>> ENGLISH VERSION   
N°24
DECEMBRE 2006

SOMMAIRE

white cube Éditorial
white cube Parlements et diffuseurs
white cube Coopération avec l'ONU
white cube Les femmes en politiques
white cube Commerce international
white cube Droit de l'homme
white cube Démocratie
white cube Coopération technique
white cube Évolution parlementaire
white cube Lu dans la presse

Previous issue Autres numéros
de la Revue

Next issue

AUSSI SUR CE SITE

white cube L'Union en bref
white cube Quoi de neuf ?
white cube Communiqués de presse
white cube Publications
white cube Base de données PARLINE
white cube Base de données PARLIT
white cube Questions et commentaires
white cube Recherche rapide

Le Monde des Parlements
Coopération avec l'ONU

Le Centre mondial pour les technologies de l'information et de la communication dans les parlements inauguré à Rome

M. Pier Ferdinando Casini, M. José Antonio Ocampo et Mr. Ahmed Fathy Sorour Le Président de l'Union interparlementaire, M. Pier Ferdinando Casini, et le Secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour les Affaires économiques et sociales, M. José Antonio Ocampo, ont inauguré, en novembre à Rome, le Centre mondial pour les technologies de l'information et de la communication dans les parlements (CMTIC).

Le Centre a été inauguré en présence des présidents du Sénat et de la Chambre des députés de l'Italie, MM. Franco Marini et Fausto Bertinotti. Le Président de l'Assemblée du Peuple de l'Egypte, M. Ahmed Fathy Sorour, et la Présidente du Parlement panafricain, Mme Gertrude Mongella, ont également pris la parole, ainsi que la Vice-Ministre italienne des Affaires étrangères, Mme Patrizia Sentinelli.

Ce nouveau centre a pour vocation de promouvoir l'utilisation et l'intégration des technologies de l'information et de la communication dans les activités parlementaires, pour rendre les parlements ouverts, transparents et plus efficaces, et aussi pour améliorer la coopération interparlementaire. Le CMTIC entend également renforcer le rôle des parlements dans la promotion de législations organiques et de stratégies pour le développement de la société de l'information.

Créé à Tunis l'année dernière, à l'occasion de la seconde phase du Sommet mondial des Nations Unies sur la société de l'information (SMSI), le CMTIC promeut l'échange d'information et d'expériences entre élus, fonctionnaires parlementaires, institutions nationales et internationales, secteur privé et organisations de la société civile. Il a pour ambition de promouvoir des partenariats et des initiatives conjointes dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Ce centre a été créé à l'initiative des parlements italien et égyptien, et ce projet a été mené à bon port grâce à l'UIP, l'organisation mondiale des parlements, et au Département des Affaires économiques et sociales de l'ONU. Il est financé par la Direction générale de la coopération au développement du Ministère italien des Affaires étrangères. La Chambre des Députés italienne s'est par ailleurs engagée à convoquer, au printemps prochain, la première conférence interparlementaire au CMTIC.

L'audition UIP/ONU contribue à la création d'une culture de prévention des conflits

La panéliste Rosario Green Macias (Mexique) et le Président de l'UIP L'Audition parlementaire 2006 à l'ONU, qui a enregistré une participation record de quelque 200 parlementaires, a mis l'accent sur la double question de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix au sortir d'un conflit. Tenue les 13 et 14 novembre au Siège de l'ONU à New York, cette réunion a rassemblé de hauts responsables des Nations Unies chargés des questions relatives à la paix et la sécurité et des parlementaires des commissions spécialisées concernées, et a donné lieu à un échange de vues très direct.

Les sujets principaux de l'audition de cette année étaient la création par les Nations Unies de la Commission de consolidation de la paix, qui s'est déjà mise à l'oeuvre au Burundi et en Sierra Leone, ainsi que la publication d'un nouveau rapport du Secrétaire général de l'ONU sur la prévention des conflits.

L'objectif de la discussion était d'aider les parlementaires à mieux se familiariser avec l'action et la réflexion des Nations Unies dans un domaine d'importance fondamentale, tout en leur permettant d'apporter leur contribution politique.

Les participants, dont plusieurs présidents de parlements, sont sortis de ces deux journées de discussion avec une série de recommandations décrivant la façon dont les parlements pourraient renforcer leur présence auprès des Nations Unies et des gouvernements dans le but de les aider à passer d'une culture de réaction aux conflits à une culture de prévention des conflits. Comme l'indique le rapport du Secrétaire général, non seulement un tel renversement sauverait d'innombrables vies, mais ses coûts de mise en oeuvre seraient limités. Les participants se sont accordés à dire que si le monde pouvait se permettre de consacrer pratiquement un milliard de dollars aux dépenses militaires, il pouvait sans aucun doute consacrer davantage de ressources à l'élimination des sources de conflits.

La conclusion la plus fondamentale de cette audition est que les parlements devaient s'impliquer davantage dans les processus nationaux de consolidation de la paix et de réconciliation. Dans la pratique, cette participation accrue passera par des investissements supplémentaires dans l'éducation, afin de donner aux citoyens les moyens de se prendre en charge et contribuer à l'instauration d'un dialogue national, par la mise en oeuvre d'une politique économique et sociale plus inclusive destinée à endiguer le mécontentement populaire, par la participation d'un plus grand nombre de femmes dans les processus nationaux de réconciliation et la prise de décisions de façon générale, par la mise en oeuvre de mesures de contrôle plus strictes de la circulation des armes de petit calibre et par l'élimination de la corruption dans le monde politique, ainsi que dans la sphère militaire et judiciaire, afin de rétablir la confiance de la population à l'égard des institutions d'Etat – enceinte privilégiée pour l'établissement d'un dialogue pacifique.

La réunion, placée sous la présidence du Président de l'UIP, s'est ouverte sur une introduction de la Présidente de l'Assemblée générale, Sheikha Haya Al Khalifa (Bahreïn), ainsi que du Vice-Secrétaire général de l'ONU, M. Mark Malloch-Brown (au nom de M. Kofi Annan, Secrétaire général).

Conformément à une résolution récemment adoptée par l'Assemblée générale, l'Audition parlementaire est passée pour la première fois cette année du rang de manifestation organisée par l'UIP dans les locaux des Nations Unies à celui de manifestation conjointe de l'UIP et de l'ONU. Ce changement, dont l'UIP se félicite, exigera dans les années à venir une coordination directe de cet événement avec les Nations Unies, du point de vue tant de la planification que de l'organisation.

Comme l'expérience l'a montré, l'ONU ne peut agir seule. Elle a besoin d'alliés capables d'ouvrir de nouvelles voies pour favoriser le dialogue et la compréhension et l'aider à faire face aux revendications qui s'expriment dans des sociétés disloquées. Nous, parlementaires et responsables politiques les plus proches des populations, sommes les mieux placés pour les accompagner et parfois même pour leur montrer la voie à suivre.
M. Pier Ferdinando Casini, Président de l'UIP, dans l'allocution prononcée durant l'Audition parlementaire

Les pays se relevant de la violence et des bouleversements sont confrontés à des défis considérables dans la recherche d'une voie durable de réconciliation, de développement et de paix. En créant la nouvelle Commission intergouvernementale de consolidation de la paix, l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies ont mis sur pied un mécanisme institutionnel destiné à apporter une réponse à ces besoins particuliers. Notre défi est de mettre le mieux possible à profit ce nouvel outil.
Message de Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

 

 PAGE D'ACCUEIL | PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITES | FONCTIONNEMENT ET DOCUMENTS 

 
Copyright © 2006 Union interparlementaire