du
séminaire, qui aura lieu les 30 et 31 juillet, les parlementaires seront invités à faire part des méthodes employées par leurs parlements pour garantir la
santé aux femmes et aux enfants et mieux rendre compte de leur action dans ce domaine.
Observation de l’UIP aux procès de dirigeants de l’opposition malaisienne
19 juillet 2013
L’UIP suit le procès du parlementaire malaisien, Anwar Ibrahim. © UIP
Un expert juridique dépêché par l’UIP assiste actuellement aux jugements en première et deuxième instance des dirigeants de l’opposition Karpal Singh et
Anwar Ibrahim accusés respectivement de sédition et de sodomie.
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, qui œuvre à la défense et à la promotion des droits des parlementaires, suit en effet les cas
des deux hommes politiques.
Karpal Singh, Président du Parti d’action démocratique et parlementaire, a été inculpé en vertu de la Loi sur la sédition parce qu’il aurait tenu des
propos séditieux à l’égard d’un Sultan malaisien en 2009. La Haute-Cour a prononcé un non-lieu, décision qui a ensuite été annulée par la Cour d’appel.
Le procès pour sédition visant Karpal Singh, qui s’est ouvert en 2012, a repris pour deux jours, les 18 et 19 juillet.
De son côté, le parlementaire malaisien Anwar Ibrahim a déjà été reconnu non coupable des charges de sodomie retenues contre lui et devra à nouveau se
défendre le 22 juillet dans le cadre d’une procédure d’appel engagée par l’Avocat général qui souhaite que les charges soient rétablies.
Le Comité des droits de l’homme de l’UIP a à maintes reprises exprimé sa préoccupations quant aux nombreux chefs d’accusation portés contre Anwar Ibrahim
au fil des ans. Il pense en outre qu’il serait dans l’intérêt public de mettre fin aux poursuites visant Karpal Singh.
Appels de l’UIP en faveur d’une assistance humanitaire aux réfugiés syriens
12 juillet 2013
Distribution de denrées alimentaires au camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie. © UIP
Au moment où les organisations humanitaires peinent à venir en aide à ceux qui fuient la guerre en Syrie, dont le nombre ne cesse de croître, l’UIP
engage ses Membres à user d’urgence de leurs pouvoirs parlementaires pour soutenir la collecte de fonds au profit des réfugiés syriens et des pays qui les
accueillent. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) avertit qu’il va rapidement manquer de fonds pour pourvoir aux besoins alimentaires
des réfugiés syriens et annonce qu’il a besoin de 26 millions de dollars E.-U. par semaine pour financer ses opérations en Syrie et à l’extérieur du pays.
L’appel de l’UIP fait suite à une mission en Jordanie effectuée le mois dernier par le Comité de l'UIP chargé de promouvoir le respect du droit
international humanitaire. Celui-ci voulait se rendre compte par lui-même de la situation des réfugiés syriens en Jordanie. Plus de 1,6 million de Syriens,
dont plus de la moitié sont des enfants, ont cherché refuge et protection dans les pays voisins. En rendant visite aux Syriens vivant dans des camps de
réfugiés et dans des zones urbaines en Jordanie, les membres de la délégation ont constaté la générosité avec laquelle la Jordanie accueille les réfugiés
ainsi que la pression extrême qui s’exerce sur le pays, dont la population a augmenté de 6 pour cent du fait de l’afflux des réfugiés. L’UIP engage
instamment les parlements à discuter avec leurs gouvernements respectifs pour obtenir d’eux une contribution financière au Plan d’action régional
(RRP5) de 2,9 milliards de dollars prévu par les Nations Unies pour subvenir aux besoins des quelque 3,5 millions de réfugiés syriens attendus d’ici à la
fin de 2013 et apporter aux pays qui les accueillent l’aide dont ils ont tant besoin.
Après l’exil, la grâce pour le leader de l’opposition cambodgienne
12 juillet 2013
Le leader de l’opposition cambodgienne, Sam Rainsy, gracié par le roi. © Reuters
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a appris avec satisfaction que Sam Rainsy, le leader de l’opposition cambodgienne, avait été
gracié par le Roi. L’homme politique, qui s’est exilé en France, a été condamné par contumace à 12 ans d’emprisonnement sur la base d’accusations
considérées par beaucoup comme motivées par des considérations politiques. Il avait annoncé en juin son intention de rentrer dans son pays avant les
élections du 28 juillet. Il risquait alors d’être arrêté dès qu’il aurait mis le pied au Cambodge. L’IPU a écrit aux autorités cambodgiennes pour leur
demander de trouver une solution politique qui permette à Sam Rainsy de rentrer au pays et de contribuer en homme libre au processus politique. « L’UIP se
réjouit vivement que Sam Rainsy ait été gracié par le Roi », a déclaré le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson. « Nous espérons que ce sera
l’amorce d’une réconciliation nationale et que le processus se poursuivra bien après les élections de fin juillet. » Sam Rainsy a été déchu de son mandat
parlementaire et il lui est interdit de se porter candidat aux élections.
Le Parlement pakistanais prêt pour la troisième phase de l’assistance technique
11 juillet 2013
Les élections pakistanaises de mai 2013 ont donné lieu à une transition du pouvoir qui fera date. © REUTERS
L’UIP se joindra à une mission du PNUD pour déterminer les priorités de la prochaine phase d’assistance au Parlement du Pakistan.
Des élections générales se sont déroulées en mai 2013. C’était la première fois depuis l’indépendance du Pakistan qu’un gouvernement civil menait son mandat à son terme et cédait la place à un autre gouvernement civil, démocratiquement élu.
Voilà huit ans que le programme du PNUD ʺConsolidation de la démocratie par le renforcement parlementaire ʺ fournit avec succès une assistance technique au Parlement pakistanais. Une équipe d’experts va maintenant se rendre au Pakistan pour une mission de trois semaines. Celle-ci consistera à mettre sur pied un projet et à définir les domaines sur lesquels devra porter à l’avenir l’assistance au Parlement fédéral et aux quatre assemblées provinciales auxquelles des pouvoirs ont été transférés récemment.
L’UIP s’occupera en particulier de planifier les activités du projet tendant à améliorer les systèmes de gestion de l’information, à renforcer le contrôle parlementaire du processus budgétaire et à accroître les compétences des commissions parlementaires en matière de rédaction et d’application des lois. La mission, qui se déroulera du 14 au 27 juillet, élaborera un plan d’aide au Parlement pour les quatre à cinq prochaines années.
Les parlements, mieux placés que quiconque pour suivre la réalisation des objectifs de développement de l’après-2015
5 juillet 2013
Le parlementaire belge et représentant de l’UIP, François-Xavier de Donnea, à la réunion du Conseil économique et social à Genève. ©IPU
Les parlements sont les mieux placés pour surveiller l’exécution des engagements qui seront pris en matière de développement pour l’après-2015, a déclaré Francois-Xavier de Donnea, intervenant lors d’une réunion de haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC) qui se tenait à Genève cette semaine. S’exprimant au nom de l’UIP, M. de Donnea, parlementaire belge et ministre d’Etat, a dit que, quels que soient les objectifs de développement de l’après-2015, les parlements jouaient un rôle essentiel en obligeant les gouvernements à rendre compte de leur action et en veillant à ce que les engagements internationaux soient honorés aux niveaux national et régional. A la réunion-débat, qui portait sur la contribution de l’ECOSOC à la définition des objectifs pour l’après-2015, participaient des personnalités étroitement associées à l’élaboration du programme de l’ONU pour l’après-2015, dont Wu Hongbo, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires économiques et sociales, Helen Clark, Administrateur du PNUD, et Amina Mohammed, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon. M. de Donnea a dit que le grand obstacle à la réalisation des objectifs de développement était la qualité de la gouvernance. Il a ajouté que des parlements forts et efficaces, qui donnent une voix aux plus pauvres et aux laissés-pour-compte de la société, étaient la pierre angulaire de la bonne gouvernance et qu’il fallait donc poursuivre les efforts entrepris pour consolider les parlements nationaux et régionaux. Faisant allusion au Communiqué de Quito adopté à la 128ème Assemblée de l’UIP, tenue en mars cette année, M. de Donnea a plaidé pour que la gouvernance démocratique soit un objectif de développement à part entière et non pas seulement une composante des autres objectifs qui seront adoptés dans le cadre du nouveau programme de développement. Il a aussi souligné que l’ECOSOC devait continuer à consulter les parlements au travers de l’UIP pour faciliter la réalisation des objectifs de développement.
L’UIP va aider le Parlement du Soudan du Sud à s’impliquer davantage dans les affaires internationales
28 juin 2013
L’UIP accompagne les parlementaires au Soudan du Sud – plus jeune Etat du monde. ©Reuters
Des experts de l’UIP vont contribuer à renforcer la capacité des parlementaires du Soudan du Sud à mieux traiter les dossiers de politique étrangère. A la demande du Parlement sud-soudanais, une formation sera dispensée aux parlementaires les 28 et 29 juin dans la capitale du pays, Juba. Le Soudan du Sud étant le plus jeune Etat du monde - son indépendance remonte à deux ans - ses parlementaires ont une expérience limitée du contrôle parlementaire de la politique étrangère que conduit le gouvernement. Les participants seront éclairés sur l'importance de la participation parlementaire aux affaires internationales et sur la manière d'assurer le suivi des accords internationaux. La diplomatie parlementaire et son utilisation au service des intérêts du Soudan du Sud figureront parmi les autres sujets traités. Outre qu’ils auront un aperçu du travail du ministère des Affaires étrangères, les parlementaires analyseront la mise en œuvre et l'impact de la politique étrangère de leur pays. Le Soudan du Sud est devenu indépendant du Soudan en juillet 2011 en application de l’accord de paix de 2005 qui a mis fin des décennies de guerre civile.
Les parlementaires maliens se mobilisent pour protéger les femmes et les enfants contre les violences
14 juin 2013
Au Mali, des milliers de femmes et d'enfants ont été déplacés à la suite des affrontements. © Wikimedia Commons/Derek Markwell/DFID
Au Mali, avec l’appui de l'UIP, les parlementaires renforcent leur action de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants durant et après le
conflit. Femmes et enfants ont été les principales victimes des atrocités commises après que des groupes armés eurent pris le contrôle du nord du pays au
début de l’année 2012. Selon des
rapports
récents émanant d'ONG, près d'un demi-million de personnes ont été déplacées à la suite des combats, ce qui a conduit des femmes et des filles, dont
certaines n’avaient pas plus de 13 ans, à se prostituer pour survivre. Le conflit a été le théâtre d’une série sans précédent de viols, de cas d’esclavage
sexuel, de mariages de mineurs et de mariages forcés et d’enrôlement de force d’enfants soldats. Alarmé par l’intensification et la banalisation de ces
violences visant femmes et enfants, le Parlement malien a demandé conseil à l'UIP sur la manière dont il pourrait s’impliquer dans la résolution des
conflits, la consolidation de la paix et l’application du droit international humanitaire et des résolutions 1325 et 1820 du Conseil de sécurité des
Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité. Les participants à un atelier qui se tiendra les 18 et 19 juin à Bamako réfléchiront aux moyens
d’associer les femmes au processus de reconstruction et de réconciliation dans le pays.
Une mission en Côte d'Ivoire pour y appuyer les initiatives de paix et de réconciliation
14 juin 2013
L'Organisation des Nations Unies concourt au maintien de la stabilité en Côte d'Ivoire. © Photo ONU/Patricia Esteve
Une mission conduite par des parlementaires membres de la
Commission UIP des Affaires des Nations Unies
se rendra en Côte d'Ivoire pour y réfléchir à la manière de consolider la paix dans ce pays. Composée de cinq parlementaires venant d'Europe, d'Afrique et
d'Amérique du Sud et d’un membre du Secrétariat de l'UIP, la mission (17 19 juin) conseillera le Parlement ivoirien sur un resserrement de la collaboration
avec les Nations Unies en vue d’améliorer le processus de réconciliation et de garantir une paix durable dans un pays en proie à une agitation et à des
conflits à caractère politique depuis 1999. En 2010, des violences post-électorales y ont fait 3 000 victimes, principalement des civils. Le pays est
confronté à des défis en matière de droits de l'homme et de sécurité, en particulier des violences sexuelles et sexistes et des problèmes de désarmement,
de démobilisation et de réinsertion des ex-rebelles. S’appuyant sur les résultats d’une audition parlementaire conjointe ONU-UIP tenue en 2012, la mission
de l'UIP rencontrera des représentants de l’ONU en Côte d'Ivoire ainsi que des responsables parlementaires et gouvernementaux. Ses conclusions seront
présentées à la Commission UIP des Affaires des Nations Unies à l’occasion de la 129ème Assemblée de l’Organisation qui se tiendra à Genève en octobre.
Un audit du Parlement ivoirien pour l’aider à se moderniser
14 juin 2013
L’UIP contribue à la modernisation de l’administration du Parlement ivoirien. © UIP
Des experts de l’UIP réfléchiront aux moyens de moderniser les services du Parlement ivoirien et d’en améliorer les méthodes de travail à la faveur d’un audit de son secrétariat. Cette évaluation, qui se fera du 17 au 26 juin, s’inscrit dans le programme d’appui à ce pays d’Afrique de l’Ouest que l’UIP exécute. En décembre 2011, la Côte d'Ivoire a tenu ses premières élections législatives depuis plus d'une décennie et pour 90% des députés élus à cette occasion il s’agissait d’un premier mandat. Les conclusions de cet audit seront utilisées pour proposer de nouvelles structures et procédures en vue de moderniser les services parlementaires et de recenser les besoins en formation du personnel du Secrétariat, qui pourra ainsi mieux accompagner le travail des parlementaires.
L’UIP s’associe à un prix sur le désarmement
14 juin 2013
Logo © World Future Council
L’UIP a accordé son appui à un prix mondial destiné à récompenser des politiques de désarmement exemplaires. Le « Future Policy Award 2013 », décerné en
partenariat avec le World Future Council et l’Office des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA), vient récompenser des politiques de
désarmement qui contribuent à la réalisation de la paix, du développement durable et de la sécurité humaine. Les 25 politiques exemplaires nommées reflètent une large répartition
géopolitique des approches en matière de désarmement, dont des initiatives visant à lutter contre le problème des armes légères et de petit calibre ainsi
que des armes de destruction massive. C’est le premier prix international qui récompense des politiques plutôt que des individualités. Les politiques
couronnées par un jury d’experts éminents seront annoncées lors
d'une cérémonie qui se tiendra le 23 octobre 2013 au Siège de l’ONU à New York, à la veille de la Semaine du désarmement qu’organisent les Nations Unies
(24-30 octobre 2013).
Cas de violations des droits de l'homme de parlementaires au Burundi : l’UIP demande des avancées
13 juin 2013
L’UIP prévoit de rendre visite en prison à l'ancien parlementaire burundais Hussein Radjabu. ©www.burunditransparence.org
L’UIP fait pression pour que le règlement de plusieurs cas de violations des droits de l'homme concernant 20 parlementaires et anciens parlementaires au Burundi progresse. Le Président du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l’UIP, le député malien Kassoum Tapo, va conduire une mission dans ce pays, la deuxième en deux ans. Dans le cadre de cette mission, qui se déroulera du 17 au 20 juin, Kassoum Tapo et une collaboratrice de l'UIP feront le point sur les procédures judiciaires visant quatre anciens parlementaires, dont Gérard Nkurunziza, placé en détention provisoire pendant près de cinq ans, et Hussein Radjabu, dirigeant politique condamné à 13 ans de prison pour subversion à l’issue d’une procédure judiciaire marquée par de graves irrégularités. Kassoum Tapo, qui s’efforcera d’obtenir la libération d’Hussein Radjabu ou une révision de son procès, espère pouvoir lui rendre visite en prison, ainsi qu’à Gérard Nkurunziza. L’UIP demande en outre que des enquêtes sérieuses soient menées sur les assassinats et tentatives d'assassinat ayant visé huit parlementaires dans les années 1990, ainsi que sur les attaques à la grenade perpétrées en 2007 et 2008 contre huit membres de la précédente législature – attaques restées impunies à ce jour. Enfin, la mission devra déterminer si le projet de loi portant création d'une commission Réconciliation et Vérité, attendue de longue date, autorisera cette instance à mener des enquêtes indépendantes sur ces cas.
Pour les parlementaires, le succès de l’agenda du développement pour l’après-2015 passe par plus de responsabilisation
13 juin 2013
Pour les parlementaires réunis à Addis-Abeba, les objectifs de développement des Nations Unies doivent s’enraciner au niveau national ©Flickr/Filippo Jean
Lors d'une réunion de haut niveau à Addis-Abeba consacrée au nouveau partenariat global pour l’après-2015 et à sa contribution au développement, les parlementaires ont affirmé que ce partenariat devait s’enraciner au niveau des pays où il est plus facile de renforcer les instruments de responsabilisation. Parmi ces instruments figuraient notamment la législation et les autres outils de régulation. La faiblesse des mécanismes de responsabilisation et le caractère facultatif des engagements de développement arrêtés en 2000 ont largement contribué à l'échec relatif d'un partenariat mondial pour le développement qui s’est présenté en ordre dispersé. Les parlementaires ont ajouté que des règles et normes obligatoires, assorties de sanctions, devaient être mises en place partout dans le monde pour le secteur privé, dont la contribution au développement était de plus en plus considérée comme plus importante que l'aide au développement classique. Les entreprises du secteur privé devaient rendre compte de leur action aux collectivités sur lesquelles elles ont un impact, et pas seulement à leurs actionnaires, ont affirmé les parlementaires. Les conclusions de cette réunion, organisée par le Forum de l'ONU pour la coopération en matière de développement et les autorités éthiopiennes, alimenteront directement les délibérations engagées au niveau intergouvernemental en vue de définir l’agenda du développement pour l’après-2015, lorsque les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) viendront à échéance. L’UIP plaide pour que la gouvernance démocratique fasse partie intégrante des futurs objectifs de développement et que les parlements soient au cœur du dispositif de contrôle et de responsabilisation.
L’application de la législation est indispensable pour mettre fin au travail des enfants
10 juin 2013
Pour l'UIP, les parlements doivent veiller à l’adoption d’une législation réprimant le travail des enfants © Wikimedia Commons/Shanjoy
Il faut agir plus vigoureusement au niveau national pour faire appliquer la législation et les normes en vigueur sur le travail des enfants si l’on veut mettre fin à cette pratique, a déclaré l'UIP à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin. Appelant parlements et parlementaires à s'impliquer davantage dans ce dossier, l'UIP a indiqué que toute stratégie visant à mettre fin au travail et à la traite des enfants devait associer tous les acteurs sur le terrain : autorités, Parlement, société civile, secteur privé, citoyens et communauté internationale. L'Organisation a insisté sur la nécessité de transposer en droit interne des instruments comme les conventions 138 et 182 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur l'âge minimum et sur les pires formes de travail des enfants. On pourrait aussi obtenir de meilleurs résultats en mettant en place des réponses législatives régionales cohérentes au travail et à la traite des enfants, et en veillant à ce qu’elles soient bien appliquées. En Afrique de l'Ouest, où des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Togo ont pris des mesures au niveau national, l'UIP travaille avec le Parlement de la CEDEAO sur une approche plus régionale. Dans une déclaration conjointe faite en 2012 figurait une proposition d’élaboration d’un texte régional visant à mettre fin au travail et à la traite des enfants.
Mettre l'égalité des sexes au cœur des parlements africains
10 juin 2013
L’UIP va contribuer à promouvoir l'égalité des sexes dans les parlements africains francophones. ©UIP
Parlementaires et administrateurs parlementaires de pays francophones africains vont se réunir en juin au Gabon pour réfléchir aux mesures que les parlements peuvent prendre pour mieux répondre aux attentes des hommes et des femmes qui y travaillent. A la réunion que l'UIP et le Parlement gabonais tiendront à Libreville du 13 au 15 juin, les participants se pencheront sur la façon de promouvoir efficacement l'égalité des chances pour les hommes et les femmes dans leurs parlements en s’interrogeant sur la manière d’intégrer l'égalité des sexes dans tous les composantes du Parlement : composition, cadre juridique, méthodes de travail, culture institutionnelle et locaux parlementaires. Les parlementaires feront part de leur expérience personnelle dans leurs parlements respectifs et se détermineront sur ce qu'ils peuvent faire pour que le Parlement devienne une institution plus respectueuse de l’égalité des sexes. Cette réunion au Gabon est la première d'une série de manifestations régionales similaires destinées à aider les parlements nationaux à se doter d’objectifs et de valeurs sur l’égalité des sexes. La Serbie accueillera des parlementaires de pays occidentaux en septembre et des représentants des parlements de la région Pacifique se réuniront à Tonga avant la fin 2013. Ces réunions visent à aider les parlements à mettre en œuvre le plan d'action adopté à la 127ème Assemblée de l'UIP visant à rendre les parlements sensibles aux questions de genre.
Peu avant une mission de droits de l’homme au Sri Lanka, l’UIP apprend le décès d’un parlementaire
7 juin 2013
Le militant des droits de l’homme et parlementaire sri-lankais, Jayalath Jayawarden (deuxième à partir de la droite), connu pour son franc-parler est mort des suites d’une maladie. © Wikipedia
L’UIP a adressé ses condoléances au Parlement de Sri Lanka et aux proches du parlementaire de l’opposition et défenseur des droits de l’homme Jalayath Jayawardena, décédé fin mai des suites d’une maladie.
M. Jayawardena était l’un des sept parlementaires sri-lankais dont le Comité des droits de l’homme de l’UIP examinait le cas. Pour la majorité d’entre eux, ces parlementaires ont été assassinés ou victimes d’actes de violence et d’intimidation.
