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Contre la violence envers les femmes
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  La journée internationale 2010 pour
  l'élimination de la violence à l'égard des femmes

MANIFESTATIONS PARLEMENTAIRES DANS LE MONDE

Les informations concernant toutes les manifestations que les parlements ont organisé à l'occasion de la Journée internationale 2010 pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes seront répertoriées dans cette section si l'UIP en est informée. On trouvera ci dessous la liste des manifestations parlementaires dont l'UIP a connaissance.

Il suffit de cliquer sur le nom du pays pour obtenir des informations générales concernant le parlement en question, telles qu'elles apparaissent dans la base de données PARLINE. Pour ajouter d'autres manifestations à la liste, prière de contacter l'UIP.

Dernière mise à jour : le 25 novembre 2011   
 

PaysDescription de l'événement
Albanie A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, les membres du Parlement albanais ont adopté une résolution sur l'élimination de cette forme de violence et le renforcement de la dimension parlementaire dans la lutte contre les violences conjugales. Cette résolution réaffirme l'engagement et la détermination du Parlement albanais à améliorer la législation concernant la prévention et la répression des violences faites aux femmes, notamment des violences conjugales, et à en surveiller l'application. Le Parlement s'est également engagé à sensibiliser davantage au fait que la violence conjugale constitue une atteinte aux droits de l'homme. Plus particulièrement, ce texte rappelle que le Parlement se doit de contrôler l'application de la législation, ce qui suppose notamment de prévoir des ressources financières suffisantes, de favoriser la création et le bon fonctionnement des services d'accompagnement des victimes de violences conjugales, notamment de foyers, de renforcer l'éducation des garçons et des filles pour créer une société exempte de violence et de contribuer à une meilleure coordination entre les différents intervenants concernés par la prévention et l'élimination de la violence faite aux femmes.
Autriche Le 25 novembre 2010, des parlementaires autrichiens de tous les groupes membres de la section autrichienne de l'Association des parlementaires européens pour l'Afrique (AWEPA) ont réitéré leur appel de soutien en faveur de la campagne mondiale lancée par le FNUAP et l'UNICEF pour mettre fin aux mutilations sexuelles féminines en l'espace d'une génération. Dans une déclaration collective intitulée « Initiative interpartis contre la violence – Mettre fin à la violence à l'égard des femmes et aux mutilations sexuelles féminines », les parlementaires ont demandé des mesures et des actions de portée générale pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des jeunes filles dans le monde, et en particulier aux mutilations sexuelles féminines.

La déclaration souligne la nécessité de :

  • Développer les initiatives d'information et de sensibilisation au sujet des conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes et des mutilations sexuelles féminines, notamment au sein des parlements et auprès du public;
  • Soutenir les initiatives et les stratégies de prévention au niveau local en coopération avec les femmes, la société civile, les chefs traditionnels, les experts de la santé, les enseignants et les élus des collectivités locales;
  • Réformer les stratégies visant à mettre un terme à la violence contre les femmes, promouvoir la participation égale des femmes à la société (notamment en renforçant la représentation des femmes dans les parlements nationaux, les forums publics, la société civile et les communautés locales);
  • Diffuser des informations et dispenser une éducation et des formations relatives aux violences sexistes à tous les agents de l'Etat, en particulier aux membres des services de police et de la justice, dans le cadre de la prévention de la violence à l'égard des femmes et des filles et de la prestation des soins de santé et des services de soutien aux victimes.
Canada

Les parlementaires canadiens ont fait des déclarations au Sénat et à la Chambre des communes pour souligner la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre et la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes le 6 décembre. Ces déclarations ont été faites dans le cadre de la campagne internationale de 16 jours dénonçant la violence faite aux femmes. La Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes a été instituée par le Parlement canadien en 1991 en mémoire du massacre de 14 étudiantes de l'École Polytechnique de Montréal en 1989. Le 6 décembre 2010, à l'occasion de cette journée, les drapeaux ont été mis en berne sur la Colline du Parlement et la Chambre des communes a observé un moment de silence.

