Le Japon au 98ème rang par la proportion de femmes au Parlement
Les femmes occupent 18,8% des sièges dans le monde, soit une proportion record. Une étude de l’Union interparlementaire montre que le Japon arrive à la 98ème place avec 11,3% et que 54 sur 480 sièges à la Chambre basse y sont occupés par des femmes. Il y a un an, le Japon était au 104ème rang avec 9,4%. Le Japon se place derrière la Chine, 55ème, et la Corée du Sud, 82ème. « L’année 2009 a été marquée par des progrès constants pour les femmes au Parlement », selon le rapport de l’UIP, organisation basée à Genève, qui suit les avancées et les reculs des femmes sur la scène politique. « La moyenne globale de femmes au Parlement a atteint la proportion record de 18,8% ». Ce chiffre représente le pourcentage de femmes dans les parlements unicaméraux ou dans les chambres basses du Parlement, et tient compte des élections qui ont eu lieu jusqu’au 1er janvier dernier. Le Rwanda est en tête du classement mondial avec 56,3% de femmes parlementaires à la Chambre basse, suivi de la Suède avec 46,4%, de l’Afrique du Sud avec 44,5%, de Cuba avec 43,2% et de l’Islande avec 42,9%.
Kyodo News - 5 mars 2010
L’implication des hommes est cruciale pour éradiquer l’excision
La lutte contre l’excision en Afrique ne pourra se passer de l’implication décisive des hommes, avertissent experts et acteurs de terrain à la veille de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. « Si les hommes se décident à abandonner la pratique, c’est sûr et certain que les femmes vont suivre, parce que pour l’instant je n’ai pas vu au Mali une seule femme monter au créneau pour dire : il faut exciser nos filles », a expliqué à l’AFP le médecin et député malien Omar Mariko. « Qui monte au créneau pour dire que c’est notre tradition, que c’est notre culture ? Ce sont les hommes ! », a souligné ce médecin rencontré au siège de l’Union interparlementaire (UIP) à Genève...Au Mali, plus de 90% des femmes de 15 à 49 ans ont les organes génitaux mutilés, selon l’OMS, qui rappelle que les mutilations génitales touchent 120 à 140 millions de femmes et filles dans 28 pays, surtout d’Afrique et du Moyen-Orient. « Cette pratique traditionnelle viole gravement les droits fondamentaux des femmes et des filles » et « a de graves conséquences pour leur santé » causant des douleurs intenses, et parfois des saignements, la stérilité ou la mort, a rappelé le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). M. Mariko regrette vivement qu’aucune loi ne l’interdise dans son pays, mais tire espoir de certaines initiatives ciblées, comme cette réunion organisée avec une confrérie de chasseurs, soit 200 chefs traditionnels, durant laquelle un film de sensibilisation a été projeté, suivi d’une nuit de palabres. « Les chasseurs se sont ensuite retrouvés autour de leurs fétiches et ont juré de ne plus exciser leurs filles », se réjouit-il.
Agence France Presse (AFP) - 5 février 2010
Des députés birmans croupissent en prison depuis des années
Selon l’Union interparlementaire (UIP), la situation des députés birmans est l’une des pires au monde. Au moins treize parlementaires, élus en 1990, croupissent en prison depuis de nombreuses années, sans aucune forme de procès. Et ce en dépit de tous les efforts de l’UIP. « Certains sont torturés, deux d’entre eux ont été assassinés en Chine et en Thaïlande », a affi rmé le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, le sénateur philippin Aquilino Pimentel, à Genève. Tous les efforts de l’UIP sont restés lettre morte, a-t-il déploré, appelant à la mobilisation internationale. Autre exemple de violations des droits des parlementaires.
Journal Le Courrier et Agence télégraphique suisse (ATS) - 22 janvier 2010
Étude : les droits de l’homme de centaines de parlementaires violés
L’Union interparlementaire affirme que plus d’un tiers des cas de violations des droits de l’homme des parlementaires dont elle est saisie ont pour cadre l’Afrique. Le Comité des droits de l’homme de l’UIP, qui vient de terminer l’examen de 273 cas de parlementaires dans 29 pays, en appelle à ces gouvernements pour qu’ils éclaircissent cette situation. Les membres du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP soulignent le cas de l’Erythrée, qu’ils qualifi ent de pays orphelin, puisque personne ne s’y intéresse. La sénatrice mexicaine Rosario Green, Vice-Présidente du Comité, précise que l’Union interparlementaire n’a reçu aucune information concernant le sort des 11 parlementaires érythréens jetés en prison voici huit ans.
Voice of America VOANews.com, 21 janvier 2010