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Contre la violence envers les femmes
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  La journée internationale 2011 pour
  l'élimination de la violence à l'égard des femmes

MANIFESTATIONS PARLEMENTAIRES DANS LE MONDE

Les informations concernant toutes les manifestations que les parlements prévoient d'organiser à l'occasion de la Journée internationale et des 16 jours de mobilisation pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes seront répertoriées dans cette section si l'UIP en est informée. On trouvera ci dessous la liste des manifestations parlementaires dont l'UIP a connaissance.

Il suffit de cliquer sur le nom du pays pour obtenir des informations générales concernant le parlement en question, telles qu'elles apparaissent dans la base de données PARLINE. Pour ajouter d'autres manifestations à la liste, prière de contacter l'UIP.

Dernière mise à jour : le 25 janvier 2012   
 

PaysDescription de l'événement
Afghanistan Le 23 novembre, le Président de la Meshrano Jirga (Chambre haute) de l’Assemblée nationale a publié un communiqué de presse à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, dans lequel il a assuré aux femmes d’Afghanistan qu’il ferait de son mieux pour faire adopter la législation relative à cette question.
Algérie Dans le cadre de la campagne de mobilisation de 16 jours pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes, le Parlement algérien a organisé le 8 décembre 2011, une journée parlementaire au siège de l’Assemblée populaire nationale avec la participation de parlementaires et de représentants de la presse et du mouvement associatif.
Les discours inauguraux du Président de l’Assemblée populaire nationale et de la Ministre déléguée chargée de la famille ont donné le ton à cette journée. Par la suite, trois communications ont été présentées. Elles ont porté sur le dernier rapport annuel de l’Algérie concernant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, sur la problématique sociologique de la violence à l’égard des femmes et sur les activités du Réseau Wassila qui offre un soutien médical, psychologique et juridique aux femmes et aux enfants victimes de violence.
Au cours des débats, l’accent a été mis sur la nécessité du renforcement du cadre juridique et l’élaboration des lois répressives pour lutter contre ce phénomène et promouvoir la mise en œuvre de programmes de sensibilisation et de prévention par des activités d’éducation pour l’élimination de la violence, en partenariat avec les différentes institutions, notamment les acteurs de la société civile.
Afrique du Sud Le Parlement a publié des informations sur son site Web au sujet des 16 journées d’action contre la violence sexiste. Un communiqué de presse a été publié par la Commission chargée des questions relatives aux femmes, aux enfants et aux personnes handicapées. Le texte, qui souligne la nécessité d’un contrôle parlementaire rigoureux, offre une vue d’ensemble des initiatives prises par le Parlement depuis 2009 pour lutter contre la violence à l’égard des femmes. La Présidente de la Commission, Mme Dorothée Ramodibe, a expliqué que « le Parlement a adopté des lois telles que la Loi contre la violence familiale de 1998, la Loi sur les enfants de 2005, la Loi portant modification de la Loi sur les enfants de 2007, et la Loi n°32 de 2007 portant amendement du droit pénal (délits sexuels et questions apparentées) et que la mise en œuvre de ces lois doit être suivie de près. »
« En 2009, la Commission chargée des questions relatives aux femmes, aux enfants et aux personnes handicapées a mené, en collaboration avec la Commission sénatoriale chargée des questions relatives aux femmes, aux enfants et aux personnes handicapées, des auditions publiques sur la mise en œuvre de la Loi contre la violence familiale depuis son entrée en vigueur il y a 11 ans.
Les conclusions de ces auditions révèlent qu’en dépit de progrès législatifs et politiques considérables, un nombre alarmant de femmes, d’enfants et de personnes handicapées subissent toujours des violences familiales. En outre, depuis les auditions publiques, la Commission a mené des missions de contrôle de l’application de la loi dans diverses provinces en 2010 et 2011, et a noté avec préoccupation une hausse des violences perpétrées contre des enfants, notamment des cas de viols et de harcèlement sexuel. Elle a constaté aussi que la mauvaise application des lois se répercute généralement sur les services sociaux.
La Commission a noté que les hauts fonctionnaires chargés de l’application des lois visant à protéger les femmes, les enfants et les personnes handicapées, contre la violence, les mauvais traitements, la négligence et la discrimination, doivent suivre une formation continue pour mieux comprendre la loi et l’appliquer efficacement.
Il reste essentiel de tenir des fichiers contenant des données ventilées par sexe et par âge sur les bénéficiaires des services d’aide aux victimes de violences et de mauvais traitements, afin de suivre et d’évaluer les tendances et de déterminer les zones à haut risque. Améliorer la coordination et la collaboration intersectorielle constitue un autre aspect vital de la bonne application des lois et des politiques en place. »
Andorre A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le Parlement d’Andorre organisera les manifestations suivantes :
  • Le 24 novembre : Adoption par le parlement, en séance plénière, d’une déclaration institutionnelle contre la violence de genre.