Chili

La Chambre des députés a organisé plusieurs activités le 25 novembre pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence envers les femmes. La Chambre a créé sur son site web une page spéciale permettant d'accéder aux documents et affiches de l'UIP, ainsi qu'aux affiches du Service national de la femme (SERNAM) et à d'autres documents pertinents produits par une équipe de documentalistes de la bibliothèque du Congrès. On y trouve également des indications provenant du calendrier de la Chambre et des documents audio, avec le détail des activités réalisées pour donner de la visibilité à cette journée internationale et des liens pertinents. Le 30 novembre, chaque membre du Parlement s'est vu remettre un ensemble d'affiches de l'UIP et du SERNAM, ainsi qu'une affiche sur la Loi sur le « femmicide » (autrement dit sur les femmes tuées sous les coups de leur conjoint) et un ruban blanc, symbole de la campagne internationale pour mettre fin à la violence contre les femmes. Ce matin là, parlementaires, ambassadeurs, conseillers du gouvernement, journalistes, représentants du syndicat de la fonction publique (ANEF) et membres du personnel de la Chambre des députés arboraient leur ruban blanc. Parallèlement, dans une optique de sensibilisation du grand public à ce fléau social qu'est la violence faite aux femmes, les visiteurs présents ce jour là ont reçu de leurs guides les mêmes articles que les parlementaires.

Croatie Le 25 novembre 2010, le Président du Parlement croate, M. Luka Bebić, a fait une déclaration en séance plénière pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Il a déclaré que la Croatie avait adopté une série de lois et de stratégies visant à éliminer les violences envers les femmes et les violences au foyer. Après cette déclaration, M. Bebić a invité les membres du Parlement croate à le rejoindre dans la grande salle du Parlement pour y prendre part à une manifestation spéciale organisée par la Commission de l’égalité entre les sexes.

Dans le cadre de la campagne nationale « Halte aux violences envers les femmes et aux violences au foyer », les parlementaires ont participé à une séance de peinture symbolique dans le but d’adresser un message fort à la nation croate. Cet événement a fait l’objet d’une large couverture médiatique où l’on a pu voir les parlementaires s’enduire les paumes de peinture bleue et jaune et laisser l’empreinte de leurs mains sur une toile blanche. Ces empreintes symbolisent leur détermination à faire cesser les violences envers les femmes. Les parlementaires ont apposé leurs signatures sous leurs empreintes respectives et se sont ensuite adressés aux médias dans le but de sensibiliser le public. Le tableau, qui porte le message « Halte à la violence », aura un emplacement permanent sur les murs du Parlement croate.

Chypre Le Président de la Chambre des Représentants, M. Mario Garoyian, a prononcé une allocution en séance plénière à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. « L'élimination de la violence envers les femmes doit faire l’objet d'une approche globale et intégrée, incluant la prévention, la protection des victimes et la répression des auteurs de ces actes de violence. Et la collaboration étroite avec les autorités compétentes est d'une importance non moins cruciale » a-t-il déclaré.

Il a fait part de la satisfaction qu’inspiraient à la Chambre des Représentants les activités du Mécanisme national pour les droits de la femme et, plus particulièrement, du Sous-comité sur les violences au foyer. Il a rappelé la résolution du 5 mars 2009 de la Chambre des Représentants sur la Journée internationale de la femme où la Chambre réaffirmait sa volonté de faire aboutir le plan d'action national pour l'égalité entre les sexes. Ce plan vise notamment à fédérer les initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes.

Géorgie

Le programme national d’activités pour les 16 Journées d'action contre la violence sexiste sera lancé par la Vice-Présidente du Parlement et Présidente du Conseil pour l'égalité des sexes, Mme Rusudan Kervalishvili, le 25 novembre à l’hôtel Sheraton Metekhi. Les 16 Journées d'action (du 25 novembre au 10 décembre) se dérouleront en coordination avec le projet « Lutte contre la violence sexiste dans le Sud Caucase » du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) soutenu par le Conseil pour l'égalité des sexes du Parlement géorgien, et en étroite collaboration avec les organismes gouvernementaux et les organisations internationales et non gouvernementales actives dans ce domaine.