M. Jayawardena était un détracteur virulent de la situation des droits de l’homme dans le pays et dénonçait le manque de protection dont faisaient l’objet celles et ceux qui voulaient pouvoir s’exprimer librement, une situation qui l’a mis en danger, comme l’attestent les nombreuses menaces qu’il a reçues au fil des années.
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP doit envoyer une mission à Sri Lanka début juillet pour tenter de parvenir à régler les cas dont il est saisi et rechercher des moyens pour que les parlementaires soient davantage protégés.
Mission du Comité des droits de l'homme de l’UIP en RDC
7 juin 2013
L’UIP est vivement préoccupée par le placement en détention de l’ancien parlementaire Pierre-Jacques Chalupa. ©J.P. Chalupa
Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP doit dépêcher une mission en République démocratique du Congo (RDC) pour enquêter sur des cas présumés d’atteintes aux droits de l’homme concernant 33 parlementaires et anciens parlementaires de ce pays.
Le Comité, qui doit rencontrer des dirigeants et des responsables publics de haut rang à la faveur de cette mission qui se déroulera du 10 au 14 juin, est vivement préoccupé par les poursuites visant Pierre-Jacques Chalupa et s’interroge sur les raisons de l'emprisonnement de cet ancien parlementaire âgé de 64 ans, qui est le chef du parti d'opposition.
M. Chalupa, qui doit recevoir de toute urgence un traitement médical, a été condamné à quatre ans de prison en octobre 2012 pour falsification de documents visant à obtenir la nationalité congolaise alors même qu’il a déjà été élu député et a vécu toute sa vie dans le pays.
La mission s'efforcera en outre d’obtenir l’accès au dossier judiciaire du parlementaire de l'opposition Diomi Ndongala afin de vérifier les éléments motivant les poursuites à son encontre. La femme de ce parlementaire a entamé la semaine dernière une grève de la faim pour protester contre sa mise en détention le 9 avril 2013. Outre qu’elle abordera d’autres cas, la mission de l'UIP, qui sera conduite par le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires, le député malien Kassoum Tapo, appellera à une réforme électorale et demandera réparation pour les 30 parlementaires révoqués arbitrairement en 2012.
La Conférence de Bali doit aboutir, tel est le message des parlementaires
6 juin 2013
M. Pablo Zalba Bidegain, parlementaire européen et Président de la Conférence organisée par l’UIP et le Parlement européen à Bruxelles. © UIP/Giancarlo Fortunato
Les parlementaires présents à la Conférence parlementaire annuelle sur l’OMC ont appelé les négociateurs à intensifier leurs efforts pour que la Conférence ministérielle de l’OMC qui se tiendra à Bali en décembre 2013 soit couronnée de succès, laissant entendre que l’absence de consensus aurait des effets durables sur le développement mondial. Lors de cette rencontre organisée récemment à Bruxelles par l’UIP et le Parlement européen, les parlementaires de près de 25 pays ont déclaré que le succès de la Conférence de Bali permettrait de réaffirmer l’intérêt du multilatéralisme, ce qui est essentiel. Inversement, si la Conférence devait échouer, s’ensuivrait un ajournement sine die du Programme de Doha pour le développement. Dans leur déclaration, les parlementaires réaffirment leur conviction que l’OMC a besoin d’une dimension parlementaire forte pour éviter l’effritement du soutien public à un commerce ouvert et appellent les gouvernements à redoubler d’efforts pour lutter contre le chômage et réduire les inégalités sociales en ces temps d’inquiétude internationale, suscitée en particulier par le chômage des jeunes
Le Secrétaire général de l'UIP appelle à une réforme parlementaire majeure en Colombie
5 juin 2013
Anders B. Johnsson a exhorté le Parlement colombien à renforcer la protection juridique des parlementaires. © Sénat de la République de Colombie
Dans le premier discours jamais prononcé par un Secrétaire général de l'UIP devant le Parlement colombien, Anders B. Johnsson a plaidé pour des mesures juridiques propres à instaurer un véritable équilibre institutionnel dans le pays. S'adressant au Sénat colombien le 4 juin à l'invitation de son président, Roy Barreras, le Secrétaire général de l'UIP a expliqué que le Parlement colombien était particulièrement faible par rapport au pouvoir exécutif et au pouvoir judiciaire et que les Colombiens avaient pourtant tout intérêt à ce que leur parlement soit fort. Il a précisé que la protection juridique des parlementaires devait être renforcée et que les procédures administratives et disciplinaires discutables auxquelles ils étaient confrontés devaient être abandonnées. Pour Anders Johnsson, cette protection juridique renforcée allait de pair avec les mesures prises par le Parlement pour se moderniser. Les mutations rapides de la société et les évolutions technologiques devaient conduire le Parlement à s’interroger sur son efficacité. Le Secrétaire général de l’UIP a ajouté que les femmes devaient entrer en plus grand nombre au Parlement et que l'institution dans son ensemble devait se montrer plus attentive à la parité. La Colombie occupe actuellement la 105ème place au classement mondial des femmes dans les parlements nationaux que tient l’UIP, avec seulement 16% de femmes au Sénat et 12,1% à la Chambre des représentants, chiffres très inférieurs à la moyenne régionale pour l'Amérique latine qui est de 24,4%. Le Secrétaire général a proposé l’assistance de l'UIP au Parlement colombien sur chacun de ces points.
Pour la première fois au Bangladesh une femme préside le Parlement
4 juin 2013
Shirin Sharmin Chaudhury est la première femme à la présidence du Parlement bangladais © Wiki News Time
Ancienne avocate près la Cour suprême, Shirin Sharmin Chaudhury est devenue la première femme à la présidence du Parlement bangladais et elle est aussi le plus jeune président de l’histoire de cette institution. Le 30 avril 2013, Shirin Sharmin Chaudhury est devenue la première femme à la tête du Parlement du Bangladesh. A 46 ans, elle en est également devenue le plus jeune président. Militante acharnée des droits des femmes, elle a décrit sa nomination comme « un jalon décisif de l'émancipation des femmes dans le pays ». Dans ses nouvelles fonctions, elle aurait déclaré qu'elle entendait faciliter le dialogue entre la Ligue Awami, parti au pouvoir, et le Parti national du Bangladesh (BNP) – ces deux partis sont dans une impasse politique et le BNP, parti d’opposition, boycotte les travaux du Parlement. Shirin Chaudhury a été élue pour la première fois au Parlement bangladais en 2009, sous l’étiquette de la Ligue Awami, à l'un des 50 sièges réservés aux femmes. Avant d'occuper le poste de président du Parlement, elle a été ministre de la condition féminine et de l'enfance et s’est impliquée alors dans la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment par la rédaction d'une loi sur les violences au foyer. Avant d'entrer en politique, Shirin Chaudhury a mené une brillante carrière juridique durant 15 ans à la Cour suprême où elle a travaillé sur de nombreuses affaires de droits de l’homme mettant en jeu des questions constitutionnelles. En 2000, elle a obtenu un doctorat en droit après avoir remporté une bourse du Commonwealth pour étudier à l'Université d'Essex, au Royaume-Uni. Plus tard, elle a été avocate spécialisée dans l’aide juridictionnelle auprès de Sheikh Hasina, alors chef de l'opposition sous la bannière de la Ligue Awami et aujourd’hui Premier ministre. C’est à cette époque que Shirin Chaudhury a été arrêtée sur des accusations d'assassinat et de corruption par le gouvernement intérimaire soutenu par l'armée, au pouvoir en 2007-2008. Shirin Chaudhury a reçu en 2010 le Prix pour service humanitaire de l’Asia Society en reconnaissance de son leadership en faveur de l'éradication des violences faites aux femmes et de l'émancipation et du travail des femmes au Bangladesh.
Développer l'enregistrement des naissances en Amérique latine et dans les Caraïbes
30 mai 2013
L'enregistrement des naissances est un «passeport» vers une protection. © Flickr/Banque mondiale
Des parlementaires de toute l'Amérique latine et des Caraïbes vont se réunir prochainement en vue de promouvoir l'enregistrement des naissances dans la région. Outre qu’il marque la première reconnaissance juridique de l'existence d'un enfant, l'enregistrement de la naissance est essentiel pour protéger les droits de l’enfant et lui assurer l'accès à la santé, à la sécurité sociale et à l'éducation. Connaître l'âge d’un enfant est non moins essentiel pour pouvoir le protéger contre le travail des enfants, le mariage précoce, la traite et l'exploitation sexuelle. Pour faire prendre conscience de l'importance de l'enregistrement universel, gratuit et obligatoire des naissances, l'UIP, en collaboration avec l'UNICEF, va tenir un atelier parlementaire les 7 et 8 juin prochain dans la capitale péruvienne Lima. Les parlementaires se pencheront sur les principaux obstacles à un droit à l'identité pour les enfants, notamment les obstacles juridiques, l'apatridie et la migration, et réfléchiront à des mesures de nature à promouvoir l'enregistrement des naissances. Ces dernières années, le sous-enregistrement des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes est passé de 18 pour cent des moins de cinq ans en 2006 à 9 pour cent. Néanmoins, il subsiste des disparités en matière de sous-enregistrement des naissances entre les enfants nés dans les zones rurales (18%) et ceux qui vivent dans les zones urbaines (8%). Le sous-enregistrement des naissances est en outre plus marqué pour les populations autochtones, les enfants afro-descendants et les migrants.
Pour une coopération plus efficace au service du développement
30 mai 2013
Des parlementaires visitent un projet d'aide au développement au Cap, en Afrique du Sud. © UNICEF
Une réunion de haut niveau à laquelle prendront part des parlementaires du monde entier se penchera sur la façon dont un partenariat mondial pour la
réalisation des objectifs de développement pourrait mieux fonctionner à l'avenir. Organisée par le Forum des Nations Unies sur la coopération en matière de développement (DCF) avec le Gouvernement
éthiopien, elle rassemblera les 6 et 7 juin à Addis-Abeba des ministres du développement et des finances et des hauts fonctionnaires, des parlementaires et
des représentants de la société civile, des autorités locales et de fondations privées. Ses conclusions alimenteront directement les délibérations engagées
au niveau intergouvernemental pour définir un programme de développement pour l’après-2015 lorsque les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
seront venus à échéance. Y figure l’OMD 8 sur le financement du développement. La réunion servira aussi à préparer la prochaine session du DCF en 2014. Le
DCF, qui se réunit tous les deux ans, a été créé en partie pour assurer une plus grande cohérence et une plus forte responsabilisation des acteurs du
développement. L’UIP travaille en étroite collaboration avec le DCF pour faciliter la contribution parlementaire. L’absence de suivi des programmes de
développement et la responsabilisation insuffisante ayant été désignées comme les grandes faiblesses des OMD, les participants se pencheront également sur
la meilleure façon d'assurer le suivi des objectifs de développement de l'après-2015 et une plus forte responsabilisation en la matière. L’UIP plaide pour
que la gouvernance démocratique devienne un objectif à part entière dans les objectifs de
développement à venir, les parlements étant au cœur des activités de suivi et de responsabilisation.
Les députées ivoiriennes mettent au point un plan d'action sur les droits des femmes
27 mai 2013
En Côte d'Ivoire, des députés se mobilisent pour améliorer la vie des femmes. ©IPU
En Côte d'Ivoire, les femmes parlementaires ont élaboré un plan d'action en vue du renforcement des droits des femmes et de l'égalité des sexes privilégiant l'éducation et la participation à la vie politique. Cette initiative fait suite à une formation sur la sensibilisation, la communication et le leadership en matière de droits des femmes dispensée par l’UIP en avril dernier à 24 députées et deux députés et à des administrateurs de l’Assemblée nationale ivoirienne. Très peu nombreuses à l’Assemblée, les députées ivoiriennes entendent mettre en place un groupe de femmes parlementaires pour renforcer la solidarité et acquérir de l’influence afin de faire adopter des plans visant à améliorer la vie des femmes dans le pays. Les objectifs principaux en sont : développer la participation des femmes à la vie politique, éventuellement par des quotas; instruire les femmes sur leurs droits; mettre en place des programmes visant à lutter contre l'analphabétisme parmi les femmes et promouvoir la rescolarisation des filles; enfin, associer les femmes au processus de réconciliation et de reconstruction de la nation. En 2011, la Côte d'Ivoire a élu sa première Assemblée nationale en dix ans, après des années d'instabilité politique et de conflit armé. Pour plus de 90 pour cent des députés, il s’agissait de leur premier mandat. L’Assemblée ivoirienne a fait de l’égalité des sexes et des droits des femmes un domaine d’action prioritaire. Elle a demandé à l'UIP de lui apporter une nouvelle assistance en vue de mettre en œuvre le plan d'action adopté et d’élaborer une législation de nature à accroître la participation politique des femmes et à prévenir les violences visant les femmes, les filles et les enfants.
Bâtir des alliances pour lutter contre les violences sexistes au Burundi
24 mai 2013
Des parlementaires burundais rencontreront des dirigeants locaux pour les sensibiliser aux violences sexistes. © UIP
Parlementaires et dirigeants locaux vont unir leurs efforts dans une série de réunions visant à lutter contre les violences faites aux femmes et à défendre les droits des femmes au Burundi. Ces consultations, qui dureront deux jours, vont se tenir dans trois régions différentes avec l’appui de l'UIP. La première aura lieu à Cibitoke le 27 mai. Elles ont vocation à familiariser les populations locales avec la législation nationale et internationale de protection des droits des femmes et à donner ainsi aux parlementaires l’occasion de mieux appréhender les besoins concrets des responsables locaux et des citoyens en matière de protection et d'assistance aux femmes.
Les participants réfléchiront à ce qui peut être fait pour associer les femmes à la prise de décision à tous les niveaux de gouvernement. On s’y intéressera en outre aux manifestations, aux causes et aux conséquences des violences sexistes en prêtant une attention particulière à l'impunité dont jouissent les auteurs de ces violences et au fait que les victimes sont souvent abandonnées à leur sort et stigmatisées. Des recommandations sur les mesures à prendre seront élaborées. Le Parlement burundais enverra une délégation d’une trentaine de parlementaires dans chaque région et les délégués locaux seront au nombre de 80, répartis à égalité entre hommes et femmes.
Les parlements ont un rôle clé à jouer dans la réduction de l'impact des catastrophes naturelles
23 mai 2013
Martin Chungong, secrétaire général adjoint de l'UIP, s'adressant à la Plate-Forme Mondiale pour la
Réduction des Risques de Catastrophe © UNISDR
Le rôle des parlements dans la réduction de l'impact des catastrophes est crucial, a déclaré le Secrétaire général adjoint de l'UIP dans un discours prononcé cette semaine à Genève à la faveur d’un forum mondial. Martin Chungong a
ajouté qu'il fallait « impérativement » que les plans de lutte contre les risques naturels pour l’après-2015 fassent des parlements des partenaires clés.
S'exprimant durant la quatrième session de la Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe, Martin Chungong a ajouté
que les parlements avaient pour mission non seulement de traduire les engagements internationaux et les politiques de développement dans la législation
nationale mais aussi d’allouer des fonds par le truchement du budget national. En outre, un parlement pleinement représentatif et transparent était la
seule institution qui puisse demander à un gouvernement de rendre compte des mesures prises pour répondre efficacement aux catastrophes. Les conséquences
économiques et humaines des catastrophes étant appelées à s’aggraver en raison d’une urbanisation effrénée et de conditions climatiques de plus en plus
rigoureuses, Martin Chungong a dit qu'il fallait « de toute urgence prendre des mesures cohérentes et efficaces pour protéger les citoyens et les
collectivités contre la menace croissante que font peser les catastrophes ». L’UIP plaide pour que la gouvernance démocratique soit l'un des piliers de la
prochaine génération des objectifs de développement, comme un objectif en soi mais aussi comme un catalyseur du développement durable et de sociétés
résilientes aux risques.
Pour la première fois en Equateur et au Bangladesh, une femme est élue présidente du Parlement
15 mai 2013
Gabriela Rivadeneira (à gauche) et Shirin Chowdhury (à droite), premières femmes jamais élues à la tête de leur parlement. © periodico expectativa (à gauche), © Wiki News Time (à droite)
L'élection de Gabriela Rivadeneira à la présidence du Parlement équatorien à la mi mai intervient peu après une autre première pour une femme. En effet, quelques jours auparavant, le Bangladesh a, pour la première fois, élu une femme à la présidence du Parlement en la personne de Shirin Sharmin Chowdhury. Cela porte à 41 (dans 39 pays) le nombre total de femmes à la tête d’un parlement.
Shirin Sharmin Chowdhury, ancienne Ministre de la condition féminine et de l’enfance, membre de la Ligue Awami, a été élue à l'unanimité à cette fonction après que le précédent Président du Parlement, Abdul Hamid, eut accédé à la présidence du pays. Au Bangladesh, des femmes occupent désormais trois des quatre principaux postes politiques. Ancienne avocate près la Cour suprême, Shirin Sharmin Chowdhury a travaillé sur de nombreuses affaires de droits de l’homme mettant en jeu des questions constitutionnelles. Elle s’est impliquée par ailleurs dans des initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes, notamment dans la rédaction d'une loi sur les violences au foyer.
En Equateur, Gabriela Rivadeneira a prêté serment le 14 mai lors de la séance d'ouverture du nouveau Parlement. Agée de 29 ans, membre du parti au pouvoir Alianza PAIS et élue pour la première fois députée aux élections de février 2013, elle est aussi le plus jeune président de parlement d’Amérique latine. En outre, deux femmes ont été désignées vice-présidentes du Parlement équatorien. Les femmes représentent maintenant 40 pour cent des parlementaires en Equateur. Gabriela Rivadeneira a déclaré qu'elle entendait « édifier un assemblée renouvelée qui soit plus proche des citoyens ».
Malgré ces avancées, les femmes n’occupent encore que 15,4 pour cent des présidences de parlement.
Pour les Membres de l'UIP, la gouvernance démocratique doit être l’un des objectifs de développement pour l’après-2015
15 mai 2013
Les parlementaires veulent que la gouvernance démocratique figure parmi les objectifs de développement arrêtés par l’ONU. © Flickr/noboundariesorg
Il ressort d'une enquête réalisée durant la 128ème Assemblée de l'UIP tenue à Quito que pour 80 pour cent des parlementaires présents la
gouvernance démocratique doit figurer comme objectif à part entière dans la série des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’après-2015 que l’ONU va définir. Pour la quasi-totalité (96 pour cent) des 240 parlementaires sondés sur les 619 parlementaires présents à Quito, les éléments clés de la gouvernance démocratique - participation, transparence et obligation de rendre compte - doivent être intégrés aux autres ODD pour en assurer la réalisation. Des hommes et des femmes parlementaires de toutes régions et de pays tant développés qu’en développement ont accepté de répondre aux questions d’une enquête conduite par l'UIP. En outre, ils ont indiqué à la quasi-unanimité (99 pour cent) que la gouvernance démocratique était nécessaire au développement durable. Cette question suscite aussi un écho hors de la sphère politique. Les sondés de l'enquête My World conduite par l'ONU, qui donne à tous les citoyens dans le monde la possibilité de s’exprimer sur ce que devrait être la prochaine série des Objectifs de développement, ont classé intégrité et réactivité des gouvernements au troisième rang des futurs objectifs, immédiatement après l'éducation et la santé. L’UIP plaide pour que la gouvernance démocratique soit un objectif à part entière dans la série des nouveaux ODD qui se substitueront aux Objectifs du Millénaire pour le développement quand ces derniers viendront à échéance en 2015. A l'issue de l'Assemblée tenue à Quito, les Membres de l’UIP ont adopté le Communiqué de Quito sur le développement durable qui prône non seulement un développement qui puisse assurer le bien-être de tous mais aussi le renforcement des institutions clés qui en sont les garantes. C'est le message que le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, réaffirmera à la troisième session du Groupe de travail à composition non limitée sur les ODD de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui siégera du 22 au 24 mai à New York.
Nouvelle loi-type sur les catastrophes pour contribuer à sauver des vies
15 mai 2013
La loi-type définit un cadre juridique pour mieux faire face aux catastrophes naturelles. © UIP
Un nouvelle loi-type visant à doter les parlements nationaux d’un cadre juridique propre à
garantir une réponse humanitaire plus efficace aux catastrophes naturelles et à épargner des vies a été élaborée par la Fédération internationale des
Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l'UIP et le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Il ressort de l’expérience accumulée au fil des années dans le monde que certains obstacles réglementaires nationaux ont entravé la fourniture de l'aide
humanitaire d'urgence et que les dispositifs d’assistance improvisés ont parfois donné lieu à la fourniture d'une aide insuffisante, inadaptée, voire
inutile. Peu de pays disposent aujourd’hui d'une législation adaptée pour faire face aux situations de catastrophe. Or, les textes de loi peuvent soit
entraver la fourniture de l'aide, soit, au contraire, favoriser une réponse rapide en cas de catastrophe. La loi-type s’inspire de lignes directrices très
largement validées et propose aux parlements des règles et des procédures détaillées pour mieux se préparer à faire face aux conséquences d'une
catastrophe. Ce type de texte permettrait une mise en place et une mise en œuvre plus rapides de l'assistance humanitaire, trop souvent entravée par les
règlements douaniers et les dispositions applicables en matière d’immigration. En outre, elle aiderait les pays sinistrés à bien gérer et coordonner l'aide
avec les organismes humanitaires extérieurs afin que cette aide aille bien là où elle est nécessaire.
« Accueillir et gérer l'assistance humanitaire internationale est une tâche de plus en plus complexe » a déclaré le parlementaire bangladais Saber Chowdhury. « Cette loi-type est un point de départ utile dont les législateurs pourront faire bon usage pour mettre au point leurs propres lois et protocoles d’intervention ».
