J'espère que la Conférence débouchera sur un engagement vigoureux en faveur du développement de la démocratie dans le système représentatif et en dehors de celui-ci. Les parlementaires devraient participer au travail des organisations internationales. Chaque semaine, il y a sans doute des centaines de parlementaires qui participent à des conférences. L'UIP pourrait être une plaque tournante importante pour coordonner toutes ces invitations. Que demandent l'Organisation mondiale du commerce, l'Organisation mondiale de la santé, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture ? L'UIP pourrait encourager la participation de parlementaires – femmes et hommes –, avec leurs responsabilités et leur connaissance du travail quotidien, qui formuleraient leurs propositions et rendraient compte des propos des autres participants.
M. Björn von Sydow, Président du Riksdag (Suède)
Ce que l'UIP a fait et ce qu'elle se propose de faire
L'enjeu principal consiste à examiner dans quelle mesure les Nations Unies ont réussi à mettre en oeuvre les objectifs de développement du Millénaire, et quel rôle l'UIP a joué en coopération avec les Nations Unies pour permettre la réalisation de ces objectifs. Deuxièmement, nous devons examiner dans quelle mesure l'UIP a tiré parti du statut d'observateur qui lui a été accordé par les Nations Unies : qu'a-t-elle fait jusqu'ici et que se propose-t-elle de faire à l'avenir ?
M. Theo-Ben Gurirab, Président de l'Assemblée nationale (Namibie)
La possibilité de débattre avec le monde entier
L'enjeu principal est la possibilité de débattre avec le monde entier. Dans cette Conférence des Présidents, les représentants élus du plus haut niveau vont se réunir. Nous adopterons une déclaration commune, et nous pouvons débattre de tout ce que peut faire une société démocratique, à nos yeux, pour nos populations.
Mme Ingrida Udre, Présidente du Saeima (Lettonie)
Écouter attentivement les besoins des populations
Je voudrais que nous traitions de ces deux enjeux : premièrement, la chose la plus importante est de garantir la paix et la sécurité dans le monde. Le monde entier doit s'unir pour combattre le déséquilibre que nous avons vu jusqu'ici dans la campagne contre la terreur, car notre vie s'en est trouvée transformée au cours des cinq dernières années.
Deuxièmement, nous espérons que les pays développés écouteront attentivement les besoins des populations, plutôt que de tenir des propos théoriques sur des sujets comme les droits de l'homme et l'égalité entre hommes et femmes. Ils devraient s'interroger sur les raisons de ces problèmes.
M. Abdoul Hadi Al-Majali, Président de la Chambre des députés (Jordanie)
Amener nos gouvernements à tenir compte du point de vue parlementaire sur les négociations internationales
Le principal enjeu consiste à actualiser ce que nous avons tenté d'accomplir depuis 2000, c'est-à-dire de faire en sorte que nos gouvernements tiennent compte du point de vue parlementaire sur les négociations internationales, afin que les exécutifs n'agissent pas de leur propre chef. Les gouvernements doivent toujours tenir compte du point de vue de leurs citoyens – par l'intermédiaire de leurs représentants élus – sur telle ou telle question.
M. Francis Ole Kaparo, Président de l'Assemblée nationale (Kenya)
Faire en sorte que les parlements contribuent au raffermissement de la démocratie dans leur pays et à travers le monde
Je vois deux défis fondamentaux : le premier c'est la participation des parlements à la définition de la politique internationale. Le deuxième défi est de faire en sorte que les parlements contribuent au raffermissement de la démocratie dans leur pays et à travers le monde.
Mr. Guy Nzouma Ndama, Président de l'Assemblée nationale du Gabon
Développer la confiance et le dialogue entre les cultures
Cette deuxième conférence a lieu dans des circonstances beaucoup plus difficiles que la première. La situation dans le monde s'est aggravée dans tous les domaines. Aussi bien sur le plan politique que militaire, économique, social et culturel. Cette conférence se tient après le 11 septembre, après l'Iraq, l'Afghanistan, après des catastrophes naturelles, après une régression et une détérioration de la situation en Afrique. Les objectifs restent les mêmes : la paix, la sécurité, la stabilité dans le monde. Il faut développer la confiance, le dialogue entre les cultures, les civilisations et les religions. Et redoubler d'efforts pour lutter contre la pauvreté, l'analphabétisme et la misère.
M. Abdelwahed Radi, Président de la Chambre des Représentants du Maroc