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N°11
OCTOBRE 2003
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SOMMAIRE


white cube Editorial
white cube L'invité : M. Supachai Panichtpakdi
white cube Activités : Session de Cancún de la Conférence parlementaire sur l'OMC
white cube Dossier : Rencontre entre parlementaires israéliens et palestiniens
white cube Egalité des sexes : Guide parlementaire UIP/Nations Unies
white cube Evolution parlementaire

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Le Monde des Parlements
 Egalité des sexes

Présentation à l'ONU du guide parlementaire concernant la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes

résentation à l'ONU du guide parlementaire
Parmi les participants qui ont pris la parole figuraient les sénatrices J. Fraser (Canada) et L. Madero (Mexico), ainsi que Mme F. Gaspard (ancienne députée française).

A l'occasion de la vingtième session du Comité des Nations Unies chargé du suivi de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, qui s'est tenue à New York, la Division de l'ONU pour la promotion de la femme et l'UIP ont organisé, le 14 juillet 2003, un panel pour présenter le Guide parlementaire UIP/Nations Unies sur la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et son Protocole facultatif. Plus de 90 personnes y ont participé.

Les participants, notamment les sénatrices Lydia Madero (Mexique), Joan Fraser (Canada), et Mme Françoise Gaspard (ancienne parlementaire et représentante de la France au Comité) ont souligné le rôle des parlements et de leurs membres dans la mise en œuvre de la Convention et dans le mécanisme d'établissement des rapports. Le Guide a été accueilli avec satisfaction par les membres du Comité, des autres instances des Nations Unies et des ONG présentes. Les participants ont souligné la nécessité de veiller à ce que le Guide soit traduit dans le plus grand nombre de langues possible et diffusé largement. Le Guide a été perçu comme un instrument utile pour permettre aux parlements de mieux veiller au respect des droits de la femme. Les participants ont aussi souligné la nécessité d'assurer un suivi adéquat, la prochaine étape étant d'utiliser cet instrument!

Utilisation du Guide

Certains parlements se sont assurés que :
chacun de leur membres a reçu un exemplaire du Guide;
le Guide a été soumis aux commissions ou à la commission parlementaire(s) concerné(s);
a été organisé un lancement public du Guide en présence de représentants des autorités gouvernementales compétentes et des divers secteurs de la société civile concernés par la question;
un débat parlementaire a eu lieu sur le sujet.


Un séminaire pour les parlementaires

Panel UIP/ONU sur la CEDAW à New York L'UIP et la Division pour la promotion de la femme du Secrétariat de l'ONU organiseront le 4 octobre 2004 un séminaire de formation pour les parlementaires dont le pays a présenté un rapport qui vient d'être examiné ou sera examiné par le Comité des Nations Unies chargé du suivi de la Convention sur toutes les formes d'élimination de la discrimination à l'égard des femmes. Ce séminaire devrait permettre d'identifier des moyens de renforcer le rôle des parlements, et dans le processus d'établissement des rapports, notamment aux stades de la préparation et de la présentation, et dans le suivi des observations finales que le Comité adresse à l'Etat concerné.
Photo : Panel UIP/ONU sur la CEDAW à New York


Soutien aux candidates rwandaises

Après des années de transition, le Rwanda a organisé ses propres élections à l'Assemblée nationale et au Sénat en septembre 2003. Une participation égale des hommes et des femmes, comme électeurs et comme candidats, était manifestement essentielle pour assurer la légitimité du nouveau Parlement et du processus démocratique.

Pour faire face à ce défi, l'UIP et le Programme des Nations Unies pour le développement, avec l'Assemblée nationale de transition du Rwanda et le Forum des femmes rwandaises parlementaires (FFRP), ont organisé un séminaire sur le thème "Les Rwandaises et la campagne électorale" à Kigali (Rwanda) les 30 et 31 juillet 2003.

Organisé à la veille de l'ouverture des campagnes pour les élections présidentielles et législatives, le séminaire venait au bon moment dans le processus électoral rwandais. Quatre-vingt femmes occupant des postes de responsabilité et venues d'horizons différents ont examiné diverses questions : les femmes et la Constitution, le financement des campagnes électorales, les relations avec la presse et les électeurs&. Elles ont bénéficié du concours d'experts nationaux et internationaux venus de France, du Kenya et d'Afrique du Sud.