Les parlementaires débattent des moyens de réduire les risques de catastrophe lors d’une plate-forme mondiale
15 mai 2013
Le rôle des parlements dans la réduction des risques de catastrophe sera examiné à la Plate-forme mondiale. © Flickr/UE-Aide humanitaire et protection civile
Une réunion organisée conjointement par l'UIP et le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR) afin de déterminer comment les
parlements peuvent concourir à la réduction des risques de catastrophe naturelle se tiendra à Genève, le 20 mai 2013, à la faveur de la quatrième session
de la Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe. Cette session est la dernière à se tenir avant que les nouveaux Objectifs de
développement pour l’après-2015 soient définitivement arrêtés. A la réunion parlementaire, on s’emploiera à identifier les rôles et les responsabilités des
parlementaires dans la prévention des catastrophes et dans la réduction de leur impact. Ces 12 dernières années, 1,2 million de personnes ont péri et 2,9
milliards de personnes ont été touchées en raison de catastrophes qui ont en outre provoqué des dégâts estimés à 1,7 billion de dollars E.-U. Les risques
élevés de catastrophe sont souvent la conséquence d’une planification insuffisante et de pratiques qui ne permettent pas d’évaluer et de gérer les risques
et qui, par conséquent, accroissent la vulnérabilité des populations. Des parlements forts et une gouvernance transparente, réactive et démocratique sont
essentiels pour accroître la résilience aux catastrophes naturelles et assurer le développement durable, comme l’indique l'UIP dans le Communiqué de Quito, publié à sa 128ème Assemblée tenue récemment en Equateur.
Débat sur le rôle des parlements dans la défense des droits de l'homme
15 mai 2013
Le Conseil des droits de l'homme de l’ONU va réfléchir à des relations de travail avec les parlements. © Flickr/United Nations Photo
Le rôle des parlements et des parlementaires dans la promotion et la protection des droits de l'homme sera abordé pour la première fois à la prochaine session du Conseil des droits de l'homme
des Nations Unies (CDH) en mai. Le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, et la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi
Pillay, interviendront dans un débat sur la manière dont les parlements peuvent contribuer plus efficacement aux travaux du Conseil des droits de l'homme,
et à l’Examen périodique universel (EPU) qui suit de près la situation des droits de
l’homme dans chaque pays. Les parlements nationaux étant rarement associés à l'EPU, cette réunion vise à mieux structurer les relations de travail entre
les parlements et le CDH, l'UIP plaidant pour une participation parlementaire plus systématique. La réunion aura aussi vocation à relayer le travail du
Conseil auprès des parlements et à réfléchir à la manière dont le Conseil des droits de l'homme pourrait, en retour, apporter une contribution au travail
des parlements et de l'UIP.
L’UIP va observer le procès d’un dirigeant politique thaïlandais
15 mai 2013
Le dirigeant politique thaïlandais Jatuporn Prompan fait face à des accusations de terrorisme. © Wikimedia Commons/Kung Dekza
L’UIP va dépêcher un observateur au procès de Jatuporn Prompan, dirigeant du Front uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD) et figure
marquante des manifestations des « chemises rouges » qui avaient eu lieu à Bangkok entre mars et mai 2010. Jatuporn Prompan, élu au Parlement en 2011 sous
l’étiquette du parti Pheu Thai alors qu’il était en détention, est accusé de participation à un rassemblement illégal en violation de l’état d’urgence, et
de terrorisme pour des incendies volontaires perpétrés alors qu’il était en garde à vue. En mai 2012, la Cour constitutionnelle thaïlandaise a jugé que la
détention de Jatuporn Prompan le jour du scrutin et le fait qu’en conséquence il n’avait pas voté signifiait que non seulement il avait perdu sa qualité de
membre de son parti politique mais aussi qu’il ne remplissait plus les conditions requises pour siéger à la Chambre des représentants. L'observation de ce procès fait suite à l'adoption d'une résolution de l'UIP sur ce cas à sa 128 ème Assemblée tenue en Equateur. Dans cette résolution, l’UIP s’est dite préoccupée par le fait que Jatuporn Prompan avait été condamné pour
diffamation, infraction qui, selon elle, et comme l’indique aussi le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la
liberté d’opinion et d’expression, ne devait pas être considérée comme une infraction pénale. Enfin, l’UIP a appelé les autorités thaïlandaises compétentes
à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour reconsidérer l’invalidation du mandat de M. Jatuporn Prompan et pour veiller à ce que toutes les dispositions
légales soient conformes aux normes internationales pertinentes relatives aux droits de l’homme.
L’examen du projet de loi des Maldives sur le harcèlement sexuel bénéficiera du concours d’experts
15 mai 2013
Des experts de l’UIP passeront en revue le projet de loi sur le harcèlement sexuel des Maldives. © UNDP Maldives
L’UIP va apporter son appui au Parlement des Maldives pour l’examen d’un projet de loi sur le harcèlement sexuel. Cette initiative fait suite à une
collaboration fructueuse nouée avec le Parlement de ce pays lors de l’adoption en 2012 d’une législation sur la violence familiale. En concertation avec le
Parlement, l'UIP désignera un panel d'experts indépendants régionaux et internationaux pour l’examen du projet de loi qui vise à mettre fin au harcèlement
sexuel au travail et dans la fourniture de biens et services. Se fondant sur leur expérience et leur connaissance des bonnes pratiques en matière de lois
sur le harcèlement sexuel dans le monde, ces experts feront des recommandations à la Commission parlementaire chargée d'examiner le projet de loi. Ce
texte, une fois parachevé, devrait être voté à la fin juin. « Ce projet de loi sur le harcèlement sexuel marque une nouvelle étape importante dans l’action
conduite par les Maldives pour lutter contre toutes les formes de violence envers les femmes » a dit Kareen Jabre, responsable à l'UIP du Programme du
partenariat entre hommes et femmes. « Cela montre une fois de plus qu’il existe une dynamique et une volonté pour améliorer la vie des femmes dans un pays
où ces formes de violence sont très répandues ».
L’évaluation de la parité avec le concours de l’UIP est source de progrès au Parlement turc
15 mai 2013
Le Parlement turc a entrepris une auto-évaluation en matière d’égalité des sexes avec le concours de l’UIP et d’ONU Femmes. © UIP
Le Parlement turc a fait un pas en avant vers plus de parité en donnant suite aux recommandations formulées dans une auto-évaluation sur ce thème.
Réalisée en décembre 2012 avec l’appui de l'UIP et d’ONU Femmes et pilotée par la Commission de l'égalité des chances du Parlement, cette auto-évaluation
avait pour but de mieux intégrer l'égalité des sexes dans le fonctionnement du Parlement turc et de ses instances. La Commission de l’égalité des chances
est désormais dotée d’une équipe plus solide pour remédier aux disparités entre hommes et femmes au Parlement, et la nomination d'une femme parlementaire à
la Commission du plan et du budget signifie que toutes les commissions parlementaires, à une exception près, comptent au moins une femme. En outre, dans le
plan stratégique quinquennal dont s’est doté le Parlement on trouve un objectif spécifique de sensibilisation aux problèmes rencontrés par les femmes qui
travaillent au Parlement. Le Parlement turc a beaucoup fait ces dernières années pour se doter d’installations adaptées aux familles, reflétant ainsi le
souhait exprimé par l'UIP que soient mises en place des installations favorisant l’égalité des sexes dans les parlements. Il s’agit en l’occurrence d’une
crèche pour les enfants des parlementaires et des membres du personnel et d’aménagements pour les nouvelles mères.
Le Parlement canadien se concentre sur les violences visant plus particulièrement les femmes autochtones
30 avril 2013
Femmes manifestant pour appeler l'attention sur le sort de femmes autochtones assassinées ou portées disparues
© Flickr/Thien V
Le Parlement canadien prend une série de mesures pour endiguer une vague inquiétante de violences faites aux femmes. Un comité spécial sur la
violence faite aux femmes autochtones mis en place par la Chambre des communes a entendu une première série de témoignages le 25 avril. Ce comité, doté des
mêmes pouvoirs qu'un comité permanent, a pour mandat de conduire des auditions sur la question des disparitions et meurtres de femmes autochtones au Canada
et de proposer des solutions pour s'attaquer aux causes profondes de cette violence. La chambre basse du Parlement canadien a indiqué qu’il incombait aux
autorités d'assurer la justice pour les victimes, d’accompagner le travail de reconstruction des familles et d’agir de concert avec divers partenaires pour
mettre un terme à ces violences. Au Canada, des femmes et filles autochtones en nombre disproportionné - trois fois plus que dans la population féminine
générale - ont subi des violences, été portées disparues ou été assassinées au cours des dernières décennies. Citant des données del'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), un rapport de Human Rights Watch sur ce fléau paru récemment
indique que 582 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées au cours des dernières décennies, 39 % d'entre elles depuis 2000. Ce même taux
appliqué à la population canadienne générale se serait traduit par la disparition ou l'assassinat de 18 000 femmes et filles canadiennes depuis la fin des
années 1970. On soupçonne la pauvreté, le chômage et le racisme d’être des causes profondes de ce phénomène. « La disparition et l’assassinat d’un aussi
grand nombre de femmes autochtones est profondément choquant. Le travail du Comité parlementaire spécial doit déboucher sur des réponses et des actions
concrètes garantissant la sécurité, l'égalité et les droits de toutes les femmes autochtones », a déclaré la députée Libby Davies, Vice-Présidente du Comité et par ailleurs Présidente du Groupe consultatif de l’UIP sur le
VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant. Le Sénat canadien prévoit pour sa part de tenir un débat général sur les violences faites aux femmes au début du mois prochain après le dépôt d’un préavis
d'interpellation par le sénateur Don Oliver, qui
est par ailleurs membre du Comité exécutif de l'UIP et de son groupe du partenariat entre hommes et femmes. Selon les chiffres de la police canadienne,
près de 177 000 filles et femmes canadiennes de plus de 15 ans ont été victimes de violences en 2011. L’UIP, qui a beaucoup fait depuis 2008 pour mobiliser
l'action des parlementaires contre les violences faites aux femmes, se félicite de la volonté du Parlement canadien de s'attaquer à un problème qui touche
les femmes partout dans le monde. Durant ces deux dernières années, l’UIP a accompagné l’action de six parlements dans l’élaboration d’une législation
réprimant les violences faites aux femmes, notamment aux Maldives où a été adoptée en 2012 une loi contre la violence au foyer.
Renforcer la démocratie grâce aux nouvelles technologies
30 avril 2013
Le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson © UIP
Le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, a invité les parlements à mieux utiliser les nouvelles technologies pour faire participer les citoyens
et les informer, et contrer ainsi l'influence des lobbies sur la politique. S'exprimant à la faveur
d'une conférence tenue les 23 et 24 avril en Californie par le National Democratic Institute (NDI), International IDEA et d'autres partenaires sur le thème Governing Democratically in a Tech-Empowered World, il a
souligné que la technologie pouvait contribuer à renforcer la démocratie, à accélérer l’action politique et à rendre la vie politique plus transparente et
plus inclusive. Il a appelé les parlements à miser davantage sur la technologie pour s'acquitter de leur mandat démocratique, sachant toutefois que de
nombreux parlements n’avaient pas encore les infrastructures et les compétences informatiques requises. Il fallait en outre promouvoir une utilisation plus
novatrice de la technologie afin de nouer un dialogue entre parlementaires et citoyens et trouver ainsi des solutions politiques qui répondent à l'intérêt
du plus grand nombre.
Elaboration d’un programme d’assistance technique à l’intention du Parlement de la RDC
30 avril 2013
Le plan UIP-PNUD d’assistance à long terme au Parlement de la RDC privilégiera les questions prioritaires, notamment les besoins en ressources humaines et en moyens techniques
© L. Marzal/UIP
L’UIP et le PNUD travaillent actuellement à l’élaboration d’un programme d’assistance technique de longue haleine à l’intention du Parlement de la
République démocratique du Congo (RDC), dans le prolongement d’une mission récemment dépêchée sur place. Les deux organisations, qui accompagnent le
Parlement de RDC depuis 2006, viennent d’achever un programme d’appui de trois ans qui a consisté, d’une part, à examiner le fonctionnement du Parlement
et, d’autre part, à renforcer les capacités des élus et du personnel parlementaires. Cet audit organisationnel a permis notamment de mettre en évidence la
nécessité de bien définir les fonctions et attributions du personnel et des parlementaires, d’actualiser les règlements et procédures internes, de
rationaliser les processus législatif et budgétaire et d’améliorer la circulation de l’information. Le nouveau programme de l’UIP et du PNUD, qui porte sur
la période 2013-2017, privilégiera les besoins techniques et humains du Parlement, et tous les partis politiques y seront associés, dans les deux Chambres.
Dans ce pays d’Afrique centrale en proie à des crises politiques et des conflits récurrents, l’élection présidentielle de 2006 a été le premier scrutin
démocratique en plus de 40 ans. Elle a été suivie par les élections législatives et sénatoriales.
Voyage d’étude en Corée du Sud pour le Parlement du Myanmar
30 avril 2013
Personnel parlementaire au Myanmar travaillant pour mieux répondre aux besoins d’information et de documentation des parlementaires
© BeckerFraserPhotos CC BY-NYC
Des membres du personnel parlementaire du Myanmar se sont rendus à Séoul, en République de Corée, où ils ont visité la bibliothèque de l’Assemblée
nationale dans le cadre d’un programme d’appui de l’UIP au Parlement du Myanmar. Lors de ce voyage d’étude organisé sous les auspices de l’UIP, des
fonctionnaires des services documentaires du Parlement du Myanmar ont pu voir comment leurs homologues coréens répondaient aux demandes d’information et de
documentation des parlementaires. Les différentes missions dépêchées successivement par l’UIP au Myanmar pour identifier les priorités du Parlement dans le
cadre de la transition démocratique amorcée récemment ont permis de constater, entre autres, qu’il fallait moderniser le système d’information et de
documentation destiné à aider les parlementaires dans leurs tâches législatives. Dans ce contexte, parallèlement à d’autres de ses activités financées par
l’Agence suédoise de développement, l’ASDI, et avec l’aval du Parlement du Myanmar, l’UIP s’est lancée dans un projet de renforcement des capacités et
ressources documentaires dudit Parlement, qui s’étalera sur trois ans. Ce programme comprend la mise au point d’un nouveau système informatique intégré qui
vise à améliorer la communication entre les différents services et le fonctionnement de l’ensemble du Parlement. Début mai, des experts missionnés par
l’UIP proposeront aux documentalistes du Parlement une formation à la bibliothéconomie. Le Parlement du Myanmar a été rétabli à la suite des élections
nationales de 2010. Depuis, il a adopté de nombreuses lois et s’est constamment efforcé de consolidé ses structures.
Le Parlement nigérian pourra désormais s’appuyer sur de nouvelles compétences en matière de communication
30 avril 2013
A l'UIP : collaborateurs de l'Assemblée nationale du Nigéria suivant une formation à la communication
© UIP
Le personnel de l’Assemblée nationale du Nigéria devrait être mieux armé pour répondre aux besoins des élus et les aider à remplir leurs fonctions
d’élaboration des lois et de définition des politiques suite à un programme sur mesure auquel certains de ses membres viennent de participer au Siège de
l’UIP, à Genève. En effet, à la demande du Parlement nigérian, 10 fonctionnaires ont suivi une formation sur la manière d’organiser et de rédiger certains
documents, tels que résolutions, communiqués de presse et notes d’orientation. Le but de ce projet était de leur permettre de produire des documents de
qualité, tant sur le fond que dans la forme. Durant les cinq jours qu’a duré cette formation, les intéressés ont également été sensibilisés à l’intérêt
d’adopter une présentation logique et systématique, qui permet de gagner du temps, de tenir compte du public visé et de faire profiter leurs collègues de
leurs nouvelles compétences. A terme, les parlementaires devraient être mieux informés et pouvoir préparer plus aisément leur travail législatif, et la
communication entre le Parlement et les citoyens devrait s’en trouver améliorée. Il est en effet essentiel de savoir bien utiliser les informations et
autres données pour défendre le travail du Parlement et influer sur les positions des gouvernants et des faiseurs d’opinion.
L’engagement du G8 de prévenir le viol en temps de conflit bien accueilli
15 avril 2013
L’UIP se félicite de la Déclaration du G8 sur la prévention des violences sexuelles en situation de conflit © Reuters
L’UIP s'est félicitée de la décision prise par les pays du G8 d’agir de concert pour mettre fin aux violences sexuelles en temps de conflit. La
Déclaration sur la prévention de la violence sexuelle en situation de conflit
, approuvée par l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni, identifie une série de
mesures concrètes pour s'attaquer à ce fléau. Il s'agit notamment de ne pas accorder d'amnistie aux auteurs de ces crimes lors des négociations de paix et
d’élaborer un protocole international relatif aux enquêtes sur les viols et les violences sexuelles en temps de conflit. La nécessité impérieuse de
s'attaquer aux violences sexuelles envers les femmes, tant en situation de conflit que dans d’autres contextes, a été soulignée dans une résolution de l'UIP sur la protection des civils ainsi que dans une déclaration adoptée à l'unanimité
lors de la 128ème Assemblée de l’Organisation, qui vient de s’achever en Equateur. La résolution appelle les parlements à adopter des lois et
politiques visant à prévenir et incriminer la violence sexuelle et à assurer réparation aux victimes, en temps de paix comme en temps de guerre, tandis
qu'une déclaration adoptée par l'Assemblée de l'UIP exhorte les parlements non seulement à
passer au crible les lois en vigueur sur les violences sexuelles et leur application par les gouvernements, mais aussi à allouer les ressources nécessaires
aux mesures de lutte contre ces crimes et à la protection des victimes.
L’UIP : une plateforme pour jeunes parlementaires
15 avril 2013
La proposition de créer un Forum des jeunes parlementaires adoptée à la 128ème Assemblée à Quito © Lucía Romero, Assemblée Nationale de l'Equateur
L’UIP a souligné un peu plus encore la place importante des jeunes dans la démocratie en instituant un Forum des jeunes parlementaires. La proposition
formulée par de jeunes parlementaires de créer cette instance a été adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur de l'Organisation à sa 128ème
Assemblée, tenue à Quito. Ce forum aura vocation à garantir une meilleure application de la résolution de l'UIP sur la participation des jeunes au processus démocratique où l’on indique que l'implication des jeunes
dans le processus politique est essentielle pour toute démocratie véritable et durable. Le Forum entend mettre au point un programme de soutien à la
participation des jeunes et édifier des ponts entre l'UIP et les organisations de jeunesse. Les mouvements de jeunesse ont joué un rôle non négligeable
dans les bouleversements politiques observés ces dernières années comme en témoigne le printemps arabe. Néanmoins, malgré les médias sociaux et autres
supports permettant aux jeunes de mieux faire entendre leur voix en politique, leur désintérêt pour les activités politiques officielles, notamment les
consultations électorales et l’adhésion aux partis politiques, est une menace pour la démocratie participative. L’accroissement de la population jeune dans
de nombreuses régions du monde en développement impose aux parlements d’encourager la participation des jeunes générations. L’UIP préconise l'harmonisation
de l'âge minimum pour être candidat aux élections législatives et l'âge du droit de vote dans les pays qui ne l'auraient pas encore fait. Outre les
questions liées à la jeunesse en général, le Forum souhaite que plus de jeunes parlementaires assistent aux Assemblées de l'UIP et il entend contribuer à
la réalisation des objectifs globaux de l'UIP en assurant un équilibre plus démocratique entre les âges dans les délégations et dans la prise de décision.
L’UIP va accompagner les femmes parlementaires en Côte-d'Ivoire
15 avril 2013
La Côte d'Ivoire a demandé à l'UIP d’aider les parlementaires à déterminer les priorités sur les droits des femmes dans le prochain ordre du jour parlementaire. © Reuters
L’UIP va envoyer une équipe d'experts en Côte-d'Ivoire à la fin avril pour aider les parlementaires à faire progresser les droits des femmes dans le pays.
En réponse à une demande d'assistance, l'UIP s’apprête à former 24 femmes parlementaires ivoiriennes dans le cadre d'une série de mesures visant à appuyer
le travail du Parlement. Face au faible effectif de femmes au Parlement, un groupe d'experts de l’UIP aidera les parlementaires à identifier les priorités
en matière de droits des femmes dans la perspective de la prochaine session parlementaire où l'égalité des sexes sera une préoccupation majeure. La
Côte-d'Ivoire a connu une crise électorale en 2010 qui s’est transformée en une guerre civile brève mais sanglante lorsque le Président Laurent Gbagbo a
refusé de démissionner après avoir perdu les élections présidentielles. Toutefois, dans un sursaut démocratique, une assemblée nationale a été élue en
2011, pour la première fois en 10 ans. Quatre-vingt-dix pour cent des députés exercent un mandat pour la première fois. La formation que dispensera l'UIP
aura pour but de renforcer les connaissances des députés en matière de droits des femmes, de leur livrer des conseils pratiques sur l'élaboration et
l’application d’une législation sur les questions de genre, d'évaluer l'efficacité des politiques et des lois en vigueur et de réfléchir à la manière dont
les parlementaires, hommes et femmes, pourraient renforcer l'égalité entre les sexes dans tous les domaines du travail parlementaire. En outre, l’UIP
aidera les femmes parlementaires à arrêter un plan d'action sur les droits des femmes. La Côte-d'Ivoire se classe actuellement au 110èmerang
mondial du classement de l’UIP sur la présence des femmes au Parlement.
