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N°20
FEVRIER 2006

SOMMAIRE

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white cube Conférence parlementaire
sur l'OMC

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sur la société de l'information

white cube Les femmes en politiques
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Le Monde des Parlements
L'UIP et l'ONU

LES PARLEMENTAIRES DEBATTENT DE LA REFORME DES NATIONS UNIES LORS DE L'AUDITION PARLEMENTAIRE ANNUELLE A NEW YORK

La riposte mondiale contre le terrorisme, les crises humanitaires et les situations d'après conflit ont été au coeur des débats qui ont rassemblé des parlementaires, des fonctionnaires des Nations Unies, des représentants des Etats membres et d'autres experts, dans le contexte global des efforts axés sur la réforme de l'Organisation.

De gauche à droite : M. Guennadi Gatilov, Administrateur général du Groupe de la planification stratégique, Bureau du Secrétaire général de l'ONU, M. Jim Leach, membre du Congrès des États-Unis, M. Jan Eliasson, Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Pier Ferdinando Casini, Président de l'UIP, et M. Anders B. Johnsson, Secrétaire général de l'UIP. Le principe selon lequel " tout ce qui monte finit par redescendre " s'applique aussi aux récents plans de réforme des Nations Unies et aux initiatives connexes axées sur la lutte contre le terrorisme, les interventions humanitaires et la consolidation de la paix : adoptés au début du mois de septembre 2005 par quelque 190 chefs d'Etat réunis aux Nations Unies, ces plans ont peu de chance d'aboutir s'ils ne sont pas relayés par les parlements nationaux. C'est l'un des enseignements qui se dégagent de l'audition parlementaire aux Nations Unies qui s'est tenue à New York du 31 octobre au 1er novembre et avait pour thème " Notre responsabilité commune de renforcer l'ONU pour relever les défis du 21ème siècle ".

L'audition parlementaire a été officiellement ouverte par le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Jan Eliasson (Suède), et par le nouveau président élu de l'UIP, M. Pier Ferdinando Casini (par ailleurs président de la Chambre des députés italienne). La réunion a été l'occasion pour les Nations Unies de prendre connaissance de l'avis des parlementaires quant aux perspectives de mise en oeuvre, au niveau national, des réformes et des mesures récemment adoptées. Comme l'a souligné M. Eliasson, " les parlementaires peuvent apporter davantage de réalisme aux travaux des Nations Unies; il est important que les élus viennent aux Nations Unies. Leur présence parmi nous confère une dimension concrète aux liens qui unissent les Nations Unies aux peuples du monde entier ".

Dans son allocution d'ouverture, le Président de l'UIP a exprimé une opinion du même ordre. Il a notamment fait la déclaration suivante : " Si notre fonction constitutionnelle consiste à faire entendre la volonté des peuples de nos pays, elle nous confère aussi une responsabilité évidente au regard des multiples négociations internationales qui relèvent des instances multilatérales. Nous devons nous assurer que nous avons les moyens de nous tenir informés du déroulement de ces négociations, de débattre dès que l'occasion s'en présente des questions qui font l'objet de ces négociations, d'interroger s'il y a lieu les ministres compétents et de remettre en question la position qu'ils défendent à la table des négociations au nom de nos peuples ".

Parmi les invités de marque qui se sont exprimés cette année à l'occasion de l'audition parlementaire, figuraient notamment : Jim Leach, membre de la Commission des relations internationales de la Chambre des représentants des Congrès des États-Unis, le sénateur Mohammedmian Soomro, président du Sénat du Pakistan, le sénateur (Lieutenant Général) Romeo Dallaire, du Canada, M. David Musila, vice-président de l'Assemblée nationale du Kenya, et M. Finn Martin Vallersnes (Norvège), Président du Comité de l'UIP sur les questions relatives au Moyen- Orient.

Parmi les quatre grandes questions inscrites à l'ordre du jour de l'audition parlementaire organisée cette année, le terrorisme est celle qui a suscité les échanges les plus vifs. Le débat a soulevé un certain nombre de questions fondamentales : comment faire la distinction entre un acte terroriste et une lutte pour la libération ? Les lois antiterroristes doivent-elles empiéter sur les libertés civiles fondamentales ?

Les parlementaires ont malgré tout trouvé un terrain d'entente sur d'autres aspects de la question; ils ont notamment estimé que tout acte terroriste (au sens large du terme, à savoir toute forme de violence à l'encontre de civils innocents) devait être assimilé à un crime passible de sanctions pénales dans toutes les juridictions; pris l'engagement d'oeuvrer en faveur de la ratification rapide et de la mise en oeuvre effective des instruments internationaux condamnant le terrorisme; appelé à une réelle prise en compte des causes profondes du terrorisme (pauvreté, discrimination, chômage); et encouragé les efforts visant à améliorer la coordination, à l'échelle internationale, de la lutte contre le terrorisme.

consultez aussi notre page sur l'audition parlementaire

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