Retour à la page "Les femmes en politique" Suivi parlementaire de la Conférence de Beijing
Partenariat entre hommes et femmes


Conférence de Beijing L'Union interparlementaire considère que les engagements pris lors de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, septembre 1995) sont des engagements d'Etat. Or le Parlement, qui est l'une des branches du pouvoir de l'Etat, est l'acteur clé pour l'adoption de la législation d'habilitation et des budgets nécessaires à la réalisation des programmes envisagés par les administrations pour donner suite aux accords internationaux. Pour cette raison, l'Union interparlementaire a participé au processus préparatoire de la Conférence de BeijBeijing, contribué à celle-ci par diverses initiatives, et oeuvre activement au suivi de la Conférence.

DEBAT CONTINU SUR LE SUIVI D'ENSEMBLE
DU PROGRAMME D'ACTION DE BEIJING

Outre qu'elle se prononce sur des thèmes faisant l'objet de recommandations dans le Programme d'action de Beijing, l'Union interparlementaire prend plus explicitement en compte que par le passé les intérêts et préoccupations des femmes dans toutes ses résolutions. Les femmes parlementaires, qui ont obtenu que tout comité de rédaction constitué par l'Union soit désormais formé d'un nombre équilibré d'hommes et de femmes (art. 15 du Règlement des Commissions d'étude), y sont particulièrement attentives.

Pour sa part, la Réunion des femmes parlementaires a, dès octobre 1995, entrepris de conduire tous les six mois un débat général sur l'action nationale de suivi du Programme d'action et un débat spécifique sur l'un des douze domaines critiques évoqués dans ce texte. Ce débat donne lieu à un échange de vues et d'expériences sur des activités législatives, des initiatives parlementaires diverses et des activités d'information et de formation de la population.

LES DROITS DE L'HOMME

L'Union interparlementaire entend que les droits de la femme sont indissociables des droits de l'homme tels qu'ils sont consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et les autres instruments juridiques internationaux à ce sujet. Tenue à Beijing en septembre 1996, la 96e Conférence interparlementaire adopte dans cet esprit une une résolution sur la " promotion d'un meilleur respect et d'une protection accrue des droits de la personne en général et des femmes et des enfants en particulier". La résolution fait largement référence à la Déclaration et au Programme d'action de Beijing qui affirment ce principe.

LA PAUVRETE

Réunies à Beijing en septembre 1996, les femmes parlementaires débattent du thème suivant : Pauvreté et extrême pauvreté : les femmes comme victimes de ce phénomène et comme acteurs clés dans la lutte pour l'éradiquer. Ce débat vise à marquer 1996, déclarée Année internationale pour l'élimination de la pauvreté par l'Assemblée générale des Nations Unies, et le début de la décennie 1996-2007, déclarée Décennie sur ce même thème.

Etudiant les mesures à prendre de manière prioritaire pour assurer la mise en oeuvre des recommandations du Sommet mondial pour le développement social, le Conseil interparlementaire se préoccupe lui aussi de la féminisation croissante de la pauvreté. Pour enrayer ce phénomène, il préconise des politiques pour ouvrir l'activité économique aux femmes, en fixant des objectifs quantifiables, et leur donner accès aux ressources productives.

LA PARTICIPATION DES FEMMES A LA VIE POLITIQUE

L'Union interparlementaire accorde une attention prioritaire au suivi du volet du Programme d'action de Beijing qui concerne la participation des femmes à la vie politique et au processus de prise de décision. Son action à cet égard est menée conjointement avec le suivi du Plan d'action pour remédier aux déséquilibres actuels dans la participation des hommes et des femmes à la vie politique et répond aux engagements pris dans la Déclaration parlementaire de Beijing par les parlementaires ayant participé à la Conférence de Beijing. Les enquêtes et études 1996-1997, et la Conférence interparlementaire spécialisée sur le thème "Vers un partenariat entre hommes et femmes en politique" en constituent les principaux volets. Dans le prolongement de cette Conférence, l'Union a lancé un débat approfondi et des recherches sur la contribution spécifique des femmes au processus démocratique.

LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES

Poursuivant de précédents travaux de l'Union interparlementaire dans ce domaine, à Istanbul, en avril 1996, les femmes parlementaires débattent de la question de la Violence organisée à l'encontre des femmes. Une lettre est ensuite adressée en mai 1996 à tous les parlements nationaux pour les inciter à prendre en compte le Plan de loi type sur la violence dans les relations familiales et interpersonnelles mis au point par Mme Radhika Coomaraswamy, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, y compris ses causes et ses conséquences.

EDUCATION ET FORMATION

En juin 1996, puis à nouveau en septembre 1996, l'Union interparlementaire encourage les gouvernements à mettre en place des mécanismes assurant l'accès des femmes aux programmes de formation et à inciter les secteurs public et privé à assurer leur formation continue.

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LES FEMMES ET LES MEDIAS

Réunies à Bucarest en octobre 1995, les femmes parlementaires débattent de l'impact des médias sur la condition de la femme. Puis, en février 1997, une Table ronde avec les médias débat de l'image de la femme politique dans les médias à l'occasion de la Conférence spécialisée de New Delhi.

L'EXPLOITATION SEXUELLE

En avril 1997, à Séoul, les femmes parlementaires débattent de la question de l'éducation pour prévenir l'exploitation sexuelle des enfants.

LES FEMMES EN MEDITERRANEE

Lors de sa IIe Conférence interparlementaire sur la sécurité et la coopération en Méditerranée, tenue à La Valette (Malte) en novembre 1995, l'Union interparlementaire réaffirme le principe de l'égalité de l'homme et de la femme et elle encourage les Etats méditerranéens à prendre les dispositions appropriées pour donner suite aux résultats de la Conférence de Beijing et des trois Conférences préparatoires tenues pour la région, à Vienne, Amman et Dakar. Elle réaffirme aussi sa conviction qu'il est possible, sans susciter une déstabilisation culturelle ou imposer des valeurs étrangères à la culture nationale, de valoriser ou revaloriser socialement la dignité de la femme et de permettre l'émergence d'une image plus équilibrée des capacités des hommes et des femmes de participer à la gestion des affaires aussi bien privées que publiques.

Une première Réunion des femmes parlementaires méditerranéennes a été organisée à la faveur de la IIIème CSCM, qui s'est tenue à Marseille en avril 2000. Cette Réunion des femmes parlementaires méditerranéennes a permis de faire valoir le point de vue des femmes sur les questions relatives au processus de paix et à la sécurité dans la région. Le document final adopté par la Conférence réaffirme la nécessité d'assurer un suivi efficace à la Déclaration et au Programme d'action de Beijing et plus particulièrement en ce qui concerne la violence faite à l'encontre des femmes. Elle invite également les Parlements à ratifier la CEDAW et son Protocole additionnel. La Conférence a aussi appelé à ce que l'égalité des chances devienne en soi un indicateur de la démocratie, invitant les Parlements à faciliter la participation des femmes à tous les niveaux de la société - politique, économique et social.

VOCABULAIRE

En avril 1996, l'Union interparlementaire modifie ses propres Statuts et Règlements afin d'en éliminer tout vocabulaire pouvant suggérer la prééminence d'un sexe sur l'autre. Conçue comme un exercice pédagogique visant à modifier les mentalités, cette révision était prévue dans le Plan d'action de l'Union interparlementaire.


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