La disparition il y a 10 ans d’un parlementaire rwandais demeure non résolue
4 avril 2013
Leonard Hitimana en compagnie de son épouse. L’UIP est extrêmement préoccupée par la disparition, il y a dix ans, de M. Hitimana. © UIP
L’UIP a une nouvelle fois appelé les autorités rwandaises à enquêter sur la disparition d’un parlementaire de l’opposition, Léonard Hitimana, qui a été vu
pour la dernière fois il y a 10 ans. M. Hitimana, membre du Mouvement démocratique républicain (MDR), a été porté disparu à Kigali le 7 avril 2003 – la
veille du jour où il devait se défendre devant le Parlement d’accusations selon lesquelles son parti attisait les dissensions ethniques. Le MDR, qui était
bien placé pour remporter les élections de 2003, risquait en effet de se voir interdire de participer au scrutin en raison de ces allégations. Le Rwanda a
été déchiré par un conflit ethnique. En 1994, celui-ci a provoqué le massacre de plus de 800 000 personnes appartenant à la minorité tutsie, ainsi que de
Hutus modérés, sous la conduite du gouvernement hutu. Depuis lors, le 7 avril marque aussi la commémoration du génocide au Rwanda. Bien que d’origine Hutu,
M. Hitimana, médecin de formation, a aussi soigné des Tutsis durant le conflit. Dans une résolution adoptée à l’unanimité à sa 128ème
Assemblée, tenue à Quito le mois dernier, l’UIP s’est dite extrêmement préoccupée de ce que M. Hitimana n’avait toujours pas été retrouvé et a estimé que
l’absence d’enquête sérieuse de la part des autorités rwandaises contribuait à étayer les craintes exprimées de longue date selon lesquelles l’intéressé
aurait été victime d’une disparition forcée. L’UIP conteste les allégations des autorités qui font valoir que Léonard Hitimana était un débutant en
politique et ne pouvait de ce fait être la cible d’une disparition forcée. La décision de son parti de s’appuyer sur son témoignage pour se défendre contre
des allégations qui menaçaient son existence même, portent en effet à croire le contraire. D’après des témoins occulaires, des agents de la Direction du
renseignement militaire auraient intercepté la voiture de M. Hitimana en fin d’après-midi, ce fameux jour de 2003. Les agents en cause l’auraient emmené au
camp militaire de Kami où il aurait été torturé et tué en mai de la même année. L’UIP a exhorté les autorités rwandaises à mener sans délai une enquête
indépendante et digne de ce nom, ne négligeant aucune piste, ce qui signifie notamment d’interroger le Directeur adjoint du contre-espionnage en poste au
moment des faits.
Les parlements exhortés à prendre des mesures radicales contre les violences sexuelles
27 mars 2013
© Rubén Jurado N, Assemblée nationale de l'Equateur
Les parlements du monde entier sont exhortés à adopter une approche des plus fermes à l’égard des violences sexuelles et en particulier du viol. Dans une déclaration qu’il a prononcée à la séance de clôture de la 128ème Assemblée, le
Président Fernando Cordero a exprimé sa vive préoccupation au sujet du nombre considérable de délits sexuels, des cas de viols ayant fait les gros titres
ces derniers mois. Il appelle les parlements à passer au crible les lois existantes et à punir plus fermement les délits sexuels, à faire appliquer les
lois, à protéger les victimes et à prévoir des moyens suffisants pour traiter ce problème. Soulignant la pratique répandue qui consiste à punir les
victimes, le Président Cordero a demandé que les responsables de l’application des lois soient correctement formés et sensibilisés sur les violences
sexuelles de façon que les femmes qui en sont victimes n’aient plus à subir ni sanction ni ostracisme.
Un nombre record de femmes parlementaires ont pris part à la 128ème Assemblée de l’UIP
27 mars 2013
Elles étaient plus nombreuses que jamais à cette Assemblée qui s’est tenue à Quito (Equateur), où elles ont franchi pour la première fois la barre des
200. Les 210 femmes en question représentaient 33 pour cent des parlementaires présents, une première ! On a également pu noter une plus grande parité
hommes-femmes dans les délégations, ce qui fait écho à la moyenne mondiale des femmes enregistrée dans les parlements nationaux, qui a atteint son niveau
le plus haut en 2012. Pour la première fois en effet, la moyenne mondiale de femmes parlementaires a dépassé les 20 pour cent et s’établit désormais à 20,3
pour cent.
L’Assemblée de l’UIP – une expérience riche d’enseignements pour les premières femmes siégeant au Conseil consultatif saoudien
27 mars 2013
Pour la toute première fois, à la 128ème Assemblée de l’UIP qui se tenait à Quito cette semaine, la délégation saoudienne comptait deux femmes membres du Conseil consultatif, Mmes Lubna Al-Ansary et Hanan Al-Ahmadi, toutes deux docteurs. Mmes Al-Ansary et Al-Ahmadi font partie des 30 femmes que le Roi Abdallah a nommées en janvier 2013 au Conseil consultatif où ne siégeaient jusque-là que des hommes. Le Conseil consultatif saoudien compte aujourd’hui 20 % de femmes. Pour Mme Al-Ahmadi, le fait d’avoir pu participer à l’Assemblée de l’UIP sera un atout considérable dans son activité politique, ce qu’elle exprime en ces mots : « J’ai beaucoup appris en participant à l’Assemblée. C’est un bon moyen de s’informer sur les projets d’appui aux différentes composantes de la société, qu’il s’agisse des femmes, des enfants ou des personnes handicapées, ainsi que sur les mécanismes qui permettent de les associer aux processus décisionnels ». L’Assemblée a aussi été l’occasion pour les deux parlementaires saoudiennes de rencontrer d’autres femmes parlementaires. A ce sujet, Mme Al-Ahmadi confie : « La rencontre avec mes collègues femmes du monde entier a été pour moi l’un des meilleurs moments de l’Assemblée. J’ai vu combien elles étaient heureuses que des femmes aient enfin pu accéder au Conseil consultatif saoudien », un point de vue que partage sa consoeur, Mme Al-Ansary. Pour elle, « la rencontre avec les autres femmes parlementaires a été une expérience très enrichissante », ce à quoi elle ajoute : « Après cette Assemblée, je me sens plus à même de répondre aux besoins de mon pays et je peux offrir une vision plus large aux citoyens ».
L’UIP et les parlements appelés à jouer un rôle central dans la promotion du commerce équitable
27 mars 2013
Les parlementaires et l’UIP sont exhortés à militer pour le commerce équitable, dans l’intérêt du développement durable. La 128ème Assemblée de l’UIP a en effet été saisie d’un projet de résolution de la Commission permanente du développement durable, du financement et du commerce, qui appelle les gouvernants et les parlementaires à soutenir le développement durable et à l’intégrer dans les objectifs de développement durable pour l’après-2015. Ce texte dit en outre que les parlements et les gouvernements doivent envisager des mécanismes de financement innovants, ouverts et transparents pour permettre un financement plus efficace des projets de commerce équitable. Enfin, il appelle les gouvernements à intensifier la lutte contre la corruption et à unir leurs forces pour combattre l’évasion fiscale, ce qui essentiel pour accroître les recettes des Etats.
Les médias sociaux : un moyen d’accroître la participation des citoyens et de renforcer la démocratie
27 mars 2013
Les délégués à la 128ème Assemblée de l’UIP ont adopté une résolution dans laquelle
ils appellent les parlements, d’une part, à utiliser les médias sociaux pour informer davantage les citoyens et tisser des liens avec eux et, d’autre part,
à protéger le droit à la liberté d’expression tant dans le monde virtuel de la toile que dans la vie réelle. Cette résolution souligne aussi qu’un internet
libre, ouvert et accessible est tout à la fois un droit fondamental et un outil qui permet aux citoyens de prendre part à la vie politique. Elle dit en
outre que les parlementaires doivent faire en sorte que les citoyens puissent utiliser les médias de communication librement et en toute sécurité. Ce texte
fait suite à la publication du Guide des médias sociaux à l’intention des parlementaires et
des fonctionnaires de l’administration parlementaire, premier ouvrage en son genre. Accessible gratuitement en ligne, il vise à encourager les
parlementaires et les responsables politiques en général à utiliser plus largement les médias sociaux et à donner une ligne de conduite à ceux qui en
assurent l’exploitation. Ce guide définit le champ d’application des médias sociaux pour les parlements ainsi que l’utilisation qu’ils doivent en faire
pour associer les citoyens à la vie politique. D’après le Rapport mondial sur l’e-Parlement, fin 2012, un tiers des parlements utilisaient déjà
les médias sociaux et un deuxième tiers s’apprêtait à leur emboîter le pas.
L’Assemblée de l’UIP s’ouvre sur la question de la paix et du développement
23 mars 2013
© Rubén Jurado Noriega
Lors de la cérémonie inaugurale de la 128ème Assemblée qui s’est tenue au siège de l’Assemblée nationale équatorienne, le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, a rappelé aux participants que la contribution des parlements était indispensable à la réalisation des objectifs de développement fixés par l’ONU. "Les objectifs de développement de l’après-2015 n’auront pas d’effet, ou n’en n’auront pas plus que les Objectifs du Millénaire pour le développement, s’ils ne bénéficient pas d’un appui résolu et concret des parlements et des citoyens", a-t-il indiqué. Il a lancé un appel aux membres de l’UIP pour qu’ils mettent à profit les fonctions qu’ils exercent en matière législative et leur pouvoir de demander des comptes à l’exécutif pour jouer un rôle clef dans la définition et la réalisation des objectifs de développement de nouvelle génération. Abordant toute une série de menaces pesant sur la paix et démocratie dans le monde, M. Radi a insisté sur la nécessité d’une relance des négociations entre Palestiniens et Israéliens, affirmant que l’UIP continuerait d’appuyer activement toutes les initiatives visant à rouvrir le dialogue et à restaurer la paix dans la région. Rafael Correa, Président de l’Equateur, a ouvert officiellement l’Assemblée, souhaitant la bienvenue aux quelque 1 300 délégués, dont 650 parlementaires, venus de plus de120 pays, qui participeront à la 128ème Assemblée de l’UIP dans la capitale équatorienne. Au sujet du thème retenu pour le débat général : D’une croissance débridée à un développement maîtrisé ‘Buen Vivir’,le Président de l’Assemblée nationale équatorienne, Fernando Cordero, a appelé les parlements à œuvrer à la mise en place d’un modèle de croissance économique plus juste et plus durable, et engagé les parlementaires à tirer parti des réunions pour trouver des moyens de renforcer la démocratie et mieux protéger les droits de l’homme. Prenant la parole au nom du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-Moon, Philippe Douste-Blazy, Secrétaire général adjoint aux
financements innovants, a salué l’initiative sans précédent de l’Equateur d’inscrire dans sa Constitution les droits de l’environnement.
La 128ème Assemblée de l'UIP entend mettre la gouvernance démocratique au cœur du développement
15 mars 2013
© Assemblée Nationale de l'Equateur
Les quelque 1 150 délégués à la 128ème Assemblée de l'UIP, qui se réunira dans la
capitale équatorienne Quito, vont réfléchir à la manière d’assurer l’efficacité des futurs plans de développement mondiaux quand ils siégeront du 22 au 27
mars. Autour du thème global D'une croissance débridée à un développement maîtrisé "Buen Vivir" : nouvelles approches, nouvelles solutions, les
délégués, dont plus de 620 parlementaires du monde entier, débattront de la manière dont la croissance économique peut être porteuse de bien-être humain.
Les participants, dont 43 présidents de parlement, formuleront des idées sur la façon dont la gouvernance démocratique pourrait être intégrée au nouveau
cadre de développement mondial pour l’après-2015, lorsque les Objectifs du Millénaire viendront à échéance. Les parlements nationaux étant déterminants
pour le succès des futurs plans de développement durable, l'UIP s'emploie à ce que la gouvernance démocratique soit au cœur des plans qui sortiront des
consultations mondiales pilotées par l’ONU sur l’après-2015. La 128ème Assemblée, qui sera ouverte le 22 mars par le Président équatorien Rafael
Correa, se saisira d'autres grands dossiers internationaux. On citera le rôle du Parlement dans la protection des civils, question très pertinente dont il est fait écho dans les propositions de point d'urgence concernant la Syrie, ainsi qu’à propos du lancement d'une nouvelle loi type relative la facilitation et à la réglementation des opérations internationales
de secours et d’assistance en cas de catastrophe, mise au point par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
(FICR), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU et l'UIP. Parmi les autres propositions de point d'urgence figurent la
protection des droits de l'homme des homosexuels et la qualification de crime contre l’humanité de toute destruction intentionnelle du patrimoine culturel
mondial. Les droits des enfants vivant avec un handicap, la recherche de mécanismes de
financement innovants pour le développement durable et le recours à divers médias, y compris les médias sociaux, pour accroître la participation des
citoyens et améliorer la démocratie (Commission permanente de la démocratie et des droits de l'homme) seront également traités dans des résolutions de
l'Assemblée ou lors de réunions-débats. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP tiendra une séance publique en vue de sensibiliser les
participants aux menaces qui pèsent sur les responsables politiques et le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient décidera de la suite à donner
à une mission récente dans cette région. Vous êtes conviés à prendre part aux débats de l'Assemblée ou à les suivre via Twitter sur #IPU128Quito. Vous pouvez également contribuer
aux consultations mondiales sur les objectifs de développement pour l’après-2015 grâce à l'enquête My World.
Pour le Comité Moyen-Orient de l'UIP, l’heure est venue de dialoguer
15 mars 2013
Le Comité Moyen-Orient de l’UIP a visité une école à Ramallah pendant sa mission en Israel et en Cisjordanie. © Monica Green
Une délégation du Comité de l’UIP sur les questions relatives au Moyen-Orient a plaidé pour l’instauration immédiate d’un dialogue régulier et ouvert entre
parlementaires israéliens et palestiniens. Ce dialogue contribuerait à faire progresser les négociations de paix en mettant à profit les évolutions
politiques récentes au Moyen-Orient. Cette déclaration fait suite à une visite récente de la délégation en Cisjordanie et en Israël, deuxième volet d'une
mission au Moyen-Orient. En janvier dernier, une délégation du Comité s'était rendue à Gaza pour y mesurer par elle-même l'impact socio-économique et
politique du conflit et ses répercussions sur le fonctionnement du Conseil législatif palestinien (CLP). La délégation, conduite par le Britannique Lord
Judd flanqué du Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, et de parlementaires français, suédois et norvégien, a rencontré des représentants de
divers partis et groupes politiques des deux parlements. Les parlements israélien et palestinien étant Membres actifs de l'UIP, la délégation a estimé que
l'Organisation pourrait servir de médiateur au nom des Palestiniens afin de faciliter le dialogue entre législateurs des deux parlements. La délégation a
recommandé par ailleurs que l'UIP poursuive son assistance au renforcement de l'administration parlementaire et à l’amélioration du fonctionnement du CLP
au-delà de juin 2013 lorsque prendra fin le programme de soutien financé par l’Union européenne. Depuis 2007, le CLP est quasiment paralysé par les
divisions entre les deux principaux groupes politiques palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, par des obstacles logistiques et par la détention
administrative dans les prisons israéliennes d'un grand nombre de ses membres. Il est grand temps que se tiennent des élections législatives.
Des parlementaires réfléchissent à une législation pour mettre fin aux violences faites aux femmes
15 mars 2013
© UIP
Plus de 200 parlementaires de 43 pays participant à une réunion conjointe UIP-ONU Femmes consacrée aux outils législatifs de lutte contre les violences
faites aux femmes et aux filles ont appelé à une action parlementaire plus vigoureuse dans ce dossier. Les participants à cette réunion, tenue au Siège de
l'ONU à New York début mars à l’occasion de la 57ème session de la Commission de la condition de la femme, sont arrivés à la conclusion qu’il ne
suffisait pas de légiférer. Pour être efficaces, les lois doivent d’abord être appliquées; elles doivent aussi bénéficier des crédits budgétaires
correspondants et être défendues par les parlementaires et soutenues par tous les acteurs chargés de les faire appliquer. Par ailleurs, les participants
ont estimé qu’un suivi parlementaire de l’application des lois réprimant les violences sexistes était fortement souhaitable. Enfin, la réunion parlementaire a insisté sur l’idée que les hommes et les femmes parlementaires
devaient combattre les préjugés relatifs aux femmes en promouvant un changement de la culture politique et de la couverture médiatique et en faisant appel
aux outils législatifs pour protéger les femmes dans la vie politique.
Premières femmes parlementaires saoudiennes accueillies au Parlement britannique
15 mars 2013
Nommées récemment membres du Conseil de la Choura, Mmes Nihad Al Jashi et Thoraya Obaid font partie de la délégation saoudienne auprès du Groupe britannique de l'Union interparlementaire. © BGIPU
Deux femmes récemment nommées membres du Conseil consultatif d’Arabie saoudite étaient pour la première fois en visite officielle à l’étranger. Elles
faisaient partie d’une délégation de parlementaires de leur pays venus rencontrer
le Groupe interparlementaire britannique
. Le Roi Abdallah d’Arabie saoudite a fait un geste historique en janvier 2013 en nommant 30 femmes au Conseil consultatif, ce qui porte à 20 pour cent la
proportion de femmes au Parlement et place ce pays du Golfe au 68ème rang dans le classement mondial, établi par l’UIP, de la participation des femmes en
politique. A la faveur de ce déplacement, la délégation saoudite, conduite par le Président du Conseil consultatif, Abdallah Al Sheikh, a pu se
familiariser davantage avec les principes de la démocratie parlementaire, les institutions du Royaume-Uni et les pratiques en usage au Parlement
britannique. De leur côté, les parlementaires britanniques ont pu ainsi mieux comprendre les réformes parlementaires en cours dans ce royaume du Golfe. Des
questions internationales d’intérêt commun, en particulier l’évolution de la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ont été également abordées
dans les discussions.
Mission du Comité des droits de l’homme en Colombie
15 mars 2013
Une délégation du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP doit rencontrer des
représentants du Parlement colombien et des pouvoirs publics à Bogotá, les 20 et 21 mars, pour débattre des moyens à mettre en œuvre pour faire cesser les
violences dirigées contre les responsables politiques colombiens. La Colombie est en effet depuis longtemps le théâtre d’atteintes aux droits fondamentaux
des parlementaires et militants politiques. Ces discussions porteront d’abord sur des meurtres de dirigeants politiques déjà anciens mais restés impunis,
ainsi que sur les menaces qui visent actuellement des membres de l’opposition. Il sera également question des mesures à prendre pour améliorer la
protection juridique des parlementaires, plus particulièrement du respect des droits de la défense dans les procédures pénales qui visent certains d’entre
eux. Cette mission s’inscrit dans une série de missions, les deux autres au Tchad et au Togo, menées en l’espace de quelques semaines, qui reflètent la
volonté du Comité d’être plus présent sur le terrain. Les conclusions de ces trois missions seront présentées lors des réunions plénières du Comité, à la
128ème Assemblée de l’UIP, qui se tiendra à Quito du 22 au 27 mars.
Inscrire la démocratie au cœur du développement durable
31 janvier 2013
La table ronde spéciale tenue par l'UIP dans la capitale libérienne, Monrovia, le 30 janvier à laquelle ont pris part un groupe de haut niveau mis en place par l’ONU et des parlementaires du monde entier, est arrivée à la conclusion que démocratie et gouvernance démocratique devaient être au cœur d’un nouvel agenda international pour le développement. Cette table ronde a marqué une première étape importante dans l’action engagée par l'UIP pour inscrire la gouvernance démocratique au cœur des nouveaux objectifs de développement qui succéderont, après 2015, aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Cette table ronde a donné lieu à un échange de vues entre des membres du groupe de haut niveau chargé de conseiller le Secrétaire général de l’ONU sur les grands axes d’un nouvel agenda du développement et une délégation de l'UIP composée des présidents des deux chambres du Parlement libérien, d’autres éminents parlementaires libériens ainsi que de parlementaires du Bangladesh, de l'Ouganda et du Royaume-Uni. Les participants ont rappelé que, dans chaque pays, les programmes de développement devaient susciter l’adhésion des citoyens et leur mobilisation. Les parlements pouvaient jouer un rôle clé à cet égard. Aussi sont-ils vivement encouragés à participer à deux consultations nationales et régionales que l'ONU organisera dans les prochains mois pour arrêter les nouveaux objectifs internationaux de développement. La réunion de Monrovia a également montré que le bon fonctionnement du Parlement était essentiel pour la démocratie et la gouvernance démocratique. Il fallait donc renforcer la capacité des parlements à être représentatifs, transparents et comptables de leur action. L'UIP défend depuis longtemps la thèse que démocratie et gouvernance démocratique sont des ingrédients indispensables à un développement fructueux et durable. Elle mettra à profit sa 128ème Assemblée, qui se tiendra en Equateur en mars, pour recueillir les vues de ses membres sur l'inclusion d'un objectif spécifique sur la gouvernance démocratique dans tout nouveau plan de développement applicable aux pays tant développés qu’en développement. Cette assemblée aura pour thème global la recherche de nouveaux moyens pour que le développement soit synonyme de bien-être pour tous. L'Organisation invite par ailleurs les parlementaires à participer à un sondage en ligne appelé My World où l’on recueillera des opinions individuelles sur les priorités à assigner au développement. Toutes les réponses iront alimenter le processus officiel de définition des nouveaux objectifs de développement durable.
L’UIP entreprend une mission très attendue à Gaza
31 janvier 2013
Des membres du Comité de l'UIP sur les questions relatives au Moyen-Orient se sont rendus dans la bande de Gaza le 28 janvier pour le premier volet d'une mission dans la région qui en comptera deux. Il s’agit d'évaluer l'impact socio-économique et politique du conflit, et ses répercussions sur le fonctionnement du Conseil législatif palestinien (CLP). Les membres de la mission, conduite par Lord Judd de la Chambre des Lords britannique et à laquelle a pris part le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, se sont entretenus avec des responsables onusiens et des membres du CLP pour entendre leurs vues sur la situation sécuritaire, les droits de l'homme et la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Le Comité souhaitait en outre faire le point sur le fonctionnement du CLP qui, depuis 2007, est en grande partie paralysé par les divisions entre les deux principaux groupes politiques palestiniens et par la rétention administrative d'un grand nombre de membres du CLP dans des prisons israéliennes. Le deuxième volet de la mission, en Israël et en Cisjordanie cette fois, devrait avoir lieu dans les semaines qui viennent et portera sur les mêmes dossiers. Le Comité de l'UIP sur les questions relatives au Moyen-Orient a été créé en 1987 pour suivre le processus de paix dans la région et accompagner le dialogue entre parlementaires de tous les groupes politiques des parlements israélien et palestinien et dans les pays voisins.