  • Le 25 novembre : le Parlement accueillera une conférence de M. Raúl Lizana Zamudio, expert en violence de genre, sur la violence de genre dans les relations des couples. Cette conférence sera ouverte au public et aux médias. On attend la présence de parlementaires, de représentants du Ministère de la Santé, de membres des associations de la société civile impliquées dans la défense des droits des femmes et du public en général.
    Cette conférence sera précédée par la présentation des dernières données de l’organisme gouvernemental d’aide aux femmes (Equip d’atenció integral a la dona).
  • Le 25 novembre : Parution d’un article sur la violence à l’égard des femmes de la Vice-présidente du Parlement dans un quotidien d’information gratuit d’Andorre.
Autriche Le 19 septembre 2011, Mme Barbara Prammer, Présidente du Conseil national, et les porte-paroles aux affaires féminines des divers partis représentés au Parlement, ont organisé une manifestation pour célébrer le 15ème anniversaire de la loi sur la protection contre la violence (« Gewaltschutzgesetz »). La Ministre de l’intérieur et la Ministre des affaires féminines, ainsi que des représentants de la justice, des forces de l’ordre et d’ONG ont assisté à cette manifestation.
La loi, qui a été complétée en 2009 par la seconde Loi sur la protection contre la violence, prévoit le droit de la victime à être protégée de la menace immédiate de violence, en autorisant la police à expulser l’auteur des violences et à lui imposer des mesures d’éloignement. Selon Mme Prammer, « ce droit a reçu exécution plus de 65 000 fois jusqu’ici. En outre, on a établi ce que l’on appelle des centres d’intervention, où les victimes de violence familiale reçoivent des conseils et un soutien gratuits. Le nombre de personnes ayant recours à ces services a triplé ces 15 dernières années ».
« Cette loi s’est révélée être un exemple prometteur de législation prévoyant des mesures de protection, et a été reprise dans d’autres pays d’Europe, notamment en Allemagne. La collaboration étroite entre les instances administratives, la justice, les forces de l’ordre et les ONG était une condition sine qua non de son succès. Pour que la justice et d’autres autorités légales comprennent plus concrètement ce thème, les futurs juges et avocats ont récemment eu l’occasion de faire des stages dans les centres d’intervention ».
« Pour conclure, il n’est pas exagéré de dire que les 15 ans d’histoire de la Loi de protection contre la violence ont été un succès. Tous les participants à cette manifestation en ont convenu. Il reste pourtant beaucoup à faire. A l’avenir, il faudra accorder une attention particulière à la protection des enfants contre la violence et les agressions sexuelles, en augmentant le nombre d’institutions de protection des victimes, et en répondant aux attentes propres aux femmes immigrées », a ajouté la Présidente du Parlement autrichien.
Bélarus La Commission permanente des affaires étrangères et de la sécurité nationale du Conseil de la République a organisé toute une série de manifestations et d’activités à la Faculté de commerce et d’économie du Bélarus de l’Université des coopératives de consommateurs. Parmi les thèmes proposés par l’UIP, le Bélarus a organisé une formation sur l’élimination des stéréotypes sexuels, parallèlement à des réunions-débat du club « Harmonie » où il a été question du mariage, de la création d’une famille et de santé de la procréation. Enfin, une réunion a été organisée sur la lutte contre la discrimination et la violence faite aux femmes, en partenariat avec la Société de la Croix-Rouge du Bélarus.
Par ailleurs, dans le cadre d’un bilan de la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), la Commission permanente de l’éducation, de la science, de la culture et du développement social du Conseil de la République a organisé un séminaire international sur l’évolution de la famille et des politiques familiales en collaboration avec le FNUAP, le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU et le Ministère du travail et de la protection sociale. La Présidente de la Commission, Mme Antonina Morova, a indiqué que la violence faite aux femmes et aux filles touchait toutes les femmes peu importe leur âge, leur condition sociale, leur état civil ou le lieu où elles vivent.
Belgique A l’occasion de la Journée internationale et des 16 jours de mobilisation pour éliminer la violence à l’égard des femmes, deux événements ont eu lieu au Parlement belge :
  • Le 29 octobre 2011, a eu lieu dans le péristyle du Parlement un Flash Mob en vue de sensibiliser les parlementaires sur l'importance de l'exécution de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité et du Plan d'Action national 1325.
  • le 24 novembre 2011 a eu lieu une conférence dans les locaux du Parlement organisée par l'association "Vie Féminine" sur le thème de la lutte contre la violence masculine et la tolérance zéro. Les parlementaires ont été invités à y participer.
Burkina Faso Le Parlement a prévu d’organiser un atelier autour du thème « Eliminer les discriminations faites aux femmes pour mettre fin à la violence sexiste », le 5 décembre 2011 à l’occasion de la Journée internationale et les 16 jours de mobilisation pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Cet atelier va regrouper les représentants des groupes parlementaires, les membres des commissions générales, les femmes parlementaires, les représentants des départements ministériels directement concernés par la question de la violence faite aux femmes, les représentants de la société civile (associations, chefs coutumiers et religieux), les partenaires techniques et financiers.
Ledit atelier sera l’occasion de réfléchir sur la mise en œuvre effective de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) au Burkina Faso.
Burundi

