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N°5, MARS 2002
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SOMMAIRE

white cube Dossier: L'UIP soutient le dialogue israélo-palestinien
white cube Editorial : Les enjeux de la 107ème Conférence de Marrakech
white cube Activités: L'UIP au Forum économique mondial
white cube Evènement: : L'UIP et l'OIT lancent un Guide à l'usage des parlementaires
white cube Egalité des sexes: : Mise en place d'un cadre juridique pour l'équité entre hommes et femmes
white cube Une page d'histoire: Naissance du Secrétariat de l'UIP
white cube Siège: Les membres du Comité exécutif de l'UIP visitent le nouveau Siège
white cube L'UIP sur le terrain: Séminaire au Rwanda : "Le Parlement un guardien des droits de l'homme"
white cube Evolution parlementaire

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 Une page d'histoire

Naissance du Secrétariat de l'UIP

Hôtel Métropole à Londres
Hôtel Métropole à Londres, siège de la 2ème Conférence de l'UIP

Le 30 juin 1889 marque la date de l'établissement des Conférences interparlementaires annuelles. Il manquait toutefois une organisation fixe et durable. Elle ne fut mise sur pied qu'aux Conférences de Rome en 1891 et de Berne en 1892. Et c'est seulement en 1894 que ce travail se termina par l'adoption des statuts.

La deuxième Conférence qui eut lieu dans l'intervalle, à Londres, sous la présidence de Lord Herschel et de Philip Stanhope, fut d'une importance décisive. En effet, elle eut un caractère réellement international et témoigna de la vitalité de l'idée qui inspirait le mouvement. Onze parlements y étaient représentés par cent onze députés, dont trente-neuf étrangers. Plus de mille parlementaires avaient envoyé leur adhésion. Dans son discours, le Britannique Randal Cremer insista sur le symptôme réjouissant que constituait, dans les débats, la présence de représentants allemands.

En ce qui concerne l'organisation, il fut décidé que, dans chaque pays, il se formerait un Comité interparlementaire, cela pour que les idées fussent échangées et que les divergences d'opinion se fissent jour. En outre, la décision de 1889 fut confirmée. On se réunirait chaque année; Rome fut choisie comme lieu de la prochaine Conférence. Un comité de trente membres fut chargé de l'exécution.

Mais, chose étrange, c'est un projet de résolution non adopté qui eut la plus grande importance. A la fin de la session, le représentant danois Bajer suggéra l'idée de créer un Secrétariat général. Comme Cremer le dit, on ne vota plus sur cette motion. Mais le Comité italien la traita comme si elle avait été approuvée. Il s'en rapporta à cette "huitième résolution", imaginaire, pour mettre l'exécution de cette décision à l'ordre du jour de la Conférence de Rome.

La Conférence de Rome, en 1891, présidée par le Président de la Chambre italienne des Députés, Biancheri, s'occupa surtout de questions d'organisation. Une résolution stipulait : "Les Conférences annuelles seront convoquées par le Comité parlementaire du pays où siègera la Conférence. Chaque comité parlementaire pourra, en outre, convoquer exceptionnellement une Conférence interparlementaire. Pour faciliter la tâche de ces comités, un secrétariat général sera constitué; il devra proposer, entre autres, les questions à porter devant les Conférences. La direction du secrétariat sera confiée à un Secrétaire général nommé chaque année par la Conférence".

Ainsi se trouvait constituée la base de l'organisation d'un bureau permanent et d'un secrétariat.

Extraits du livre
L'Union interparlementaire de 1889 à 1939
Librairie Payot & Cie

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