Le Tchad doit remédier aux violations des droits de l’homme d’un parlementaire vieilles de 5 ans
31 janvier 2013
L’UIP exhorte les autorités tchadiennes à n’épargner aucun effort pour traduire en justice les auteurs de violations des droits de l’homme d’un parlementaire d'opposition. L'Organisation déplore vivement que, cinq ans après l'arrestation arbitraire et la mise en détention du parlementaire Ngarléjy Yorongar, également victime de mauvais traitements, aucun progrès n'ait été enregistré dans l'identification des auteurs. Le 3 février 2008, Yorongar et deux autres membres de l'opposition ont été agressés et arrêtés par des hommes armés lors d'une attaque rebelle sur la capitale tchadienne, N'Djamena. Les détenus ont ensuite été torturés. Le chef de l'opposition, Ibni Oumar Mahamat Saleh, arrêté au même moment, n'a pas été revu depuis. Yorongar a réussi à s'échapper mais il a dû recevoir de lourds soins médicaux pour les blessures qui lui avaient été infligées lors de son arrestation et durant sa détention. Il a en outre survécu en mai 2011 à une tentative d'assassinat avant les élections législatives partielles. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP suit ce dossier de près depuis 2008. En août 2008, une commission d'enquête nationale était arrivée à la conclusion que les forces de défense et de sécurité tchadiennes étaient impliquées dans ces enlèvements, ces arrestations et une campagne d’intimidation visant l'opposition. Malgré les assurances données par le Tchad affirmant que des enquêtes judiciaires étaient en cours, cinq ans plus tard, le cas Yorongar n'est toujours pas résolu.
Nombre record de femmes élues à la Knesset
31 janvier 2013
Un nombre record de femmes ont été élues au Parlement israélien, la Knesset, aux élections tenues la semaine dernière. Sur les 120 sièges que compte l'Assemblée, 26 sont allés à des femmes pour cette 19ème législature du Parlement israélien, soit 21,6 pour cent des parlementaires, contre 20 pour cent dans la législature précédente. Avec ces résultats, Israël se hisse du 68ème au 62ème rang dans le classement mondial des femmes dans les parlements que tient l’UIP.
Le Comité des droits de l'homme UIP entend accélérer le règlement de certains cas
18 January 2013
Des membres du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP effectueront des missions au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC) et en Turquie dans les prochains mois pour tenter de faire avancer les cas de violations des droits de l'homme de 72 parlementaires dans ces trois pays. Le Comité, qui a clos aujourd'hui (18 janvier) une session de cinq jours à Genève, a adopté des décisions sur des cas de violation des droits de l’homme concernant des parlementaires de huit pays d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. Au Burundi, les cas impliquant l'assassinat ou la tentative d'assassinat ou des poursuites pénales à caractère politique visant 20 parlementaires n’ont guère progressé. Le Président du Comité, le parlementaire malien Kassoum Tapo, a annoncé qu’en application d’une décision prise à la séance de clôture, une visite de suivi serait effectuée par le Comité au Burundi. La résolution sur le Burundi exprime en outre la préoccupation qu’inspire au Comité le retard continu dans la mise en place tant attendue de la Commission Vérité et Réconciliation, au lendemain d'un long conflit ethnique dans ce pays.
... [Lien vers la suite]
Assistance prioritaire au Congrès général national libyen
16 January 2013
Dès la semaine prochaine, l’UIP apportera une aide prioritaire au Congrès général national libyen (CGN) sachant qu’une nouvelle Constitution doit être rédigée et adoptée avant que les élections législatives puissent se tenir. Trois experts parlementaires, spécialisés dans les questions constitutionnelles et législatives ainsi que les processus parlementaires, se rendront à Tripoli du 18 au 25 janvier pour y travailler avec le CGN, qui compte 200 membres, dont 30 femmes, et avec le nouveau Secrétaire général et ses collaborateurs. Ils aideront cette instance à parachever ses règles de procédure et ils la conseilleront sur la rédaction d'une nouvelle Constitution. ... [Lien vers la suite]
L'UIP salue une avancée de la participation des femmes à la vie politique en Arabie saoudite
11 January 2013
L'UIP a salué la décision prise aujourd'hui par l'Arabie saoudite de mettre en place un quota de 20 pour cent de femmes au Parlement saoudien - le Conseil de la Choura -, et la nomination immédiate de 30 femmes à cette instance consultative, forte de 150 membres. Cette décision hisse ce pays du Golfe au quatrième rang dans le monde arabe en termes de participation politique des femmes au Parlement, d’après les données de l'UIP sur les femmes au Parlement. L'UIP suit de près l'ouverture progressive de la vie politique aux femmes en Arabie saoudite. Jusqu'à l’annonce faite en septembre dernier par le roi Abdallah de donner aux femmes le droit de voter, de se présenter aux élections municipales et d’être nommées au Conseil de la Choura, ce pays du Golfe était le seul pays au monde où les femmes demeuraient exclues de la vie politique. ... [Lien vers le communiqué de presse]
Mission d’assistance de l’UIP en Egypte sur la révision de la loi électorale
11 January 2013
Une mission d'experts de l’UIP va travailler avec les autorités égyptiennes à la révision de la loi régissant les élections législatives en vue des élections à la Chambre basse du Parlement qui doivent se tenir dans les prochaines semaines. Cette mission (13-14 janvier) s’inscrit dans le cadre de l’appui que l’UIP apporte à l'Egypte pour l’aider à édifier une société démocratique.
Une équipe d'experts spécialisés dans les processus électoraux et la participation politique des femmes, ainsi qu’un parlementaire du Royaume-Uni, dispenseront des conseils sur un large éventail de sujets. Il s’agit notamment de la mise en place des dispositifs les plus efficaces possibles pour élire davantage de femmes au Parlement égyptien. En effet, l'Egypte ne compte actuellement que 15 femmes parlementaires, soit 2,0 pour cent de l’effectif total.
Ce pays arabe est doté d’un système mixte de représentation proportionnelle et de scrutin majoritaire uninominal à un tour pour l’élection des parlementaires. Quotas et sièges réservés sont généralement les instruments les plus efficaces pour assurer un parlement plus représentatif.
Le Parlement égyptien a entrepris la révision de la loi régissant les élections législatives, qui devra être parachevée dans les prochaines semaines, après qu’une nouvelle Constitution eut été adoptée le mois dernier.
... [Lien vers la suite]
Bahreïn, Maldives et RDC au programme du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP qui se réunit la semaine prochaine
11 January 2013
Les violations des droits de l’homme de parlementaires à Bahreïn, aux Maldives et en République démocratique du Congo (RDC), voilà entre autres les cas sur lesquels se penchera le Comité des droits de l’homme des parlementaires, qui se réunit du 14 au 18 janvier. Cette session permettra au Comité d’entendre les autorités parlementaires de Bahreïn sur le dossier de Matar Ebrahim Matar et de Jawad Fairuz Ghuloom, qui auraient fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de mauvais traitements. M. Ghuloom fait partie des 31 militants de l’opposition qui se sont vus déchoir de la nationalité bahreïnite au mois de novembre.
Cette audition fait suite à une résolution que l’UIP a adoptée à sa 127ème Assemblée, à Québec, au mois d’octobre, et dans laquelle elle se disait préoccupée par les efforts déployés pour étouffer l’opposition et s’inquiétait de ce que personne n’ait eu à rendre de comptes au sujet des mauvais traitements qui auraient été infligés aux deux parlementaires.
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires s’intéressera également aux conclusions d’une mission de droits de l’homme que l’UIP a dépêchée aux Maldives en novembre dernier, pour réunir des preuves directes au sujet des allégations de mauvais traitements, de détention et de harcèlement à l’encontre de 19 parlementaires de l’opposition. Il s’est déjà dit préoccupé que la violence politique et l’intimidation de parlementaires n’aient pas cessé depuis le début de la crise politique en février 2012, et que les responsables n’aient pas été poursuivis.
Cet organe de protection des droits de l’homme s’interrogera aussi sur les mesures à prendre au sujet de deux parlementaires de l’opposition en République démocratique du Congo, MM. Eugène Diomi Ndongala et Pierre Jacques Chalupa. Il s’était dit vivement préoccupé par leur situation dans une résolution adoptée à l’Assemblée tenue par l’UIP à Québec, en octobre dernier.
Le Comité est actuellement saisi de 83 cas concernant 233 parlementaires de 39 pays, répartis sur l’ensemble des continents, qui portent sur des disparitions, des atteintes à la liberté d’expression, des cas de harcèlement, des accusations pénales à mobile politique, des arrestations illégales et des détentions arbitraires, parmi d’autres violations des droits de l’homme.
Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP fondé en 1976 doit également connaître d’un certain nombre de dossiers anciens et toujours non résolus portant notamment sur des cas de disparition de parlementaires au Bélarus, en Erythrée et au Rwanda. Enfin, il traite aussi de cas très médiatisés comme ceux de Sam Rainsy au Cambodge, d’Anwar Ibrahim en Malaisie, de Fawzia Koofi en Afghanistan ou de Jatuporn Prompan en Thaïlande
... [Lien vers la suite]
Message de nouvel an du Président de l’UIP M. Abdelwahad Radi
31 DecembrE 2012
Dans son message de nouvel an, le Président de l’UIP salue des nombreuse réalisations de l’organisations en 2012. « Nous avons apporté des contributions utiles à la démocratie. Nous avons renforcé la diplomatie parlementaire et aidé des parlements à relever les défis du développement dans leur pays. Nous avons défendu avec succès les droits de l'homme des parlementaires. Globalement, nous avons progressé à grands pas dans la mise en œuvre de la Stratégie de l'UIP pour faire d’elle une organisation plus connue et plus incisive, un champion de la démocratie, » dit M. Abdelwahad Radi. ... [Lien vers le message]
Accompagner la mise en place d’une véritable démocratie parlementaire en Libye
18 dEcembre 2012
L’accord qui sera signé aujourd'hui (18 décembre) à Tripoli entre le Vice-président du Congrès général national libyen (CGN), Giuma Ataigha, et le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, marque une étape importante dans l’action qu’a engagée la Libye pour instaurer une démocratie parlementaire. Le CGN, qui a été élu l’été dernier et a nommé un gouvernement intérimaire, dispose d’un an pour organiser des élections sur la base d'une nouvelle Constitution, qui doit encore être rédigée. Ces élections conduiront à la formation d'un nouveau parlement dans la Libye d’après la révolution.
L'accord conclu entre le CGN et l'UIP fait suite à une demande de la Libye qui souhaitait bénéficier d’un accompagnement pour assurer une transition en douceur vers la démocratie. L’UIP concentrera d’abord son action sur un programme de soutien prioritaire portant notamment sur l’examen des règles et procédures du CGN, qui compte 200 membres, et sur des conseils pour la rédaction de la nouvelle Constitution s’inspirant de l’expertise accumulée auprès des autres parlements dans le monde. Par ailleurs, l’UIP dispensera diverses formations et apportera d'autres types d’assistance au Secrétariat du CGN pour l’aider à s’acquitter de sa mission. Enfin, elle apportera un soutien aux femmes membres du CGN dans le but d’encourager la participation des femmes à la vie politique et de contribuer à jeter les bases d'une institution parlementaire qui soit attentive aux questions de genre. En ce qui concerne la présence des femmes au Parlement, la région arabe a aujourd’hui, avec un chiffre de 13,2 pour cent, la plus faible moyenne régionale dans le monde. En Libye, la proportion des femmes au CGN est de 16,5 pour cent. Les analyses conduites par l’UIP ont montré que les périodes de transition démocratique sont propices aux initiatives visant à mettre fin aux inégalités du passé.« La Libye a fixé un cap clair pour la mise en place d’un système politique pleinement démocratique dans le pays en 2013. L’UIP s'engage à lui apporter toute l’assistance voulue pour l’aider à atteindre ses objectifs démocratiques le plus paisiblement et le plus rapidement possible », a expliqué Anders B. Johnsson. Cet accord donne un nouveau souffle aux relations entre l’UIP et la Libye, qui a adhéré à l'Organisation en 1958. Une équipe constituée de trois experts de l'UIP commencera à travailler début janvier 2013. Elle procédera par ailleurs à une évaluation complète de ce qui est nécessaire pour reconstruire, dans ce pays d'Afrique du Nord, une instance législative qui puisse exercer aussi sa fonction de contrôle de l’action gouvernementale et tenir le gouvernement comptable de son action. Cette évaluation débouchera sur la mise au point d’un plan d'action stratégique au service de l’objectif en question. Le soutien apporté par l'UIP à la Libye fait suite aux initiatives lancées cette année pour accompagner la mise en place de la démocratie parlementaire et contribuer à la transition démocratique au Myanmar ainsi qu’en Tunisie et en Egypte. ... [ Lien vers la note de presse]
L’UIP donne le coup d’envoi d’un programme d’appui durable au Myanmar avec le concours de la Suède
13 dEcembre 2012
L’UIP va mettre en œuvre un programme d’appui aux services de bibliothèque, de recherche et d’information du Parlement du Myanmar. Ce programme, qui s’étalera sur cinq mois, est la première étape d’un programme de soutien à plus long terme que l’UIP et le PNUD exécuteront en coordination avec d’autres organisations telles qu’International IDEA et le National Democratic Institute (NDI), sur une période de trois ans. Dans ce cadre, l’UIP et le PNUD aideront le Parlement à mettre en œuvre des réformes démocratiques et à renforcer son action législative, de représentation et de contrôle. Pour commencer, dès la mi-décembre, 30 membres du personnel du Parlement suivront une formation de base d’un mois aux technologies de l’information, qui sera sanctionnée par un certificat. Cette formation leur permettra d’utiliser avec plus d’aisance les outils informatiques et l’internet pour répondre aux attentes des parlementaires. Les autorités parlementaires du Myanmar ont jugé prioritaire de doter le Parlement d’une bibliothèque moderne et axée sur les besoins des élus, lors de la mission d’évaluation des besoins dépêchée sur place en cours d’année. Le projet de bibliothèque, financé par l’Agence suédoise de coopération au développement (ASDI), sera mis en œuvre par du personnel national et international sur le terrain. Durant la courte histoire qui est la sienne, l’Assemblée de l’Union du Myanmar a d’ores et déjà considérablement amélioré ses structures et ses services. Elle s’est dotée d’un règlement et de procédures élémentaires, ainsi que d’un calendrier législatif complet. Au cours des cinq sessions qu’elle a tenue depuis son rétablissement en 2010, elle a examiné une centaine de projets et propositions de lois et en a adopté un grand nombre.
Une réforme du Conseil de sécurité s’impose pour renforcer la paix et la sécurité dans le monde
13 dEcembre 2012
L’Audition parlementaire UIP-ONU qui se tient chaque année à New York a eu lieu la semaine dernière. A cette occasion, les parlementaires ont exprimé le souhait que le Conseil de sécurité de l’ONU soit réformé, de façon à le rendre plus représentatif, ce qui lui confèrerait une plus grande autorité et lui permettrait donc de faire mieux accepter les efforts de maintien, de consolidation ou de rétablissement de la paix à travers le monde. Cette recommandation, qui fait suite à une autre recommandation énoncée dans une résolution que l’UIP a adoptée cette année à sa 126ème Assemblée, à Kampala, fait partie d’un grand nombre de souhaits formulés par les 180 parlementaires, hauts représentants de l’ONU, experts et représentants des Etats Membres qui ont participé à l’Audition de cette année. Celle-ci a été consacrée principalement au rôle des parlements dans la prévention des conflits, la réconciliation et la consolidation de la paix. Les participants ont également appelé à une participation plus grande des femmes à la vie politique nationale, qui est selon eux un gage de stabilité. Ils ont recommandé qu’un minimum de 30 pour cent de femmes siègent dans les instances de décision, pour parvenir, à terme, à la parité. Ils ont en outre instamment demandé à l’UIP de continuer à tisser des liens entre les parlements nationaux, les missions auprès des Nations Unies et l’ONU elle-même, de façon que les parlements soient systématiquement associés aux processus de paix. Voilà près de 10 ans que ces auditions parlementaires se tiennent à l’ONU, depuis 2003, avec un but : faire en sorte que les décisions prises à l’échelon international soient plus transparentes et plus efficaces.
Aider la Libye à se doter d’une démocratie parlementaire à part entière
13 decembre 2012
La semaine prochaine, le Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, signera à Tripoli avec le Président du Conseil général de la Nation, Mohamed Al-Magariaf, un accord en vue d’un programme de soutien qui doit permettre d’instaurer une démocratie parlementaire pleine et entière en Libye. Dans un premier temps, l’UIP se concentrera sur différentes priorités, notamment préciser le rôle du Conseil général dans la le processus d’adoption d’une nouvelle Constitution, de revoir les règles et procédures de cet organe et de favoriser la représentation des femmes dans la vie politique libyenne. Il y aura également beaucoup à faire pour s’assurer que les citoyens libyens sont suffisamment informés et associés à l’établissement de la démocratie parlementaire. Le Conseil général qui a été élu au mois de juillet et a nommé un gouvernement provisoire en novembre, a demandé à l’UIP d’accompagner la transition démocratique dans le pays. Cet accord retisse des liens entre l’UIP et le Parlement libyen, dont la première affiliation à l’UIP remonte à 1958, et vise à apporter une stabilité durable à la Libye. Une évaluation complète des besoins sera menée prochainement, sur le modèle de ce qui s’est fait ne serait-ce que cette année, pour accompagner la mise en place d’une démocratie parlementaire au Myanmar et en Tunisie.
En Afrique de l’Est et en Afrique australe, les Parlements s’engagent à faire respecter l’interdiction de faire violence aux femmes
13 décembre 2012
Les Parlements d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe se sont engagés à renforcer leurs lois réprimant la violence contre les femmes et les filles, et à veiller à ce que ces textes soient appliqués.
Lors d’un séminaire organisé par l’UIP et le Parlement tanzanien à Dar-es-Salaam, la semaine dernière, des représentants des parlements de l’Angola, du Lesotho, du Malawi, de la Namibie, de l’Ouganda, du Soudan, de la Tanzanie et de la Zambie ont énoncé un certain nombre de mesures urgentes, notamment la mise en place de systèmes de contrôle pour s’assurer de la mise en œuvre et de l’efficacité des lois sur la violence faite aux femmes. Ils ont également décidé de créer un groupe spécialisé dans chaque parlement pour prendre ce combat à bras-le-corps. Dans ces deux régions, il est difficile non seulement d’aligner les lois nationales sur les instruments internationaux sur la violence faite aux femmes, mais aussi, tout simplement, de les faire respecter. Ce séminaire organisé par l’UIP s’inscrivait dans le cadre des 16 journées de mobilisation contre la violence sexiste qui font suite à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre. Cette année, l’UIP a mis l’accent sur l’utilisation de la législation pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles, un fléau qui n’épargne aucune société.
Renforcer le leadership des femmes parlementaires au Burundi
13 décembre 2012
Afin de consacrer le rôle et l’influence des femmes dans la vie politique du Burundi, une formation a été organisée pour renforcer les compétences des femmes parlementaires burundaises en matière de leadership, communication et sensibilisation.
L’évènement fait partie d’un programme de soutien que l’UIP conduit depuis plusieurs années auprès du Parlement du Burundi pour l’aider à traiter des questions liées au genre et des violences sexistes. Au 31ème rang dans le classement mondial de l’UIP sur la représentation des femmes dans les parlements, la présence de celles-ci au sein du parlement du Burundi est relativement élevée. 30.5 % des élus à l’Assemblée nationale et 46.3% au Sénat sont des femmes. La formation qui s’est tenue dans la capitale Bujumbura mi-décembre a allié concepts et élaboration de stratégies à des exercices pratiques sur la conduite de campagne et la communication de messages clés. Une séance spéciale a été consacrée à élaborer des outils de sensibilisation ciblés contre les violences sexistes. L’UIP a mené des formations similaires dans plusieurs parties du globe, notamment au Togo, Rwanda, en Jordanie et dans les pays du Golfe.
Renforcer la démocratie au Bangladesh grâce au travail dans les circonscriptions
13 décembre 2012
L’UIP aide les parlementaires du Bangladesh à développer leurs relations avec les citoyens qu'ils ont été élus pour représenter, et à étoffer les services dispensés à ces mêmes citoyens, dans le cadre d'un programme du PNUD que soutient l'UIP et qui a vocation à renforcer la gouvernance démocratique dans le pays.
S’inspirant des bonnes pratiques recensées dans le Rapport parlementaire mondial - publication conjointe UIP/PNUD - l'UIP fait profiter le Bangladesh de son expertise sur l'étude et l'évaluation des relations entre élus et électeurs. Les parlementaires du Bangladesh consacrent un temps considérable au travail de circonscription mais ils éprouvent de grandes difficultés à nouer et entretenir des liens personnels avec leurs électeurs. Parmi les principales difficultés à surmonter au Bangladesh, il y a la grande étendue des circonscriptions, le taux élevé d'analphabétisme et le manque de bureaux et de personnel d’appui pour les parlementaires. Dans un rapport qui sera publié au printemps, des experts formuleront des recommandations adaptées à la situation propre au Bangladesh et recenseront les meilleures façons d’entretenir un contact qui ne soit pas unilatéral entre parlementaires et circonscriptions, et de communiquer avec les citoyens tout en s’assurant leur concours afin qu'ils participent activement à la prise de décision politique dans le pays.