Le 2 décembre 2011, s’est tenu à Bujumbura un atelier de sensibilisation sur l’élimination des violences à l’égard des femmes, organisé par l’Association des Femmes Parlementaires du Burundi (AFEPABU) sous le patronage du Parlement et l’appui du PNUD. Ont pris part à cet atelier les femmes et les hommes parlementaires, les fonctionnaires du Parlement, les représentants de la société civile et d’organisations internationales, telles que le PNUD et l’ONU Femmes.
Au terme des échanges et discussions, les participants ont émis les neuf propositions de solutions suivantes pour lutter contre les violences faites aux femmes : 1. impliquer davantage les hommes dans la sensibilisation en matière de lutte contre les violences faites aux femmes; 2. rentabiliser les services de la police de protection des mineur pour lutter également contre les violences faites aux femmes; 3. réviser le système éducatif scolaire en y insérant un programme relatif à l’éducation sur le genre; 4. éduquer les enfants à l’égalité entre les sexes; 5. étendre la sensibilisation en matière de lutte contre les violences faites aux femmes à l’ensemble de la population; 6. initier un cadre de sensibilisation des couples au sujet des violences basées sur le genre; 7. suivre de près l’application des lois en faveur de la protection des droits des femmes; 8. initier des lois pour garantir l’aide judiciaire aux femmes et aux autres personnes vulnérables; 9. favoriser une collaboration étroite entre la commission ayant le genre dans ses attributions et l’AFEPABU.