Sont prévus au programme des animations de rue dans les centres-villes et la diffusion de brochures; des réunions d'information à l’intention des groupes cibles (professeurs, médecins, femmes au foyer, ingénieurs, fonctionnaires, etc.) visant à les sensibiliser aux lois nationales sur l'égalité des sexes, les violences conjugales et la traite des êtres humains; des émissions de radio et de télévision; des projections de films et des expositions sur les violences sexistes; des formations destinées aux hommes sur les questions de genre; le lancement d’un numéro national d’appel d’urgence sur les violences conjugales; et des consultations avec avocat et psychologue, etc.

Honduras Le Congrès a adopté une motion visant à ce que les hommes ayant tué ou maltraité des femmes ne restent pas impunis.
Des groupes de femmes ont manifesté devant le Congrès pour promouvoir la condition de la femme et protester contre la violence et les mauvais traitements infligés aux Honduriennes. Ces femmes ont distribué des brochures en coopération avec l’Institut des femmes.
Indonésie Le 22 novembre, le Président de la Chambre des Représentants de la République indonésienne se fera l’expression, lors de son discours en plénière, de la volonté du Parlement de nouer des partenariats pour lutter contre les violences faites aux femmes. Pour marquer la Journée internationale, les parlementaires signeront la banderole célébrant cet évènement. Et le 22 décembre, qui est la Journée des femmes en Indonésie, un séminaire sera organisé sur la question.
Israël

La Knesset a organisé un certain nombre de manifestations entre le 23 et le 30 novembre 2010 pour marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La Knesset a tenu un débat en plénière le 23 novembre au sujet d’une motion déposée par la Présidente de la Commission de la condition féminine, Tzipi Hotevely, pour marquer la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et d’un projet de loi relatif au code pénal interdisant les publicités pour la prostitution présenté par Orit Zuaretz, Présidente de la Sous-commission de lutte contre la traite des femmes.

Le 23 novembre, la Commission de la condition féminine a organisé une réunion spéciale à laquelle ont assisté le Ministre de l’éducation Gideon Sa’ar, et le Vice-ministre du Bureau du Premier ministre pour la promotion de la jeunesse, des étudiants et des femmes, Gila Gamliel. Le 29 novembre, la commission de la condition féminine et la commission de l’immigration et de l’intégration ont mené conjointement une réunion sur la violence à l’égard des femmes au sein de la communauté éthiopienne, le harcèlement sexuel dont elles sont victimes et les difficultés linguistiques qu’elles rencontrent pour comprendre les mesures de protection décidées par les tribunaux. Le 30 novembre, une réunion conjointe sur les sévices sexuels infligés aux jeunes filles dans l’environnement familial a été organisée par trois commissions (Commission de la condition féminine, Commission du travail, de l’action sociale et de la santé et Commission des droits de l’enfant), à la suite de la publication du rapport annuel de l’Association des centres d’aide aux victimes de viol en Israël.
LituanieDans le cadre de la campagne lancée par l'UIP pour mettre un terme à la violence à l'encontre des femmes, les membres de la Commission des droits de l'homme du Parlement lituanien ont organisé une conférence de presse le 25 novembre, en collaboration avec des associations de femmes. L'objectif de cette conférence était de mieux faire connaître le problème de la violence envers les femmes au niveau national, et de présenter aux médias et au public les principales dispositions d'un nouveau projet de loi de protection contre la violence familiale. A ce jour, la Lituanie ne dispose pas de loi contre les actes de violence envers les femmes, et la Commission des droits de l'homme a créé récemment un groupe de travail pour élaborer une telle loi.
MaliLe 26 novembre 2010, l'Assemblée nationale du Mali a créé le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Donnant suite aux recommandations du séminaire national organisé conjointement par le Parlement malien et l'UIP, les 3 et 4 juin 2010, sur le rôle des parlementaires face aux violences faites aux femmes et aux filles, ce Réseau a pour objet d'inciter les parlementaires à jouer un rôle dans l'information et la sensibilisation des citoyens et des médias sur ces questions. Des missions parlementaires de sensibilisation seront organisées dans diverses régions du pays, les premières étant prévues à Bamako, les 11 et 12 décembre 2010, et à Kita (région de Kayes), les 27 et 28 décembre 2010.