Le séminaire a montré que les Rwandaises possédaient les qualités requises pour occuper des fonctions dirigeantes, pour assurer une représentation équilibrée au Parlement et pour faire comprendre les vues des différents groupes qu'elles représentent. Les élections au Rwanda sont le test de la stabilité et de l'efficacité des institutions et de l'égalité des hommes et des femmes, qui est garantie par la Constitution.

La Constitution rwandaise a déjà fait l'objet d'un séminaire organisé par l'UIP en 2001 dans le but de donner aux Rwandais une occasion unique d'étudier les moyens concrets de garantir que la Loi fondamentale du pays tiendrait compte des préoccupations des deux sexes. Aujourd'hui, cette Constitution est l'un des modèles du genre. Il faut espérer que ce premier succès conduira à l'entrée d'un grand nombre de femmes dans le nouveau Parlement rwandais.


"Les parlementaires se mobilisent contre le trafic des enfants"

Parlementaires contre le trafic des enfants
Parlementaires contre le trafic des enfants

Suite à une initiative du Comité de coordination des femmes parlementaires de l’UIP, des élus, hommes et femmes, ont abordé le problème du trafic des enfants à Santiago du Chili, lors d'un panel organisé conjointement par l'UIP, l'UNICEF, l'Organisation internationale du travail (OIT), et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce panel était dirigé par la Présidente de la Chambre des députés du Chili, Mme Isabel Allende.

On estime à 1,2 million le nombre de filles et de garçons soumis chaque année au trafic national et international des personnes. Leur destin ? La prostitution, la mendicité et d'autres formes de travail, et notamment l'extraction minière, l'agriculture et les travaux domestiques. Ces enfants sont victimes de violations multiples de leurs droits de l'homme, dont le droit à l'éducation, le droit à la santé et leur droit à la protection contre la maltraitance et l'exploitation.

Les participants au panel ont rappelé la position stratégique qu'occupent les parlements dans la lutte contre le trafic d'enfants et d'adolescents au niveaux national, régional et international. Les pays connaissant des niveaux différents d'avancement dans la sensibilisation, la législation, la prévention et la coopération interrégionale en matière de trafic d'enfants et d'adolescents, il est primordial que les parlements s'engagent davantage pour aider à la solution de ce problème grave, avec le soutien des organisations internationales concernées. Les participants ont insisté sur la nécessité d'assurer la coopération de tous les secteurs concernés qui doivent intervenir aussi bien dans les domaines de la prévention et de l'élimination de cette pratique, au niveau national, régional et international. Les efforts déployés par les instances publiques et privées dans le cadre d'une multiplicité de stratégies (juridique, législative, sensibilisation sociale, assistance aux victimes et coopération entre les pays) doivent viser les pays d'origine, de transit et de destination, où ces pratiques sont constatées. Le panel a clos ses débats par la présentation d'une série de recommandations concrètes faites aux Parlements. Le texte détaillé se trouve sur le site Internet de l'Union interparlementaire.


L'UIP se félicite de l'annulation de la condamnation d'Amina Lawal

L’Union interparlementaire (UIP) se félicite de la décision prise par la Cour d’appel islamique du Nigéria d’annuler la peine de mort prononcée contre Amina Lawal et de renoncer à toute poursuite contre elle. Mme Lawal avait été accusée d’adultère et condamnée à mort par lapidation par le tribunal islamique de Bakori, dans l’Etat du Katsina (Nigéria).

L’UIP avait déjà condamné la pratique de la lapidation dans un cas précédent, celui de Mme Safiya Husseini, et avait mobilisé ses Membres pour s’y opposer. Elle a fait de même pour le cas de Mme Lawal. L’organisation mondiale des parlements a toujours plaidé contre la peine de mort et affirmé sa conviction que femmes et hommes sont égaux devant la loi, dans le respect des droits de l’homme.

Tout en se réjouissant de la libération de Mme Lawal, l’UIP réitère sa conviction qu’il faut mettre fin à la pratique de la lapidation, et à la peine de mort en général, et condamne toute peine cruelle, inhumaine ou dégradante infligée aux femmes comme aux hommes.

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