Chili Pour la troisième année consécutive, la Chambre des députés a marqué la Journée internationale par différentes initiatives :
  • affichage d’une bannière de la Journée internationale sur le site web de la Chambre. On pouvait y trouver des liens vers la documentation et l’affiche publiées par l’UIP pour l’édition 2011. Y figuraient également des informations sur l’écho donné à la campagne internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes dans les quotidiens en ligne et sur les ondes de radio publiques;
  • le jeudi 24 novembre, tous les parlementaires, hommes et femmes, ont reçu des affiches de l’UIP, ainsi qu’un ruban blanc, symbole de la campagne internationale Dites NON à la violence à l’égard des femmes ;
  • les jeudi 24 et vendredi 25 novembre, des guides des Services du Protocole ont remis aux visiteurs du Parlement des affiches, prospectus et rubans blancs pour sensibiliser à ce fléau social ;
  • enfin, la chaîne de télévision de la Chambre des députés a produit une émission spéciale animée par la journaliste Carolina Jímenez.
Pour plus ample information, prière de consulter le site web de la Chambre
Chypre Le 1er décembre, le Président de la Chambre des représentants, M. Yiannakis Omirou, a fait une déclaration en plénière à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans sa déclaration, il a souligné que “la Chambre des représentants s’emploie à promouvoir des mesures visant à combattre la violence à l’égard des femmes en prenant des initiatives législatives et en exerçant le contrôle parlementaire. En outre, la Chambre suit la manière dont cette question évolue et participe aux activités des différentes organisations parlementaires, qui sont très actives dans ce domaine, notamment l’Union interparlementaire et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, tout en organisant occasionnellement des événements contre les violences faites aux femmes”. Il a ajouté qu’“il est de notre devoir de travailler de manière collective pour créer une société qui offre des chances égales, une société sans discriminations, sans stéréotypes et sans préjugés, une société exempte de violence à l’égard des femmes et de tout être humain, quel qu’il soit”.
Equateur Un groupe de représentants de la jeunesse était présent à l’ouverture du Forum consacré au “Droit des jeunes à une vie exempte de violence”, organisé par le Groupe parlementaire pour les droits des femmes à l’occasion de la Journée internationale. Cette manifestation, qui s’est déroulée les 24 et 25 novembre, au Parlement, a été organisée avec le concours de l’Assemblée nationale, du Groupe parlementaire pour les droits des enfants, des adolescents et des jeunes et du Collectif Espíritu Combativo, sous les auspices du FNUAP, d’UNIFEM et du programme Ágora Democrática.
Par ailleurs, le 25 novembre, un concert a été donné pour promouvoir les droits des jeunes et marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence. Les jeunes ont profité de cette occasion pour remettre leurs propositions et commentaires sur le projet de loi sur la jeunesse au Président de l’Assemblée nationale, Fernando Cordero. De leur côté, le Réseau pour la bonne gouvernance et Ágora Democrática ont rendu publics les chiffres de la violence. Une exposition d’art urbain a été aussi organisée, avec des peintures murales mobiles, sur le thème « L’art pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
Enfin, sur le site web du Parlement, les parlementaires Scheznarda Fernández et Dora Aguirre, ont tenu des blogs sur la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Grèce A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Parlement hellénique a organisé deux séances extraordinaires.
La Commission permanente spéciale de l’égalité, de la jeunesse et des droits de l’homme a organisé une séance sur “l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et la fin de la violence sexiste”. Des représentants du Secrétariat général de l’égalité des sexes, de l’Association des femmes grecques, de la Ligue des droits des femmes, de l’Association politique des femmes, du Réseau de lutte contre la violence à l’égard des femmes, du Mouvement démocratique féminin, de la délégation grecque auprès du Lobby européen des femmes et de la Fédération des femmes grecques ont assisté à cette séance.
Dans le cadre d’une séance plénière extraordinaire, un débat a eu lieu sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Intervenant pendant cette séance, le Président du Parlement hellénique, M. Philippos Petsalnikos, a souligné qu’“il va de soi que le phénomène de la violence à l’égard des femmes dans notre société est lié au débat global visant à déterminer si nous sommes parvenus à l’égalité entre hommes et femmes, non seulement de manière concrète, non seulement aux niveaux juridique et politique, mais aussi au niveau de la prise de conscience sociale”.
Il a noté que “sans intervention consciente et coordonnée, on constate la diffusion de stéréotypes au sujet des relations entre hommes et femmes et du rôle des hommes et des femmes dans la société”. “Il nous faut donc intensifier les efforts pour agir de manière coordonnée et systémique. Les règlements législatifs et les vœux pieux ne suffisent pas. Pour que les hommes et les femmes se respectent et qu’ils respectent leurs concitoyens, il faut mener des actions de sensibilisation à l’école et dans le cadre familial. Les services sociaux doivent aider les mères qui travaillent et les mères de plus de trois enfants à faire face à leurs responsabilités accrues, et lutter efficacement contre toutes les formes d’inégalité et de violence”.
Lituanie

La Commission des droits de l’homme du Parlement lituanien a créé, en 2010, un groupe de travail chargé de rédiger une loi sur la protection contre les violences familiales. Ce texte a été adopté en mai 2011 et est entré en vigueur en décembre 2011. La Commission des droits de l’homme a continué à travailler sur ce sujet. Elle a organisé des débats afin de repérer les lacunes et d’évaluer la capacité des institutions concernées à appliquer la Loi.
Le 10 octobre 2011, la Commission des droits de l’homme a organisé une conférence internationale sur le thème La protection contre les violences familiales : le défi de la mise en œuvre. Cette conférence a été suivie d’une marche répondant au slogan « Repousser la nuit », ainsi que d’un concert. Le Parlement a également accueilli une exposition intitulée L’histoire de la robe, sur les violences faites aux femmes.
Le 23 novembre 2011, la Commission des droits de l’homme a débattu d’une éventuelle signature par la Lituanie de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Le 2 décembre 2011, les membres de la Commission ont pris part à une conférence consacrée au thème Coopération et formation contre la violence familiale, organisée par une organisation non gouvernementale, le Fonds d’innovation sociale.

