Réunion du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP
M. Mahinda Samarasinghe, Ministre de l'Emploi et du Travail et chef de file de la majorité parlementaire au Sri Lanka, élu président du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP
| Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP a tenu sa 100ème session, du 20 au 23 janvier 2003, au nouveau Siège de l'UIP, La Maison des Parlements, à Genève. Photo IPU/Jean Mohr |
M. Mahinda Samarasinghe, ministre de l'Emploi et du Travail et chef de file de la majorité au Sri Lanka, a été élu à la Présidence du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire (UIP), lors de sa 100ème session qui a eu lieu du 20 au 23 janvier 2003, au nouveau Siège de l'UIP, La Maison des Parlements, à Genève. Le Comité a par ailleurs élu à sa vice-présidence, Mr. Mahamane Ousmane, Président de l'Assemblée nationale du Niger.
"Sauvegarder les droits de l'homme des parlementaires est un facteur clé pour la démocratie. Les parlementaires sont ceux qui mettent en place le cadre légal nécessaire à toute démocratie et veillent à ce que les lois qu'ils adoptent soient appliquées. Agir pour que les parlementaires puissent s'exprimer librement dans l'exercice de leur fonction sans crainte de représailles et pleinement exercer leurs libertés fondamentales est essentiel pour la démocratie, car sauvegarder les droits de l'homme des parlementaires veut dire sauvegarder les droits de tous les citoyens, du Parlement et, avec lui, la démocratie", a déclaré le nouveau Président du Comité.
Le Président de l'Assemblée nationale du Niger élu à la Vice-Présidence
Pour sa part, le nouveau Vice-Président du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, par ailleurs Président de l'Assemblée nationale du Niger, a déclaré : "ce comité est important, car il s'agit d'une institution mise en place par l'organisation mondiale des parlements, composée de 144 parlements, représentés par des députés et des sénateurs de la majorité ou de l'opposition. L'importance du Comité est aussi due à la matière qu'il traite : la défense des droits de l'homme des parlementaires. Contrairement à ce que l'on peut penser, les élus sont parfois confrontés à d'énormes difficultés et il est important qu'une institution constituée d'élus se penche sur le cas de leurs collègues. Le Comité réussit souvent à trouver une solution aux problèmes auxquels sont confrontés les parlementaires. J'ai participé à des interventions sur le continent africain, comme par exemple au Togo, où l'intervention du Comité de l'UIP a contribué à la libération de Maître Agboyibo à la veille de la Conférence interparlementaire de Marrakech en mars 2002 ".
Cas en augmentation
Lors de sa 100ème session, le Comité a notamment examiné des cas publics dans les pays suivants : Bélarus, Burundi, Cambodge, Colombie, Equateur, Gambie, Honduras, Indonésie, Madagascar, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Pakistan, Rwanda, Turquie et Zimbabwe. Le rapport public du Comité peut être obtenu sur demande.
Au fil des années, la tâche du Comité n'a cessé d'augmenter : alors que pendant sa première session en 1977, le Comité était appelé à examiner la situation de 40 parlementaires dans neuf pays, à la présente session, il a étudié 51 cas d'allégations de violations des droits de l'homme affectant 132 parlementaires dans 28 pays. En 2002, le Comité a examiné 72 cas, dont 27 ont été clos, de manière satisfaisante le plus souvent.
Le Comité
Créé en 1976, le Comité, qui siège quatre fois par an à huis clos, compte cinq membres : M. Mahinda Samarasinghe (Sri Lanka, Ministre de l'Emploi et du Travail et chef de file de la majorité parlementaire, Président), M. Mahamane Ousmane (Niger, Président de l'Assemblée nationale, Vice-Président du Comité), M. Juan Pablo Letelier (Chili, député), Mme Ann Clwyd (Royaume-Uni, députée) et Mme Veronika Nedvedova (République tchèque, députée).
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