Chile, never absent for long from the international political scene

Le Chili n'a jamais été absent bien longtemps de la scène politique internationale

Le Chili, qui n'a jamais été absent bien longtemps de la scène politique internationale, organise la 108ème Conférence interparlementaire, à Santiago, du 6 au 12 avril 2003.

Comme le déclare le Président du Sénat, Andrés Zaldívar, dans nos colonnes, le Chili " possède une longue tradition parlementaire avec certes quelques interruptions malheureuses ". Fort de cette tradition, le Chili, pays très attaché au multilatéralisme, a quelques longueurs d'avance en matière de promotion de la fonction représentative. Avant le conflit relatif à l'Iraq, le Chili a joué un rôle important dans les négociations au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, pour tenter de trouver un consensus, qui n'a malheureusement pas vu le jour. Contrairement aux remous qui secouent un monde en ébullition, la 108ème Conférence interparlementaire à Santiago donnera l'occasion aux quelque 120 délégations de tenir de nombreuses réunions bilatérales et multilatérales au sujet de la crise internationale à ce propos. Elle permettra aussi à la diplomatie parlementaire de démontrer toute son efficacité.

Le Chili est d'autant plus présent dans les hautes sphères parlementaires internationales, que c'est l'un de ses sénateurs, Sergio Páez, qui préside le Conseil de l'UIP depuis septembre 2002. Conscient de la situation explosive qui mine la coopération internationale pour cause de divergences à propos de l'Iraq, et de l'importance de faire entendre la voix des peuples et des parlements qui les représentent, M. Páez a rendue publique une déclaration rappelant que l'UIP croit fermement que tous les mécanismes institutionnels pouvant conduire à un règlement pacifique de cette crise doivent être pleinement employés à cette fin. Et que " l'instance chargée de résoudre la question de l'Iraq est le Conseil de sécurité de l'ONU et que toute action engagée contre ce pays doit être expressément autorisée par le Conseil de sécurité ".

La Réunion des femmes parlementaires est dirigée par la députée chilienne Isabel Allende, fille du dirigeant qui est entré dans l'Histoire pour son engagement à défendre ses convictions politiques, et le mandat que lui avait confié la majorité des citoyens qui l'avaient porté à la présidence du pays en 1970. Mme Allende a été récemment élue Présidente de la Chambre de son pays.

Autre parlementaire chilien engagé sur le plan international, Juan Pablo Letelier, qui œuvre depuis plusieurs années pour une meilleure visibilité du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, qu'il a d'ailleurs présidé pendant deux ans. La relève est aujourd'hui assurée par le Ministre de l'Emploi et du Travail et Chef de file de la majorité au Sri Lanka, M. Mahinda Samarasinghe, nouveau Président du Comité.

Sans oublier le parlementaire chilien, Juan Antonio Coloma, qui a également joué un rôle actif au sein de l'UIP, en tant que président de la Commission sur l'éducation, la culture, la science et l'environnement.