Malaisie Le Groupe de femmes parlementaires du Parlement malaisien a organisé deux activités à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Une campagne de sensibilisation du public a été organisée le 21 novembre 2011. Cette campagne était dirigée par le ministre Mohamed Nazri Aziz, du bureau du Premier ministre, et par le Groupe de femmes parlementaires, dirigé par Mme Nancy Shukri, responsable des affaires de l’UIP en Malaisie. Dans le cadre de cette campagne, des brochures et des informations ont été distribuées sur les droits des femmes et des enfants. La campagne était soutenue par diverses ONG.
Le 24 novembre 2011, le Groupe de femmes parlementaires a organisé un forum avec des intervenants issus de divers organismes publics et d’ONG, qui se sont exprimés sur la violence à l’égard des femmes et ont dialogué avec des parlementaires. Les participants au forum ont adopté une résolution incitant vivement le gouvernement à créer un conseil pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des enfants, et une commission pour l’égalité entre hommes et femmes.
Malte Le 29 novembre 2011, des parlementaires ont fait des déclarations à la Chambre des représentants à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La parlementaire d’opposition Helena Dalli, première porte-parole sur l’égalité des sexes, et le parlementaire de la majorité Edwin Vassallo, président de la Commission des affaires sociales, se sont exprimés sur cette question.
Mexique

Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Sénat de la République a organisé différentes activités : un forum intitulé “Les violences faites aux femmes au Mexique, analyse et réflexion”, lors duquel ont été évoquées les lois en vigueur dans ce domaine, ainsi que la nécessité pour les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) de prendre des mesures pour éradiquer ce fléau.
A l’occasion de cette Journée internationale, les groupes parlementaires ont fait des déclarations où ils traitent de l’état actuel des choses, de l’action des organisations internationales, du travail législatif et des défis à relever au regard des violences faites aux femmes au Mexique.
Ont également été adoptées lors d’un vote restreint, les trois décisions suivantes : lancement de projets de création d’activités rémunératrices destinés aux femmes, renforcement des programmes d’émancipation des femmes rurales et diffusion des mesures prises pour promouvoir, protéger et faire connaître les droits des femmes et des filles.
La Direction des organismes internationaux, qui relève de la Coordination générale des affaires internationales et des relations parlementaires, a publié sur le site web du Sénat une note relative à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Il convient également de noter les décisions soumises à l’approbation de la Commission de l’égalité des sexes, qui portent sur les politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes, les mécanismes de prévention, de protection, de défense et de garantie des droits politiques des femmes et la nécessité d’avoir des bases de données renfermant notamment des informations sur les femmes assassinées ou portées disparues.
De son côté, la Chambre des députés du Mexique a organisé, en novembre et décembre, différentes manifestations sur les thèmes suivants :