Sans une Constitution représentative, l’avenir démocratique de l'Egypte est compromis
12 décembre 2012
Le combat pour la démocratie en Egypte aura été vain si le pays ne se dote pas d’une Constitution qui garantisse les droits de tous les citoyens, ou d’une Constitution à laquelle chacun puisse souscrire, a déclaré l'Union interparlementaire (UIP).
« Pour qu’il y ait démocratie et pour que le leadership soit démocratique, il faut qu’il soit à l'écoute du peuple tout entier, et qu’il en représente les aspirations. C’est sur cette base qu’une Constitution doit être établie afin que l'avenir de chaque pays soit pacifique et sûr », a affirmé le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi.
Il a déploré la violence et les morts de ces derniers jours et semaines ainsi que les décisions récentes de recourir aux forces armées pour le maintien de l'ordre. « Le peuple égyptien a montré maintes et maintes fois que sa foi en l'avenir repose sur ses aspirations démocratiques. Nombre d’Egyptiens ont même sacrifié leur vie à ces aspirations. Leurs sacrifices ne sauraient être vains »... [ Lien vers le communiqué le presse]
L’Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies s’intéresse au rôle des Parlements dans le maintien de la paix
6 décembre 2012
Le rôle des parlements dans la prévention des conflits, la réconciliation et la consolidation de la paix est au cœur des délibérations de l’Audition parlementaire UIP-ONU de cette année qui s’est ouverte le 6 décembre au Siège des Nations Unies à New York.
Cette rencontre de deux jours à laquelle participent quelques 180 parlementaires, des représentants de haut rang de l’ONU, ainsi que des experts et des représentants des Etats membres de l’ONU, se déroule en marge de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle a été ouverte par le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Vuc Jeremić, et le Vice-Secrétaire général de l’ONU, Jan Eliasson. Dans le cadre des efforts de l’UIP pour soutenir l’action des Nations Unies en faveur de la paix et de la sécurité, les participants sont invités à définir comment les parlements peuvent soutenir les missions des Nations Unies sur le terrain, ainsi que la Commission de consolidation de la paix et le Conseil des droits de l’homme. Ils s’intéresse nt également au rôle des parlementaires dans la médiation des conflits, la justice transitionnelle et les processus de vérité et réconciliation. L’Audition prend appui sur les cas concrets du Kenya, de la Sierra-Leone et du Timor-Leste pour définir des moyens par lesquels le Parlement peut contribuer à la paix. Il est aussi question d’associer les femmes aux efforts de médiation, ainsi que de leur contribution à la stabilité. Un débat sera également organisé en clôture, autour de la composition du Conseil de sécurité de l’ONU et d’une éventuelle réforme qui permettrait de mieux refléter l’actuel équilibre mondial des forces. Ceci en suite à une résolution que l’UIP a adoptée à sa 126ème Assemblée, à Kampala, cette année. Enfin, les conclusions de l’Audition auront pour objet de rendre les décisions internationales plus transparentes et plus efficaces.
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[Lien vers l’Audition parlementaire UIP-ONU]
Mettre fin à la violence contre les femmes en Afrique de l’Est et en Afrique australe
6 décembre 2012
L’UIP étend sa campagne de lutte contre la violence faites aux femmes à l’Afrique de l’Est et à l’Afrique australe.
Des parlementaires et fonctionnaires de parlements de la région sont actuellement réunis à Dar-es-Salaam, en Tanzanie pour étudier les difficultés que pose la mise en œuvre des différentes lois que leurs parlements ont adoptées pour combattre cette forme de violence. Cette rencontre, qui se tient du 5 au 7 décembre, est l’occasion de définir les mesures nécessaires pour parvenir à une application concrète des lois et à un changement dans les comportements, éléments aussi essentiels que la législation elle-même pour garantir aux femmes le droit de vivre à l’abri de la violence. Cette réunion s’inscrit dans les 16 jours de mobilisation internationale qui ont débuté le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette année, l’UIP a choisi le thème Utiliser la législation pour combattre la violence faite aux femmes et aux filles,pour célébrer cette journée. Depuis 2008, elle s’efforce de mobiliser les parlements pour qu’ils prennent la tête du combat contre la violence faite aux femmes. Cette rencontre fait suite à d’autres déjà organisées en Europe, en Amérique latine, en Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest et en Asie, sur les problèmes et besoins propres à chaque région. Tous les pays d’Afrique n’ont pas encore de lois pour interdire la violence contre les femmes et ceux qui en ont, ont parfois du mal à les faire appliquer. En organisant cette réunion en Tanzanie, l’UIP espère susciter des avancées capitales, comme aux Maldives où une loi qu’elle a contribué à rédiger a été adoptée en début d’année et a servi de modèle à plusieurs pays d’Afrique. Des projets de loi élaborés avec l’appui de l’UIP sont également à l’étude au Togo et au Burkina Faso, et l’Organisation a aussi contribué à initier des réformes législatives en faveur des femmes au Mali et au Burundi.
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[Lien vers l'événement]... [La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes]
Aider la Turquie à se doter d’un parlement sensible au genre
29 novembre 2012
L’UIP et ONU Femmes accompagnent la Turquie dans ces efforts visant à évaluer les progrès accomplis par le Parlement ces dernières années en matière d’intégration du genre dans ses structures et son fonctionnement et à identifier les obstacles encore à surmonter.
Cette « auto-évaluation » qui se déroulera du 30 novembre au 2 décembre fait suite à une demande que la Commission de l’égalité des chances du Parlement turc a adressée aux deux organisations. Elle sera conduite par des parlementaires hommes et femmes de la Commission de l’égalité des chances, ainsi que par des fonctionnaires parlementaires pour examiner, entre autres choses, la représentation des femmes au Parlement, les besoins et les mesures prévues pour parvenir à la parité, de même que les cadres législatifs en vigueur et les politiques et procédures du Parlement. La Turquie se place actuellement au 95ème rang, ex-aequo avec le Chili, dans le classement de l’UIP sur la représentation des femmes en politique, avec seulement 78 femmes pour un total de 550 parlementaires. Cette année déjà, l’UIP a travaillé avec le Parlement du Chili pour l’aider à apprécier sa « sensibilité au genre ». Cette nouvelle évaluation donnera lieu à un rapport qui en reprendra les principales conclusions et recommandations, après quoi un plan d’action pourrait être mis au point pour remédier aux problèmes qui auront été décelés, sur le modèle du Plan d’action que les Membres de l’UIP viennent d’adopter à leur 127ème Assemblée, à Québec, pour aider les parlements du monde entier à se muer en institutions sensibles au genre.
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[plan d'action] ...
[lien ver la publication]
Les parlementaires des Caraïbes recherchent des moyens efficaces pour répondre aux besoins des citoyens
29 novembre 2012
Des parlementaires des pays de langue anglaise des Caraïbes viennent de se réunir à Trinité-et-Tobago pour élaborer ensemble des stratégies qui leur permettent de répondre aux besoins de leurs électeurs.
Dans le cadre d’un atelier organisé par l’UIP et le Parlement de Trinité-et-Tobago qui s’est tenu à Port-of-Spain les 26 et 27 novembre, les parlementaires se sont appuyés sur le Rapport parlementaire mondial pour essayer de trouver comment répondre aux très nombreuses demandes qu’ils reçoivent des citoyens et comment utiliser au mieux le peu de temps et de moyens financiers dont ils disposent pour ce faire. En effet, chaque jour les citoyens font appel à leurs élus pour les aider à trouver un emploi ou un logement, à payer leurs factures ou leur demander de remettre les routes en état. Les parlementaires présents ont donc mis au point des solutions pour expliquer aux citoyens ce qu’est leur rôle de représentants, les détromper sur ce qu’ils peuvent raisonnablement attendre d’eux et apporter des solutions durables aux problèmes qui se posent couramment dans les circonscriptions. Ils ont adopté 36 recommandations ciblées, parmi lesquelles : recourir davantage aux réunions dans les circonscriptions pour répondre aux problèmes communs, créer des fonds et des programmes qui ne soient pas appelés à disparaître à la fin de chaque législature et engager des programmes multipartites pour infléchir les politiques nationales.
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[Lien vers l'événement]...
[lien vers les recommandations en Anglais PDF]
Journée mondiale de lutte contre le sida – La volonté politique passe par les parlements
29 novembre 2012
Les derniers chiffres en date sur le VIH/sida, parus dans le Rapport mondial 2012 d’ONUSIDA affichent une diminution considérable du nombre de contaminations dans 25 pays, mais l’UIP n’en reste pas moins décidée à mener une action parlementaire contre ce fléau.
Les parlements peuvent en effet jouer un rôle essentiel en suscitant la volonté politique nécessaire pour atteindre les objectifs mondiaux relatifs au sida, à l’horizon 2015, et ils vont continuer à le faire. Celui-ci passe d’abord par la législation, par une réforme des systèmes de santé pour une action plus ciblée et par l’adoption de budgets suffisants. Par le biais de son Groupe consultatif sur le VIH/sida, l’UIP aide les parlements à examiner la législation de leur pays et à abroger ou amender les lois répressives et discriminatoires qui nuisent à la riposte contre le sida, même s’il s’agit là d’un domaine dans lequel il reste encore beaucoup à faire dans bien des pays. Le rapport d’ONUSIDA indique que 60 à 70 % des pays appliquent encore des lois ou des politiques qui nuisent à la prévention du VIH, à son traitement et à l’apport de soins aux populations les plus touchées. Pour davantage d’informations sur ce que les parlementaires peuvent faire pour combattre le VIH/sida, prière de consulter le lien suivant :
/PDF/publications/hiv-aids-guide-f.pdf
La mission Droits de l'homme de l'UIP aux Maldives s’y interroge sur les méthodes policières
22 novembre 2012
Une équipe droits de l'homme de l’UIP en mission aux Maldives s’est déclarée vivement préoccupée par le fait que l’usage excessif de la force par des policiers envers des parlementaires y restait impuni, et que des parlementaires continuaient à être la cible de menaces physiques et d’actes d’intimidation politique.
Présentant une série de conclusions préliminaires à l’issue d'une visite de trois jours dans ce pays de l’océan Indien, le chef de la mission de l'UIP, le sénateur philippin Francis Pangilinan, a fait observer que dans plusieurs cas de violences policières visant des parlementaires de l'opposition, certains enregistrements vidéos édifiants auraient dû inciter les autorités à agir rapidement et efficacement.
Le sénateur Pangilinan a également pointé du doigt l'arrestation violente des parlementaires Abdulla Jaber et Abdul Hamid Ghafoor, intervenue une semaine auparavant sur la foi d’accusations qui semblaient politiquement motivées, quelques jours seulement avant un vote crucial au Parlement. A ses yeux, il s’agissait de l’illustration la plus récente d’une certaine dérive policière, et il a rappelé que les parlementaires devaient pouvoir s’acquitter de leur mandat sans craindre des représailles.
Membre du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, le sénateur Pangilinan s’est dit relativement satisfait que le ministre de l'Intérieur des Maldives ait chargé la Commission de déontologie de la police d'examiner ce dossier et de prendre les mesures voulues, mais il a aussi appelé les autorités à traiter des cas antérieurs de violences et d'intimidation imputables à la police.
Tout en réaffirmant que les parlementaires n’étaient pas au-dessus des lois, il a proposé que l’UIP continue à aider le Parlement des Maldives à se doter de moyens juridiques garantissant une protection adéquate à ses membres. « Ceux qui font la loi doivent être les premiers à s’y soumettre, et il en va de même pour ceux qui sont chargés de la faire respecter », a déclaré le sénateur Pangilinan.
Un expert parlementaire sud-africain, membre de l’équipe de l'UIP, restera aux Maldives pour y travailler avec la Commission des immunités du Parlement en vue de parachever un projet de loi sur les immunités dont les rédacteurs ont bénéficié des conseils techniques de l’UIP. Une fois adopté par le Parlement, ce texte assurera une protection juridique accrue aux parlementaires dans l’exercice de leur mandat.
La mission Droits de l'homme de l’UIP, forte de trois membres, s’est déroulée sur arrière-plan de vives tensions politiques dans un pays en crise depuis février, théâtre de manifestations violentes. Les membres de la mission ont eu de nombreux entretiens de haut niveau, notamment avec le Président Waheed et le Président du Parlement des Maldives.
Par ailleurs, la mission a recueilli des informations de première main sur les cas de violations des droits de l'homme de 19 parlementaires d'opposition dont est saisi le Comité de l'UIP. Ces cas concernent essentiellement des allégations d’usage excessif de la force, d’arrestations arbitraires, d’actes d’intimidation et de poursuites pénales motivées par des raisons politiques.
Durant la 127ème Assemblée de l'UIP tenue à Québec, le Comité de l'UIP a exprimé la profonde préoccupation que lui inspiraient divers cas nouveaux de mauvais traitements, de détention arbitraire et de harcèlement de parlementaires par des policiers aux Maldives, et s’était dit choqué par l'assassinat du parlementaire Ali Afrasheem, début octobre.
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[Lien vers le communiqué de presse]
L’UIP appelle à une mobilisation des législateurs pour mettre fin aux violences faites aux femmes
22 novembre 2012
L'UIP plaide pour la mise en place de cadres législatifs solides visant à mettre hors-la-loi les violences faites aux femmes au moment où l'Organisation s’apprête à célébrer - le 25 novembre - la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Face à ce fléau commun à tous les pays, l'UIP met à la disposition des parlements des ressources et des outils pour marquer la Journée internationale par des événements spéciaux sur le thème de cette année : Utiliser la législation pour combattre la violence faite aux femmes et aux filles.
Même si dans près de 75 pour cent des pays la loi garantit l'égalité entre hommes et femmes et si les violences conjugales sont proscrites par la loi dans un nombre croissant de pays, la mise en application de ces textes tarde à se concrétiser et les violences faites aux femmes restent très répandues.
La Campagne de l'UIP sur les violences envers les femmes, lancée en 2008, a contribué à la mise en place d’un leadership parlementaire sur ce dossier et a accompagné le travail législatif dans nombre de régions.
Ainsi, aux Maldives, elle a suscité l’adoption en début d’année de nouvelles dispositions législatives réprimant la violence conjugale. En Afrique, l'UIP a contribué à briser le tabou qui entoure les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que les mutilations génitales féminines.
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[La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes]
Mettre fin à la violence contre les femmes en Afrique de l’Est et Australe
22 novembre 2012
L’UIP étend sa campagne pour combattre la violence à l’encontre des femmes à l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe. Des parlementaires et fonctionnaires de parlements de la région se réuniront à Dar-es-Salaam en Tanzanie du 5 au 7 décembre pour étudier les défis que comporte la mise en œuvre des différentes lois adoptées par leurs parlements pour éliminer cette violence.
Cet évènement sera l’occasion de définir les mesures nécessaires pour parvenir à une application concrète des lois et à un changement dans les comportements, éléments aussi essentiels que la législation elle-même pour garantir aux femmes le droit à une vie sans violence.
Cette réunion s’inscrit dans les 16 jours de mobilisation internationale qui ont débuté le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette année, L’UIP marquera cette journée sur le thème utiliser la législation pour combattre la violence faite aux femmes et aux filles.
Depuis 2008, L’UIP mobilise les parlements pour qu’ils prennent la tête du combat contre la violence envers les femmes. Cet évènement fait suite à d’autres organisés par le passé en Europe, en Amérique Latine, en Afrique Centrale et de l’Ouest et en Asie axés sur les besoins et préoccupations spécifiques à chaque région.
Tous les pays d’Afrique n’ont pas encore de lois interdisant la violence envers les femmes, et beaucoup de ceux qui en ont rencontrent de nombreux obstacles à leur mise en œuvre. La réunion en Tanzanie espère susciter des avancées capitales en la matière, comme aux Maldives où une loi rédigée avec l’appui de l’UIP a été adoptée en début d’année.
Ceci a entraîné la rédaction de lois similaires dans plusieurs pays d’Afrique. Des projets de lois développés avec l’appui de l’UIP sont en cours d’examen au Togo et au Burkina Faso, et l’Organisation a aussi contribué à initier des réformes législatives en faveur des femmes au Mali et au Burundi.
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[La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes]
Mission des droits de l'homme aux Maldives
20 novembre 2012
Une équipe Droits de l'homme de l’UIP s’est rendue aux Maldives pour y conduire une mission de trois jours chargée d’examiner des cas de violations des droits de l'homme de parlementaires alors que tension politique et inquiétudes s’accentuent dans le pays.
Face aux préoccupations croissantes que suscitent les informations faisant état d’actes d'intimidation politique, d’une instabilité politique et de violences à répétition aux Maldives, cette mission (du 20 au 22 novembre) recueillera des informations de première main en s’entretenant avec les parlementaires concernés.
L’équipe, composée de trois membres dont le sénateur philippin Pangilinan, qui siège au Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, et le responsable du Programme des droits de l’homme de l’UIP, aura plusieurs entrevues de haut niveau, à l'invitation du gouvernement. Il s'agit d’entrevues avec le Président Waheed, des ministres, le Président du Parlement et divers autres hauts responsables parlementaires et judiciaires.
Dix-neuf parlementaires du Parti démocratique des Maldives (MDP), parti d'opposition, ont saisi le Comité de l’UIP d’allégations de violences, d’arrestations arbitraires, d’actes d'intimidation et d’actes répréhensibles considérés comme politiquement motivés. La mission examinera de surcroît des incidents intervenus ces derniers jours impliquant l’arrestation d'autres parlementaires et des menaces à leur encontre.
La décision de conduire cette mission a été prise à la 127ème Assemblée de l'UIP, tenue à Québec en octobre, au titre d’une série de résolutions recommandées par le Comité de l'UIP. A cette occasion, le Comité a exprimé la profonde préoccupation que lui inspiraient des informations faisant état de mauvais traitements renouvelés, de mise en détention et de harcèlement de parlementaires par des policiers, ainsi que le choc provoqué par l'assassinat du parlementaire Ali Afrasheem, début octobre.
Les Maldives sont plongées dans une crise politique depuis février, lorsque le Président sortant, Mohamed Nasheed, a été remplacé par son vice-président, Mohamed Waheed. Depuis lors, la communauté internationale est préoccupée par la montée des actes d’intimidation politique et les flambées de violence dans le pays.
Un expert parlementaire sud-africain, qui fait partie de l'équipe de l’UIP, travaillera avec la Commission des immunités du Parlement des Maldives au parachèvement d’un projet de loi sur les immunités dont les rédacteurs ont bénéficié des conseils techniques de l’UIP. S’il était adopté par le Parlement, ce texte renforcerait la protection juridique des parlementaires dans l'exercice de leurs responsabilités politiques et de leur mandat de représentation.
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[Lien vers le communiqué de presse]
L’UIP appelle à une mobilisation des législateurs pour mettre fin aux violences faites aux femmes
20 novembre 2012
L'UIP plaide pour la mise en place de cadres législatifs solides visant à mettre hors-la-loi les violences faites aux femmes au moment où l'Organisation s’apprête à célébrer - le 25 novembre - la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Face à ce fléau commun à tous les pays, l'UIP met à la disposition des parlements des ressources et des outils pour marquer la Journée internationale par des événements spéciaux sur le thème de cette année : Utiliser la législation pour combattre la violence faite aux femmes et aux filles.
Même si dans près de 75 pour cent des pays la loi garantit l'égalité entre hommes et femmes et si les violences conjugales sont proscrites par la loi dans un nombre croissant de pays, la mise en application de ces textes tarde à se concrétiser et les violences faites aux femmes restent très répandues.
La Campagne de l'UIP sur les violences envers les femmes, lancée en 2008, a contribué à la mise en place d’un leadership parlementaire sur ce dossier et a accompagné le travail législatif dans nombre de régions.
Ainsi, aux Maldives, elle a suscité l’adoption en début d’année de nouvelles dispositions législatives réprimant la violence conjugale. En Afrique, l'UIP a contribué à briser le tabou qui entoure les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que les mutilations génitales féminines.
[La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes]
L’UIP appelle à la cessation des hostilités et à la reprise de négociations de paix sérieuses au Moyen-Orient
16 novembre 2012
Vivement préoccupée par l’escalade de la violence au Moyen-Orient, l’Union interparlementaire (UIP) a appelé aujourd’hui à une cessation immédiate des hostilités dans la région et à la reprise sans délai de négociations sérieuses entre Israël et les Palestiniens.
« Les décennies de conflit entre les deux parties n’ont rien résolu et ont, au contraire, fait d’innombrables morts et engendré de grandes souffrances. La paix est le seul horizon et pour y parvenir, il faut impérativement que toutes les parties représentant l’ensemble de leurs peuples, se rencontrent et se parlent », a déclaré le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi. « Le processus de paix, qui n’a que trop traîné, doit reprendre concrètement ».
L’UIP s’emploie depuis longtemps à favoriser l’instauration de la paix dans la région avec deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte.
Le Comité de l’UIP sur les questions relatives au Moyen-Orient, contraint de remettre à plus tard la mission qu’il devait entamer dans la région ce week-end, est déterminé à s’y rendre dès que possible pour poursuivre son action visant à faciliter le dialogue entre les deux parties.
« L’UIP fera tout ce qui est en son pouvoir pour accompagner les initiatives politiques visant à relancer le dialogue et à instaurer la paix dans la région », tels sont les mots du Président de l’UIP.
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Les parlementaires exhortent à renouveler le contrat social et à faire aboutir les négociations du Cycle de Doha
16 novembre 2012
Plus de 250 parlementaires et experts parlementaires réunis à l’occasion de la Conférence parlementaire sur l’OMC, à Genève, se sont engagés à user de tous les outils politiques à leur disposition pour faire aboutir les négociations commerciales du Cycle de Doha.
