Désarmement | |
Foyers de tension | |
Sécurité et coopération en Méditerranée |
Oeuvrer en faveur du désarmement est l'une des préoccupations majeures de l'Union depuis sa fondation.
L'Union est l'une des premières instances qui aient lancé un appel en vue d'établir une réglementation internationale du commerce des armes classiques; en 1985, elle a tenu à Mexico un symposium interparlementaire sur le désarmement relatif aux armes classiques puis, en 1990 à Bonn, une conférence qui a évalué l'incidence de l'évolution rapide des relations internationales sur les questions de désarmement et de sécurité.
Les questions de désarmement figurent régulièrement à l'ordre du jour des Conférences interparlementaires, comme celles concernant l'établissement d'un Registre mondial sur les transferts d'armes, paix au Moyent-Orient, la non-prolifération des armes nucléaires, la protection des minorités comme une condition indispensable à la stabilité, la sécurité et la paix, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et l'interdiction des essais d'armes nucléaires, ainsi que la lutte contre le terrorisme.
Organisation politique ayant pour objectif premier la paix, l'Union interparlementaire accorde une attention particulière à l'élimination des foyers de tension par la voie de la négociation politique. Elle réagit donc face aux crises pouvant affecter la sécurité mondiale ou régionale et porte un intérêt soutenu à certains foyers de tension.
Le Moyen-Orient est à l'ordre du jour de l'Union interparlementaire depuis plusieurs décennies. Les Conférences interparlementaires ont discuté ce sujet à plusieurs reprises. En 1987, un Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient a été établi. Composé de six membres, il promeut des contacts directs entre les délégations arabes et israélienne et appuie le processus de paix par une action parlementaire.
Un autre Comité ad hoc de l'Union interparlementaire est chargé de suivre la situation concernant Chypre.
L'un des foyers de crise qui préoccupent tout particulièrement l'Union est l'ancienne Yougoslavie. Condamnant les violations des droits fondamentaux de l'homme et les déplacements forcés de populations, l'Union a pris position en faveur de mesures d'urgence, a appuyé l'aide humanitaire et a vivement prôné un règlement négocié du conflit. En avril 1998 l'Union a adopté une résolution d'urgence sur la situation au Kosovo.
Une mission de l'Union s'est rendue, en juillet-août 1994, en Bosnie-Herzégovine, en Croatie et dans la République fédérative de Yougoslavie. La mission a recommandé aux membres de l'Union d'appuyer les parlements de ces trois pays notamment par le biais de l'assistance technique.
SECURITE ET COOPERATION EN MEDITERRANEE
L'Union met en oeuvre un important programme d'activités axé sur la Méditerranée, programme qui s'est mué en processus CSCM depuis 1992. Si vous souhaitez de plus amples informations sur ce programme, consultez la page spéciale qui lui est consacrée sur ce site.
Trois Conférences interparlementaires sur la sécurité et la coopération en Méditerranée ont déjà été organisées, l'une à Malaga (Espagne) en juin 1992, à La Valette (Malte) en novembre 1995, et à Marseille (France) en mars-avril 2000.
Enfin, l'Union a mis en place un mécanisme permanent de dialogue et de négociation entre partenaires méditerranéens sous la forme de réunions semestrielles qui se tiennent durant les Conférences interparlementaires statutaires.