Ces missions visent entre autres à permettre aux parlementaires maliens d'informer et de consulter la société civile et la population afin de mieux cerner le phénomène de la violence sexiste dans la société, à sensibiliser les hommes et les femmes et à faire évoluer leurs comportements. Elles visent également à préparer l'opinion en vue de mener une réforme législative ou d'adopter une loi sur les violences basées sur le genre, notamment sur les mutilations génitales féminines.

Nicaragua Le 30 novembre, le service “genre” de l’Assemblée nationale du Nicaragua a organisé, avec l’aide de la fondation Friedrich Ebert, un Forum national sur le thème Propositions pour remédier à la violence sexiste au Nicaragua.
Ce forum avait pour objet de rassembler des acteurs politiques et sociaux essentiels pour définir des propositions visant à enrayer la violence à caractère sexiste de façon coordonnée et à renforcer les partenariats pour combattre ce fléau.
Norvège De nombreux parlementaires norvégiens prennent part à des activités visant à éradiquer les violences envers les femmes et, le 25 novembre, une attention particulière sera accordée à la Campagne Ruban blanc, initiative mondiale visant à ce que les hommes soient plus présents dans la lutte contre ces violences. Les 269 membres du Parlement recevront un ruban blanc et l'un d'eux fera une intervention à un séminaire Ruban blanc qui se tiendra à Oslo le même jour. Et, le 6 décembre, se tiendra une table ronde parrainée par le Parlement visant à nouer un dialogue et un partenariat entre parlementaires et organisations de la société civile actifs dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
PortugalLa Sous-commission de l'égalité a marqué la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre 2010 en organisant un événement artistique lors duquel les parlementaires ont laissé des empreintes de leurs mains sur une grande toile. Cette peinture a ensuite été placée sur un des murs conduisant à l'Assemblée. Le 26 novembre, l'Assemblée a adopté une résolution proposée par la Sous-commission de l'égalité, condamnant toutes les formes de violence à l'égard des femmes.
République de Corée Le Président de l’Assemblée nationale a fait une déclaration officielle à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Celle-ci a été publiée sur le site web de l’Assemblée nationale et transmise à tous les grands médias et aux journalistes, dans une optique de sensibilisation. Le Président de l’Assemblée nationale a notamment déclaré « il est temps de construire un partenariat étroit entre la société civile et les organes gouvernementaux compétents pour édifier une société sûre, dans laquelle les femmes soient à l’abri de la violence ». Il a aussi relevé que le Rapport du Secrétaire général de l’ONU, qui met en exergue le problème de la violence faite aux femmes, avait été relégué dans la liste des priorités de nombreux pays, alors que ce devait être une priorité majeure. Il a donc espéré que l’Assemblée nationale coréenne donnerait l’exemple dans ce domaine.
République dominicaine La Commission permanente de l’égalité des sexes de la Chambre des députés a organisé une série d’activités à l’occasion du 50ème anniversaire du meurtre des sœurs Mirabal et des 16 journées de mobilisation contre la violence sexiste. Le programme s’articulait comme suit : séminaires de formation sur l’adoption d’une optique genre dans le travail législatif; lancement de la campagne du Ruban blanc et exposition d’affiches; et tables rondes visant les jeunes hommes déterminés à éradiquer la violence faite aux femmes, organisées à l’Université de Santo Domingo et à la Chambre des députés, en collaboration avec la Commission permanente de la jeunesse.
Du 25 novembre au 10 décembre, tous les parlementaires, sénateurs, membres des forces armées, employés du Parquet général et de la Cour suprême de justice, les juges du Conseil central des élections et les représentants du Ministère de la santé publique porteront un ruban blanc.
Roumanie A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l’égard des femmes, qui sera célébrée le 25 novembre, la Chambre des députés roumaine organisera une série d'activités animées par la Commission de l'égalité des chances pour les femmes et les hommes. Pour marquer cette Journée internationale, Mme Maria Stavrositu, parlementaire, Secrétaire de la Commission de l'égalité des chances pour les femmes et les hommes, organisera une série d'activités sur le thème retenu cette année par l'UIP, à savoir Construire des partenariats contre la violence faite aux femmes :