Vivement préoccupée par la stagnation des négociations, la Conférence dit souhaiter, dans son document final, que le Cycle de Doha produise des résultats équilibrés et néanmoins ambitieux, dans une optique de développement, et insiste sur la nécessité de parvenir rapidement à des résultats sur les questions liées au développement.
La Conférence s’inquiète aussi de ce qu’un nombre croissant de pays ont recours à des mesures protectionnistes au lendemain de la crise financière mondiale et réaffirme à ce sujet le rôle crucial de l’OMC pour stabiliser l’économie mondiale, grâce à ses règles et engagements.
Dans sa déclaration, qui couvre différents sujets, notamment l’importance de remédier à la crise de l’emploi en cernant bien le couplage commerce-emploi, la Conférence souligne également la nécessité de renouveler le « contrat social » qui lie l’Etat et les citoyens, au vu des grands mouvements de contestation auxquels on a assisté dernièrement.
Les parlementaires participant à cette rencontre organisée par l’UIP et le Parlement européen estiment que l’heure est venue de reconsidérer la nature du secteur financier et sa place dans la mondialisation. Selon eux, le défi consiste à rééquilibrer les systèmes financier et commercial mondiaux pour qu’ils bénéficient aussi aux pauvres. Et Doha est un élément clé de la solution.
Enfin, ils réaffirment que l’OMC a besoin d’une dimension parlementaire concrète et forte dans son travail, en particulier parce que les parlements doivent exercer un droit de regard sur les négociations commerciales internationales et parce qu’ils sont amenés à superviser l’application des accords commerciaux.
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Relier politique et commerce international : la Conférence parlementaire sur l'OMC
14 novembre 2012
Plus de 250 parlementaires et experts parlementaires spécialisés dans le commerce international se réuniront à Genève les 15 et 16 novembre à l’occasion de la session annuelle de la Conférence parlementaire sur l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le Cycle de Doha de négociations commerciales étant toujours dans l'impasse et l'impact de la crise financière mondiale continuant à se faire sentir, les parlementaires réfléchiront à la manière de mettre en place des règles internationales fortes et d’exercer un véritable leadership politique en matière de commerce et d’économie. Cette conférence, lancée il y a dix ans par l'Union interparlementaire et le Parlement européen, tentera de donner une impulsion politique au processus de négociation multilatéral et de renforcer le contrôle parlementaire sur les négociations commerciales mondiales. Sur le thème « Revenir aux fondamentaux : relier politique et commerce », les participants débattront, aux côtés de leurs collègues parlementaires et de plusieurs responsables de l'OMC et négociateurs gouvernementaux, du commerce international en tant qu’outil de croissance économique, de création d'emplois et de lutte contre la pauvreté. Ils entendront le Directeur général de l'OMC, M. Pascal Lamy, et ils recueilleront des informations de première main issues du Groupe d’experts de l'OMC sur l'avenir du commerce mondial, nouvellement créé. La Conférence se conclura par l’adoption d’un document final sur les mesures à prendre pour instaurer un système commercial multilatéral qui soit équitable et équilibré.
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[Lien vers l'événement]
Mobilisation des législateurs nécessaire pour mettre fin à la violence faite aux femmes
14 novembre 2012
L'UIP plaide pour la mise en place de cadres législatifs solides visant à mettre hors-la-loi les violences faites aux femmes au moment où l'Organisation s’apprête à célébrer - le 25 novembre - la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Face à ce fléau commun à tous les pays, l'UIP met à la disposition des parlements des ressources et des outils pour marquer la Journée internationale par des événements spéciaux sur le thème de cette année : Utiliser la législation pour combattre la violence faite aux femmes et aux filles. Même si dans près de 75 pour cent des pays la loi garantit l'égalité entre hommes et femmes et si les violences conjugales sont proscrites par la loi dans un nombre croissant de pays, la mise en application de ces textes tarde à se concrétiser et les violences faites aux femmes restent très répandues. La Campagne de l'UIP sur les violences envers les femmes, lancée en 2008, a contribué à la mise en place d’un leadership parlementaire sur ce dossier et a accompagné le travail législatif dans nombre de régions. Ainsi, aux Maldives, elle a suscité l’adoption en début d’année de nouvelles dispositions législatives réprimant la violence conjugale. En Afrique, l'UIP a contribué à briser le tabou qui entoure les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que les mutilations génitales féminines, et elle a accompagné la rédaction de projets de loi actuellement à l'examen au Togo et au Burkina Faso. Un séminaire régional ayant vocation à aider les parlements d’Afrique de l’Est et d'Afrique australe à suivre l’application des lois sur les violences faites aux femmes se tiendra les 5 et 6 décembre à Dar es-Salaam, en Tanzanie.
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[La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes]
Atelier parlementaire UIP pour la région des Caraïbes sur la représentation politique et le travail de circonscription
14 novembre 2012
Parlementaires et ministres de la région des Caraïbes se réuniront à Trinité-et-Tobago fin novembre pour réfléchir à des moyens pratiques de retrouver le contact avec les électeurs au moment où l’on observe une défiance croissante vis-à-vis des dirigeants politiques et où les citoyens exigent plus que jamais qu’on leur rende des comptes.
Cette réunion, qui se tiendra à Port-of-Spain les 26 et 27 novembre et qui est organisée par l'UIP et le Parlement de Trinité-et-Tobago, s'appuiera sur les conclusions du Rapport parlementaire mondial publié conjointement par l'UIP et le PNUD, rapport qui a vocation à aider les parlementaires à mieux comprendre les attentes des citoyens et à y répondre, ainsi qu’à mieux s’acquitter de leur fonction de représentation. Parlementaires et ministres dialogueront sur les défis auxquels ils sont confrontés pour répondre aux attentes des électeurs, et ils confronteront leurs expériences respectives sur la manière de traiter les demandes qui leur parviennent de leurs circonscriptions. Pendant les deux journées que durera cette réunion, les participants mettront au point des solutions pratiques pour gérer stratégiquement leurs dossiers et identifier les mesures que les parlements peuvent prendre immédiatement pour améliorer le travail dans les circonscriptions, au niveau tant local que national. Cet évènement sera en outre l'occasion pour les parlements de la région de réfléchir aux perspectives de coopération interparlementaire par le truchement de l'Union interparlementaire.
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[Lien vers l'événement]...
[Lien vers le Rapport Parlementaire Mondial]
Selon un rapport qui vient de paraître, les parlements n’ont jamais autant utilisé les médias sociaux pour dialoguer avec les citoyens
14 novembre 2012
Les parlements recourent plus que jamais aux médias sociaux et aux technologies mobiles pour faciliter le travail de leurs membres et mieux associer les citoyens à leur action.
C’est ce qui ressort du Rapport mondial 2012 sur l’e-Parlement. Ce rapport, publié conjointement par l’Union interparlementaire et l’ONU, exploite des informations recueillies auprès de 156 parlements sur l’utilisation qu’ils font des TIC, et il les compare avec les données recueillies par deux enquêtes datant de 2007 et 2009. Pour la première fois, les médias sociaux figurent parmi les dix méthodes de communication les plus utilisées par les parlements pour impliquer les citoyens dans leur travail, indique le rapport. Parallèlement, l’emploi des technologies mobiles est en plein essor dans les parlements. Plus de 50 pour cent d’entre eux fournissent désormais des smartphones ou des tablettes aux parlementaires. Pourtant, si la communication avec les citoyens s’est sensiblement améliorée, elle ne progresse pas aussi vite que les autres utilisations des TIC. Globalement, les contraintes financières et les problèmes d’effectifs sont les deux principaux obstacles à une utilisation optimale des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans tous les pays, peut-on lire en conclusion dans le rapport.
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[lien vers le Rapport mondial 2012 sur l’e-Parlement]
Promouvoir le rôle des parlementaire dans le contrôle des droits de l’homme
14 novembre 2012
Au titre des activités que mène l'UIP pour promouvoir les droits de l'homme et renforcer la contribution parlementaire aux travaux des mécanismes de promotion des droits de l’hommes des Nations Unies, l'UIP et le Secrétariat du Commonwealth tiennent cette semaine à Genève un séminaire sur la participation des parlementaires à l’Examen périodique universel (EPU).
Grâce à l’EPU, mis en place récemment, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies peut dresser régulièrement le bilan de tous les Etats Membres de l’ONU en matière de droits de l’homme. S’appuyant sur une série d'études de cas et sur des discussions, quelque 90 participants de toutes les régions géographiques ont confronté leurs expériences respectives de l’EPU, ont identifié les défis à relever et ont réfléchi à des moyens plus efficaces de procéder à l’examen de la situation des droits de l’homme dans les pays et de mettre en œuvre, au niveau national, les recommandations de l'EPU.
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[lien vers l'événement]
Nombre record de femmes élues au Congrès américain
14 novembre 2012
Même si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, les élections de la semaine dernière aux Etats-Unis se sont traduites par le plus grand nombre de femmes jamais élues au Congrès.
Les femmes détiennent près d’un siège de sénateur sur cinq, avec 20 sièges, chiffre le plus élevé de l'histoire du pays. Au moins 77 femmes auront des sièges à la Chambre des représentants, le chiffre définitif restant à confirmer. Quatre Etats ont, pour la première fois, élu des femmes au Sénat américain et le New Hampshire est le premier Etat représenté exclusivement par des femmes dans les deux chambres ainsi qu'au niveau exécutif avec l’élection d’une femme au poste de gouverneur. Avant les dernières élections, les Etats-Unis se classaient au 80ème rang du classement mondial des femmes au Parlement établi par l’UIP, avec de 17 pour cent au total de femmes dans les deux chambres. Ces chiffres vont changer lorsque les résultats définitifs seront rendus publics. Ce résultat aux élections américaines intervient à la fin d'une année qui a vu plusieurs avancées importantes pour les femmes au Parlement en Algérie, en France et ailleurs. Ils marquent une étape dans de nouveaux progrès vers la parité en politique.
L’UIP soutient les efforts internationaux pour restaurer un régime démocratique au Mali
31 octobre 2012
Condamnant les violations graves des droits de l’homme perpétrées par des groupes armés rebelles dans le Nord du Mali, la 127ème Assemblée de l’UIP, qui s’est conclue le 26 octobre à Québec au Canada, a adopté une résolution d’urgence en appui aux initiatives internationales visant à regagner le contrôle de la zone.
Les membres de l’UIP ont condamné vivement les meurtres et les exactions à l’encontre de la population civile, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que le pillage et les destructions sauvages de sites religieux et culturels du Mali inscrits au patrimoine mondial par les groupes islamiques armés qui ont pris le contrôle de plus des deux-tiers du territoire malien au début de cette année. La résolution exhorte le Mali à coopérer pleinement avec les forces internationales qui seront déployées, et se réjouit des engagements pris par la France, l’Union européenne et les Nations unies pour le rétablissement de la sécurité et de l’ordre constitutionnel au Mali. Elle enjoint aussi le gouvernement de transition du Mali à organiser des élections libres et démocratiques une fois l’ordre revenu.
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[Lire la résolution]
Déclaration de Québec sur la citoyenneté, l’identité et la diversité linguistique et culturelle adoptée à la 127ème Assemblée de l’UIP
31 octobre 2012
La déclaration, adoptée par les membre de l’UIP à l’issue d’une semaine de réunion à Québec au Canada, appelle les parlements à protéger la diversité et les droits de l’homme en tant que valeurs universelles, et à ratifier, adopter et mettre en œuvre des lois pour leur garantie.
Elle réaffirme l’engagement de l’UIP en faveur de la liberté de pensée, d’opinion et d’expression tout en condamnant les intimidations et incitations à la haine, au racisme et à la violence. La déclaration couvre un grand nombre de domaines tels que la marginalisation des peuples autochtones, le problème des apatrides, la garantie d’une protection juridique et de voies de recours efficaces contre les discriminations ainsi que la nécessité d’adopter des mesures spéciales pour ouvrir la voie à la pleine participation des femmes en politique et en matière de gouvernance.
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[Lire la déclaration]
Mission des droits de l’homme de l’UIP aux Maldives et en Turquie
31 octobre 2012
Des membres du Comité de l’UIP des droits de l’homme des parlementaires se rendront prochainement en mission d’enquête aux Maldives et en Turquie pour tenter une nouvelle fois de résoudre des cas de violations des droits de l’homme de parlementaires dans ces pays.
La décision a été prise par le Comité au cours de la 127ème Assemblée de l’UIP la semaine dernière à Québec, les dates exactes des missions restant à définir. Le Comité enquête actuellement sur le cas de 19 parlementaires de l’opposition aux Maldives se disant victimes de violence excessive, arrestations arbitraires et poursuites pénales fondées sur des motifs politiques. En Turquie, le Comité s’attachera à résoudre le cas de neuf parlementaires, dont six kurdes, emprisonnés pour leur prétendue appartenance à des organisations conspirant à renverser le parti au pouvoir ou pour leur prétendue participation à des complots de coup d’état.
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[Lire la décision]
Résolutions du Comité des droits de l’homme portant sur des pays à travers le monde
31 octobre 2012
Trente-sept cas concernant 135 parlementaires de 21 pays différents ont été examinés par le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, qui s’est réuni au cours de la 127ème Assemblée de l’organisation.
Des résolutions ont été adoptées pour 20 de ces cas, dont celui de Diomi Ndongala, un parlementaire de la République démocratique du Congo (RDC). Ndongala a été arrêté arbitrairement au mois de juin de cette année alors qu’il devait assister à la signature de la charte d’un nouveau parti d’opposition. Il prétend avoir été détenu au secret par des agents du renseignement pendant près de quatre mois, avant de réapparaitre mi-octobre dans un état nécessitant des soins médicaux d’urgence. Les autorités ont rejeté ses déclarations. L’UIP appelle les autorités de la RDC à mener une enquête indépendante dans cette affaire. Sur une note plus positive, deux cas de droits de l’homme au Tchad et au Cambodge ont été résolus. L’UIP se réjouit aussi de la libération de 18 membres du Conseil législatif palestinien qui étaient en détention administrative, au cours des derniers mois, et espère que cinq autres parlementaires palestiniens toujours en détention seront également libérés.
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[Lire les résolutions]
Ambitieux Plan d’action pour la parité au Parlement
31 octobre 2012
Les membres de l’UIP ont adopté un plan d’action détaillé sur des parlements sensibles au genre, pour changer radicalement la manière dont les institutions nationales se préoccupent de l’égalité des sexes.
Ce plan d’action de grande envergure, qui résulte lui aussi de la 127ème Assemblée de l’UIP, ne se contente pas d’évoquer les mesures volontaristes à prendre pour promouvoir l’accès des femmes au Parlement, mais préconise en outre la parité dans les rangs et les instances dirigeantes du Parlement ; des cadres législatifs adéquats ; l’amélioration des infrastructures et la mise en place d’une culture propice à l’égalité hommes-femmes au sein des parlements ainsi que la nécessité pour les partis politiques de s’engager dans ce domaine. Il met en avant l’intérêt de mesures particulières pour s’assurer que les partis politiques sélectionnent davantage de candidates à des sièges « gagnables » ; la modification des lois électorales et de la constitution pour réserver des sièges aux femmes, et l’adoption, la mise à jour et l’application de lois sur l’égalité des sexes. Un tel pas en avant transformerait non seulement les parlements, mais bien la société toute entière. Dans une démarche visant à modifier de la même manière le fonctionnement ancestral des parlements et à aider les membres et employées des parlements à établir un équilibre entre le temps consacré au travail et celui dédié à la famille, le plan d’action appelle les parlements à revoir les horaires de réunion afin que les parlementaires puissent passer davantage de temps en famille.
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[Lire le plan d’action]
Le Parlement du Royaume-Uni accueille une Conférence parlementaire internationale sur l’égalité des sexes en politique
31 octobre 2012
Des parlementaires issus de plus de 60 pays se réuniront à Londres au Royaume-Uni, pour aborder des questions fondamentales sur la participation des femmes à la vie politique.
Cette conférence organisée conjointement par le Groupe britannique de l’Union interparlementaire et l’Association parlementaire du Commonwealth, se tiendra du 6 au 8 novembre. Elle s’intéressera particulièrement à la représentation des femmes au Parlement ; au rôle des parlementaires dans l’établissement de la démocratie représentative ; à l’égalité des sexes dans la loi et à l’autonomisation économique des femmes. La conférence entendra des témoignages et études de cas provenant de pays à travers le monde et offrira une occasion pour les parlementaires de renforcer leurs capacités en matière de promotion de l’égalité hommes-femmes au sein des commissions parlementaires, dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Nous invitons tous les parlementaires s’intéressant aux questions de genre au Parlement à s’inscrire au Groupe de référence parlementaire sur les questions de genre (lien: https://agora.trustedarea.net).
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[Lien vers la conférence]
Mission de l’UIP en Libye
15 octobre 2012
Une mission de l’UIP a tenu des réunions de haut niveau avec les autorités libyennes sur l’aide que l’Organisation pourrait apporter à ce pays d’Afrique du Nord pour le rétablissement d’un parlement pleinement opérationnel et effectif.
Cette mission fait suite à une demande adressée dans ce sens au Secrétaire général de l’UIP, Anders B. Johnsson, par les autorités libyennes. Au cours de cette mission de trois jours, l’UIP a rencontré le Président libyen Mohamed Yousef El-Magariaf, le Ministre des affaires étrangères par intérim Abdel Aziz, ainsi que le Secrétaire général et 17 parlementaires élus cet été au Congrès national général. La mission et l’assistance qui s’ensuivra vont revitaliser les liens entre l’UIP et le Parlement Libyen, qui est devenu membre de l’Organisation en 1958. L’UIP a apporté un premier soutien au CNG et à ses membres sous la forme d’une dotation en publications clés et outils de recherche pour aider les parlementaires à s’acquitter de leur fonction.
Des Présidentes de parlements s’engagent en faveur de l’Initiative de New Delhi pour des parlements sensibles au genre
15 octobre 2012
Des présidentes de parlements du monde entier se sont engagées à agir plus vigoureusement pour renforcer la présence des femmes dans les parlements et dans leurs instances dirigeantes.
En adoptant l’Initiative de Delhi pour des parlements sensibles au genre à l’issue de trois jours de réunion organisée par le Parlement indien début octobre, les 13 présidentes présentes ont reconnu avoir un rôle de premier plan dans les initiatives visant à rendre les parlements et la société plus sensibles aux questions de genre et aux besoins qui en découlent.
Constatant que la sous-représentation des femmes au Parlement perdurait, avec une moyenne mondiale qui ne dépasse pas 20 pour cent, l’initiative a mis en évidence le besoin d’agir en priorité pour renforcer la présence des femmes dans les parlements et dans leurs instances. A travers cette initiative, les présidentes se sont engagées notamment à privilégier l'égalité hommes-femmes dans les ordres du jour parlementaires, à améliorer le cadre de travail dans les parlements et à mettre en place des actions pour que la responsabilité de parvenir à l'égalité des sexes soit entièrement partagée avec les hommes. Une série de mesures dans ce sens ont été identifiées, notamment l’adoption de plans d'action en faveur de lois électorales et de mesures temporaires spéciales de nature à accroître la présence des femmes au Parlement. Les présidentes ont réfléchi aussi à leur rôle dans le mentorat de ces femmes, tant celles qui sont déjà parlementaires que celles qui aspirent à le devenir. Cette Initiative de New Delhi précède un plan d'action sur les parlements sensibles au genre, qui sera adopté à la 127ème Assemblée de l'UIP, à Québec au Canada.
L’UIP intensifie ses initiatives pour renforcer le Conseil législatif palestinien
15 octobre 2012
L’UIP va envoyer cette semaine une mission d’experts à Ramallah, en Cisjordanie, afin d’y effectuer une évaluation de la sécurité du Conseil législatif palestinien (CLP) dans le cadre d’un programme de soutien visant à établir un parlement moderne et efficace en vue de la reprise future de ses fonctions.
Le Conseil législatif palestinien n’a pas pu se réunir depuis 2007 du fait des tensions politiques et de la détention d’un grand nombre de parlementaires palestiniens en Israël, mais il dispose d’un secrétariat opérationnel. L’évaluation de la sécurité effectuée cette semaine définira les mesures à prendre pour s’assurer que le bâtiment du CLP permet aux parlementaires, au personnel, aux médias et au public d’interagir dans un cadre sécuritaire.
Ceci fait suite à une autre mission d’experts de l’UIP menée il y a une semaine, qui s’est attachée à examiner la manière d’améliorer les règles et pratiques internes du CLP dans le but de l’aider à adopter des méthodes de travail plus fluides et transparentes, à renforcer ses fonctions législatives et de contrôle et à renforcer son obligation de rendre compte. La mission contribuera aussi à clarifier les rôles et les responsabilités des parlementaires et leur relation avec le gouvernement.
Ces deux missions font partie d’un programme conjoint UIP-PNUD de soutien au CLP.
Promouvoir la non-prolifération et le désarmement nucléaires, nouveau guide de l’UIP à l’usage des parlementaires
15 octobre 2012
Ce nouveau guide de l’UIP, consacré à la non-prolifération et au désarmement nucléaires, est un outil pratique de soutien à l’action des parlementaires pour freiner la course aux armements et réduire les menaces nucléaires.
Il a été réalisé avec l’aide d’experts du World Future Council et l’organisation Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement. Il marque l’initiative la plus récente de l’UIP en faveur du désarmement et de la non-prolifération nucléaires à travers le soutien aux parlementaires dans leurs activités de protection des citoyens et des générations futures.
Les parlements jouent un rôle essentiel dans l’élimination des armes nucléaires au niveau mondial par l’adoption de lois et la ratification de traités, la maîtrise des dépenses militaires et l’examen des politiques nationales en matière de sécurité. Cette question étant cependant souvent éloignée des préoccupations quotidiennes des parlementaires, ce guide leur offre une vision pragmatique du désarmement à travers 70 recommandations leur permettant de prendre des mesures dans leurs pays respectifs. Le lancement officiel du guide aura lieu à la 127ème Assemblée de l’UIP à Québec au Canada, au cours d’une réunion plénière spéciale en présence du Secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, Tibor Tóth.
