NOVEMBRE 2005
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LES PARLEMENTS ET LES NATIONS UNIES : COOPERATION POUR LA PROMOTION DE L'EGALITE ENTRE HOMMES ET FEMMES
Al'initiative de Mme Ingrida Udre, Présidente du Saeima de Lettonie et Rapporteuse pour la Déclaration de la deuxième Conférence mondiale des Présidents de parlement, une réunion des femmes Présidentes de parlement a été organisée le 9 septembre 2005 avec le concours de l'UIP. Mme Udre a souligné combien il était important pour les femmes Présidentes de parlement de pouvoir se réunir et débattre de la manière dont la communauté parlementaire était le mieux à même de contribuer aux Objectifs du Millénaire pour le développement, par le biais notamment d'un partenariat plus étroit avec les Nations Unies. Elle s'est également référée à la cinquième session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme, laquelle se pencherait sur la question de la participation de la femme à la prise de décisions; elle a aussi fait référence aux préparatifs effectués par l'UIP et les Nations Unies pour convoquer à cette occasion une nouvelle réunion de parlementaires, avec pour objet d'aborder la question de la participation féminine à la vie politique. La Vice Secrétaire générale de l'ONU, Mme Louise Fréchette, a été conviée à cette réunion où elle a présenté un bilan dela manière dont l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes ont bénéficié des efforts déployés par les Nations Unies. Elle a notamment souligné le rôle clé, joué dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Mme Fréchette a également évoqué la question de la représentation des femmes au parlement et a décrit certaines des mesures ayant débouché sur des résultats concrets, dont les systèmes de quotas, les accords volontaires, les programmes de formation des femmes au leadership, ainsi que l'élimination des lois et pratiques empêchant ou limitant la participation féminine au processus politique.Enfin, la Vice-Secrétaire générale a félicité l'UIP – et tout particulièrement le Comité de coordination de la Réunion des femmes parlementaires - de son travail en faveur de l'égalité entre les sexes et de l'émancipation des femmes, et s'est faite l'avocate d'une coopération plus étroite à l'avenir entre l'UIP et les Nations Unies.
Mme Meyer croit que les parlements sont sensibles aux questions de genre et au partenariat, "mais qu'ils ont des réponses différentes. Pour certains, ce sont des lois contraignantes qui obligent une parité ou au moins un pourcentage obligatoire de femmes dans leurs parlements et pour d'autres, tout cela devrait passer par la démocratie. C'est-à-dire que les femmes arrivent à se faire élire avec les mêmes moyens que les hommes". Les quotas sont-ils un mal nécessaire ? "Suivant le mode d'élection dans mon pays, il n'y a pas de liste. On peut voter pour quelqu'un. L'élection de quota est plus problématique, parce que vous verrez passer devant quelqu'un qui a peut-être moins de voix. Je pense que nous devons inciter les partis afin qu'il y ait au moins des quotas de listes aux élections obligatoires. Le reste est une question de travail de base mais aussi d'esprit et de conviction, qui doit se faire afin que les femmes entrent en politique et qu'elles soient candidates. Et pour qu'elles aient confiance en elles, car elles ont toutes les capacités pour faire ce travail".
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