  • Mme Maria Stavrositu fera le mardi 23 novembre une déclaration politique en plénière à la Chambre des députés;
  • Les membres de la Chambre des députés porteront un ruban blanc, symbole de la Journée internationale;
  • Une conférence de presse sur le thème Halte aux violences faites aux femmes se tiendra le mercredi 24 novembre au Parlement. Les membres de la Commission de l'égalité des chances et des représentants d'ONG seront invités à la conférence de presse;
  • Une petite exposition de photographies sera mise sur pied pour marquer la Journée internationale.
Rwanda A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Chambre des députés a adopté en séance plénière une déclaration le 24 novembre 2010, dans laquelle il s’engage pour le : « Renforcement des relations entre la population et les organes de sécurité pour éliminer la violence faite aux femmes et toute autre forme de violence ».
La Déclaration appelle notamment à lutter contre la pauvreté et à renforcer les capacités économiques des femmes. Elle encourage également les victimes de la violence « à dénoncer cette violence auprès des instances administratives, de police ou judiciaires pour que justice leur soit rendue conformément à la loi » et appelle toutes les parties concernées à conjuguer leurs efforts « pour prévenir et réprimer les violences faites aux femmes et aux filles, que ce soit les violences au sein du foyer conjugal, de la société, du lieu de travail, des écoles ». Aussi, le texte « encourage tous les Rwandais, hommes et femmes, à prendre connaissance de la loi portant prévention et répression de toute forme de violence basée sur le genre », adoptée par le Parlement en 2009, et « en appelle à tous les organes, en particulier les instances de base, d’expliquer cette loi à la population pour que celle-ci puisse s’y référer lorsqu’elle est victime de la violence ».
Slovénie L'Assemblée nationale de la République slovène a célébré, le 25 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en organisant dans ses locaux une exposition à l'initiative de la Commission des requêtes, des droits de l'homme et de l'égalité des chances et de quatre organisations de l'Association pour la non-violence. Lors de l'inauguration, les participants ont entendu des discours du Président de l'Assemblée nationale, M. Pavel Gantar, de la Présidente de la Commission des requêtes, des droits de l'homme et de l'égalité des chances, Mme Eva Irgl, et de la représentante de l'Association contre la communication violente, Mme Katja Zabukovec Kerin.
TadjikistanLe Parlement du Tadjikistan élabore actuellement une loi sur la prévention de la violence familiale. Un groupe de travail composé de parlementaires et de représentants des organismes publics et de la société civile a été constitué. Il est chargé d'élaborer un projet de loi global portant sur tous les aspects de ce problème. Le 25 novembre, les parlementaires ont participé à une réunion destinée à sensibiliser le public à l'urgente nécessité d'éliminer la violence envers les femmes avec des représentants de la Commission des affaires féminines et familiales et des organisations gouvernementales et non gouvernementales.
Thaïlande

L'Assemblée nationale a organisé deux activités pour marquer la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Le 27 septembre 2010, la Commission sénatoriale des affaires sociales et des enfants, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des personnes handicapées et des groupes sociaux défavorisés a organisé un séminaire à l'occasion du 3ème anniversaire de l'adoption de la loi sur la protection des victimes d'actes de violence familiale. Ce séminaire était présidé par Mme Tassana Boontong, deuxième Vice-présidente du Sénat. Les réunions d'information et les discussions ont couvert deux séances. Les débats de la séance du matin ont été conduits par le Président du tribunal de Thonburi, M. Watcharin Patjekwinyasakul. La séance de l'après-midi a consisté en une réunion-débat à laquelle ont participé des représentants du Parquet général, de la Police royale thaïlandaise, de la Cour suprême et de l'Association des avocates de Thaïlande, sous la haute autorité de S. A. la Reine et du Ministre du développement social et de la sécurité humaine.