Transformer le Parlement pour y combler le déficit en femmes
3 october 2012
Le grand enjeu de l'accès des femmes au Parlement et aux structures parlementaires internes a fait l’objet d’un débat animé le 3 octobre à la 7ème réunion de Présidentes de parlement tenue par l’UIP à New Delhi.
La question des quotas ou des mesures spéciales visant à accroître le nombre de femmes au Parlement a suscité à nouveau cette interrogation : pareilles dispositions aident-elles ou handicapent-elles les femmes politiques ? Pour le Botswana, il ne fait aucun doute que les quotas ou les mesures spéciales sont impérativement nécessaires. Pour la Présidente du Parlement, Nasha Nnananyana, le fait que son parlement ne compte que quelques femmes est affligeant. « Les femmes sont complètement absentes du Parlement », a-t-elle dit à ses collègues présidentes. Il faut en priorité corriger ce déséquilibre fondamental avant que d'autres activités liées aux questions de genre puissent être envisagées au Parlement, a-t-elle souligné.
...[Lire la suite dans notre page spéciale]
L'UIP condamne le meurtre d'un parlementaire aux Maldives et lance un appel au calme
2 octobre 2012
L'Union interparlementaire (UIP) a condamné le meurtre du parlementaire Ali Afrasheem, perpétré ce mardi aux Maldives.
Cette mort est le plus récent et le plus tragique des actes de violence commis dans ce pays, qui est plongé dans une crise politique depuis le début de l'année.
Ali Afrasheem, membre du Parti progressiste des Maldives (PPM), est le premier parlementaire assassiné aux Maldives où de fortes tensions politiques ont donné lieu à des flambées de violence.
L'UIP appelle à la fin de toutes les violences et exhorte les formations politiques à garder leur calme.
L'Organisation est vivement préoccupée par des informations selon lesquelles d'autres parlementaires ont reçu des menaces de mort, notamment sur les réseaux sociaux comme Twitter.
Les cas d'un certain nombre de parlementaires des Maldives ont été portés devant le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP en raison des violences et actes d'intimidation et de harcèlement politique auxquels ils sont en butte. L'UIP suivra de très près les cas de ces parlementaires et l'évolution de la situation aux Maldives pour concourir à leur sécurité.
"L'UIP demande instamment qu'une protection soit assurée aux parlementaires à la lumière de ces événements", a déclaré le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson. L'UIP appelle en outre à l'examen rapide du projet de loi sur les immunités qui est devant le Parlement et auquel l'UIP a apporté son expertise technique. Ce projet de loi, s'il était adopté par le Parlement, assurerait une protection légale renforcée aux parlementaires dans l'exercice de leurs fonctions.
Pour en savoir plus, prière de contacter Jemini Pandya, tél. : + 41 79 217 3374, courriel : jep@mail.ipu.org
[Lire le communiqué de presse]
Réunion de parlementaires sur l'accès à la justice et l'état de droit, à l'Assemblée générale des Nations Unies
28 september 2012
Le rôle central que les parlements jouent pour le respect de l'état de droit dans leurs pays respectifs est salué dans une déclaration adoptée par les Etats membres de l'ONU à New York, à l'issue d'une réunion de haut niveau tenue le 24 septembre.
Cette déclaration, la première du genre, marque aussi la première fois que l'ONU reconnait au plus haut niveau la contribution propre des parlements nationaux à cette question, en se félicitant de l'interaction entre les parlements, l'UIP et l'ONU sur la question. Considéré comme l'un des piliers de la démocratie, l'état de droit est un objectif essentiel de l'action des parlements nationaux, ainsi que pour l'UIP. La réunion de haut niveau, à laquelle ont pris part notamment des dirigeants mondiaux, a vu les Etats réaffirmer que l'état de droit est un instrument efficace pour la réalisation des grands objectifs de l'ONU que sont la paix, les droits de l'homme et le développement. La déclaration réaffirme en outre l'attachement des Etats aux principes de la Charte des Nations Unies, au droit international et à la justice. Des interrogations subsistent néanmoins sur la manière de donner corps aux principes énoncés dans la déclaration. C'est l'une des questions qui ont été examinées lors d'une réunion parlementaire organisée par l'UIP et l'Organisation internationale de droit du développement à New York, dans le prolongement de la réunion onusienne de haut niveau. A cette autre réunion ont pris part des parlementaires, des responsables onusiens et des diplomates que ce dossier intéressent plus particulièrement.
Une nouvelle publication - Rule of Law – A Guide for Politicians - où l'on trouvera des informations importantes sur les éléments de base de ce dossier, est maintenant disponible en anglais. Les parlementaires y trouveront une aide précieuse.
Les Présidentes de parlement se réunissent à New Delhi. Leur but : faire évoluer le Parlement pour le bien des femmes
28 september 2012
Les Présidentes de parlement se réunissent dans la capitale indienne, New Delhi, où elles se pencheront sur les stratégies propres à rendre les parlements plus sensibles au genre.
La Septième Réunion des Présidentes de parlement organisée par l'UIP les 3 et 4 octobre sera consacrée à la réalisation de la parité dans les parlements, ce qui suppose de transformer les méthodes de travail de ces institutions et celles des partis politiques. Accueillie par le Parlement indien et la Présidente du Lok Sabha, Mme Meira Kumar, elle traitera aussi des conclusions de l'étude mondiale que l'UIP a publiée récemment sur les parlements sensibles au genre. Cette étude qui définit clairement ce qu'est un parlement sensible au genre, décrit en outre des mesures essentielles dans plusieurs domaines, notamment l'élaboration d'une législation destinée à assurer l'égalité des sexes et l'instauration d'une culture parlementaire respectueuse des droits des femmes et favorisant l'égalité des sexes. Ce sommet parlementaire sera inauguré officiellement par le Président indien, Pranab Mukherjee, la Présidente du Parlement, Meira Kumar, et le Président de l'UIP, Abdelwahad Radi. Il entendra des discours de la Directrice générale d'ONU Femmes, Michelle Bachelet, et du Secrétaire général de l'UIP, Anders Johnsson, et s'achèvera par l'adoption d'un document final.
Le leadership des parlementaires tanzaniens dans la lutte contre le sida fait des émules
28 september 2012
Le Groupe consultatif de l'UIP sur le VIH/sida s'appuie sur la réussite de la Tanzanie dans la lutte contre le VIH/sida pour promouvoir le leadership parlementaire dans la lutte contre cette maladie dans le monde entier.
Lors d'une mission qu'ils ont effectuée sur place au début du mois, les membres du Groupe consultatif ont pu constater de visu que le leadership parlementaire pouvait donner des résultats concrets et faire reculer la prévalence du VIH, réduire la stigmatisation et mobiliser des fonds pour traiter les questions touchant au VIH/sida. Citant l'exemple de la Coalition parlementaire tanzanienne contre le SIDA (la TAPAC), qui rassemble 75 % des élus tanzaniens, et la création d'une commission permanente des affaires touchant au VIH/sida chargée d'intégrer ce sujet à l'ensemble du travail du Parlement, le Groupe consultatif de l'UIP recommande l'approche tanzanienne à tous les parlements désireux de renforcer leur action contre le sida. Le leadership politique est en effet un élément essentiel pour combattre la stigmatisation, qui dissuade les gens de se faire dépister et accompagner. A ce propos le Groupe consultatif de l'UIP a constaté que la décision du Président tanzanien, Jakaya Kikwete, et de sa femme, de se soumettre publiquement au dépistage du sida avait incité les citoyens à en faire autant. Les parlementaires bahreïnis, belges, kényans, saoudiens, sud-africains, tanzaniens et zimbabwéens qui ont participé à cette mission présenteront un rapport à leurs parlements respectifs, au vu de ce qu'ils ont appris en Tanzanie. De plus, leur rôle dans le Groupe consultatif de l'UIP en a incité certains à se mobiliser pour la lutte contre le VIH/sida dans leur pays. Cette année, déjà, l'Arabie saoudite et la Belgique ont consolidé leur législation dans ce domaine, tandis que Bahreïn et l'Equateur s'apprêtent à leur emboîter le pas.
Réunion de parlementaires sur l'accès à la justice et l’état de droit, à l'Assemblée générale des Nations Unies
14 september 2012
Les éléments de la Déclaration qui sera adoptée à l’issue de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur l’état de droit (New York, 24 septembre) seront examinés lors d'une réunion parlementaire où l’on s’intéressera en particulier à la question de l'accès à la justice.
Cette réunion parlementaire, organisée par l'UIP et l'Organisation internationale de droit du développement (OIDD) et parrainée par la Mission italienne à l'ONU, se tiendra le 26 septembre. Les parlementaires pourront y débattre des aspects clés de l’état de droit et du rôle essentiel qui incombe aux parlements dans sa mise en œuvre. La Réunion de haut niveau des Nations Unies, et la déclaration qui en sera issue, ont vocation à définir un programme d'action sur le renforcement de l’état de droit. Une nouvelle publication intitulée Rule of Law – A Guide for Politicians, où figurent des informations sur les éléments de base de ce sujet, est parue en langue anglaise.
Les parlementaires pourront y trouver des indications utiles http://rwi.lu.se/what-we -do/academic-activities/pub/rule-of-law-a-guide-for-politicians/
Les parlementaires togolais font un pas en avant dans la lutte contre la traite et le travail des enfants
14 september 2012
Les parlementaires togolais vont franchir un nouveau cap dans la lutte contre la traite des enfants et le travail des enfants dans leur pays en suivant une formation sur la manière d'allouer une part plus importante du budget national à la protection de l’enfance.
Cette formation, organisée par le Forum des Organisations de Défense des Droits de l'Enfant (FODDET), vise principalement à assurer une plus grande participation de la société civile au processus budgétaire national qui, malgré l'engagement national en faveur de telles initiatives, a donné jusqu'ici peu de résultats. La participation de parlementaires à cette formation apportera une dimension politique et un suivi à l'exécution du budget. Le Parlement togolais fait partie des parlements d’Afrique de l'Ouest qui ont accepté d'intensifier les efforts nationaux et régionaux de lutte contre la traite des enfants et le travail des enfants, à la faveur d’une réunion parlementaire organisée conjointement par l’UIP, le Club du Sahel et de l’Afrique de l'Ouest et le Parlement de la CEDEAO, à Abuja en juin 2012. Pour consulter la Déclaration d'Abuja et autres engagements, voir :
/splz-f/cotonou10/declaration.pdf et /splz-f/abuja12/declaration.pdf
L’UIP évalue les besoins en infrastructures du Conseil législatif palestinien
14 september 2012
L’UIP va se lancer dans une évaluation des besoins liés aux installations et à l'infrastructure du bâtiment qui abrite le Conseil législatif palestinien (CLP) à Ramallah.
Il s’agit de la plus récente mission organisée au titre d'une initiative conjointe UIP-PNUD visant à aider cette institution à reprendre, à terme, le travail parlementaire. La mise en détention par Israël d'un grand nombre de parlementaires palestiniens et les divisions entre le Hamas et le Fatah paralysent l’instance législative palestinienne depuis 2007. Seul un secrétariat fonctionne aujourd’hui, du mieux qu'il peut. Cette évaluation passera en revue les installations provisoires que le CLP et son secrétariat occupent actuellement et se penchera sur les besoins propres à un parlement une fois qu’un local permanent aura été décidé pour le CLP. Cet exercice doit permettre de déterminer comment améliorer les installations afin de mieux répondre aux attentes des parlementaires, des fonctionnaires parlementaires, des médias et du public. Cette initiative s’inscrit dans un programme d’appui plus large financé par l'Union européenne. Ces missions d'experts de l'UIP ont commencé en avril 2012 et, au total, 20 missions se seront rendues à Ramallah sur une période de 18 mois dans le cadre du programme. Les premières missions ont examiné la structure du Secrétariat du CLP et les services de documentation et de bibliothèque. Leur but : que les parlementaires aient un meilleur accès à l'information qui leur est nécessaire pour s’acquitter de leur mandat. Une mission d'experts commencée à la fin août est en train de revoir le règlement intérieur et les autres procédures de travail du CLP.
La paix n’a jamais eu sa chance en Syrie, a déclaré l'UIP à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie
12 septembre 2012
La paix ne pourra jamais être instaurée en Syrie si les différentes opinions politiques n’y sont pas respectées et s’il n’y a pas de volonté authentique de recourir au dialogue pour mettre fin à la crise", a déclaré l'Union interparlementaire (UIP).
"Le printemps arabe est un rappel de l'importance cruciale de l’intégration politique et du dialogue tant pour la paix que pour la démocratie" a déclaré le Président de l'UIP Abdelwahad Radi, alors que l'Organisation s’apprête à célébrer la Journée internationale de la démocratie, le 15 septembre. Face aux milliers de personnes qui auraient trouvé la mort dans un conflit de plus en plus brutal ayant contraint des centaines de milliers de Syriens à se réfugier dans les pays voisins, une solution politique semble plus éloignée que jamais. La nécessité d'un dialogue réunissant non seulement les parties qui s’affrontent dans le conflit syrien, mais aussi tous ceux et celles qui sont pris entre deux feux, n'a jamais été aussi cruciale, aussi impérieuse. L'UIP se félicite de la volonté affichée par l'émissaire spécial en Syrie de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, de s’entretenir avec le plus grand nombre possible de personnes durant sa mission pour ramener la paix en Syrie. L’UIP espère que toutes les voix concernées seront entendues et associées au processus. Et l'UIP exhorte toutes les parties concernées en Syrie et la communauté internationale à mettre de côté les intérêts politiques particuliers et à s'engager véritablement dans un dialogue rassemblant tous les points de vue, dans l'intérêt du peuple syrien et de la paix. Elle réitère un appel lancé au Parlement syrien le 30 août (/press-f/gen300812.htm) pour qu’il s'acquitte de son obligation de protéger tous les citoyens syriens, indépendamment de leur appartenance politique, et d’exiger du gouvernement qu’il rende compte de son action. "Au moment de célébrer la Journée internationale de la démocratie, les parlements ne doivent jamais oublier que, pour la plupart des citoyens, la volonté du peuple doit être le fondement de l'autorité de la puissance publique. Les citoyens n’ont pas investi la rue et, dans certains cas, pris les armes pour remplacer une forme de dictature par une autre. Ce qu'ils exigent, c’est un système qui inclue tous les citoyens dans la sphère politique et qui leur donne la possibilité de participer au dialogue politique au moyen d’élections libres et régulières", a déclaré Abdelwahad Radi. Lors de sa 126ème Assemblée, tenue à Kampala en début d’année, l'UIP a adopté une résolution exprimant sa solidarité et sa sympathie au peuple syrien, dont les libertés démocratiques et les droits de l'homme étaient systématiquement et brutalement bafoués. La résolution demandait par ailleurs la cessation immédiate de la violence et des abus en Syrie et soutenait les efforts que déployaient les organisations internationales et régionales pour mettre fin de façon pacifique à la crise en Syrie.
Journée internationale de la démocratie – Dialogue et inclusion, des éléments clés pour résoudre les problèmes d’aujourd’hui
30 aout 2012
Le conflit syrien devient de plus en plus sanglant, alors que parallèlement le Printemps arabe est encore très présent dans les esprits.
C’est dans ce contexte que le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, rappelle l’importance capitale de l’intégration et du dialogue politiques pour la paix et la démocratie, à l’approche de la Journée internationale de la démocratie qui aura lieu le 15 septembre.
"Les citoyens n’ont pas investi la rue et, dans certains cas, pris les armes et payé de leur vie pour remplacer une forme de dictature par une autre. Ce qu'ils exigent, et ce qui doit leur être proposé, c’est un système qui inclue tous les citoyens dans la sphère politique […] Ce qui vaut pour le monde arabe est vrai partout ailleurs », a-t-il indiqué dans un message qu’il a adressé aux Membres de l’UIP en prévision de la Journée internationale de la démocratie. " Nul doute que la pluralité des opinions peut parfois créer des antagonismes. […] Mais ce qui distingue la démocratie des autres systèmes politiques, c’est le principe et la pratique du règlement des différends d’abord et avant tout par le dialogue." Une série de manifestations seront célébrées à travers le monde, en premier lieu par les parlements nationaux, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie qui aura pour thème Dialogue et inclusion. A Genève, l’UIP participera à une journée porte ouverte de l’ONU au Palais des Nations, où l’accent sera mis sur des activités en rapport avec les parlements et la démocratie. Les parlements, les parlementaires et le public sont invités à participer à un évènement sur Twitter en utilisant le hashtag #IDD2012. Pour plus ample information sur la Journée 2012, prière de consulter la page /dem-f/idd/overview.htm ou de suivre @IPUparliament sur Twitter. Le discours complet du Président Radi peut être consulté à l’adresse suivante : /dem-f/idd/statement12.pdf.
Utiliser les technologies pour ouvrir les parlements au public
30 August 2012
C’est un véritable défi pour les parlements que de suivre le rythme auquel les technologies électroniques évoluent, dans le cadre de leurs efforts visant à dialoguer avec leurs électeurs et à les tenir informés.
Voilà ce qui ressort du Rapport mondial 2012 sur l’e-Parlement. Ce rapport, qui sera présenté à la 5ème Conférence mondiale sur l’e-Parlement, à Rome, du 13 au 15 septembre, conclut néanmoins que les nouvelles technologies offrent aux parlements, qui continuent dans bien des cas à suivre des pratiques remontant au XIXème siècle, des moyens de se moderniser. Nombre de parlements utilisent les technologies dans une optique stratégique pour revoir leur manière de travailler, de communiquer avec le monde extérieur et d’associer les citoyens au processus législatif. Le rapport évoque l’augmentation des parlements diffusant leurs séances plénières sur le web (52 % aujourd’hui, contre 43 % en 2009) ou utilisant Twitter (de 12 % à 29 % sur la même période), pour illustrer l’emploi des nouvelles technologies aux fins d’associer les citoyens aux travaux des parlements. La Conférence mondiale sur l’e-Parlement, organisée par l’ONU et l’UIP et accueillie cette année par la Chambre des députés italienne, est un sommet biennal destiné à échanger des informations sur l’emploi des toutes dernières technologies. Tandis que les responsables politiques tireront des enseignements de leurs efforts d’ouverture du Parlement, les spécialistes présenteront les outils qu’ils sont en train d’élaborer dans ce but. Le Président de l’UIP, Abdelwahad Radi, s’adressera aux participants à la clôture de la Conférence, le 15 septembre, Journée internationale de la démocratie. On trouvera plus ample information sur la Conférence, qui pourra également être visionnée en ligne, à l’adresse suivante : http://www.ictparliament.org/WePC2012.
Les parlements du Pacifique définissent leurs priorités par rapport aux collectivités locales et à l’UIP
30 aout 2012
Les parlements de 11 Etats du Pacifique ont défini d’un commun accord les mesures à prendre pour se rapprocher des collectivités locales et de leurs
électeurs dans l’optique de renforcer la démocratie nationale.
Lors d’une rencontre organisée au début du mois à Apia par les parlements australien et samoan en partenariat avec l’UIP, les représentants de ces 11 parlements (en grande partie des Présidents de parlement), ont dressé une liste de mesures prioritaires, au nombre de 19, consistant entre autres à améliorer la consultation locale sur les projets de loi d’initiative parlementaire; à obtenir l’indépendance financière; à créer des bureaux dans les circonscriptions; à revoir les horaires des séances parlementaires afin que les élus disposent de suffisamment de temps pour rentrer dans leur circonscription; et à cibler les groupes les moins représentés des collectivités locales dans les activités de proximité. Les participants qui ont examiné les conclusions du Rapport parlementaire mondial publié par l’UIP et le PNUD sur l’évolution de la représentation politique ont aussi réfléchi à la difficulté de concilier leur rôle de parlementaires avec celui de chefs traditionnels. En effet, dans les Etats du Pacifique, l’éloignement des circonscriptions législatives complique considérablement la tâche des parlementaires. Ces 11 parlements sont aussi convenus de faire en sorte que l’UIP demeure présente dans la région. Aussi envisagent-ils d’adhérer à l’Organisation et d’organiser des activités régionales avec son concours. Compte tenu de la distance et du manque de moyens, les parlements du Pacifique sont traditionnellement peu représentés à l’UIP.
L'UIP appelle le parlement syrien à jouer son rôle et à protéger le peuple syrien
30 aout 2012
L'UIP a appelé aujourd'hui le Parlement syrien à s'acquitter de son obligation de protéger le peuple syrien et à prendre, de toute urgence, l'initiative de mettre fin au conflit dans le pays.
En particulier, elle appelle le Parlement à exiger du gouvernement qu’il lui rende compte de son action, s’agissant notamment du contrôle des forces de sécurité et de l’armée, et de la sécurité des civils innocents.
Depuis que le conflit entre forces gouvernementales et anti-gouvernementales a commencé en 2011 – conflit chaque jour plus sanglant - le Parlement syrien a été totalement absent de la scène politique et est resté indécemment muet sur les événements, jour après jour.
Bien qu'il ait été élu en mai de cette année lors d'élections boycottées par les principaux partis d'opposition et par une fraction des électeurs, le Parlement a néanmoins l'obligation de protéger tous les citoyens syriens, indépendamment de leur appartenance politique.
Cet appel intervient à la fin d'une session extraordinaire du Comité exécutif de l'UIP tenue à Genève, qui a pris fin aujourd'hui. Le Comité a également annoncé son intention de se saisir de la question de la suspension de la Syrie à la prochaine Assemblée de l’UIP, qui se tiendra à Québec, en octobre prochain.