  • progrès accomplis dans la mise en œuvre d’instruments et mesures découlant de la Loi générale sur le droit des femmes à une vie exempte de violence,
  • rapport sur la mise en œuvre des engagements pris par le Mexique au titre de la CEDAW et de la Convention de Belém do Pará dans le travail législatif de la 61ème législature de la Chambre des députés,
  • politiques publiques relatives aux obstacles rencontrés par les femmes pour accéder à la justice,
  • dimension genre du droit des femmes à la justice pénale et à une procédure régulière,
  • présentation de l’ouvrage “Violencia de Género en México” (“La violence sexiste au Mexique”) exposant les statistiques, le cadre juridique, le budget et les politiques publiques dans ce domaine,
  • activités de la Commission de l’égalité des sexes sur la prévention des  violences faites aux femmes autochtones.
Roumanie La Commission de l'égalité des chances pour les femmes et les hommes de la Chambre des députés a tenu une série de débats tout au long de l’année 2011 sur la prévention de la violence à l’égard des femmes et la lutte contre ce problème.
La Commission a été à l’origine d’un projet de loi sur la prévention de la violence conjugale et la lutte contre ce problème. Les diverses commissions parlementaires ont réfléchi à la manière de renforcer la législation en matière de prévention et de lutte contre la violence conjugale, dans le cadre de la lutte contre ce fléau.
La Présidente de la Commission, Mme Cristina Ancuta Pocora, est apparue dans les médias à plusieurs reprises pour s’exprimer sur ce sujet et sur les mesures qui s’imposent pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes.
Rwanda Le 24 novembre 2011, la Chambre des députés a adopté en séance plénière une déclaration sur la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette déclaration, centrée sur le thème : « La paix dans le monde commence dans les foyers : agir ensemble pour prévenir la violence faite aux femmes », dénonce tous les actes portant atteinte à la paix et la sécurité dans le monde (guerres, terrorisme, enlèvements et traite des êtres humains, violence, harcèlement, torture et autres traitements inhumains ou dégradants, les actes portant atteinte à la paix et la sécurité dans les foyers et toutes les formes de violence, en particulier contre les femmes et les filles, dans le foyer, à l’école, au travail et partout). Cette déclaration appelle tous les Rwandais, « à ne jamais perdre de vue que les droits des femmes sont ceux de la personne humaine, et donc à s’abstenir de tout acte ou comportement qui irait à leur encontre ». Elle appelle également toutes les femmes à participer davantage aux programmes d’émancipation économique, notamment à intégrer des coopératives, coopératives et autres systèmes d’épargne et de crédit et à se lancer dans des activités rémunératrices et des systèmes d’entraide. Enfin, cette déclaration invite tous les Rwandais et habitants du Rwanda - hommes et femmes - « à s’élever ensemble contre tout acte portant atteinte à la paix et la sécurité, aussi bien dans leurs foyers, qu’à l’échelon régional ou national »..
Saint-Marin Les Capitaines Régents – chefs de l’Etat et du Gouvernement de la République de Saint-Marin - et les Présidents du Parlement ont accordé une audience publique à l’Autorité pour l’égalité des chances pour la présentation de son rapport annuel. L’Autorité a organisé une représentation théâtrale sur les stéréotypes sexistes, intitulée “Principessa – Qualunque cosa accada” (Princesse quoi qu’il arrive), en partenariat avec le Département de l’éducation et de la formation de l’Université de Saint-Marin. Cette représentation était parrainée par le Secrétariat d’Etat à la santé.
Thaïlande L’Assemblée nationale du Royaume de Thaïlande a organisé différentes activités suivantes à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes :
  • une exposition dans ses propres locaux afin d’informer les représentants parlementaires au sujet de cette journée;
  • la distribution de broches ornées du ruban blanc pour inviter à lutter contre la violence faite aux femmes; et
  • des entretiens radiophoniques avec des membres de la Commission permanente des enfants, de la jeunesse, des femmes, des personnes âgées et des personnes handicapées de la Chambre des représentants, qui ont été diffués le 25 novembre, dans le cadre de la campagne sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Togo L’Assemblée nationale du Togo a célébré la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes avec une série de manifestations.
Le point saillant de ces événements a été le dépôt à l’Assemblée nationale, le 28 novembre 2011, de l’avant-proposition de loi sur les violences faites aux femmes et aux filles au Togo. Ce texte d’initiative parlementaire est issu d’une démarche participative entreprise par l’Assemblée nationale, avec le concours de l’UIP, pour impliquer toutes les couches de la population dans la recherche de solutions pour mettre fin à ce phénomène. En effet, suite aux recommandations d’une consultation publique sur les violences faites aux femmes et aux filles, organisée au Parlement en mai 2011, un comité de rédaction, composé de parlementaires et de représentants de la société civile, a rédigé cette avant-proposition de loi qui est aujourd’hui soumise à l'Assemblée nationale pour examen et adoption.