Le 25 novembre 2010, une campagne a eu lieu pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, durant laquelle les parlementaires ont arboré des badges pour promouvoir l'éradication de ce phénomène.

TogoA l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (le 25 novembre), l'Assemblée nationale togolaise et l'UIP ont organisé, à Notsé, du 25 au 27 novembre, une « Retraite parlementaire sur les questions d'égalité entre hommes et femmes au Togo ». Les participants ont fait le point des causes et conséquences de la violence sexiste au Togo. Les témoignages ont mis l'accent sur le besoin de réprimer les violences faites aux femmes, de protéger et d'accompagner les victimes et de sanctionner les coupables. Les participants se sont inquiétés en particulier de la recrudescence des violences sexuelles à caractère incestueux. Des initiatives sont mises en place par les organisations de la société civile, mais une loi sur la violence basée sur le genre manque encore au Togo.
Trinité-et-TobagoLe Parlement de la République de Trinité-et-Tobago a mis au point un programme d'activités pour marquer le 25 novembre. On citera les activités suivantes :
  • Une minute de silence à observer dans les deux Chambres durant la semaine commençant le 22 novembre pour les victimes des violences faites aux femmes;
  • La signature par les parlementaires d’une déclaration stigmatisant les violences faites aux femmes;
  • Une émission de télévision promouvant la non-violence à l’égard des femmes (interviews avec des parlementaires, des représentants d'ONG et des membres du parlement des jeunes);
  • Une affiche, qui sera placée à l’extérieur du Parlement, plaidant pour une opposition ferme à toutes les formes de violence faites aux femmes, et qui sera signée par les parlementaires et le public.
Zambie

La Division « Genre et Développement » (GIDD), qui pilote les activités pour l’égalité des sexes en Zambie, a tenu des réunions en 2010 avec toutes les parties prenantes, dont des représentants d'organisations gouvernementales et non gouvernementales, afin de planifier la célébration de cette importante journée. Au niveau parlementaire, l'Assemblée nationale zambienne a pris part à des réunions où les institutions nationales ont été instamment priées de proposer des activités pour marquer les 16 Journées d’action contre les violences faites aux femmes sur le thème « Définir la violence sexiste : la voix des dirigeants associatifs, traditionnels et religieux ».

L'Assemblée nationale a donné sa propre interprétation du thème choisi au niveau national en vue de réfléchir plus particulièrement aux « structures de la violence : définir les liens entre culture et violences faites aux femmes ». Le Parlement a prévu pour le jeudi 25 novembre 2010 une journée de sensibilisation pour tous les membres et pour le personnel de l'Assemblée nationale en vue de célébrer les 16 Journées d'action et la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l’égard des femmes.

On y verra des présentations de la GIDD, de l'Unité de soutien aux victimes de la police zambienne et de la Young Women's Christian Association (YWCA). Il y aura aussi un spectacle de l'African Dance Factory Group sur le thème de la Journée internationale, tel que redéfini.  Il y a lieu d’espérer que cette sensibilisation des parlementaires contribuera à l’action pour l’élimination des violences faites aux femmes dans leurs circonscriptions respectives. Outre cette activité de sensibilisation, le Parlement a recueilli des fonds pour permettre aux parlementaires de rendre visite le lundi 29 novembre 2010 à la YWCA qui a mis en place un centre d’accueil pour femmes battues, et d’y offrir divers objets aux victimes de violences sexistes.

Pour des informations sur les manifestations parlementaires organisées lors des précédentes Journées internationales pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, prière de consulter une page spéciale sur ce site.

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