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Le rejet des mutilations sexuelles féminines ne constitue pas un affront à la tradition
Les responsables religieux et traditionnels d'Afrique de l'Ouest qui ont participé cette semaine, aux côtés de responsables politiques, à une conférence sur les mutilations sexuelles féminines, se sont engagés à éliminer ces pratiques et ont déclaré que l'abandon des MSF ne constituait pas un rejet des valeurs traditionnelles ou religieuses. " Renoncer aux mutilations sexuelles féminines ne signifie nullement que nous renonçons aussi à notre culture africaine ", a déclaré Mélégué Traoré, chef traditionnel et ancien président de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, devant la presse à l'occasion de l'ouverture officielle, dimanche dernier, d'une conférence qui a réuni dans la capitale sénégalaise des responsables politiques, des ONG oeuvrant dans les domaines de la santé et des droits de l'homme, des spécialistes des religions et des responsables traditionnels. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 3 millions de fillettes vivant pour la plupart dans 28 pays d'Afrique et du Moyen- Orient subissent chaque année des mutilations sexuelles. " Le respect de la tradition est la raison la plus fréquemment invoquée pour justifier ces pratiques, alors que la tradition n'exige rien de tel ", a ajouté Mélégué Traoré.
La conférence a été organisée par l'Assemblée nationale sénégalaise et l'Union parlementaire africaine, en coopération avec l'Union interparlementaire et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Des parlementaires venus de toute l'Afrique ont débattu des moyens à mettre en oeuvre pour en finir avec les MSF, qui se pratiquent couramment sur l'ensemble du continent africain, au mépris des législations nationales et internationales qui considèrent que les MSF sont une violation des droits de la personne et une menace pour la santé des femmes.
IRIN et Reuters - 7 décembre 2005
OMC : Pascal Lamy remercie le président Casini de l'appel lancé
aux négociateurs
" Je voudrais remercier M. Casini de l'appel lancé à la Conférence parlementaire pour qu'elle rappelle aux négociateurs qu'il est impératif de parvenir à un résultat positif ". Dans l'allocution d'ouverture qu'il a prononcée devant la Conférence parlementaire tenue au tout début de la conférence de l'OMC, Pascal Lamy, Directeur général de l'OMC, a remercié le président de l'UIP, Pier Ferdinando Casini, qui présidait la réunion parlementaire. " Je suis touché par l'intérêt que les parlementaires témoignent depuis toujours aux activités de l'OMC. Votre présence ici est la garantie que l'OMC, en tant qu'institution, fonctionnera de manière aussi démocratique et transparente que possible ".
ASCA et Yahoo Italia – 12 décembre 2005
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