Retour à la page "Les femmes en politique" Réunion des femmes parlementaires
Les femmes à l'Union interparlementaire


Historique

Fondée en 1889, l'Union interparlementaire a longtemps reflété dans ses rangs la faible proportion et la quasi absence de visibilité des femmes dans la vie politique nationale. En 1978, lassées de ne pouvoir influer sur les programmes et politiques de l'Organisation, des femmes ont pris l'initiative d'y créer un groupe informel de femmes parlementaires. Réunion

Jusqu'en 1983, les réunions de femmes parlementaires se tenaient occasionnellement durant les sessions statutaires de l'Union sous la forme soit de réuniounions proprement dites, soit d'un déjeuner ou d'un thé. En 1983, les femmes parlementaires ont souhaité créer une instance autonome sous les auspices de l'Union interparlementaire; après mûre réflexion, elles ont choisi l'intégration dans les structures de l'institution tant elles étaient convaincues que les intérêts des femmes seraient mieux servis si elles se réunissaient à chaque conférence de l'Union pour déterminer les moyens d'influer sur les politiques, le fonctionnement et les décisions de l'Organisation.

Depuis 1986, les Femmes parlementaires tiennent une session d'une journée entière la veille de l'ouverture des Assemblées de l'Union pour arrêter des stratégies à l'avance afin de faire connaître leurs vues et préoccupations durant la session. En avril 1990, le rôle, les objectifs et le mode de fonctionnement des Réunions des femmes parlementaires ont été consacrés par un texte et le Comité de coordination de la Réunion des femmes parlementaires, une structure permanente chargée de coordonner les activités et d'assurer la continuité, a été institué. Tenue sous la présidence d'une parlementaire du pays hôte, la Réunion des femmes parlementaires est ouverte officiellement en présence de ses plus hautes autorités gouvernementales et parlementaires. Depuis 1985, l'appui technique est assuré officiellement par le Secrétariat de l'Union interparlementaire.

En avril 1998, les femmes parlementaires ont recommandé qu'au sein de chaque Parlement membre de l'Union interparlementaire, une femme parlementaire soit désignée en tant que "point focal" pour relayer auprès des autres parlementaires - indépendamment du parti politique et, le cas échéant, de la Chambre du Parlement auxquels ils appartiennent - les informations relatives aux travaux de l'Union interparlementaire visant à promouvoir le partenariat entre hommes et femmes. L'objectif est de mieux faire connaître au sein des Parlements l'action que mène l'Union interparlementaire dans ce domaine, mais aussi d'enrichir en retour l'activité de l'Union par la réflexion et l'expérience nationale des parlementaires.

Règlement En 1999, des nouvelles dispositions des Statuts et Règlements de l'Union ont été introduites, donnant une reconnaissance officielle à la Réunion des femmes parlementaires et à son Comité de coordination. Un règlement pour la Réunion et pour son comité de Coordination à été adopté à Bruxelles, lors de la 100ème Conférence de l'Union interparlementaire. Par ailleurs, une des nouvelles dispositions des Statuts, fait de la Présidente du Comité de Coordination des femmes parlementaires un membre de droit du Comité exécutif. Cette initiative a permis de rajouter une voix à celle des femmes parlementaires déjà élues au Comité Exécutif, pour représenter l'ensemble des femmes membres de l'Union.


La Réunion des femmes parlementaires vise à :


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Réalisations concernant la condition de la femme

  • Plus grande sensibilisation de l'Union interparlementaire vis-à-vis des comportements discriminatoires fondés sur le sexe qui s'est traduite par la mise sur pied d'un programme de longue haleine concernant la participation des femmes à la vie politique et s'appuyant sur une série d'enquêtes mondiales (statistiques et analyses), des réunions spécialisées et des stratégies détaillées propres à remédier aux déséquilibres dans la participation des hommes et des femmes à la vie politique.
  • Prise de conscience de ce que la faible participation des femmes à la vie politique est l'une des principales causes du déficit démocratique dans le monde.
  • Défense du principe de l'égalité entre les hommes et les femmes qui s'accompagne de la reconnaissance de leurs différences et de leur complémentarité.
  • Promotion du partenariat entre les hommes et les femmes comme moyen d'arriver à une forme de gouvernement plus démocratique et, partant, une société plus démocratique.
  • Action visant à proscrire la violence contre les femmes.
  • Sensibilisation à l'impact des médias sur la condition de la femme et sur l'image publique des femmes politiques.


Réalisations concernant la structure et le fonctionnement de l'Union

  • Plus grande visibilité et influence renforcée des femmes parlementaires.
  • Instauration d'un mécanisme grâce auquel la Réunion des femmes parlementaires fait rapport sur ses travaux au Conseil directeur et lui soumet des recommandations.
  • Inscription plus fréquente à l'ordre du jour des réunions de l'Union de questions concernant les femmes ou présentant un intérêt particulier pour elles.
  • Modification en 1988 des Statuts de l'Union interparlementaire qui disposent désormais que le Comité exécutif de l'Organisation doit compter au moins deux femmes parmi ses douze membres. La première femme membre de cet instance dirigeante a été élue cette année là et, depuis, le Comité exécutif a compté entre deux et cinq femmes; à deux reprises, une femme a été élue à sa vice-présidence.
  • Modification en 1990 des Statuts de l'Union qui disposent désormais que les Parlements qui comptent des femmes parmi leurs rangs doivent compter au moins une femme dans leur délégation aux réunions statutaires de l'Union. On observe depuis une progression sensible du pourcentage des femmes parmi les délégués.
  • Modification en 1991 du Règlement de l'Assemblée prévoyant un nombre équivalent d'hommes et de femmes dans les comités de rédaction.
  • Remaniement en 1995 de la terminologie des Statuts et Règlements de l'Union pour en éliminer toute formulation pouvant suggérer la supériorité d'un sexe par rapport à l'autre.
  • Création d'un groupe du partenariat entre hommes et femmes en 1997.
  • Modification en 1999, des Statuts et Règlements de l'Union, qui établissent désormais de manière officielle qu'une Réunion des femmes parlementaires, assistée d'un comité de coordination, se tiendra à la faveur de chaque session de la Conférence interparlementaire et rendra compte de ses travaux au Conseil. Composition du Comité de coordination.
  • Adoption d'un règlement pour la Réunion et son comité de coordination.
  • La Présidente du Comité de coordination est un membre de droit du Comité Exécutif de l'Union depuis 1999.


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