Le lendemain, au cours d’une conférence de presse du Caucus des femmes parlementaires, Mme Christine Mensah-Atoemne, Présidente de la Commission des droits de l’homme et Vice-présidente du Caucus, a présenté l’objectif et les grandes lignes de ce texte législatif à l’ensemble des médias togolais et à travers eux à la population.
Mentionnons également que pendant la journée du 25 novembre, les membres du Caucus des femmes parlementaires de l’Assemblée nationale se sont rendus à Vogan et à Sokodé pour discuter avec les populations de moyens pour stopper les violences faites aux femmes et aux filles. Ces déplacements étaient organisés avec l’appui du PNUD et en collaboration avec les organisations non-gouvernementales féminines La Colombe et le Collectif des Femmes de Tchaoudjo.
Uruguay A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Commission parlementaire de l’égalité des sexes de la Chambre des représentants a tenu une séance spéciale, à laquelle ont assisté des représentants du Ministère du développement social, du Ministère de l’intérieur, du Groupe bicaméral de femmes parlementaires, du Réseau uruguayen contre la violence conjugale et sociale, du centre interdisciplinaire Caminos, du PIT-CNT (Syndicat central des travailleurs) et de Mujeres de Negro, association de femmes. A l’issue de la séance, une déclaration a été émise, reconnaissant la volonté de l’Etat de se conformer aux dispositions de la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l'élimination de la violence contre la femme, adoptée à Belém Do Pará. Cette déclaration a renouvelé l’engagement à poursuivre les efforts pour permettre aux femmes de vivre une vie exempte de violence, étant entendu qu’ « il n’est pas possible de construire une société démocratique, respectueuse et tolérante sans éliminer ce fléau ».
Zambie L’Assemblée nationale zambienne a marqué la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et 16 journées d’action contre la violence sexiste par un certain nombre d’activités accompagnant celles de la communauté internationale. Le Parlement s’est joint au reste du pays pour célébrer cet événement sur le thème national de 2011: « Faire la paix au foyer pour assurer la paix en Zambie : Unis pour mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants ». Le 25 novembre, des parlementaires triés sur le volet ont participé à une marche pour marquer la Journée internationale et les 16 journées d’action. Le 28 novembre, l’Assemblée nationale a organisé une journée de sensibilisation à l’intention des membres du parlement et du personnel parlementaire. La matinée a été consacrée à des discussions sur l’élimination de toutes les formes de violence sexiste. Dans l’après-midi, les membres du Soutien à la lutte contre le VIH/sida en Zambie (SHARE Project) ont tenu des discussions avec tous les parlementaires pour les sensibiliser au VIH/sida.
Autres
Assemblée législative de l’Afrique de l’EstLe 24 novembre, l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est a adopté une résolution pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et les 16 journées de mobilisation contre la violence sexiste. Les membres et le personnel de l’Assemblée, ainsi que de l’Assemblée nationale du Burundi se sont vu remettre un ruban blanc, symbole de la Journée internationale. Dans sa résolution, l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est décide notamment : de sensibiliser au besoin de protéger les droits des femmes et de mettre en place des systèmes d’accompagnement des victimes de violences; de demander au Conseil des ministres d’engager les Etats partenaires à créer des centres d’accueil pour les victimes de violences sexistes, ainsi que des lignes d’appel d’urgence dans les commissariats de police et les hôpitaux qui auront vocation à fournir des soins et une aide spécifique aux victimes de violences; de favoriser l’émancipation des femmes, en particulier des femmes rurales qui doivent faire face à la pauvreté, la discrimination et la violence; d’apporter une attention particulière aux femmes handicapées connaissant ce genre de problèmes; et d’appuyer les efforts visant à faire diminuer la circulation des armes, souvent présentes dans les cas de violence familiale.
Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

Le 25 novembre, la Commission de l'égalité des chances pour les femmes et les hommes de l’Assemblée parlementaire s’est réunie à Edimbourg et a examiné deux rapports sur les violences faites aux femmes, portant notamment sur la violence psychologique et les mesures de protection des victimes de violence conjugale.

On y trouve des détails sur certains aspects figurant dans la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (également connue sous le nom de Convention d’Istanbul). La Convention est un nouvel instrument du Conseil de l’Europe, actuellement ouvert à la signature et à la ratification. Il est à espérer qu’une fois entrée en vigueur, la Convention marquera un tournant décisif dans la lutte pour l’élimination de ce fléau.

Pour des informations sur les manifestations parlementaires organisées lors des précédentes Journées internationales pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, prière de consulter une page spéciale sur ce site.

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