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Sommet mondial sur la société de l'information
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LES PARLEMENTAIRES PARTICIPENT AU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION
" En tant qu'utilisateurs, les parlements mesurent parfaitement le potentiel qu'ont les TIC d'enrichir et de renouveler la démocratie. En tant que législateurs, les parlements doivent jouer un rôle moteur dans la définition des sociétés de l'information ", a déclaré le Président de l'UIP, Pier Ferdinando Casini – également Président de la Chambre des députés italienne – à l'occasion du Sommet mondial sur la société de l'information qui s'est tenu à Tunis en novembre 2005.
La question de l'accès à l'information était au coeur des débats de la réunion parlementaire organisée à l'occasion de la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l'information qui s'est tenue à Tunis.
La deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) a réuni plus de 18 000 personnes représentant des Etats, la société civile, le secteur privé et des organisations internationales. Les participants ont notamment tenté de trouver des solutions acceptables à des problèmes aussi complexes que la réglementation du réseau Internet et la mise en place de mécanismes de nature à garantir la répartition équitable, à l'échelle mondiale, des avantages que présentent les technologies de l'information et de la communication (TIC). Dans le même temps, des parlementaires venus de 29 pays ont pris part à la réunion parlementaire sur le SMSI organisée par l'UIP et la Chambre des députés tunisienne, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Les débats ont porté principalement sur l'un des éléments fondamentaux de la société de l'information : l'accès à l'information.
Plus de 60 pays ont adopté des lois sur la liberté d'information
L'information est une ressource illimitée qui peut être produite par chacun d'entre nous et ne demande rien de plus qu'un peu de créativité. Cela étant, la création d'informations et de connaissances nouvelles suppose d'avoir accès aux informations existantes. Le processus engagé dans le cadre du SMSI a précisément pour objectif de venir à bout de nombre des obstacles structurels et technologiques à l'accès à l'information. Les experts invités à s'exprimer lors de la réunion parlementaire sont revenus sur l'élaboration des lois relatives à la liberté d'information et ont présenté les grands principes sur lesquels reposent les législations en vigueur. Plus de 60 pays ont déjà adopté des lois sur la liberté d'information. Ces lois peuvent être d'une efficacité redoutable en matière de transparence des affaires publiques et de responsabilité des pouvoirs publics.
Les participants ont également insisté sur la capacité du réseau Internet à enrichir et à dynamiser le processus démocratique. Internet est devenu, pour toute une génération, un moyen naturel de recevoir des informations et de communiquer. Les parlements doivent poursuivre les efforts qui visent à exploiter le potentiel qu'offre Internet en tant qu'outil interactif de communication entre les citoyens et leurs élus. Le Centre mondial pour les TIC dans les parlements, lancé lors du SMSI dans le cadre d'une initiative conjointe du Département de l'ONU pour les affaires économiques et sociales et de l'UIP, a pour mission de renforcer la capacité des parlements à faire pleinement usage des TIC, à un moment où les besoins en ce domaine sont patents.
Les parlementaires sont revenus à plusieurs reprises sur la question de la fracture numérique entre les pays qui ont accès aux TIC et ceux qui ont un accès limité, voire inexistant, à ces nouvelles technologies. On s'accorde de plus en plus à reconnaître que l'information et le savoir sont l'un des moteurs du développement et de la démocratie. Il faut donc prendre d'urgence des mesures adaptées pour réduire cette fracture. Une des conclusions tirées de cette réunion est que les parlements doivent participer activement au suivi du SMSI. Les parlementaires, en leur qualité de législateurs, ont un rôle de premier plan à jouer dans ce domaine. Ils doivent aussi veiller à ce que le pouvoir exécutif rende compte des suites données aux engagements pris lors du Sommet mondial.
Vous pouvez consulter le rapport intégral sur notre page consacrée à la réunion-débat parlementaire à l'occasion de la deuxième phase du Sommet mondial sur la societe de l'information
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